.
Comment surmonter votre peur de l’avion ?
Avez-vous déjà ressenti une appréhension à l’idée de monter dans un avion, au point de remettre en question vos projets de voyage ? Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des français dans le monde », Gauthier Seys explore ce sujet avec Philippe Goeury, un psychologue qui a consacré sa carrière à aider ceux qui souffrent de la peur de l’avion. Ensemble, ils abordent les raisons pour lesquelles tant de personnes éprouvent cette peur et discutent des stratégies pour la surmonter.
Philippe Goeury n’est pas un inconnu pour les auditeurs fidèles du podcast. Ancien steward chez Air France, Philippe a une expérience unique qui lui permet de comprendre les préoccupations des passagers anxieux. En tant que psychologue spécialisé, il a aidé plus de 7000 personnes à gérer leur peur de l’avion, en combinant des techniques psychologiques avec des explications techniques sur le fonctionnement des avions. Son expertise est particulièrement précieuse pour les expatriés qui n’ont souvent pas d’autre choix que de prendre l’avion pour rentrer chez eux.
Dans cet épisode, Philippe et Gauthier discutent des différentes manifestations de la peur de l’avion, allant de la simple appréhension à la phobie complète. Philippe partage des conseils pratiques pour atténuer cette peur, comme la visualisation, la relaxation et l’importance de se concentrer sur la destination plutôt que sur le vol lui-même. Ils abordent également les pièges à éviter, tels que l’alcool et l’automédication, et soulignent l’importance de consulter un spécialiste pour un accompagnement personnalisé. L’épisode est une ressource précieuse pour quiconque souhaite voyager plus sereinement.
.
.
Chapitrage de l’épisode :
0:00:01 – Introduction du podcast
0:00:28 – Présentation du psychologue Philippe Goeury
0:00:54 – Statistiques de la peur en avion
0:01:18 – Stratégies d’évitement et phobies
0:02:04 – Manque de traitement spécial des compagnies aériennes
0:04:01 – Impact de la peur de l’avion sur les expatriés
0:05:04 – Conseils pour gérer la nervosité avant le vol
0:06:40 – Importance de comprendre le fonctionnement d’un avion
0:06:57 – Techniques de relaxation et de visualisation
0:09:42 – Parler de sa peur pour mieux la gérer
0:11:06 – Occuper son esprit pendant le vol
0:13:48 – Utilisation de la musique pour calmer l’anxiété
0:16:42 – Conclusion et contact pour plus d’aide
.
Vous allez plonger au cœur d’un podcast important si vous avez peur de prendre l’avion. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Philippe Gurry, psychologue spécialisé justement dans le traitement de la peur en avion. Bonjour Philippe.
Ce sont des retrouvailles, on a eu l’occasion ensemble de faire un premier podcast sur ton parcours. C’était le podcast 2477, si vous voulez le retrouver dans le moteur de recherche de notre site francaisdanslemonde.fr. Tu es psychologue spécialisé dans le traitement de la peur. En avion, tu es un ancien steward de la compagnie Air France. Et à ce jour, tu as accompagné plus de 7000 personnes qui ont ce stress avec l’avion, qui est quand même relativement courant.
On a des chiffres un peu sur les pourcentages de gens qui flippent. Oui, c’est très courant, bien plus qu’on ne le croit. On estime qu’il y a 20-30% de personnes qui se trouvent dans un avion qui ont plus ou moins peur. Alors la peur peut aller à des niveaux très élevés ou une simple appréhension, mais on estime qu’une personne sur trois dans un avion est mal à l’aise du fait d’une appréhension. Alors Philippe, si tu veux bien, avant de donner quelques astuces et quelques conseils, on va parler déjà de ce volume de personnes qui ne pensent même pas que ce soit possible de monter dans un avion, parce que c’est un chiffre qui existe aussi, des gens qui disent je ne veux pas, je ne pourrai pas, je n’irai jamais.
