Vivre à… VALENCE

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Découvrir Valence (Espagne) avec un expat français : Conversation avec Paul Pierroux-Taranto

Bienvenue dans cet épisode spécial de VIVRE À ! Moi, c’est Olivier, et cette fois-ci, je vous emmène à Valence, en Espagne. Une destination prisée par de nombreux expatriés français, mais pourquoi donc ? Nous allons tenter de répondre à cette question.

Dans cet épisode, je discute avec Paul Pierroux-Taranto, un passionné de Valence que vous connaissez peut-être déjà : il est le rédacteur en chef du Petit Journal Valence.

Ensemble, nous allons explorer cette ville comme si vous y étiez. Rejoignez-nous pour un échange authentique et riche en découvertes.

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Chapitrage de l’épisode

00:00:00 – Introduction et Présentation de Paul
00:01:05 – Parcours de Paul et Son Arrivée à Valence
00:02:12 – Pourquoi Valence et Ses Comparaisons avec d’Autres Villes Espagnoles
00:04:29 – La Popularité de Valence auprès des Français
00:05:38 – Premières Découvertes Touristiques à Valence
00:07:03 – La Cité des Arts et des Sciences
00:11:00 – Découverte des Quartiers de Valence : Carmen et Roussafa
00:14:54 – Conseils Personnels de Paul : Cafés, Restaurants et Lieux à Visiter
00:24:20 – Vie Quotidienne à Valence : Facteurs Clés et Sécurité
00:27:30 – Intégration et Vie Cosmopolite à Valence
00:31:00 – Conseils pour Travailler avec des Espagnols
00:35:30 – Digital Nomads et Guide Pratique pour Vivre à Valence

Retranscription de l’épisode

Salut, bienvenue dans ce nouvel épisode de Vivre à Moi, c’est Olivier. Je vous emmène à Valence, cette fois-ci en Espagne, encore une destination assez proche de la France, mais qui est plébiscitée par de nombreux expats français de plus en plus. Mais pourquoi ? On va justement essayer de répondre à cette question avec un certain Paul Pierrot Taranto, que vous connaissez peut-être déjà un petit peu. Vous allez comprendre pourquoi dans un instant.
Un épisode un peu différent aujourd’hui aussi, c’est juste une conversation entre un passionné de Valence, Paul, et un gars un peu curieux, moi. Un échange pour expérimenter Valence, comme si vous y étiez. Alors bienvenue ! Zone sur une ville d’expat avec Olivier Geoffry. Salut Paul.
Bonjour Olivier. Merci beaucoup d’avoir accepté de nous servir de guide pour nous faire découvrir Valence dans ce nouvel épisode de Vivre à aujourd’hui. Les auditeurs te connaissent un peu parce que tu collabores beaucoup au Petit Journal qui est un gros partenaire évidemment de Français dans le Monde. Mais pour ceux qui t’entendent pour la première fois, j’aimerais que tu nous en dises un petit peu plus sur ton parcours. Qu’est-ce que tu as fait ?
Qu’est-ce qui t’a emmené à Valence ? Qu’est-ce qui te fait rester à Valence ? C’est quoi ton métier ? On veut tout savoir. Merci d’abord pour cette occasion de me présenter et surtout de partager ma passion pour Valence.
Je m’appelle Paul, j’ai 31 ans, je vis à Valence depuis un peu plus de 5 ans maintenant. Je suis français, parisien d’origine, je dirige l’édition du petit journal pour la communauté valencienne depuis près de quatre ans et en parallèle j’ai une autre casquette, je préside une association que j’ai co-fondée il y a maintenant trois ans et qui s’appelle la base culture et qui on va dire essaie d’oeuvrer au rapprochement entre la France et l’Espagne à travers des activités culturelles, artistiques, des projets innovants. C’est un parcours spécifique que tu avais en France qui t’a emmené à faire tout ça ou c’est juste le hasard qui a fait que tu t’es lancé là dedans, dans cette association ? Alors le hasard, la providence, la prédestination, je ne sais pas. Mais en tout cas, tous les chemins mènent à Valence.
Moi, j’ai vraiment… Bon, j’ai une histoire un peu personnelle avec l’Espagne puisque ma mère est d’origine espagnole. Donc forcément, Valence était un peu en toile de fond, on va dire, dans mon enfance. Mais ce qui m’a amené à Valence au départ, c’est simplement une sorte de calcul, un peu une sorte de compromis entre Madrid et Barcelone. Je songeais à une expatriation depuis quelques années déjà.
Et pour moi, Valence réunissait, on va dire un petit peu, tous les critères les plus positifs pour cette expatriation. Donc au départ, c’est vraiment un calcul. Et puis je dirais qu’il y a eu un catalyseur. C’est quand même ma rencontre avec ma femme. Ça accélère un petit peu l’expatriation et je suis très heureux maintenant de vivre à Valence depuis près de cinq ans.
Alors on va en parler un peu. Dans le détail mais tu es en train de nous dire en introduction de ce nouvel épisode qu’il y a des choses à Valence que tu ne retrouves pas forcément à Madrid et Barcelone. Tout à fait. Je ne veux surtout pas critiquer ni Madrid ni Barcelone parce que c’est deux villes que j’aime énormément. J’ai un faible, je le confesse, pour Barcelone en particulier.
