L’info des Français dans le monde

L’expatriation peut être une formidable aventure familiale… mais elle comporte aussi des défis de taille pour les conjoints suiveurs. Selon le Baromètre Expat Communication 2023, 65 % des conjoints d’expatriés interrogés estiment avoir fait un sacrifice professionnel en accompagnant leur partenaire à l’étranger. Perte d’emploi, pause de carrière non choisie, perte d’indépendance financière ou difficultés de réinsertion au retour… Autant de risques qui peuvent affecter durablement la trajectoire professionnelle.Heureusement, il existe des solutions pour limiter ces impacts.Le congé sans solde ou le congé sabbatique permettent de suspendre temporairement son activité tout en conservant un lien avec son employeur. Cela laisse du temps pour s’installer, se former ou explorer de nouveaux projets. Mais attention : ces périodes ne sont pas rémunérées et peuvent ralentir l’évolution de carrière.Autre option : poursuivre ses études à l’étranger grâce à un visa étudiant, s’engager dans le bénévolat ou suivre des formations en ligne pour enrichir son CV.Pour ceux qui souhaitent continuer à travailler, deux pistes sont à envisager. D’abord, chercher un emploi local dans le pays d’accueil, ce qui peut être plus ou moins facile selon les législations locales, la langue et la reconnaissance des compétences. Ensuite, de plus en plus de conjoints choisissent le freelance ou le télétravail international.Le télétravail à l’étranger est en plein essor. Il permet de garder son emploi actuel tout en vivant l’aventure de l’expatriation. Des solutions comme Holiworking encadrent ces projets pour garantir la conformité juridique et sociale, avec des séjours de 3 mois à un an à l’étranger sans rompre le contrat de travail.Enfin, il est essentiel d’anticiper la durée de l’expatriation et d’en discuter en profondeur avec son conjoint pour construire un projet de vie équilibré et épanouissant.Qu’il s’agisse de faire une pause, de se réinventer ou de poursuivre sa carrière à distance, il existe des moyens d’éviter que l’expatriation ne se transforme en frein professionnel.________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

En Australie, et notamment à Melbourne, le rythme scolaire tranche avec celui que connaissent les familles françaises. Les élèves, qu'ils soient en primaire ou au lycée, vont à l'école du lundi au vendredi, de 8h30 à 15h30 en moyenne, avec seulement cinq heures effectives d’enseignement par jour.De quoi leur laisser de longues après-midis pour se détendre, faire du sport ou avancer dans leurs devoirs.Ici, pas de pause déjeuner de deux heures : les enfants viennent avec leur "lunchbox", un repas apporté de la maison. Certaines écoles proposent des repas livrés, mais les coûts restent élevés et sans prise en compte du quotient familial.Autre originalité du système : l’école primaire dure 7 ans, dès l’âge de 5 ans, avant de passer au secondaire pour 6 années supplémentaires. À partir de "grade 10" (l’équivalent de la Seconde en France), les élèves commencent à choisir les matières qu’ils souhaitent approfondir. L’école est obligatoire jusqu’à 16 ans, soit jusqu'à la fin de "grade 10" ou 11 selon les cas.Côté calendrier, l’année scolaire australienne est organisée en quatre trimestres avec seulement 12 semaines de vacances au total, bien loin des longues vacances françaises. Mais pour compenser, l’Australie applique strictement le report des jours fériés tombant le week-end, ce qui multiplie les week-ends prolongés.Les familles expatriées doivent toutefois bien anticiper certaines démarches : si les enfants peuvent intégrer l’école primaire sans maîtriser l’anglais, ce n’est pas le cas pour le secondaire où un test de langue est souvent obligatoire. Les visas aussi jouent un rôle crucial pour inscrire les enfants à l'école, en particulier après 12 ans. Pour faciliter l'intégration, il existe des écoles de langue spécifiques pour les enfants non anglophones.En résumé, un système scolaire plus respectueux du rythme des enfants, des démarches administratives très encadrées, et des vacances plus courtes mais compensées par un meilleur équilibre vie scolaire/vie personnelle. Un modèle qui séduit de nombreuses familles expatriées, à condition de bien s’y préparer !