Oui, tout à fait. On estime qu’il y a à peu près 5% de personnes qui n’ont jamais pris l’avion du fait de leur appréhension. Et puisqu’on est dans ce qu’on appelle, d’un point de vue psychologique, dans une stratégie d’évitement absolue, on peut parler de phobie. On est bien au-delà de l’appréhension. Et c’est des gens qui, effectivement, soutiennent Mordicus.
Ils ne prendront jamais l’avion. Il m’est arrivé d’en rencontrer un grand nombre et d’avoir réussi à leur faire changer un peu d’avis. On parlait en préparant cette interview des personnes handicapées ou des femmes enceintes, des personnes qui sont spécifiquement accompagnées. Pourquoi les compagnies n’ont pas un traitement spécial pour ces personnes qui, au final, se retrouvent avec un handicap ? Alors, c’est une très bonne question que je me pose depuis toujours parce que j’ai toujours milité en ce sens.
La seule réponse que je peux donner, mais bon, elle vaut ce qu’elle vaut par rapport à la seule compagnie aérienne que j’ai connue de l’intérieur Air France, qui s’occupe pourtant des personnes qui ont peur de l’avion puisqu’il y a un stage qui a été créé, il y a des attentions qui sont réservées à ces personnes là, mais je crois que c’est un petit peu compliqué pour une compagnie aérienne, je parle d’Air France mais ça doit pouvoir s’étendre à d’autres.
On. Fait du voyage un rêve et en même temps ça peut être compliqué pour une compagnie aérienne d’avoir à s’occuper de personnes pour qui c’est un cauchemar absolu d’être dans un avion et même de renoncer à y être. Voilà donc je pense qu’il y a cette espèce de dichotomie et puis après si on rentre dans le détail il y a une dimension complètement psychologique qu’il faut prendre en compte et Air France se chargeait de le faire par mon intermédiaire puisque j’ai fait ça pendant 12 ans. Et il y a aussi la dimension propre à un certain nombre de peurs qui touche à des inquiétudes concernant la sécurité aérienne. Et là peut-être que les compagnies aériennes en général ne se sentent pas suffisamment à l’aise avec ce sujet alors qu’elles devraient tout à fait l’être, mais d’une manière d’en parler suffisamment banale pour que ça rassure.
En tout cas, si on est dans cette situation et notamment si on est expat et qu’on écoute la radio des Français dans le monde et le voyage, on n’a pas beaucoup le choix. On peut faire des choses à pied en bâton, en vélo, mais l’avion reste quand même assez pratique pour un certain nombre de destinations. Il y a une prise en charge qui est possible avec des personnes comme toi qui sont spécialistes et qui vont pouvoir peut-être débloquer le verrou. Ah oui tout à fait, je reste évidemment disponible et sur cette carrière qui me tend encore les bras pendant quelques années, j’ai précisément voulu me consacrer spécifiquement aux expatriés. Alors on va s’intéresser à ceux qui ont peur.
Ceux qui ont peur, il y a aussi une échelle qui va de la veille je ne dors pas à un mois avant je commence à avoir des suées nocturnes. Ça tu as vu autour de toi. Oui, bien sûr. Et alors, quand ça nous prend plusieurs jours, plusieurs semaines, quelquefois plusieurs mois à l’avance, évidemment, c’est l’enfer. On est bien sur cette définition de peur qui est une espèce de réaction d’alarme face à un danger.
Le problème, c’est que là, on est face à un danger complètement imaginaire. Mais ça n’empêche pas notre psychisme de dérouler tout un tas de mécanismes qui peuvent partir de l’évitement. à tout un tas d’autres contournements. Je tiens absolument à être installé à ce siège-là. Je tiens absolument à voyager sur cette compagnie aérienne.