Mais je crois que Barcelone est victime un peu de son succès. C’est-à-dire que c’est une ville sublime sur le plan architectural notamment, très cosmopolite. très méditerranéenne bien sûr, une capitale je dirais culturelle mais peut-être un peu victime du tourisme de masse, ce qui n’excuse bien entendu pas ce qu’on a pu voir récemment, les manifestations etc. et des actes un peu anti-touristes. Mais si tu veux, c’est un petit peu, je pense, malheureusement, ce qui vient gâcher un peu l’expérience, je pense, et la vie locale, en tout cas pour un expatrié à Barcelone.
Quant à Madrid, ben écoute, Madrid, c’est une ville que j’aime beaucoup également, mais je ne m’y suis, à titre personnel, jamais vraiment senti chez moi. Donc voilà, c’est Valence qui a remporté la médaille. Alors Valence c’est un peu plus petit, on dit et on entend de ci de là qu’il y a quand même peut-être beaucoup de français voire trop de français déjà, tu confimes ou pas ? Alors, tout à fait. Je ne vais pas jusqu’à dire trop, mais ce qui est indéniable, c’est qu’il y a vraiment une tendance lourde, une tendance de fond qui, là aussi, montre, témoigne, on va dire, d’un très grand attrait de la ville auprès des Français, des francophones.
On entend, moi, je vis à Roussafas, j’en parlerai tout à l’heure, mais dans un quartier très cosmopolite aussi de Valence où il y a beaucoup d’expats. Et il est vrai qu’on entend de plus en plus de Français. Le français est une langue quasi omniprésente à Valence. Il y a sûrement des bonnes raisons. On va essayer de les décortiquer pendant tout l’épisode « Vivre à Valence ».
En tout cas, merci pour cette première intro. On va maintenant rentrer dans le vif du sujet, Paul. À tout de suite. Vous vivez dans une ville que vous aimez ? Témoignez dans cette émission.
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OK, la première chose que je propose d’en vivre à, en général, c’est de jouer aux touristes parce qu’on aime bien. On ne va pas faire que ça, Paul, mais il faut quand même bien avoir un bon aperçu de la ville avant de gratter un petit peu plus loin. Il faut faire le tour des attractions touristiques. C’est un must, comme on dit. Donc, on va imaginer, Paul, que j’arrive à Valence pour la première fois.
Tu viens me chercher à l’aéroport. Je crois qu’il y a un aéroport international. Et qu’est-ce qu’on fait après, du coup ? Qu’est-ce que tu as envie de faire découvrir à quelqu’un comme moi qui ne connaît pas du tout la ville en premier ? Très bonne question.
Ce que je dirais en premier, je t’emmènerai, si tu es d’accord, on partirait ensemble pour une petite promenade dans les jardins du Touria. Donc qu’est-ce que c’est que le jardin du Touria ? Le jardin du Touria, c’est un C’est un ancien fleuve qui, après une inondation en 1957, est devenu une coulée verte et qui traverse la ville d’ouest en est. C’est plus de 8 km de coulée verte dans la ville, donc c’est absolument unique en Europe. Et c’est génial parce que tu peux profiter d’abord d’un peu de… c’est vraiment le poumon de Valence si tu veux, et tu peux profiter d’activités, tu peux faire du sport, tu peux tout simplement te balader, respirer l’air frais et pur, on va dire, dans la ville malgré tout.
Et donc, c’est ce que je ferai avec toi. D’abord, je t’accompagnerai dans les jardins du Touria et on se baladerait un petit peu et on irait à la Cité des Arts et des Sciences. Alors, qu’est-ce que c’est que la Cité des Arts et des Sciences ? Je ne sais pas si tu en as déjà entendu parler, mais c’est un bâtiment, c’est en fait un complexe complètement futuriste. Oui, je vois.
Et c’est un bâtiment qui a été créé par l’architecte Calatrava. C’est vraiment déconcertant pour les touristes. On a l’impression d’être dans un film de science-fiction, d’arriver presque sur une autre planète, avec ces espèces de formes qui ressemblent à des méduses.
des formes assez organiques comme ça, et donc on se baladerait dans ce complexe complètement inédit en Europe. Voilà, donc c’est les premières choses que je ferais. Ensuite, on irait au Keisha Forum. Le Keisha Forum, c’est toujours dans cette zone, près de la Cité des Arts et des Sciences. Et c’est un lieu, on va dire, qui ressemble un petit peu à des navettes spatiales.
C’est très très beau et il y a beaucoup d’expositions qui ont lieu pour promouvoir la science, la culture, enfin voilà, des expositions permanentes et aussi temporaires. Et c’est gratuit, donc c’est toujours agréable de pouvoir profiter d’un peu de culture sans avoir à payer. Alors déjà avec ces trois choses, Cool et Vertes, Cities des Arts et des Sciences et les forums, avec entre autres des expositions sur la science aussi, là on a déjà un bon aperçu sur ce qu’est Valence, sa culture, sa place dans le monde, etc. Je pense que ce qui est très intéressant, c’est précisément que ça donne à voir un aspect peut-être très moderne, très contemporain de cette ville qui est aussi, bien entendu, et c’est ce que j’allais maintenant voir avec toi, une ville historique. Bien sûr, c’est la troisième ville d’Espagne, Valence est plus de 800 000 habitants.