__________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les vols intérieurs en France pourraient bientôt devenir un luxe plus coûteux. Le gouvernement envisage plusieurs mesures fiscales qui alourdiraient sensiblement le prix des billets d’avion domestiques dès 2026. Objectif affiché : financer la transition écologique, compenser les exonérations actuelles sur le kérosène, et contribuer aux infrastructures de transport, notamment en Île-de-France.La première mesure sur la table est la fin de l’exonération de taxe sur le kérosène pour les vols domestiques. Jusqu’ici épargné, le carburant des avions serait taxé, ce qui entraînerait une hausse estimée à 60 euros en moyenne sur un aller-retour. Une décision qui toucherait directement les passagers et pourrait rapporter environ un milliard d’euros par an à l’État.Deuxième mesure envisagée : le doublement de la TVA sur les billets d’avion, qui passerait de 10 % à 20 % pour les vols intérieurs. Une évolution qui se traduirait par une augmentation de 13 euros en moyenne par billet. Un aller simple Paris–Nice, par exemple, passerait de 130 euros à environ 143 euros.Enfin, une nouvelle taxe de 1 euro par passager, applicable à l’aller comme au retour, pourrait être instaurée pour contribuer au financement des transports publics en Île-de-France, une région en constante expansion. Pour les compagnies aériennes, ces annonces font craindre un coup dur : à l’heure où l’urgence climatique pousse déjà les voyageurs à privilégier le train pour les distances courtes, ces hausses pourraient détourner davantage de passagers de l’avion. La compétitivité du secteur aérien national serait mise à mal, sans oublier le risque de voir certains expatriés et vacanciers se tourner vers des hubs étrangers pour éviter ces surcoûts.Les voyageurs réguliers, les familles en vacances, mais aussi les expatriés habitués aux allers-retours avec la métropole devront donc anticiper des prix plus élevés pour leurs prochains trajets internes. La mise en place de ces mesures s’inscrirait dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026, qui sera débattu à l’automne.________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Depuis plus de 130 ans, l’Alliance Française de Buenos Aires fait vivre la langue et la culture françaises en Argentine. Fondée en 1893, elle propose bien plus que des cours de français : expositions, concerts, projections, débats… C’est un véritable carrefour culturel qui met à l’honneur non seulement la France mais aussi l’ensemble de la francophonie.Lieu de rencontre pour les Français expatriés comme pour les Argentins passionnés de culture hexagonale, l’Alliance entretient des liens étroits avec l’Ambassade de France et les grandes institutions culturelles. Elle organise des événements majeurs comme la Nuit des Idées ou les Journées du Réseau de l’Alliance, tout en accueillant des activités conviviales pour petits et grands.Avec son salon de thé « Le Jardin Secret », ses initiatives artistiques et ses projets communs avec le monde du sport ou de la gastronomie, l’Alliance Française est aujourd’hui un acteur incontournable du paysage culturel de Buenos Aires._________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dubaï renforce son statut de capitale éducative internationale en annonçant l’arrivée de trois nouvelles universités de renom dès la rentrée 2025-2026. Le prestigieux Indian Institute of Management Ahmedabad, l’American University of Beirut et le Fakeeh College for Medical Sciences rejoindront un paysage académique déjà en pleine expansion.La ville, qui abrite actuellement 41 établissements privés dont 37 campus internationaux, vise à faire des étudiants étrangers un levier majeur de son développement économique. Son objectif est clair : atteindre 50 % d’étudiants internationaux d’ici 2033 et générer 5,6 milliards de dirhams pour le PIB local.Les chiffres confirment cette dynamique : pour l’année universitaire 2024-2025, Dubaï a enregistré une hausse de 20 % des inscriptions et de 29 % d’étudiants venus de l’étranger, franchissant pour la première fois la barre des 42 000 étudiants dans le privé.Avec plus de 700 programmes dans les secteurs d’avenir, Dubaï ne se contente plus d’accueillir des universités prestigieuses. Elle façonne un modèle éducatif tourné vers l’excellence, l’innovation et l’internationalisation.