Pamela Darondeau : Conseils nutritionnels pour adolescents expatriés

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Comment le changement de pays peut-il influencer la santé de nos adolescents expatriés ? Dans le cadre du dossier spécial « Les Ados & l’Expatriation » proposé par Francaisdanslemonde.fr avec le soutien des experts d’Expat Pro et le parrainage d’Expat Student, le Spécialiste des candidatures pour les universités au Royaume-Uni, en Europe et au Canada, Gauthier Seys reçoit Pamela Darondeau, diététicienne et nutritionniste, qui partage son expérience unique en matière de mobilité internationale et de nutrition. Ayant grandi aux États-Unis et vécu dans plusieurs pays avant de s’établir en France avec son mari, où ils ont repris une cidrerie, Pamela apporte une perspective précieuse sur les défis que rencontrent les jeunes expatriés en matière de santé et d’alimentation.

Les adolescents en expatriation font face à des changements significatifs qui peuvent perturber leurs habitudes alimentaires. Pamela nous explique comment ces transitions peuvent les exposer à des choix alimentaires moins sains, souvent influencés par les produits disponibles dans leur nouveau pays. Elle met en lumière l’importance d’une alimentation naturelle et peu transformée, particulièrement cruciale pour les jeunes en pleine croissance. À travers son parcours de vie d’expatriée, elle illustre comment il est possible de maintenir un équilibre nutritionnel même dans un environnement changeant.

Les conseils pratiques de Pamela sont essentiels pour les parents d’adolescents expatriés. Elle souligne la nécessité d’une éducation alimentaire adaptée et d’une activité physique régulière pour aider les jeunes à naviguer ces changements. En tant que ressource pour expatriés, cet épisode offre des insights précieux sur la manière de soutenir nos enfants dans leur adaptation à une nouvelle culture tout en préservant leur santé. Les recommandations sur les boissons, notamment l’importance de l’eau et la modération de la consommation de soda et d’alcool, viennent compléter cette discussion enrichissante.

Que vous soyez en retour en France ou que vous envisagiez de vivre à l’étranger, cet épisode est une mine d’informations pour tous les Français dans le monde qui souhaitent mieux comprendre les enjeux de la nutrition pour les jeunes expatriés. Rejoignez-nous pour une conversation inspirante qui vous aidera à mieux appréhender les défis de la mobilité internationale et à trouver des solutions concrètes pour le bien-être de vos enfants. Écoutez dès maintenant sur notre radio en ligne et découvrez comment accompagner vos adolescents dans leur vie d’expatriée.

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Transcription de l’épisode :

La radio des Français dans le monde La radio des français dans le monde présente le dossier spécial Les ados et l’expatriation, parrainé par Expat Students, le spécialiste des candidatures pour les universités au Royaume-Uni, en Europe et au Canada. Gauthier Seys Partons dans la toute nouvelle cidrerie de Pamela D’Arando, diététicienne et nutritionniste faisant partie du réseau Expat Pro, partenaire de ce dossier spécial Les ados et l’expatriation. Pamela, bonjour ! Pamela Darondeau Bonjour Gauthier, merci pour ton accueil. Gauthier Seys Très content de te retrouver, ça fait quelques mois qu’on ne s’est pas parlé. On va rappeler un peu ton parcours. Enfance aux USA, tu as grandi à New York et ensuite en famille tu as connu l’Egypte, l’Inde, le Brésil. En 2022, vous rentrez en France et alors là vous vous êtes bien installé dans le terroir français puisque vous avez repris une cidrerie. Nous sommes dans le Finistère, ça