C’est une grande ville à taille humaine, mais c’est une ville qui a été d’ailleurs la capitale de l’Espagne très peu de temps. Les gens le savent peu, mais pendant la guerre civile et surtout qui a abrité de nombreux personnages historiques et qui a une histoire très riche. Mais je voulais mettre en avant, disons, cet aspect plus contemporain de la ville, parce que ça démontre à quel point Valence s’adapte, on va dire, aux réalités du monde moderne. C’est une bonne idée. En plus, c’est ce qu’on voit souvent, sans aller vers le cliché, mais sur les cartes postales, c’est ces bâtiments modernes de Valence, justement.
Exactement. Et Valence, c’est aussi en 2024, a été élue capitale verte de l’Union européenne pour ses initiatives en matière d’écologie et d’environnement. Je ne peux pas descendre en détails, mais une chose qui frappe beaucoup à Valence quand on arrive dans la ville et quand on ne la connaît pas, c’est véritablement le nombre de vélos, de pistes cyclables qui la traversent, à la fois dans cette poulée verte dont je te parlais à l’instant, au Jardin du Touriat, mais aussi dans toute la ville, dans les ruelles, etc. Donc c’est très agréable. Notre balade, en fait, on la ferait à vélo.
D’accord, électrique, s’il te plaît, moi je suis pas très sportif. Aucun problème. Et c’est suffisamment plat justement pour faire ça ou c’est un peu vallonné Valence ? Oui tout à fait, c’est vraiment une ville plate. D’accord.
C’est je crois à 8 mètres au-dessus du niveau de la mer, donc c’est. Vraiment… Ça va, c’est faisable. Je pourrais éventuellement accepter un vélo normal. Alors une question très française.
Est-ce qu’on peut la comparer à une ville française, Valence, où c’est complètement unique ? Je pensais bêtement à Toulouse, par exemple. Il y a sans doute des éléments de comparaison avec des villes méditerranéennes françaises. D’abord pour le climat, bien sûr, et pour une certaine qualité de vie, dans le sens où les gens vivent vraiment dehors toute l’année sur des terrasses. On les voit prendre du petit-déjeuner au dîner.
Après, j’aurais du mal à la comparer véritablement à une ville française. Non, je pense qu’il y a vraiment une singularité, quelque chose d’assez unique, qui c’est d’ailleurs tout le cachet de la ville. Et par rapport à la vie quotidienne, très brièvement aussi, ce qu’on va y revenir, est-ce qu’il y a, comme souvent en Espagne, cette pause pendant les jours les plus chauds de l’été ou pendant l’été tout court ? Est-ce que la journée s’articule autour de ça aussi ? Alors, tout à fait.
Ça aussi, ça peut déconcerter, on va dire, les expats. Les horaires habituellement de 15 heures à 17 heures, il n’y a absolument rien qui se passe, surtout les horaires d’été. Donc, c’est traditionnellement un moment d’évolu à la sieste. Très bien. Voilà.
Et ça s’explique parce que quand il fait plus de 40 degrés, enfin plus de 35 degrés en tout cas dans la ville et comme c’est une chaleur très humide, presque tropicale, il est vrai que On n’est pas très, très productif pendant ces heures chaudes, on va dire. Il fait trop chaud pour travailler, comme dit la chanson, de toute façon. Exactement. Alors ça, c’est les choses principales à montrer à quelqu’un qui ne connaît pas du tout Valence. C’est le top 5, j’arrondis ?
Alors je vais continuer un petit peu, peut-être, parce que ce serait très partiel. Mais je t’emmènerai dans un autre quartier que j’aime beaucoup, qui n’est pas tout à fait à côté, mais ce n’est pas grave, puisqu’on a nos vélos. Le quartier du Carmen, c’est vraiment un tout autre univers et c’est ce que j’aime à Valence parce qu’on passe d’un quartier à l’autre, c’est pas simplement d’une rue à l’autre, c’est en fait d’un univers à l’autre.
plus du tout des complexes futuristes. Ce sont des bâtiments colorés, avec des façades très très colorées. On pourrait se croire peut-être dans une ville… Moi la première fois que je suis allé dans le Carré, j’ai pensé à Cuba. Et alors c’est un peu un endroit qui est devenu assez touristique, mais qui est extrêmement agréable.
Il est notamment connu pour ses œuvres de street art. Je peux en citer un grand nombre, des personnes qui sont connues en Espagne ou qui viennent du monde entier pour peindre et partager leurs talents aux passants. Alors c’est un quartier qui fait un petit peu plus petit village peut-être ? Totalement, c’est un quartier qui est aussi très quatre postales, c’est vraiment un univers complètement différent de ce qu’on vient de voir ensemble. Et maintenant, je suis un peu obligé de te parler de mon quartier.
de l’endroit où je vis, donc qui n’est pas le Carmen, même si je te conseille vraiment de passer un moment, évidemment, et de déambuler dans les ruelles du Carmen, aux façades colorées. Et ensuite, on irait à Rusafa, donc Rusafa, ça s’écrit R-U, il y a deux orthographes ouvalenciennes au espagnol, Z-A-F-A, Rusafa. Et Roussafas, c’est un quartier, pour le coup, très cosmopolite, qui fait vraiment village. Pour une comparaison, ça serait un petit peu, par exemple, le 11ème à Paris, tu vois, je ne sais pas si je te parle, mais un petit peu. Donc un endroit un peu bobo aussi, etc.
Mais avec un très bon esprit cosmopolite. Là, pour le coup, on entend énormément de français, mais pas seulement de l’anglais, bien sûr, de l’italien. Il y a beaucoup d’italiens à Valence. du russe, que sais-je, d’autres langues, mais de l’allemand aussi. Mais c’est un quartier qui est très agréable et qui, à mon sens, est un lieu idéal pour vivre en fait.