___________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Quand on rentre en France après plusieurs années d’expatriation, on se focalise souvent sur les cartons, les papiers, la réinstallation. Mais une étape cruciale est trop souvent négligée : celle de dire au revoir à son pays d’accueil.Qu’il s’agisse d’une expatriation de courte durée ou de plusieurs années, le départ mérite d’être pensé, préparé et vécu comme une transition émotionnelle à part entière. Car laisser derrière soi un quotidien, des amis, une culture, des habitudes… ce n’est pas anodin.Pour éviter le sentiment de vide ou de perte une fois rentré, il est essentiel de marquer le moment. Profiter de ses derniers jours pour refaire une dernière fois ses trajets préférés, dire au revoir aux amis, organiser un dîner ou simplement se promener dans des lieux chargés de souvenirs. Prendre des photos, écrire ce qu’on ressent, rassembler des objets symboliques permet aussi de donner du sens au départ.Pour les enfants, cette étape est d’autant plus importante : dire au revoir à leurs repères, à leurs camarades, garder des souvenirs concrets les aide à vivre le départ plus sereinement.Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect administratif : clôturer ses abonnements, prévenir les administrations locales, vérifier ses papiers et sa couverture santé etc. Tous ces détails facilitent un retour sans accrocs.Dire au revoir à son pays d’expatriation, c’est une façon de clôturer un chapitre de vie en douceur, sans tourner la page trop vite. Car chaque expatriation laisse une empreinte : il est essentiel de la reconnaître, de la célébrer et de la remercier._________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Quand on évoque l’expatriation, on imagine souvent les jeunes actifs, les familles, les étudiants. Mais un public plus discret franchit aussi le pas : les seniors. Et parfois… même au-delà de 80 ans. Car il n’est jamais trop tard pour changer de vie.C’est ce qu’a prouvé Carole Carson, Américaine de 80 ans, qui a quitté la Californie pour s’installer près de Montpellier. Un choix radical dicté par l’envie de rompre avec l’isolement, la cherté de la vie et un système de santé défaillant. À son arrivée en France, tout n’a pas été simple : choc culturel, solitude, démarches administratives lourdes… Mais en quelques mois, Carole a reconstruit un quotidien, retrouvé une meilleure santé et s’est lancée dans l’écriture. Son histoire illustre un phénomène discret mais réel : des retraités qui choisissent l’expatriation pour donner un nouveau souffle à leur vie. Pour fuir la solitude, accéder à un meilleur cadre de vie ou tout simplement vivre ce qu’ils n’avaient jamais osé.L’expatriation après 70 ou 80 ans reste un défi : il faut anticiper sa santé, ses ressources, son adaptation. Mais elle offre aussi un message puissant : il n’y a pas d’âge pour se réinventer et pour oser.Car partir, même tard, peut aussi être un début. Une renaissance. Et une preuve que le courage n’a pas d’âge.________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Quand on pense à l’expatriation, on imagine souvent le départ, l’installation, la découverte d’une nouvelle culture. Mais avant même de monter dans l’avion, un obstacle de taille se dresse sur la route de nombreux candidats au départ : l’obtention d’un visa. Un passage souvent redouté… et parfois décisif.Chaque année, des milliers de Français se heurtent à des refus, des délais interminables ou des démarches incomprises. Manque de justificatifs financiers, contrat de travail insuffisant, assurance santé non conforme etc. Les motifs de refus varient, mais la sanction est la même : impossible de partir.En Espagne, par exemple, obtenir un visa non lucratif exige des preuves de revenus mensuels élevés et une assurance santé irréprochable. Au Pérou, il est impératif de décrocher un contrat de travail avant de s’envoler, sans quoi aucune régularisation n’est possible sur place.Les démarches sont longues, complexes, et la moindre erreur peut coûter des mois de retard. Car il ne suffit pas d’avoir un projet et de la motivation : il faut aussi naviguer dans un labyrinthe administratif parfois décourageant.L’expatriation commence donc bien avant le départ. Elle commence avec un dossier béton, une rigueur absolue et, surtout, une patience à toute épreuve.Car derrière chaque visa, il y a un rêve de vie nouvelle. Mais un rêve qui, sans préparation, peut se briser avant même d’avoir commencé.