On regarde la météo quelques jours avant. On peut même regarder le classement des compagnies aériennes. On va regarder le suivi des avions. Tout ça est plutôt à proscrire. Il vaut mieux travailler avec un psychologue ou avec quelqu’un qui peut aider en amont plutôt que de se lancer dans cette nourriture un informationnel qui va plutôt nous inquiéter davantage qu’elle va nous rassurer.
Alors la peur, en effet, et c’est bien fait, le corps humain a été intelligemment construit, est un phénomène pour se protéger. Mais si on se protège, au final, on se refuse à décider de prendre un certain nombre de décisions. Là-dessus, tu peux intervenir. Oui bien sûr, déjà en donnant une perspective au voyage et quand je parle du voyage je parle essentiellement de la destination qui est le véritable objectif et pas seulement le moyen qui nous amène à cet objectif, en l’occurrence l’avion. Donc on peut travailler à remettre l’avion à sa juste place aussi bien sur des aspects d’explications techniques très simples qui vont rassurer que sur la dimension psychologique.
C’est le travail que peut faire un préparateur mental avec un sportif ou qu’on peut faire avec de la sophrologie. Ce travail sur la visualisation consiste à se concentrer sur le véritable objectif qui est la destination et ce qu’on va y faire sur place. Retrouver de la famille, des amis, etc. Alors, on sait qu’un bateau, ça flotte. On comprend qu’une voiture, ça roule avec un moteur.
On a peut-être parfois plus de mal à comprendre comment un avion fonctionne. Pourtant, quand on le sait, quand on a l’explication technique de comment un avion vole, ça peut rassurer. Ça peut rassurer.
C’est un peu rassuré bien sûr parce qu’on se fait un tel monde de cet univers qui nous semble complètement éloigné qu’il est relativement simple avec quelques explications d’être rassuré déjà par rapport à ce que tu disais comprendre que l’avion est sûr et dans quelque chose qui a une consistance et qu’on appelle ça de l’air. Un de mes chevaux de bataille depuis toujours aussi c’est quand j’entends dans les médias, la presse, etc. qu’on parle d’un trou d’air dans l’économie. Les trous d’air réellement n’existent pas. L’avion est toujours sur quelque chose, mais la dimension physique qui est compliquée à gérer en avion, surtout quand on a peur et surtout quand on est encore plus tendu qu’on ne devrait l’être, c’est qu’on va être soumis à des sollicitations sensorielles qu’on va comprendre de travers, comme justement les turbulences par exemple.
où on aura l’impression de tomber alors que l’avion descend et il descend la plupart du temps de quelques centimètres seulement. Donc ça, ça s’explique. Et puis après, il y a toutes les stratégies, notamment en complément de ce qu’on évoquait comme la visualisation ou la préparation mentale, des techniques purement de relâchement et de relaxation physiques, respiratoires, musculaires, qui vont avoir une influence considérable sur la manière dont on perçoit l’environnement dans lequel on se trouve. Un certain nombre de nos auditeurs peuvent aussi avoir honte d’avoir cette peur en eux et de s’angoisser. Ils le gardent pour eux, ça intensifie peut-être encore plus la peur.
Alors ça l’intensifie, je ne pourrais pas donner à quel niveau, mais c’est évident, d’autant plus que l’avion est un des derniers signes de progrès ultime. Et donc, spécialement si je m’adresse aux expatriés qui sont dans un univers de modernité où les distances sont avalées comme qui rigolent, la peur de l’avion, On en a honte encore plus de n’importe quelle autre peur, comme la peur des araignées, la peur de parler au public. Mais le fondement est le même. Une émotion est là pour nous alerter d’un danger. Que le danger soit réel ou imaginaire n’a aucune espèce d’importance.
Mais avec l’avion, ça prend une dimension toute autre parce qu’effectivement, quand vous êtes dans un dîner avec des gens qui soient bien intentionnés ou pas, on va toujours vous stigmatiser. Tiens, toi qui as peur la dernière fois, si tu avais vu cet atterrissage. Tout ça va alimenter. Alors qu’il n’y a absolument aucune honte à avoir peur, en général et particulièrement de l’avion, puisque la peur, je peux le formuler comme ça, ce n’est surtout pas une faiblesse, c’est un droit. Après il faut voir qu’effectivement la peur n’est pas appropriée à la situation, avoir peur de quelque chose et donc de l’avion, c’est autorisé.