Alors justement, transition facile, Merci, Paul. Donc, en dehors de ton quartier, là, tu te dis, bah, Olivier, ça y est, enfin, il s’est cassé. Il a repris l’avion. Maintenant, je vais pouvoir de nouveau vivre le Valence que j’aime, le Valence de quelqu’un qui habite là-bas. Est-ce que toi, tu as des bonnes adresses, des choses que tu aimes bien faire quand tu sors tout seul ou avec ta famille et tes amis sur place ?
Donc, des choses plus perso, plus Paul, quoi, en gros. D’abord je te dirais que j’ai une ville-quartier à Roussafar, et dans ce quartier, dans ce petit village, il y a un certain nombre d’adresses qui me sont très familières. Notamment, je peux te citer deux adresses qui sont assez intéressantes. La première c’est l’UBIK café, ça s’écrit U-B-I-K, c’est un café qui est à la fois un bar, qui est à la fois une bibliothèque en fait, qui a cette particularité d’être une bibliothèque, et donc on peut acheter des livres pour des sommes vraiment modiques. On est tout de suite dans une ambiance très accueillante, très cosmopolite également, où on peut par exemple boire un jus d’orange ou un apérole, mais dans un cadre très agréable et cosmopolite.
Donc ça, c’est une adresse en plein cœur de Roussafar, que je recommanderais particulièrement. Qu’est-ce que je peux dire d’autre encore ? Un restaurant, par exemple, que j’aime énormément, qui n’est pas à Roussafa même, mais qui est dans un autre quartier dont je n’ai pas encore parlé, qui est magnifique, parce qu’évidemment, pour l’instant, je t’ai parlé, finalement, du Valence un peu moins touristique, mais évidemment, il y a un Valence historique qui est essentiel et qui doit être découvert, bien sûr. Ça s’appelle la Samora, Taverna la Samora. Samora, ça s’écrit S-A-M-O-2-R-A.
Et c’est véritablement pour moi l’une des meilleures cuisines valenciennes qu’il m’ait été donné de déguster. Pourquoi ? C’est extraordinaire, c’est un endroit… Donc d’abord tous les produits sont frais et du terroir, donc c’est essentiel. Ensuite, la carte des vins est très bonne, c’est vraiment des vins de la région, donc du bobal, etc.
C’est des vins assez forts, mais qui sont agréables à boire. Et c’est en plein cœur de Valencia. C’est un cadre vraiment typique valencien. Les propriétaires sont très accueillants et c’est excellent. Vraiment, la cuisine est très raffinée, très très recherchée, en même temps faite avec une grande simplicité.
Donc, c’est vraiment l’alliage, on va dire l’alliance de la simplicité et du raffinement. Et ce n’est pas très cher. Et donc, ça s’appelle la Samora. Et ça, c’est un restaurant qui serait trouvable facilement par Oui, tout à fait. On le trouve facilement en faisant une recherche Google.
Il faut quand même réserver un petit peu à l’avance parce que forcément c’est un lieu qui est très connu des locaux et c’est juste à côté de la place de l’archebispe, l’archevêque. Peut-être la place la plus belle, à mon sens, de Valence. Voilà, c’est un endroit dont on peut prendre, par exemple, une idée, ce serait de prendre un verre en terrasse dans cette place qui est le soir venu, un endroit magique, vraiment pas forcément très animé, mais il y a une beauté, il y a quelque chose, une grâce qui émane, on va dire, de ce lieu. Et ensuite, aller directement à deux ruelles, à deux coins de rue, aller dans cette taverne qui est vraiment un endroit incroyable. Et pour la place de l’archevêque, moi je vais le dire en français par contre, j’imagine, peut-être bêtement, peut-être que je suis complètement à côté de la plaque, mais une place entourée d’alcools par exemple ?
Non c’est exactement ça, c’est une place finalement assez médiévale, alors je ne sais pas si le terme serait approprié, mais en tout cas gothique. Et c’est un endroit qui est, alors il y a beaucoup de places à Valence qui sont vraiment très, très belle et je pourrais en énumérer deux, trois autres. Par exemple, la place du patriarcat, qui est aussi très, très belle, qui est en plein centre de Valence. Évidemment, la place de l’hôtel de ville, de la mairie, qui est un endroit avec des fontaines, etc., qui est très belle. La place de la Vierge, qui est juste à côté de la Vierge qui est une vierge qui est un peu voûtée.
parce qu’elle aurait, par compassion, selon la légende, elle se serait égoutée comme ça.
Et voilà. Donc, il y a des places comme ça qui sont vraiment incontournables à Valence et qu’il faut visiter et qui ont toute une histoire. Et ça me paraît aussi être des endroits plutôt sympas pour se poser après avoir fait une bonne partie de la vie à pied, par exemple. Totalement. Ce qui est vraiment un luxe à Valence ou à vélo.
