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Comment l’amour influence-t-il notre bien-être quotidien ?
Dans cet épisode captivant, Gauthier Seys nous invite à explorer un sujet aussi ancien que l’humanité elle-même : l’amour. Accompagné de Sandy Kaufmann, love coach et thérapeute psychocorporelle, Gauthier questionne l’importance de l’amour dans nos vies et les mécanismes qui influencent nos relations amoureuses. Ensemble, ils discutent de l’impact des expériences passées sur notre capacité à aimer et à être aimé, et de l’importance de comprendre ces influences pour améliorer la qualité de nos relations.
Sandy Kaufmann est une experte en relations amoureuses, spécialisée dans l’accompagnement psychocorporel. Elle a récemment publié un livre intitulé S’ouvrir à l’amour, qui est disponible dans plusieurs pays et en ligne. Son parcours personnel, marqué par une expatriation amoureuse en Suisse, l’a inspirée à aider les autres à surmonter leurs propres obstacles amoureux. Dans le podcast, elle partage son expérience en tant que coach et auteure, offrant des conseils pratiques pour ceux qui cherchent à améliorer leur vie amoureuse.
L’épisode se concentre sur la manière dont nos expériences passées, notamment durant l’enfance, influencent notre comportement amoureux actuel. Sandy explique que pour comprendre et modifier les schémas répétitifs dans nos relations, il est essentiel de travailler non seulement au niveau mental mais aussi au niveau corporel. Elle met en avant l’importance d’une régulation du système nerveux pour apporter plus de sécurité dans nos relations. Le livre S’ouvrir à l’amour propose des exercices concrets pour aider les lecteurs à identifier et surmonter leurs blocages amoureux, ouvrant ainsi la voie à des relations plus épanouissantes et authentiques.
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Chapitrage de l’épisode :
0:00:01 – Introduction au podcast et présentation de l’invité
0:00:22 – Le thème de l’amour et le parcours de Sandy Kaufmann
0:01:60 – La qualité de nos relations et l’importance de l’amour
0:02:109 – Explication des mécanismes nerveux et émotionnels
0:02:177 – La genèse du livre « S’ouvrir à l’amour »
0:03:239 – La structure et le contenu du livre
0:04:281 – L’importance de se poser des bonnes questions à tout âge
0:05:335 – Les expériences et la répétition des schémas
0:06:399 – Naturel de l’amour vs. Influences passées
0:07:479 – Analyse du passé et régulation du système nerveux
0:09:569 – Sécurité en relation : astuces pratiques
0:12:746 – Conclusion et remerciements
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Transcription de l’épisode :
Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante, on va parler d’amour. Je suis Gautier Seyss et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Sandy Kaufmann, direction Zurich, et le livre S’ouvrir à l’amour.
On est d’accord Sandy, que c’est quand même le plus beau thème à aborder dans un podcast, l’amour. Je ne peux pas te contredire Gauthier. Bonjour et bienvenue, re-bienvenue. Re-bienvenue, re-bonjour à tout le monde. Pour en savoir plus sur toi, ton parcours, ton parcours d’expat parce que tu es tombée amoureuse d’un Suisse.
Alors voilà, tu as franchi la frontière. C’est de l’expatriation aussi, même quand on ne va pas très loin. Je vous invite à découvrir le podcast 2245 qui parlait du couple en expatriation parce que c’est un sujet important. Il faut qu’à la base, le couple fonctionne bien pour que tout aille bien. On est d’accord ?
Je dis toujours la qualité de notre vie, c’est la qualité de nos relations. Et ça commence avec celui avec qui on partage son quotidien, clairement. Tu es love coach, tu es thérapeute psychocorporelle. Comment on pourrait définir ça ? Eh bien, ça explique en fait pourquoi tous les mécanismes qu’on répète dans nos relations, des fois toutes les insécurités ou les surréactions émotionnelles qu’on peut avoir, où on se dit mais pourquoi je panique dans ce cas de figure alors que rationnellement, Il n’y a pas de raison.
En fait, tout ça, ça prend naissance au sein de notre système nerveux, de notre nervague et ça explique tous ces automatismes. Et donc, pour les changer, il ne faut pas passer par la tête, il faut passer par le corps. Il faut passer par les deux. Oui. Il faut garder la tête quand même.
La tête, elle nous sert quand même à prendre des bonnes décisions. Et on a le plaisir de se retrouver aujourd’hui puisque tu es devenue écrivaine. Te voilà avec un petit bébé qui vient de sortir. S’ouvrir à l’amour sur les éditions Erol disponibles en France, en Suisse, en Belgique, en ligne également. Voilà, tu me le montres.
Alors comme on est à la radio et qu’il n’y a que toi et moi qui nous voyons.