__________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Étudier à l’étranger est une richesse, mais au moment de rentrer en France, une question se pose rapidement : comment faire reconnaître mon diplôme ?Contrairement aux idées reçues, les diplômes obtenus hors de France ne sont pas automatiquement équivalents à un diplôme français. Pour les valoriser dans une candidature, poursuivre ses études ou postuler à certains emplois, il faut en passer par une attestation de comparabilité.Cette démarche s’effectue auprès du Centre ENIC-NARIC France, rattaché à France Éducation International. Elle permet d’estimer le niveau académique du diplôme étranger par rapport aux standards français (Bac, Licence, Master, etc.).Il ne s’agit pas d’une équivalence automatique, mais d’un outil reconnu par les employeurs et établissements. L’attestation peut coûter jusque 120€ et s’obtient sous quelques semaines, en fournissant un dossier (copies, traduction du diplôme, programme de formation…).Attention : certains métiers réglementés exigent des démarches spécifiques auprès des ordres professionnels ou ministères concernés. C’est le cas des professions de santé, juridiques ou éducatives.Le mieux : anticiper dès le retour en France. Car sans cette reconnaissance, de nombreuses portes restent closes, malgré un parcours académique solide.__________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

À la veille des grands départs, deux syndicats de contrôleurs aériens (UNSA-ICNA, USAC-CGT) lancent un mouvement de grève les 3 et 4 juillet, mettant en lumière des revendications profondément ancrées : sous-effectif durable, salaires jugés insuffisants par rapport à l’Europe, refus de certaines réformes managériales (fermeture de tours, biométrie…).Face à ce mouvement, la DGAC a imposé aux compagnies la suppression de 25 % des vols jeudi, puis 40 % vendredi au départ ou à l’arrivée des trois plateformes parisiennes : Roissy, Orly et Beauvais.Le sud de la France, en particulier Nice, subira également des perturbations majeures : moitié des vols annulés à Nice, et 30 % de réduction à Lyon, Marseille, Montpellier et en Corse vendredi.Déterminé, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a qualifié ces revendications de "symboles inacceptables" et a affirmé qu’il ne céderait pas, notamment sur la mise en place de pointeuses, jugées essentielles à la sécurité aérienne après un incident en 2022.Pour les passagers, la vigilance est de mise : consultez votre compagnie pour connaître les modifications, anticipez davantage de temps à l’enregistrement et restez informés via les alertes mobiles ou les sites officiels. La loi vous permet de choisir entre un report ou un remboursement du billet ; ne laissez aucun désagrément gâcher votre départ.________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Conduire à l’étranger ou en France après une expatriation soulève souvent des questions auxquelles on ne pense pas forcément avant de faire ses valises.Pour les Français de retour en métropole avec un permis obtenu à l’étranger, les démarches dépendent du pays d’origine. Les permis européens sont directement valables. Mais pour les permis hors Union européenne, un échange est obligatoire après un an de résidence en France. La demande se fait en ligne via l’ANTS, et nécessite un dossier complet : traduction du permis, justificatifs d’identité, preuve de validité… Pendant le traitement, une attestation provisoire permet de continuer à conduire.De l’autre côté, pour ceux qui quittent la France pour vivre à l’étranger, les règles varient là aussi. Dans l’UE, le permis français est accepté. Mais hors Europe, un permis de conduire international est souvent recommandé, voire indispensable. Dans certains pays comme le Canada ou le Japon, l’échange du permis français contre un permis local devient même obligatoire après quelques mois de résidence.Et gare à ne pas oublier que cet échange entraîne souvent la restitution du permis français, ce qui oblige à faire des démarches de récupération au retour.Enfin, sur le plan du permis à points, les expatriés ayant échangé leur permis ne perdent plus de points sur le sol français : une précision récente apportée par le Conseil d’État en mars 2025. Partir ou revenir, dans tous les cas : conduire avec les bons papiers, c’est indispensable. Un seul mot d’ordre : anticipation et information.