D’abord, tu as parfaitement raison de dire à vélo aussi parce qu’il y a des vélibs, l’équivalent des vélibs à l’initial ici. Donc, on peut parfaitement laisser ces vélos d’autres à peu près à chaque à chaque point de rue en fait. Et ce qui est intéressant à Valence et je dirais le luxe de cette ville c’est aussi qu’on peut trouver une terrasse quasiment à chaque place et avoir des vues incroyables. Tiens, à propos de vues incroyables, il y a aussi un endroit que je recommande de visiter qui s’appelle le Marques de Saguas, le Palacio de Marques de Saguas. le Palais du Marquis des Deux Eaux, traduit littéralement, et qui est une façade…
Faites une recherche sur Google, vous allez voir, c’est extraordinaire. Et il y a un petit restaurant-bar qui est juste en face, à 10 mètres de cette façade. Et il suffit, en fait, c’est le musée de la Soie, et il suffit de s’installer, de regarder, de contempler. Vous en avez pour toute la soirée. La façade qui est en soi une œuvre d’art extrêmement minutieuse avec des milliers de détails partout.
Est-ce qu’il y a d’autres adresses que tu voulais partager ? Alors deux autres adresses, peut-être une qui est pour le coup un peu plus touristique, mais qui est quand même finalement intéressante, tu vas comprendre tout de suite pourquoi. C’est ce qu’on appelle le Café de la Saulas, qui est un endroit dans un style un peu rococo, baroque, donc on est un peu dans l’excès de couleurs, etc. Et cet endroit est très connu à Valence parce que… Donc c’est juste à côté de la place de la Vierge, la salle à vitrine.
Et cet endroit est très connu parce qu’on peut boire de l’agua de Valencia. Qu’est-ce que c’est que l’agua de Valencia ? Ça veut dire l’eau de Valence. Alors attention, il ne faut pas s’y méprendre. C’est pas de l’eau à mon avis.
Exactement. Et attention, d’ailleurs, ça me permet de faire une précision. Ne buvez surtout pas l’eau du robinet à Valence. Elle est potable, mais c’est à vos risques et périls. Si vous avez l’estomac un petit peu léger.
Donc Agua de Valencia, qu’est-ce que c’est ? C’est du cava, donc du cava c’est une sorte de champagne local, du jus d’orange pressé et des alcools forts, principalement du gin et de la vodka. Voilà, t’as tout de suite compris que c’est de l’eau. Le tout mélangé donc, d’accord. Le tout mélangé, alors c’est redoutable parce qu’on a l’impression de boire, on boit ça comme du ptilet, mais évidemment au bout de quelques verres…
On en redemande, mais il arrive un moment où on ne reconnaît plus vraiment ce qu’on boit. Mais c’est un endroit, le Café de la Solace, qui est vraiment magnifique. C’est aussi une adresse que je recommande vivement. Qu’est-ce que je pourrais recommander d’autres encore ? Ah oui, un endroit, alors ça c’est plus ma mère qui aime ça, qui est valencienne d’origine.
Moi j’avoue que je n’aime pas trop, ça s’appelle l’orchata. Alors l’orchata, qu’est-ce que c’est ? C’est une boisson typique qui rappelle un peu une sorte de lait végétal. qui se consomme très très froid. C’est à base de tubercule de souché, je sais pas si ça te parle.
C’est une boisson assez particulière, mais typique vraiment de Valence. Et il y a ce qu’on appelle des horchaterias, notamment la plus connue c’est Santa Catalina. Et on boit cette horchata de Chufa qui se déguste avec des petits pains qu’on appelle les fartones. Donc voilà. Et c’est une boisson vraiment typique.
Il y a deux boissons typiques à Valence. L’eau de Valence, Agua de Valencia et l’horchata. Toute personne qui arrive à Valence et qui veut découvrir la ville et la culture locale et la gastronomie doit quand même essayer. Maintenant, moi, à titre personnel, je n’aime pas trop l’horchata, mais j’aime beaucoup l’agua de Valencia. D’accord, on a bien compris.
Et alors tout ça, ça se fait en combien de temps à peu près ? Il faudrait rester un gros week-end pour faire ce que tu viens de décrire ? Ou un week-end normal ça suffit ? Oui, je pense qu’un bon week-end, je dirais idéalement aller trois jours, un week-end prolongé on va dire, ça serait vraiment idéal. Par exemple pour arriver le vendredi et repartir le dimanche soir, tu vois, ou le lundi matin.
Je pense qu’on a le temps un petit peu de se familiariser à la vie locale. C’est une ville qui est comme un millefeuille. Il y a des milliers de choses à découvrir. Bien sûr, là, c’est encore une approche assez superficielle, mais je pense quand même que ça donne un certain avant-goût de ce que peut être la vie à Valence pour un extrait. Très bien.
En tout cas, c’est une belle balade. On a clairement une meilleure idée, comme tu dis, de la ville désormais. On peut donc pousser l’expérience encore un peu plus en s’intéressant à la vie sur place, la culture, tout ce qui peut faire qu’on se sente bien à Valence. Tout ce qu’il faut savoir, en gros. Et c’est exactement ce qu’on va faire dans un instant.
Vous écoutez Vivre A, animé par Olivier Geoffry, sur la radio des Français Langlois.
Vivre à Valence, c’est une idée que beaucoup de Français ont eue, ont en ce moment ou vont avoir bientôt peut-être. C’est en tout cas une destination clairement plébiscitée par les expats. Et on sait pourquoi maintenant au niveau localisation, météo, tourisme, architecture, etc. Mais est-ce que la culture, la façon d’être des habitants, la vie sociale, par exemple, la mentalité, pourquoi pas, sont des facteurs importants aussi ? Paul, qu’est-ce qui te vient à l’esprit quand on te demande pourquoi tu vis à Valence et pourquoi tu y restes ?