Et après, donc effectivement, plutôt que de garder ça pour soi, ce qui va nous aider, c’est de le dire, d’oser le dire. Et comme il se trouve aussi que beaucoup de personnes et leur peur de l’avion sont dans cette dimension du contrôle absolu, de la maîtrise, c’est important pour elles d’accepter un état qui est différent de celui dans lequel elles sont tout le temps ou qu’elles aimeraient connaître en permanence. Alors évidemment, on a bien compris avec ce podcast, le mieux, c’est de contacter un spécialiste en amont qui va justement pouvoir préparer le terrain, s’auto trouver des solutions au style se prendre des médicaments ou une fois monté à bord, boire plein de petites mignonnettes d’alcool gratuite. On est d’accord que ça, c’est à blacklister. Alors à proscrire, je mets un bémol sur les médicaments à condition qu’ils soient prescrits par un médecin dans ce cadre très précis de la peur de l’avion qu’on a exprimé auprès de son médecin.
Quant à l’alcool, c’est absolument à proscrire parce que dans un avion, l’altitude de la cabine d’un avion ressemble à l’altitude à laquelle on peut faire du ski de 1000, de 1500 mètres et il y a des effets amplifier de l’alcool autrement dit et ça je peux pas je peux en parler de mon expérience de steward de personnel de cabine on peut se retrouver à devoir maîtriser une personne alcoolisée il n’est absolument pas alcoolique il n’a pas bu beaucoup mais sous l’effet du stress de l’altitude doit se retrouver à être maîtrisé parce qu’il commence à avoir un comportement assez désordonné. Alors Philippe, on va mettre un peu de côté ceux qui ont vraiment très peur. Et alors là, on va leur conseiller de te contacter. Moi, hier, j’étais dans un avion. Les autres aussi.
Alors justement, j’allais te parler, il y a quelques heures, j’étais dans un avion. On peut quand même partir avec la phase de décollage et la phase d’atterrissage. C’est quand même un drôle de moment. Le corps vit une drôle de sensation. Là, il y a quelque chose à faire, peut-être avec de la musique, avec de la respiration.
Ce qui marche, c’est de trouver à s’occuper. Plus on est occupé, moins on sera préoccupé. C’est une formule un peu magique.
Comment s’occuper et s’occuper à quoi ? Par rapport aux deux phases que tu as décrites, on pourrait rajouter à celle-là les turbulences où on est soumis à des sensations particulières. Gardez en tête qu’on est sur des impressions trompeuses. L’impression d’être arraché du sol au décollage, c’est une vitesse de TGV. qu’on connaît mais dans un autre contexte.
Les turbulences, l’impression de tomber alors que l’avion se cogne, on l’a déjà dit. Et donc, si on répond à ces sollicitations sensorielles qui sont inhabituelles pour nous en étant tendues sur le plan respiratoire, sur le plan musculaire, je pourrais parler du plan mental plus tard, mais on va amplifier cette sensation désagréable et qui dit sensation désagréable, encore une fois, dit quelque chose qui est en train de nous confirmer qu’on a bien raison d’avoir peur. Donc à l’inverse, il vaut mieux travailler à installer du relâchement respiratoire. Donc il y a tout un tas de techniques de relaxation, mais encore une fois, autant les avoir appropriés ou réappropriés en amont du vol pour qu’on sache s’en servir au moment opportun, détente musculaire, on peut hisser davantage pour relâcher. Il y a aussi tout ce qui consiste à être dans des vêtements confortables, des vêtements amples, des vêtements agréables avec lesquels on aime bien voyager, se promener, ça c’est très important.