________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chaque année, des milliers de lycéens français passent le baccalauréat… mais tous ne sont pas scolarisés en France. Pour les élèves du réseau de l’AEFE, qui regroupe plus de 500 établissements à travers le monde, le calendrier et les modalités du bac diffèrent de ceux de leurs camarades en métropole.En 2025, les résultats pour ces bacheliers de l’étranger ont été publiés dès le 30 juin, soit plusieurs jours avant les annonces prévues en France, le 4 juillet. Un décalage qui n’est pas nouveau : il permet d’éviter les conflits de calendrier entre les épreuves, les corrections et les jurys.Au-delà des dates, la réussite reste au rendez-vous pour ces élèves expatriés. Si les chiffres officiels pour cette session ne sont pas encore consolidés, le réseau AEFE affiche traditionnellement des taux de réussite largement supérieurs à ceux de la métropole, avec plus de 98 % de reçus l’an dernier.Mais obtenir son bac à l’étranger, c’est aussi devoir anticiper son retour en France. Orientation dans l’enseignement supérieur via Parcoursup, formalités administratives ou encore participation à la Journée Défense et Citoyenneté… Les démarches à faire une fois rentré sont nombreuses et parfois méconnues.Derrière les résultats chiffrés se cache donc une autre réalité : celle de jeunes adultes qui franchissent une étape clé de leur vie… souvent loin de leur pays d’origine, mais en gardant un lien fort avec le système éducatif français.Et pour eux, le bac marque à la fois la fin d’un cycle et le début d’une nouvelle aventure, souvent en France, parfois ailleurs dans le monde. Car au-delà des résultats, c’est aussi cela, le bac à l’étranger : une étape dans un parcours de vie globalisé._________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

S’installer au Pérou, c’est séduisant : le climat, la culture, l’accueil chaleureux des Péruviens… Mais quand il s’agit de trouver un emploi, le parcours peut vite ressembler à un vrai parcours du combattant administratif.Première étape obligatoire : obtenir un visa de travail. Que ce soit via un employeur local, un regroupement familial ou un investissement, il faut s’assurer d’être en règle pour pouvoir signer un contrat péruvien. Une fois sur place, le précieux Carnet d’Étranger est indispensable pour toutes les démarches quotidiennes.Sur le marché de l’emploi, les opportunités existent : enseignement des langues, tourisme, hôtellerie, marketing digital, ONG etc. Les profils étrangers sont parfois recherchés, à condition de savoir se rendre visible sur les bons réseaux : LinkedIn, sites locaux d’emploi comme Bumeran ou Computrabajo, et bien sûr les groupes d’expatriés sur les réseaux sociaux.Mais attention, la culture professionnelle péruvienne a ses codes. Hiérarchie plus marquée, souplesse sur la ponctualité, forte importance du réseau et des recommandations personnelles etc. L’intégration passe autant par les compétences que par la capacité à tisser des liens sur place.Pour ceux qui rêvent de faire carrière à Lima ou ailleurs, l’anticipation est la clé. S’informer en amont sur les démarches, les secteurs porteurs et les réalités du marché reste la meilleure façon de réussir son expatriation professionnelle.__________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

S’expatrier, oui… mais pas forcément là où on l’imagine. Si les grandes capitales de l'expatriation comme Londres, New York ou Dubaï restent des valeurs sûres, une nouvelle tendance se dessine : celle des destinations émergentes, plus abordables et souvent méconnues. Vietnam, Colombie, Géorgie… Ces trois pays attirent aujourd’hui une génération d’expatriés à la recherche de coût de la vie plus bas, de cadres de vie dépaysants, mais aussi de conditions administratives plus souples pour travailler à distance. Les digital nomads sont de plus en plus nombreux à poser leurs valises à Hanoï, Medellín ou Tbilissi, attirés par le climat, la qualité des infrastructures et une certaine forme de liberté.La montée en puissance de ces hubs s’explique aussi par un contexte économique mondial tendu. Le télétravail, la quête de sens, et l’envie de nouvelles expériences poussent les Français à sortir des sentiers battus. Mais partir dans ces pays, c’est aussi accepter des défis : adaptation culturelle, sécurité, accès aux soins, et parfois une certaine instabilité administrative.La tendance est claire : selon NomadList et le ministère des Affaires étrangères, la présence française dans ces destinations est en nette augmentation depuis 3 ans. Un phénomène qui pourrait bien redessiner, à moyen terme, la carte mondiale de l’expatriation.