Ce que je peux te dire d’abord, indéniablement, tu l’as déjà mentionné mais je vais le répéter, il y a trois facteurs clés à mon sens qui expliquent mon installation à Valence. C’est d’abord la qualité de vie au sens large, ça veut dire quoi la qualité de vie ? C’est une ville accueillante, une grande ville à taille humaine, Bien sûr, le deuxième facteur, c’est le climat. On ne va pas se mentir, c’est très agréable. Plus de 300 jours d’ensoleillement par an.
25 degrés le 24 décembre, ce n’est pas forcément quelque chose de négligeable. L’été, le seul moment où ça peut devenir assez désagréable, c’est l’été, surtout au mois d’août. Pour les personnes qui souffrent un peu de la chaleur et de l’humidité, je ne leur conseillerais pas forcément d’aller à Valence le mois d’août. Le troisième point, c’est la sécurité. C’est quelque chose que j’entends souvent dans la bouche des expats, la sécurité.
Je pense notamment à des personnes qui n’ont pas peur de rentrer tard le soir. C’est important. C’est très important, je pense, et surtout un exemple un peu caricatural, un peu jeune. Alors, je déconseillerais de faire ça quand même en plein cœur de la ville, à Place de l’Hôtel de Ville. Mais par exemple, à Roussafa, il m’arrive de…
J’ai mon portable à la main, je peux le laisser sur la table et parler avec toi pendant dix minutes sans même regarder ce portable. Donc, ce que je veux dire par là, c’est que je ne suis pas certain qu’à Paris, alors je parle de ce que je connais, mais dans d’autres villes de France, ce soit forcément quelque chose qui a… Enfin, un réflexe qu’on aurait. C’est ces trois points. Après, évidemment, savoir si les habitants sont accueillants, etc.
Je dirais plutôt oui. L’offre culturelle, c’est intéressant. C’est une ville où on sent qu’il y a un effort, une volonté politique.
d’ouvrir la ville à l’Europe, à des problématiques évidemment contemporaines comme, bien entendu, l’écologie. Je pense que c’est important parce que ça donne un cap et de manière plus concrète ensuite dans la vie de tous les jours, les Valenciens sont des personnes, écoute, assez accueillantes. La réponse politiquement correcte, c’est de dire qu’ils sont des personnes assez accueillantes, peut-être un peu fermées. Malgré tout, j’ai quand même des amis valenciens, mais ce qui ressort souvent parmi les expats, c’est qu’on a quand même parfois, c’est un petit peu l’ombre au tableau, une difficulté qui ressort que certains expats soulignent. Peut-être qu’il y a un peu ce côté, je ne vais pas employer le terme de provincial parce que ça peut être quand même très connoté, mais parfois une petite fermeture d’esprit chez certaines personnes.
Tu l’as ressenti toi-même ? Oui, je l’ai ressenti. Cela dit, je ne veux pas ternir non plus l’image de Valence avec ce petit grain de sable, mais indéniablement, oui, je l’ai ressenti, je le ressens encore. En même temps, l’expatriation, c’est faire un effort aussi. Ce n’est pas forcément arrivé et pour ceux que tout est cuit.
On est d’accord. Non, tu as parfaitement raison de le souligner. Je pense qu’il y a aussi des Français, qui arrivent en pensant qu’on va leur faire des génuflexions. Donc non, il ne faut surtout pas avoir cet état d’esprit. On arrive dans un pays différent, avec une culture différente, même si elle est évidemment latine.
et il y a beaucoup de similitudes, mais quand même. Valence, c’est la troisième ville d’Espagne, c’est une grande ville, mais il y a quand même, pour des raisons historiques qui seraient assez longues, je pense, à énumérer, mais une sorte d’autosuffisance qui s’explique par la huerta notamment, c’est-à-dire l’arrière pays qui est très approvisionné, avec évidemment les champs, etc. Et la mer, bien entendu, l’ouverture sur la mer. Cette autosuffisance fait finalement que les Valenciens n’ont jamais dépendu de personne. Et peut-être que ça expliquerait ce qui peut s’apparenter à un manque d’ouverture d’esprit, mais ce n’est pas forcément ça.
Je pense que ça prend du temps de s’intégrer réellement. Et moi-même qui vis depuis 5 ans à Valence, je ne me suis pas totalement intégré dans cette culture. Après, je dois tout de suite ajouter qu’il y a une autre facette de la vie à Valence qui est pour le coup très intéressante et que je recherche à titre personnel, c’est le côté cosmopolite. C’est-à-dire que la ville devient de plus en plus cosmopolite, francophone aussi bien sûr, mais pas seulement cosmopolite au sens large. Et moi, ce que j’aime beaucoup, c’est en fait rencontrer des Italiens, des Américains, que sais-je, des Sénégalais.
Il y a vraiment des personnes qui viennent du monde entier, qui vivent à Valence, qui s’installent à Valence. Et il y a cet esprit, on va dire, très cosmopolite qui me plaît et je pense qu’il peut attirer pas mal d’expats. En tout cas, c’est une ville qui s’internationalise de plus en plus. Ça, c’est indéniable. Et donc c’est une ville qui attire de plus en plus une communauté cosmopolite de par son offre au niveau de l’emploi par exemple, son ouverture à ce niveau là ?