s’appelle la cidrerie Seédic. Pamela Darondeau Seédic. Gauthier Seys Seédic, qui veut dire petite soif en breton. Je ne suis pas breton, excuse-moi. C’était une grosse envie de reprendre une activité comme ça, d’un bon cidre français ? Pamela Darondeau On avait envie de reprendre en couple, étant tous les deux ingénieurs agro, une petite PME qui fasse des très jolis produits du terroir en France. et on est tombé amoureux des produits Cédic. Et donc maintenant, on est ravis d’avoir 9000 pommiers et 35 variétés de pommes et donc 8 cidres différents qui sont sur des jolies tables. Gauthier Seys Miam ! Alors ingénieur agro, nutritionniste, forcément on peut se dire que le cidre, il va être bon, il va être de qualité, il n’y aura pas trop de saloperie dedans. Pamela Darondeau Non, c’est un très joli cidre, absolument bio évidemment. Gauthier Seys Et ce retour en France, comment ça s’est passé après toutes ces années en expatriation ? Ça ne te manque pas ? Pamela Darondeau Non, non, non, non, c’est une autre aventure. C’est une aventure plus en couple qu’en famille, parce que là, on est juste nous deux dans la sidérie. Gauthier Seys Et oui, les enfants ont grandi, je suppose. Pamela Darondeau Voilà, absolument. Gauthier Seys Et est-ce que vous avez fabriqué des enfants expats ? Pamela Darondeau Oui, on en a eu quatre. Gauthier Seys Et sont tous les quatre quelque part dans le monde, ou quelques-uns sont restés ? Pamela Darondeau Ils voyagent pas mal, oui. Pas tous les quatre, mais deux sur quatre, oui. Gauthier Seys On va parler d’enfants justement, alors les grands enfants, la zone ado, 10-18 ans, notre dossier spécial puisqu’on va parler de ces changements qui peuvent tout changer. Nouvelle aventure à l’étranger, tu as pu constater, tu travailles aujourd’hui beaucoup en distanciel et tu as beaucoup d’expats dans tes patients, tu as pu constater que le changement de cadre de vie, cette nouvelle aventure humaine peut avoir des conséquences sur la santé ? Pamela Darondeau Oui. Sur la santé, sur le poids, sur les habitudes alimentaires, parce qu’on perd un peu ses repères lorsqu’on change d’environnement et de pays, de rayons, d’achalandage, d’offres. Et c’est vrai que lorsqu’on change de pays, il est important de faire le tour de ce qui s’offre à nous pour essayer de garder les habitudes et les bonnes habitudes alimentaires. pour maintenir sa santé et maintenir son poids. Et les ados n’échappent pas à la règle. Donc c’est un moment de vigilance pour les parents d’adolescents lorsque vous changez de pays, de faire en sorte que votre adolescent continue à respecter certains guidelines. Gauthier Seys On va en parler de ces règles à respecter, parce que si on est ado et qu’on change d’un coup radicalement de régime alimentaire, il peut y avoir des conséquences sur l’organisme. Pamela Darondeau Oui, Ce qui est intéressant, c’est de conserver, qu’on soit d’ailleurs parents ou adolescents, une alimentation qui soit la plus naturelle et la moins transformée possible. En gros, ce n’est pas compliqué en fait. Il faut juste, quelquefois, prendre un tout petit peu de recul sur ce qu’on met dans son caddie, sur ce qu’on mange tous les jours et de se dire, est-ce que je serais capable, moi, de faire dans ma cuisine ce que je suis en train de manger ? Si la réponse n’est pas franchement, c’est bien de se poser certaines questions. Ça ne veut pas dire qu’il faut totalement bannir ces types d’aliments de votre alimentation, mais c’est bien de les limiter. Aujourd’hui, dans beaucoup de pays dans lesquels beaucoup de Français sont expatriés, il y a une surreprésentation des aliments ultra transformés. C’est le vrai sur le conteneur américain, pas que en Amérique