__________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Quitter son pays pour vivre à l’étranger, puis revenir plusieurs années plus tard. C’est le parcours de nombreux Français qui, après une expatriation parfois longue, font le choix, ou subissent la nécessité, de rentrer en France. On les appelle les impatriés.Mais derrière ce retour en apparence naturel se cache souvent une réalité plus complexe. Le choc du retour, parfois appelé « choc culturel inversé », est un phénomène bien réel. Revoir son propre pays avec un regard de « quasi étranger », se réadapter à des habitudes de vie oubliées, retrouver un emploi, reprendre contact avec les services administratifs… Autant de défis auxquels les impatriés ne sont pas toujours préparés.Pour beaucoup, ce retour est vécu comme une période de désenchantement, de solitude ou de perte de repères. Sur le plan professionnel, la réintégration est loin d’être garantie : les compétences acquises à l’étranger sont parfois mal reconnues. Côté personnel, le sentiment d’avoir changé pendant que le pays, lui aussi, a évolué, renforce le décalage.Face à ces difficultés, certains dispositifs existent : avantages fiscaux pour les impatriés, accompagnement à la réintégration, ou encore réseaux d’entraide entre anciens expatriés.Mais une chose est sûre : l’impatriation n’est pas qu’un simple retour à la case départ. C’est un nouveau départ, avec ses propres défis et ses propres opportunités.__________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Face à un Occident jugé décadent, la Russie tend la main aux étrangers en quête de valeurs traditionnelles. Depuis septembre 2024, Moscou propose un nouveau type de permis de séjour : le « visa idéologique ». Son objectif ? Offrir refuge à ceux qui rejettent les orientations néolibérales et les évolutions sociétales jugées destructrices.Derrière ce dispositif : la volonté d’attirer une population en rupture avec les droits LGBTQ+, le féminisme, la critique des religions ou encore le multiculturalisme. Loin des critères habituels, ce visa mise sur l’adhésion à un certain modèle moral et culturel.Mais si le concept frappe par son originalité, la réalité est plus nuancée. Peu de candidats ont franchi le pas. Seules quelques centaines de visas ont été délivrés, et vivre en Russie reste un défi pour beaucoup : barrière linguistique, instabilité économique, climat politique tendu…Au-delà de l’aspect migratoire, ce visa s’inscrit surtout dans une stratégie plus large : construire une image d’une Russie protectrice des « vraies valeurs » face à un Occident présenté comme en perte de repères.Un sujet qui interroge : s’agit-il d’une véritable opportunité d’exil pour certains ou simplement d’un nouvel outil de communication politique dans un contexte international tendu ?________________________________________________Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Vivre à l’étranger, c’est partir à la rencontre d’une autre culture… Mais quand cette autre culture partage aussi votre quotidien, les défis se multiplient. En effet, de plus en plus de Français vivent en couple mixte, un partenaire français et un autre d’une nationalité différente.Au-delà de la langue, c’est toute une série de différences qui s’invite dans la vie de tous les jours : mode de communication, rythme de vie, gestion des émotions, attentes familiales… Les ajustements sont permanents. Il faut apprendre à décoder des gestes, des silences ou des sous-entendus qui n’existent pas dans sa propre culture. Chacun avance à tâtons, entre compromis et découvertes.Mais les difficultés ne s’arrêtent pas là : les démarches administratives sont souvent longues et complexes. Obtenir un visa, faire reconnaître son mariage en France, comprendre les règles de résidence ou de fiscalité… Autant d’étapes qui peuvent transformer un projet de vie en véritable casse-tête.Et pourtant, malgré ces obstacles, nombreux sont ces couples qui décrivent leur quotidien comme une richesse interculturelle. Entre chocs, ajustements et apprentissages, ils construisent jour après jour une vie à deux entre deux mondes.Car derrière chaque couple mixte expatrié, il y a bien plus qu’une histoire d’amour : il y a un apprentissage constant, de l'autre et de soi-même.__________________________________________________Podcast n°2000 (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.fdlm.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Depuis plusieurs décennies, les États-Unis attirent des milliers de Français venus y travailler, investir ou fonder une famille. L’Amérique incarne l’élan, l’opportunité, un certain imaginaire professionnel. Mais cet équilibre est en train de basculer. Discrètement, une mesure adoptée par le Congrès américain au printemps 2025 remet en cause la sécurité fiscale des expatriés venus de pays alliés. Son nom : la section 899.Derrière cet intitulé technique se cache une transformation profonde du cadre fiscal international. La mesure autorise l’administration américaine à appliquer une surtaxe automatique sur les revenus perçus par des personnes ou