Alors écoute, là, je mettrais également un petit bémol par rapport à l’emploi. Je pense que c’est quand même important de ne pas avoir une vision totalement merveilleuse de Valence, de l’Espagne en général. Il y a beaucoup d’histoires d’expats qui arrivent encore une fois avec des étoiles plein les yeux et qui repartent au bout d’un an parce qu’ils découvrent que finalement, oui, le marché de l’emploi, ce n’est pas parce qu’on parle français qu’on va nécessairement nous accueillir à bras ouverts, etc. Donc je dirais que pour un expat, je pense que ça c’est une problématique qui est propre à quasiment tous les pays, mais souvent on assiste à des reconversions professionnelles, en tout cas on doit un peu se réinventer. Après il y a un lycée français par exemple, la Taterna, il y a beaucoup d’écoles internationales, donc ça draine un public quand même assez favorisé d’un point de vue économique indéniablement.
Il y a beaucoup de retraités qui s’installent dans toute la région de Valence.
Beaucoup d’étudiants qui viennent, il y a une école vétérinaire qui attire énormément de Français chaque année. En plus des Erasmus, je crois que c’est une des principales destinations Erasmus en Espagne. Mon conseil, ce serait dans un projet d’installation, d’expatriation professionnelle, Et si on n’a pas vraiment un travail sur place, en arrivant, il ne faut pas imaginer qu’on va l’obtenir en un claquement de doigts. C’est vraiment, évidemment, le premier conseil de bon sens, ce serait d’apprendre la langue, de parler parfaitement espagnol et de faire valoir ce plus qui est le fait d’être bien sûr francophone, notamment dans le milieu du tourisme, etc. C’est toujours un plus.
Tu as eu l’occasion, toi justement, puisqu’on parle de travail, de travailler avec des Espagnols, des Valenciens, des Valenciennes, pour donner des conseils sur comment s’intégrer un petit peu plus dans un environnement de travail par exemple, des choses à savoir pour mieux faire du business, ce que les expats ne savent pas forcément en arrivant par exemple. Oui, il se trouve que j’ai quand même l’occasion de travailler avec des Valenciens. Ce que je dirais, c’est d’abord deux choses qui peuvent être déconcertées. La première, l’utilisation de WhatsApp. C’est anecdotique, mais c’est quand même très révélateur, je trouve.
WhatsApp, en Espagne, est considéré comme un outil professionnel, c’est-à-dire que c’est comment ça se passe sur WhatsApp. Tu peux envoyer, si tu veux, un mail et attendre une semaine une réponse. Tu envoies le WhatsApp de la personne, dans la seconde, tu as sa réponse. Donc, il faut vraiment avoir ça à retenir. Mais surtout, c’est assez symptomatique, révélateur d’une frontière qui est un petit peu plus poreuse, je dirais, entre le perso et le pro.
Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’il y a vraiment dans la façon, ça je pense que c’est propre à l’Espagne et pas simplement à Valence, dans la façon même de travailler en Espagne, le facteur humain est surdéterminant. Surdéterminant, c’est-à-dire qu’on va d’abord établir une relation de confiance avant de parler véritablement d’entrer dans le vif du sujet. Ça permet parfois d’accéder beaucoup plus facilement à certaines personnes.
avoir une relation tout de suite avec le CEO d’une boîte, alors qu’en France, ce serait peut-être un peu plus hiérarchisé, etc. Le petit bémol, forcément, c’est qu’il y a un côté très informel qui peut parfois agacer les Français que nous sommes, c’est-à-dire On nous dit souvent, oui, mañana, mañana, c’est une expression très connue en Espagne, mañana, mañana, c’est-à-dire demain, demain, oui, on voit ça demain, t’inquiètes pas. Demain, renvoie un autre demain qui renvoie un demain, etc., tout ça dans une. Espèce… — Toujours remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même.
— Exactement. Donc voilà, ça, ça peut être assez agaçant, mais bon, avec l’habitude, avec un peu d’expérience, on se laisse moins leurré par ce genre de choses. Il y a quelque chose que j’aime beaucoup à Valence, et je pense que ce n’est pas propre à Valence, mais là on sort un peu de la sphère purement professionnelle, mais ce que j’aime beaucoup à Valence et en Espagne, c’est l’aspect intergénérationnel. C’est-à-dire qu’il y a véritablement une forme de cohésion au quotidien entre les générations. C’est-à-dire qu’on peut avoir 20 ans ou 70 ans, l’âge n’est pas un facteur important.
Et même sur le plan professionnel, je pense qu’on peut donner peut-être plus facilement sa chance à des personnes assez jeunes. C’est peut-être quelque chose qui est un petit peu différent par rapport à ce que j’ai pu vivre en France. Et je reviens à l’emploi ou au travail brièvement. On entend beaucoup d’histoires, y compris d’ailleurs chez nous, sur le site ou l’appli de francaisdanslemonde.fr, de digital nomades, d’autres entrepreneurs qui iraient peut-être un peu plus à Barcelone, par exemple, ou à Madrid. Mais est-ce que tu penses que c’est le cas aussi à Valence ou c’est faisable ?
Alors, tu as raison de parler de ce phénomène qui, évidemment, a été très accentué pendant la pandémie, après la pandémie. Bien sûr. Je dirais que, alors oui, très clairement, j’ai oublié d’en parler, mais oui, les digital nomades, etc. sont présents à Valence. D’ailleurs, c’est très intéressant à analyser.