du Nord, beaucoup aussi en Amérique du Sud. C’est vrai dans beaucoup de pays d’Afrique, c’est vrai dans beaucoup de pays d’Asie…. où finalement les industries alimentaires sont arrivées avec une offre de produits ultra transformés et la population locale s’y est rangée pour des questions de prix, parce que c’est souvent des produits qui sont très peu chers et de praticité. Et le risque… de ces aliments-là, c’est que ce sont des aliments qui sont… D’abord, il n’y a plus de matrice, donc il n’y a plus de mâche. Ce sont des produits qui sont quasiment prédigérés. C’est d’ailleurs des produits qui fondent souvent dans la bouche. Gauthier Seys Tu dis qu’on s’en fond dans la bouche, ce n’est pas bon signe. Il vaut mieux qu’on mâche, qu’il y ait un peu de fibre. C’est la preuve qui reste un petit peu du côté naturel de l’aliment premier. Pamela Darondeau Absolument. tu as tout compris. Et puis, c’est souvent des aliments qui sont extrêmement sucrés, parce qu’il faut quand même mettre des choses dans ces aliments qui fondent tout seuls dans la bouche, comme on vient de le dire. Et c’est souvent des sucres, c’est des aliments qui ont ce qu’on appelle un indice glycémique très élevé. L’indice glycémique, c’est une notion très simple. En gros, c’est la capacité d’un aliment à faire augmenter ton sucre dans ton sang. Et en fait, nous, on a comme objectif, nous les diététiciens nutritionnistes, de proposer à nos patients des… d’habitudes alimentaires qui permettent d’avoir un indice glycémique le plus bas possible ou du moins le plus modéré possible, pour que nos organes, que ce soit notre cavité buccale, notre estomac, l’intestin, travaillent. Parce que finalement, notre objectif en tant que diète, c’est de faire travailler nos patients en cuisine, mais aussi nos patients. à l’intérieur de nos patients, les organes de chacun de nos patients, pour que la digestion soit la plus lente possible. Et ça, c’est un vecteur de bonne santé. Donc, pour revenir au sujet sur les ados, l’idée, c’est que nos ados, ils mangent des produits qui soient les plus cuisinés possibles, en fait. Oui, Gauthier Seys en partir d’un aliment plutôt naturel, le cuisiner et éviter tout ce qui est ultra transformé. D’ailleurs, j’ai découvert, grâce à la Radio des Français dans le Monde, en discutant par exemple avec un docteur en pharmacie aux Etats-Unis, qu’il y a plein de produits qu’on achète en France, le ketchup Heinz par exemple, quand on le mange aux Etats-Unis et quand on le mange en Europe, il n’y a pas la même chose dedans parce qu’il y a plein de produits qui sont interdits en Europe parce qu’ils sont reconnus comme étant mauvais pour la santé. Et on ne le sait pas toujours, on mange la même sauce, on croit qu’on mange la même sauce et finalement, ce n’est pas la même parce qu’en Europe, on est quand même assez vigilant sur ce qu’on met dans la bouche. Pamela Darondeau Oui, oui, oui, absolument. Et… Et je repense à un autre élément pour les ados, c’est les fast-foods, parce qu’en fait, souvent, les fast-foods, c’est des produits qui sont assez transformés. Mais il existe dans beaucoup de pays des fast-foods avec des aliments ou des préparations qui ressembleraient quand même pas mal à ce que vous pouvez trouver. Par exemple, un kebab, ce n’est pas forcément si mauvais que ça si on n’en mange pas souvent. Parce qu’un kebab, c’est quoi ? C’est du pain avec de la viande, avec des légumes, souvent décrudités, un peu de sauce. Donc, ce qui est intéressant de faire, c’est de peut-être s’asseoir avec son ado en arrivant dans le pays ou peut-être quelques semaines après l’arrivée dans le pays et de voir en fait quelle est l’offre et de lui dire, tiens, si tu veux sortir avec