des entités originaires de pays jugés « fiscalement discriminants » à l’égard des intérêts des États-Unis. La France, le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore l’Inde figurent sur cette liste noire, en raison notamment de la taxe sur les services numériques ou de leur engagement en faveur d’un impôt minimum mondial.Pour les Français résidant aux États-Unis, les conséquences sont immédiates. Les conventions fiscales négociées depuis des décennies sont court-circuitées : un dividende qui était jusqu’alors taxé à 15 % peut désormais être prélevé à hauteur de 35 %. Un revenu immobilier ou des plus-values, déjà déclarés et imposés, peuvent subir une surtaxe complémentaire, liée non pas à la fraude ou à l’optimisation abusive, mais simplement à la nationalité du contribuable.Cette logique ne se limite pas aux individus. Les entités publiques étrangères, comme les banques centrales européennes, perdent également les exemptions fiscales dont elles bénéficiaient jusqu’ici. Les grands détenteurs de dette publique américaine — comme la Banque de France ou la Bundesbank — se retrouvent désormais ciblés, sur la seule base d’une interprétation unilatérale des rapports fiscaux entre États.La section 899 marque ainsi un tournant : celui d’une fiscalité utilisée comme outil de politique étrangère. Dans cette configuration, les expatriés deviennent des variables de tension géopolitique. Ils ne sont plus seulement des résidents à l’étranger : ils sont perçus, à tort, comme des prolongements d’intérêts nationaux contraires à ceux des États-Unis.Pour beaucoup, cette décision traduit un repli. Le retour de Donald Trump sur la scène politique s’accompagne d’une rupture assumée avec les principes de concertation multilatérale. La fiscalité n’est plus négociée, elle est imposée. Et ses conséquences affectent directement les Français de l’étranger, quels que soient leur statut ou leur loyauté.Face à cela, les réactions restent timides. La France, comme l’Union européenne, tarde à opposer une réponse diplomatique structurée. Pourtant, ce n’est pas seulement une question de fiscalité : c’est une question de souveraineté, de justice, et de respect des engagements internationaux. __________________________________________________Podcast(juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rester quand les autres partent. Voilà une expérience silencieuse mais profondément marquante de l’expatriation. On parle souvent de ceux qui rentrent en France, de ceux qui repartent ailleurs, de ceux qui enchaînent les pays… Mais rarement de ceux qui, année après année, restent là. Ceux qui voient leur cercle se renouveler en permanence, entre arrivées enthousiastes et adieux précipités.Dans de nombreuses communautés à l’étranger, le mois de juin rime avec départs. Des collègues, des amis, des voisins s’en vont. Parfois prévus, parfois soudains. Et ceux qui restent doivent réinventer leur quotidien. Selon les données d’InterNations, 42 % des expatriés déclarent vivre chaque année plusieurs départs significatifs dans leur entourage, et 31 % évoquent une forme d’épuisement émotionnel lié à ce cycle permanent de renouvellement social.Rester, c’est gérer une instabilité relationnelle à laquelle on ne s’attendait pas toujours. C’est dire au revoir sans être prêt, et recommencer à créer du lien avec de nouveaux venus, encore et encore. C’est parfois aussi réévaluer son propre projet d’expatriation : pourquoi est-ce que moi je reste ? Est-ce que je m’attache trop ? Est-ce que je me protège trop peu ?Mais il y a une autre catégorie de personnes que cette réalité touche de plein fouet : celles qui n’ont jamais quitté leur pays. Les conjoints qui restent pendant que l’autre part. Les parents d’enfants expatriés. Les grands-parents qui voient leurs petits-enfants grandir à distance. Cette forme d’"immobilité" est elle aussi marquée par une expatriation émotionnelle. Selon une enquête de France Diplomatie, près de 4 parents sur 10 ayant un enfant expatrié ressentent un isolement affectif prolongé, malgré les appels vidéo et les visites ponctuelles.Si le mouvement est souvent valorisé, il ne faut pas sous-estimer l’effort que représente la stabilité dans un monde expatrié. Ceux qui restent, à l’étranger comme dans leur pays d’origine, tiennent souvent debout des liens invisibles : écoute, mémoire, continuité.Cette réflexion s’appuie sur plusieurs sources fiables, dont le rapport Expat Insider 2024, les chiffres du ministère des Affaires étrangères concernant les Français établis hors de