Ça s’appelle la télévision sinon, mais je ne filme pas la radio parce que sinon ça s’appelle la télévision. On peut également le trouver pour les auditeurs qui sont quatre coins du monde sur Lyreka. Comment tu t’es dit un jour, tiens, je vais faire un livre. C’est venu de l’accompagnement avec les personnes que j’accompagne. Je trouvais tellement intéressant de voir à quel point ce qu’elles répètent dans leur vie amoureuse, que ce soit dans la phase de rencontre pour les personnes qui sont célibataires mais qui n’arrivent pas à trouver un partenaire avec qui construire une relation ou les gens qui étaient en relation.
C’était pour moi passionnant de voir à quel point Les problèmes qu’elles rencontraient dans la vie amoureuse, c’était vraiment une suite logique des expériences qu’elles avaient vécues dans leur passé, de comment elles se sont senties aimées peut-être dans leur enfance, et de voir leur cheminement pour s’ouvrir à l’amour et être à nouveau heureuse dans les relations. J’ai commencé après le deuxième lockdown pour te dire, à écrire ces histoires que je trouvais pour moi incroyables et c’est seulement quelques années plus tard où j’ai eu l’occasion d’apporter un petit peu aussi toute la partie d’accompagnement donc pour aider les personnes qui lisent le livre à faire aussi ce cheminement pour leur cas personnel. Ça s’appelle « S’ouvrir à l’amour », comme le nom de ton podcast que tu proposes sur ton site. Toi aussi, tu passes derrière le micro. « S’ouvrir à l’amour », c’est donc le même sujet qui est abordé sur le podcast ?
Oui, alors je dirais que ce que le livre apporte en plus, c’est de faire vraiment un travail sur sa propre histoire personnelle. Dans le podcast, j’aborde différentes thématiques, mais dans le livre, il y a la possibilité de donner des exercices par écrit, que les personnes puissent se poser des questions, écrire les réponses. Et puis, au fur et à mesure du livre, je les guide pour vraiment les aider à identifier qu’est-ce qui peut les bloquer en amour. Et après, en fonction de ce qu’ils ont trouvé, en fait, dans le livre, il y a aussi toute une partie, la moitié du livre, c’est orienté solution. Ouais, mais bon, maintenant, j’ai repéré les problèmes.
Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce que je fais pour que ça change ? Ouais, exactement. Alors, c’est une bonne question à se poser quand même. Mais est-ce que ça se pose à n’importe quel âge ?
Est-ce que finalement, il ne faut pas avoir un peu de recul sur sa vie pour se poser des bonnes questions sur qui on est ? Alors moi, je dirais personnellement que plus on le fait tôt, mieux c’est. Et je dirais que l’indicateur qui devrait nous mettre la puce à l’oreille pour dire tiens, il y a un travail à faire, c’est la répétition de scénarios qu’on voit dans nos relations. Donc typiquement, si on a l’impression de toujours rencontrer des personnes qui n’ont pas envie d’avoir une relation ou qu’on se sent très rapidement en insécurité dans les relations, c’est ça qui pour moi devrait être le déclencheur de faire un travail un peu plus profond. Du coup, il faut avoir connu quelques expériences pour se poser des questions.
Oui, mais tu vois, j’ai eu des coachés qui avaient 18, 19 ans, qui avaient déjà peut-être pas énormément d’années d’expérience, mais qui ressentaient bien qu’elles avaient des peurs et qu’elles avaient peut-être envie que ça se fasse un petit peu plus sereinement dans leur relation. En tout cas, ça ne mange pas de pain, comme on dit, de se poser des bonnes questions sur qui on est. D’ailleurs, dans mes groupes d’amis autour de moi, j’ai repéré un peu deux ensembles, ceux qui tirent des enseignements de leurs expériences passées et ceux qui répètent ad vitam aeternam le même mécanisme. C’est normal que j’identifie ces deux groupes ? Tu les as identifiés aussi ?
En fait, le deuxième groupe, c’est qu’il n’a pas pris le temps de faire exactement ce que le premier groupe a fait. C’est ça. Si on ne se pose pas la question de ce qui se répète, quelle est notre part d’influence dans la relation et qu’est-ce qu’on peut changer ? Eh bien, on est sûr à 100% que dans la prochaine relation, la même chose va se répéter. C’est ça.
Et là, moi, ça me surprend beaucoup parce que j’aime bien me poser des questions sur qui je suis. J’ai 53 ans, mais ça fait quelques années que je le fais. Je suis toujours surpris que l’autre ne se rende pas compte par lui-même que finalement, il répète toujours la même chose. C’est quoi ? C’est parce qu’il veut se cacher derrière son petit doigt parfois ?
Non, je dirais plus qu’il y a cette espèce d’a priori qu’en amour, ça doit être naturel, qu’il y a cette chance que le hasard fait bien les choses, ça viendra quand ça viendra, etc. Alors que finalement, notre capacité de relationner, elle a quand même été très largement influencé par ce qu’on a vécu dans notre passé, par l’attachement qu’on a eu vis-à-vis de nos parents et que forcément, c’est dans la relation amoureuse que tous ces beugues, tous ces mécanismes vont être exacerbés. Et donc, je pense que c’est plutôt d’aller Peut-être dans le sens contraire de tous les films romantiques qui disent, ah bah, c’est le beau hasard, ils se marièrent et ils eurent beaucoup d’enfants. De se dire, ah bah, OK, ouais, s’il y a quelque chose qui se répète, ce n’est pas le hasard, ça vient vraiment de ce qu’on a vécu dans notre passé et c’est aussi possible de le changer. Et puis un coup de foudre dans un film, c’est un film.