tes amis, peut-être que c’est plus judicieux d’aller à tel endroit que d’aller dans le McDo, par exemple. Pour le coup, le McDo, Gauthier Seys c’est pas mal. En bouffe ultra transformée, pas très bonne santé, c’est pas mal. On parlait en Asie, par exemple, de ces gens qui cuisinent dans la rue sur des plaques chauffantes. C’est comme des vrais légumes, c’est du vrai poisson ou de la vraie viande. Donc, c’est un peu comme si c’était fait à la maison. Ce n’est pas pareil que rentrer dans, justement, un magasin de malbouffe où on sait que tout ce qui sort de là a été des produits ultra industriels. Pamela Darondeau Voilà. L’idée, c’est de ne pas interdire à l’ado d’avoir ses bons moments avec ses amis, mais c’est d’essayer de le sensibiliser Ausha qu’il fera, et que ses amis aussi feront, et en fait, ils seront peut-être bien contents de le faire. Et il y a un autre élément aussi, c’est que dans l’alimentation, il y a tout ce qui est solide, et puis il y a aussi la partie liquide. Donc, l’eau ! L’eau ! C’est vraiment le liquide génial pour s’hydrater. Et donc, lorsqu’on change de pays, c’est important de veiller à ça, parce que l’eau constitue quand même toujours la base de la partie hydrique de l’alimentation d’adolescents et d’essayer de minimiser, mais au mini du mini du super mini, les sodas. Ah oui, Gauthier Seys ça c’est la catastrophe, le soda. Le soda, on ne peut pas faire pire. Oui, Pamela Darondeau c’est vraiment… tellement dommage que les industriels aient créé ça. Gauthier Seys Tu m’as dit en préparant l’interview, c’est du poison quand même, tu m’as dit. Pamela Darondeau Oui, c’est un peu du poison, parce que ça n’est que du sucre. Et en fait, pour tout un tas de raisons physiologiques, mais ce n’est pas forcément le sujet d’aujourd’hui, c’est absorbé super vite, ça fait retravailler votre pancréas, ça dégage trop d’insuline, c’est vraiment… C’est vraiment pas bon. Gauthier Seys Alors, en Belgique, l’eau en bouteille coûte plus cher que la bière. Je suis frontalier. Est-ce que tu peux constater que dans d’autres pays, l’eau est très chère, parfois trop chère et parfois même plus chère que du soda ? Pamela Darondeau Oui, ça arrive dans plein de pays. Au Mexique, dans certains coins du Brésil, certainement dans certains pays d’Afrique. Mais j’ai envie de dire, achetez-lui un téléphone… Un chouïa moins bien, et puis investissez plus sur son alimentation ou une paire de baskets un tout petit peu moins bien. Gauthier Seys Acheter des bouteilles d’eau à la place. Il ne va peut-être pas kiffer l’ado s’il troque des moins bonnes baskets pour un peu plus de bouteilles d’eau. Puisqu’on parle de liquide, un mot sur l’alcool. Si on peut le retarder le plus possible, ce n’est pas plus mal ? Pamela Darondeau Ce n’est pas plus mal, absolument. L’alcool, ça reste une boisson qui contient des molécules qui s’appellent l’alcool. Et l’alcool, c’est une molécule qui est détoxifiée par notre foie, que l’on soit adolescent ou adulte, bien entendu. Et par conséquent, si on peut démarrer la consommation d’alcool le plus tard possible, c’est bien. Pas plus mal. Gauthier Seys Alors, il y a un petit problème de surpoids. On fait un régime ? Je me doute de la réponse, Pamela, mais je fais le candide. Est-ce qu’on fait un régime ? Pamela Darondeau Merci, Gauthier. On ne fait pas de régime quand on est adolescent. D’ailleurs, on fait rarement de régime, même quand on est adulte, on fait souvent plutôt des rééquilibrages alimentaires. Et lorsqu’on est adolescent, il n’est pas recommandé de perdre de poids. Lorsqu’on est adolescent et qu’on a un indice de masse corporelle qui est au-dessus des fourchettes habituelles, ce qui est recommandé, c’est de rééquilibrer