Et puis sur la dimension mentale qui peut un peu plus nous occuper l’esprit, à autre chose qu’au bruit, qu’aux sensations, qu’au mouvement. Effectivement, c’est tout ce qui va relever de ce que j’appelle un kit de distraction. Encore une fois, là aussi, à condition de l’avoir construit en amont, ça peut être des puzzles, ça peut être une série qu’on a téléchargée, ça peut être une musique spécifique. J’ai une petite expérience à donner si j’ai le temps sur la musique. Ça peut être tout ce qui discute avec son voisin.
accaparer son voisin et lui raconter sa vie. Ça peut être aussi écrire ses impressions au moment où on les vit. Voilà tout ce qui va consister à nous désoccuper de notre appréhension pour que cet environnement qui nous paraît hostile reste à une distance suffisante pour qu’il ne nous stresse beaucoup moins. Justement, Philippe, puisqu’on est sur une radio, on va parler de musique. Moi, c’est mon rituel à moi.
Je me choisis toujours une chanson que j’aime beaucoup. que je considère comme étant approprié à un décollage. Je ne sais pas pourquoi j’ai décidé que c’était comme ça, mais ça marche en effet, parce qu’on a le son dans les écouteurs et quelque part, ça berce un peu le moment. Oui, tout à fait. Alors à condition, encore une fois, qu’on ait choisi minutieusement cette musique en prévision d’un objectif bien précis.
Il s’agit là de se donner un moment un peu plus agréable qu’on l’espérait par rapport à l’avion quand on en a peur. Donc quelle est la musique qui pourrait m’aider dans telle situation ? Premièrement. Deuxièmement, surtout pas mettre le volume à fond pour que cette musique surpasse tous les bruits environnants parce qu’on se débrouillera quand même pour les entendre. Et puis troisièmement, mais ça va avec, c’est rester quand même en contact avec l’environnement sans essayer de s’en détacher complètement.
La petite anecdote que je peux donner là-dessus, à un certain moment de ma carrière, je proposais aussi des accompagnements en vol avec des personnes que je suivais, dont je m’occupais, et une personne était sur le point de prendre l’avion et m’avait dit d’accord. on va se lancer ensemble, je voudrais qu’on aille à Marseille, qu’on se retrouve à un restaurant pour manger un poisson et un verre de vin blanc frais et on revient. Donc il y a un objectif au voyage premièrement et donc le voyage allé se passe mais alors comme sur des roulettes, le voyage retour très bien et puis au moment de la croisière une espèce de petit pic de d’angoisse monte et il avait en préparation de ces moments-là constitué avec ses filles une playlist de musique qu’il aiderait au cas où. Et donc je lui dis écoutez prenez vos écouteurs et là frénétiquement il se rue sur les fils de ses écouteurs qui étaient en mêlée Et plus il faisait ça frénétiquement, évidemment, plus la tension était en train de monter. Alors je dis, continuez à le faire, mais lentement, au ralenti, presque comme quand on décompose un mouvement, vous savez, pour les matchs de foot, de rugby, etc.
Et il avait eu fini de démêler ses fils d’écouteurs, que la tension était redescendue et qu’il n’avait plus besoin d’écouter la musique. En tout cas, on a bien compris que c’était un vrai sujet pour nos auditeurs. Il ne faut pas hésiter à se tourner et à contacter un spécialiste parce que ça peut vous changer la vie. Tu as toutes ces petites méthodes, 7000 personnes accompagnées. Je suppose que tu as un petit échantillon assez précis pour bien aider les personnes qui en ont besoin.
Oui, je crois, oui. Merci, Philippe. Le contact est disponible dans le descriptif de ce podcast. Je te souhaite un bon vol. Tu es toujours en Corse au moment où on se parle ?
Toujours en Corse, oui. Tu as bien de la chance. Au plaisir de te retrouver. Avec plaisir, Gauthier. Au revoir.
.