Oui, alors le coup de foudre, et je souhaite à tout le monde de le vivre aussi dans la vraie vie. Mais je dis toujours, c’est un choix avec le cœur, mais aussi avec la tête, parce que le coup de foudre ne vérifie pas nos compatibilités. Alors justement, puisque l’on parle de son passé, on peut passer un peu de temps à se poser des questions sur cette période de sa vie, qui est souvent un petit peu charnière pour tout le reste. Oui, je dirais plus particulièrement les sept premières années de vie, c’est vraiment la fondation de ton socle relationnel. Et mon conseil, c’est toujours d’avoir un équilibre entre j’analyse mon passé, j’observe mes mécanismes et je passe aux solutions parce que tous ces mécanismes qu’on apprend, ils ne sont pas seulement sauvés au niveau de notre tête.
Ils sont aussi également sauvés au niveau de notre système nerveux. Et donc, juste rabâcher son passé, penser à son passé, suranalyser son passé, ce n’est pas ça qui va apporter de la sécurité en relation, mais c’est plutôt travailler au niveau de son système nerveux, de la régulation de son système nerveux qui va nous permettre de recréer de la sécurité et qui va vraiment concrètement permettre de changer comment on se sent dans nos relations actuelles. C’est le sujet du livre. On peut faire ça tout seul ? Oui, alors il y a un bon socle et c’est ce que j’explique dans le livre qu’on peut faire par soi-même.
La régulation du système nerveux, c’est grosso modo être très conscient des sensations qui se passent au niveau de notre corps et apporter par des approches somatiques plus de sécurité dans notre corps. Bien sûr, si certains schémas sont ancrés, Ça demande un travail idéalement avec un thérapeute formé pour aller chercher ces blessures émotionnelles du passé qui font qu’on rentre dans ces surréactions. Sans te dire rassure-moi, il y a des solutions pour s’en sortir du coup ? J’en suis un exemple vivant et des 500 personnes que j’ai accompagnées depuis le début de mon activité, j’ai beaucoup de très beaux exemples que oui c’est possible. Alors, est-ce qu’on pourrait donner une piste, par exemple, un moyen de s’en sortir et le reste sera dans le livre.
Ce sera pour donner l’envie d’ouvrir le livre. Oui, la première chose à faire, c’est quand vous ressentez de l’insécurité en relation, c’est d’essayer d’identifier déjà qu’est-ce qui se passe au niveau de vos sensations corporelles. Est-ce que vous êtes plus dans le dans le sens de Oulala, c’est agité à l’intérieur. Il faut que je fuie. Je me sens paniqué.
ou est-ce que c’est plutôt, oh là là, je me sens bloqué, impuissant, c’est la fin des haricots, je ne suis pas capable de m’en sortir. Parce que selon si vous êtes dans un ou dans l’autre, ce qui va vous ramener à la sécurité, ce n’est pas la même chose. Et là, quand vous avez identifié le camp, si vous êtes dans le camp des agitations, L’idée, en fait, c’est un signal que votre système nerveux a produit plus de cortisol, un excès d’énergie dans le corps. C’est comme si vous avez un ours qui est en train de vous courir après. Et pour retrouver la sécurité, c’est de faire sortir ce surplus d’énergie, par exemple, avec du mouvement physique, en poussant un mur fort jusqu’à ressentir de la fatigue, en faisant des pompes, en courant.
pour être capable ensuite d’utiliser sa tête et de raisonner. Et pour les autres, ça va être plutôt de se reconnecter gentiment à son corps, par exemple en palpant au niveau de son corps pour revenir dans l’ici et maintenant, pour être à nouveau capable d’interagir avec son environnement. Et là, tu vois que j’ai donné en fait aucune solution d’abord par la tête, parce que pour moi, c’est la première étape, c’est d’apporter de la sécurité à son corps pour pouvoir agir ensuite. Dans le descriptif de ce podcast, vous trouverez le lien pour pouvoir trouver ce livre. Merci, Sandy.
Il vient de sortir quand il est arrivé. C’était comme un bébé quand il est arrivé. Physiquement, tu l’as tenu dans les mains. Oui, c’était très émouvant. Ça a été un accouchement vraiment.
Je suis très heureuse pour l’instant des retours que je reçois des personnes. Donc, j’espère en tout cas pour les personnes qui le prendront, que ça vous plaira. Merci beaucoup pour la présentation de ce livre S’ouvrir à l’amour. Au plaisir de te retrouver. Merci.
Au revoir tout le monde.
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