l’alimentation et de continuer à grandir. Et du coup, l’IMC, l’indice de masse corporelle, va lui, se rééquilibrer aussi. Donc, si vous êtes à l’étranger et que vous trouvez, ou votre ado souhaite parler ou prendre en main son alimentation, fine, super idée. Et que le professionnel de santé que vous rencontrez vous dit, vous recommande une alimentation qu’on appelle restrictive, ce qui, en fait, est ce qu’on appelait il y a quelques années un régime. Mais aujourd’hui, le mot régime est quand même heureusement de moins en moins utilisé. On appelle ça plutôt une alimentation thérapeutique aujourd’hui, un régime. Et si en fait, on vous recommande une alimentation très restrictive, moi, je vous recommanderais de prendre un deuxième avis et de regarder quand même autour de vous. Après, chaque cas est très particulier, mais généralement, ce n’est pas une super idée. Gauthier Seys C’est vraiment le début. Et puis, c’est l’occasion peut-être de se promener, de brûler un peu des calories, de découvrir le nouveau pays où on se trouve, de faire des petites excursions en famille. Ça, ça marche toujours un peu d’activité. Oui, Pamela Darondeau toujours de l’activité physique, qu’on soit à Mexico, à Bangkok, n’importe où. Lorsqu’on est adolescent et lorsqu’on est adulte, d’ailleurs aussi, l’activité physique, c’est un élément clé de la santé. C’est un élément qui a une immense liste de vertus, l’activité physique pour la santé, et notamment une en particulier qui est que quand vous faites de l’activité physique, souvent vous avez moins faim, peut-être que certains d’entre vous l’ont remarqué. Et faire de l’activité physique, ça diminue l’envie de manger et ça stabilise la satiété. Gauthier Seys Alors on a passé plein de messages Pamela, mais on passe aussi au passage un message aux parents, puisque papa et maman doivent garder l’habitude de cuisiner, c’est important, il faut donc mâcher, un peu de malbouffe de temps en temps, pourquoi pas, mais après on rééquilibre, on repousse l’alcool et on boit beaucoup d’eau, et tout ira bien, c’est les conseils de base. Alors ils sont quand même rappelés, notamment dans les pubs françaises, on entend souvent en fin de pub, manger et bouger pour la santé, 5 fruits et légumes, finalement ces petits messages. qu’on n’entend peut-être pas quand on est à l’étranger, ce n’est pas si con. Pamela Darondeau Non, c’est qu’il y a des gens qui réfléchissent quand même derrière, notamment des déficients nutritionnistes. En fait, mangerbouger.fr, c’est issu de ce qu’on appelle le PNNS, le Programme National Nutrition Santé. Et on en est aujourd’hui à notre quatrième PNNS. Donc, le premier PNNS date de 2000. Et c’est intéressant de regarder, pour chaque parent, sur le site qui s’appelle mangerbouger.fr, comment… Les recommandations du PNNS, du Programme National Nutrition Santé, il y a énormément de conseils de bon sens, mais qui sont très honnêtement faciles à appliquer et qui jouent un rôle clé et certain sur la santé des ados, des enfants, des adultes, des personnes plus âgées. Donc, n’hésitez pas à la regarder. Mangez, bougez.fr. Gauthier Seys Pamela, merci pour tous ces conseils. On finit cette interview en buvant un petit verre de cidre. Pamela Darondeau Oui, du cidre, c’est édique. Et d’ailleurs, le cidre, c’est édique, s’exporte dans certaines créperies d’Australie et chez certains cavistes aux Etats-Unis. Gauthier Seys Pas mal. Tu n’es pas que nutritionniste, tu es aussi une bonne porte-parole de cette nouvelle cidrerie que tu gères. Tu embrasses le mari, tu embrasses les enfants. Au plaisir de te retrouver sur l’antenne de la Radio des Français dans le monde.
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