Plongeons dans l’univers fascinant de l’éducation bilingue et plurilingue à l’étranger : À travers un échange enrichissant avec Sophie Gavrois-Karnavos, responsable de la fédération « Parapluie FLAM UK », découvrez comment cette fédération, qui regroupe 58 structures, accompagne plus de 5500 enfants dans leur parcours éducatif à l’international. La mission de FLAM UK est essentielle pour les familles expatriées, car elle met en lumière l’importance de la solidarité et du partage au sein des petites écoles FLAM, véritables bastions de la langue et de la culture françaises à l’étranger.
Sophie nous dévoile l’origine du nom « Parapluie », symbole de protection et de diversité, qui illustre parfaitement le rôle crucial de ces associations dans la vie des expatriés. Dans un contexte de mobilité internationale, où les Français de l’étranger cherchent à maintenir un lien fort avec leur culture, ces écoles jouent un rôle déterminant. Sophie aborde les défis que rencontrent ces établissements, notamment en matière de formation des enseignants et d’organisation d’activités culturelles, telles que des spectacles, qui enrichissent l’expérience des enfants.
Sophie met également l’accent sur l’importance d’associer l’apprentissage du français à des émotions positives et à des moments de plaisir culturel. Elle encourage les familles à s’impliquer activement dans ces initiatives, car leur engagement est fondamental pour la réussite de leurs enfants dans un environnement bilingue. Cet épisode est une véritable mine d’informations pour tous ceux qui envisagent une expatriation ou qui vivent déjà à l’étranger, qu’il s’agisse d’étudier à l’étranger, de préparer un retour en France ou de profiter d’une retraite à l’étranger.
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Transcription de l’épisode :
Gauthier Seys La radio des français dans le monde. Sophie Gavrois-Karnavos Le club des partenaires. Gauthier Seys Je suis avec la responsable de la fédération parapluie Flamme UK. 58 structures sont rassemblées dans cette fédération. Bonjour Sophie. Sophie Gavrois-Karnavos Bonjour Gauthier. Gauthier Seys Content de te retrouver aujourd’hui pour parler de ce parapluie. Un mot sur le nom quand même. Parapluie dans un pays où il pleut beaucoup, c’est quand même culotté. Sophie Gavrois-Karnavos Ouais, logique. En tout cas, c’était un nom qui avait été choisi. de Paris, Vleutournel, qui était l’attaché à la coopération pour le français pour le service cultural de l’ambassade à l’époque en 2013, qui vient de Cherbourg et amateur des comédies musicales de demi Les Demoiselles de Rochefort, les Parapluies de Cherbourg donc ça paraissait logique et puis pour avoir une organisation Parapluie ou Umbrella pour fédérer toutes les petites associations qui existaient à l’époque ou les micro-entreprises ça paraissait logique aussi ou un bon nom en tout cas … Gauthier Seys Aujourd’hui, ces petites écoles FLAM accompagnent plus de 5500 enfants bilingues et plurilingues. C’est énorme ! Sophie Gavrois-Karnavos Oui, c’est énorme. On est une des plus grosses fédérations. Il y a eu un grand mouvement dans les années 2000-2010 de création de FLAM. Et ça a touché beaucoup de familles, il y a beaucoup de petits noyaux francophones. Donc pas seulement français, francophones, surtout le Royaume-Uni. Gauthier Seys Si je dis les mots aider, partager… communiquer, sourcer, c’est des mots qui vont bien avec le parapluie-flamme ? Sophie Gavrois-Karnavos Oui, ça correspond bien à ce qu’on essaye de faire. Est-ce que les fondateurs et co-fondateurs ont essayé d’insuffler, c’est-à-dire essayer de faire en sorte qu’on se sente solidaires, qu’on soit ensemble, qu’on se porte les unes les autres, qu’on partage nos bonnes pratiques, nos tuyaux, nos bonnes organisations, et puis soutenir le parapluie, essayer de soutenir le… non seulement les enseignants ou ce qu’on appelle les intervenants LAM en proposant des formations pédagogiques ou des formations pour les enfants à besoin particulier, mais on essaye aussi de soutenir les comités eux-mêmes ou ce que les Français appellent les bureaux ou les directions en leur fournissant aussi des formations, mais cette fois-ci en gouvernance, pour savoir un petit peu ce qu’il faut faire quand on a une association, comment la gérer. Et aussi ce qu’il faut faire quand on a un club d’enfants, ou ce qu’on appelle en Angleterre une petite école, parce qu’ici ça s’appelle des supplementary schools, nous sommes considérés comme des supplementary schools. Donc c’est pour ça qu’on a gardé le terme école au Royaume-Uni. C’est pas partagé sur l’ensemble des flammes du monde, mais nous c’est parce qu’on a ce mot anglais, et donc on essaye de les soutenir de cette façon-là. Gauthier Seys Et petite nouveauté depuis deux ans, la création de spectacles dix ans moins plus. Sophie Gavrois-Karnavos Le Parapluie Flamme fait venir, souvent venir, parce qu’il y a des artistes pour la jeunesse en France ou dans les pays francophones autour de la France. Mais il y a aussi des spectacles jeunesse au Royaume-Uni. On demande une subvention pour faire venir ou faire aller ces spectacles dans les petites écoles pour éviter aux parents d’avoir encore plus à faire de trajet. Parce que quelquefois, les parents viennent de très loin. Moi, dans ma petite école, ils font une heure de route ou 45 minutes de route. Donc plutôt que d’aller autre part, les spectacles viennent à eux. C’est pour aussi aider les enfants à associer le français avec une émotion positive, et puis une bonne expérience, et puis des rires ou des émotions fortes. Donc voilà, on essaie de faire en sorte que les petites écoles Flamme, ou les Flamme, offrent un moment de plaisir et de partage culturel. Gauthier Seys Parapluieflamme.org pour en savoir plus. Et puis pour en savoir plus aussi sur les 60 structures, ou… flamme de ce parapluie, vous pouvez écouter la radio des Français dans le monde et rendez-vous sur la page du Club des Partenaires de la Fédération pour retrouver justement des interviews et des podcasts qui viendront enrichir les différentes initiatives riches et variées qui font partie de votre réseau. Merci Sophie. Sophie Gavrois-Karnavos Merci à toi Gauthier. C’était le Club des Partenaires. Gauthier Seys La radio des Français dans le monde.
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