Il y a deux villes en Espagne, je pense, qui sont très à la mode, on va dire, pour les digital nomads, c’est Valence et Malaga. Je pense que c’est les deux villes en Espagne aujourd’hui qui attirent le plus. C’est aussi ce qui est intéressant dans la sociologie des digital nomads, c’est qu’ils sont un peu en retrait, si tu veux, par rapport aux communautés traditionnelles d’expat, bien implantées, etc. C’est un autre public, ce sont d’autres profils. Et d’ailleurs, j’ai des amis qui, aujourd’hui, récusent le terme de Digital Nomad, qui considèrent que c’est démodé, que c’est déjà dépassé.
Mais en tout cas, le phénomène existe, c’est indéniable. Et à Valence, il y en a beaucoup. Et d’ailleurs, quand je te parlais de ce côté cosmopolite, notamment d’un quartier comme Roussafa, mais pas seulement, en réalité, ce public, ces personnes sont principalement des digitales d’hommage. Et puis, ce que je pourrais dire d’autre, peut-être un conseil pour les expatriés, petite page YouTube, mais c’est gratuit, ça tombe bien, le petit journal, nous avons publié un guide qui s’appelle le guide pratique vivre à Valence, qui est 100% gratuit, qui est à la fois disponible en format liseuse sur le site du Petit Journal ou qui peut être récupéré en format papier dans tous les points de passage de la communauté francophone à Valence. Et c’est 32 pages d’informations pratiques pour toutes les démarches administratives, puis aussi un annuaire des professionnels francophones à Valence.
Donc, c’est toujours bien d’avoir ce petit carnet de route, on va dire, quelque chose qui nous permet un petit peu de, surtout quand on arrive dans un pays, une ville qu’on ne connaît pas, de savoir d’avoir des informations fiables et notamment des démarches administratives parce qu’on n’en a pas parlé. C’est tout un volet aussi qui parfois peut être un peu déconcertant aussi pour les expats. Mais voilà donc je pense que ça peut vraiment vous aider. Je suis d’accord c’est vachement bien puis en plus c’est gratuit donc autant en profiter. Alors justement, à propos du Petit Journal, c’est quoi la suite de cette édition importante d’ailleurs en Espagne du Petit Journal Valence, monsieur le rédacteur en chef ?
Merci pour ce compliment. En tout cas, c’est une édition qui est active en Espagne. c’est vraiment de couvrir toute l’actualité locale et aussi régionale parce que évidemment moi je vis à Valence donc il y a un tropisme, il y a un peu un biais on va dire valencien mais l’objectif c’est quand même de parler aussi d’autres villes dans la région notamment Alicante bien sûr, toute la Costa Blanca Donc de décrypter l’actualité locale. C’est très important, je pense, que les expats ne soient pas déconnectés de ce qui se passe dans leur ville ou dans leur région en Espagne. Et aussi, avec des articles de fond, de proposer un contenu vraiment plus en effet d’analyse sur des thématiques qui peuvent être de mille sortes, culturelles, entrepreneuriales, historiques, que sais-je.
L’objectif du Petit Journal pour 2024-2025 c’est de continuer dans cette voie et puis surtout aussi de leur donner l’occasion peut-être aussi de s’exprimer à travers les tribunes pour parler de Valence. Je pense que c’est très important parce que finalement quand on arrive dans un pays peut avoir beaucoup d’a priori et aussi quelques idées un peu fausses, tu vois, et on peut se tromper. Il faut faire attention, il faut être prudent. Il faut faire attention parce qu’il y a aussi des escrocs, je le dis. Comme partout.
Heureusement, comme partout, je n’ai pas été victime d’escroquerie à titre personnel, heureusement, mais je connais dans mon entourage et mon entourage proche, et récemment encore, des personnes, des expats qui sont se sont installés à balance et qui ont été victimes d’escroqueries notamment sur la location ou même un achat de biens etc. Il faut être très prudent et c’est pour ça qu’on a besoin d’établir un réseau de confiance et justement la radio, le petit journal, je pense qu’on est vraiment là pour apporter une information pertinente, de qualité, et surtout aider les expats et donner envie aux personnes qui hésitent, peut-être leur donner envie de sauter le pas, d’essayer cette expérience à l’étranger. Non mais c’est un très bon point, s’expatrier tout seul, c’est vrai que c’est tentant, mais ça peut être aussi quand même vachement plus facile quand on fait partie d’une communauté sur place. Exactement. On est d’accord.
Mais en tout cas, merci beaucoup, Paul, d’avoir pris un peu de temps pour nous présenter ta ville, pour partager ta vie à Valence, ton quotidien, les conseils aussi que tu nous as donnés, ton expérience. Question surprise, deux mots pour conclure et décrire Valence. C’est bad, c’est ce que disent tous les expats, mais une grande ville à taille humaine. Très bien, je le note. Merci beaucoup à toi, Paul.
Et puis, belle continuation à Valence. Merci Olivier, à bientôt. La série de podcast Vivre A, c’est un partage, un partage d’expérience entre expats actuels, futurs ou passés, pourquoi pas. Et la conversation qu’on vient d’avoir avec Paul s’inscrit complètement là-dedans. L’idée à chaque fois est de s’asseoir à une terrasse de la ville et de parler.
tout simplement de la vie quotidienne, de son expérience, de l’expatriation du coin, bien sûr, avec plein de conseils à la clé. Et là, du coup, vous êtes prêts pour vivre à balance. Alors faites-moi signe quand vous arrivez, s’il vous plaît. Ça me fera plaisir. A bientôt !
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