France, des études sociologiques sur les dynamiques migratoires familiales (INED, Université de Lausanne), ainsi que des témoignages recueillis par la presse spécialisée comme Courrier Expat ou Expat.com.Il ne s’agit pas ici d’opposer ceux qui partent et ceux qui restent, mais de mieux comprendre ce que l’expatriation transforme, même chez ceux qui ne bougent pas. Car s’ancrer peut-être, parfois, tout aussi bouleversant que partir. __________________________________________________Podcast (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Amsterdam est en train de changer de ton avec ses expatriés. Longtemps perçue comme une ville ouverte, tolérante, accueillante pour les travailleurs du monde entier, la capitale néerlandaise voit aujourd’hui les effets concrets de cette ouverture sur son tissu social. Plus de 90 000 expatriés vivent actuellement dans la ville — un chiffre multiplié par trois en un peu plus d’une décennie, et qui continue de croître de plus de 10 % par an. La majorité sont des salariés qualifiés, souvent venus pour quelques années, avec des salaires bien supérieurs à la moyenne locale. Résultat : un marché immobilier sous tension, des quartiers entiers en recomposition, et un sentiment de déconnexion croissant entre expatriés et résidents historiques.Jusqu’ici, ces travailleurs étrangers ne relevaient d’aucune obligation d’intégration. Contrairement aux migrants ou aux réfugiés, ils n’avaient ni cours de langue à suivre, ni culture locale à apprendre. Mais à Amsterdam, les lignes bougent. Le conseil municipal a validé en juin 2025 un projet inédit : proposer des programmes d’intégration pour les « internationaux », en partenariat avec les entreprises qui les emploient. L’idée n’est pas de contraindre, mais d’inciter : cours de néerlandais, formations pratiques sur le fonctionnement des institutions locales, associations avec des initiatives de quartier… tout un éventail d’actions destiné à mieux ancrer les expatriés dans la vie quotidienne de la ville.Ce programme s’inscrit dans une volonté politique plus large de préserver l’équilibre social et culturel de la capitale. Car les tensions existent. Certaines copropriétés ne tiennent plus leurs assemblées qu’en anglais. Des riverains disent ne plus reconnaître leur quartier. L’élue travailliste Lian Heinhuis, à l’origine du projet, a posé la question qui a lancé le débat : pourquoi les migrants les plus vulnérables doivent-ils prouver leur intégration, quand ceux qui bénéficient de salaires élevés et d’un abattement fiscal de 30 % pendant cinq ans n’ont aucune obligation ?Le but affiché n’est pas de stigmatiser. Il s’agit de sortir de la bulle. Des études montrent que nombre d’expatriés eux-mêmes se sentent isolés. Beaucoup prolongent leur séjour bien au-delà de ce qu’ils avaient prévu, sans pour autant créer de véritables attaches locales. L’administration espère donc que ce dispositif changera la donne, en donnant des clés culturelles et linguistiques pour mieux comprendre leur environnement, mais aussi en favorisant des échanges plus durables avec les habitants d’Amsterdam.Ce mouvement amorcé dans la capitale néerlandaise reflète une question que se posent de plus en plus de métropoles dans le monde : comment accueillir des talents venus d’ailleurs… sans pour autant perdre le lien avec ceux qui sont déjà là. __________________________________________________Podcast (juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Cap. Longtemps appréciée pour ses paysages, ses plages, sa douceur de vivre… la ville sud-africaine attire aujourd’hui pour bien autre chose : l’entrepreneuriat. Depuis quelques années, elle s’impose comme l’un des écosystèmes tech les plus dynamiques du continent africain. Et cette évolution s’accélère depuis que le gouvernement a abaissé le seuil de revenus minimum pour obtenir un visa longue durée destiné aux travailleurs indépendants et nomades numériques. Objectif : faciliter l’installation d’étrangers qualifiés, qui peuvent désormais rester jusqu’à trois ans renouvelables.Ce choix stratégique s’inscrit dans un contexte local favorable. Le Cap bénéficie d’infrastructures solides, d’un climat politique relativement stable et d’un vivier universitaire de premier plan. L’Université du Cap est régulièrement classée meilleure du continent, aux côtés de l’Université de Stellenbosch ou encore de la Cape Peninsula University of Technology. Un profil académique qui séduit les investisseurs : en 2022, le milliardaire Patrick Soon-Shiong a décidé d’y installer un campus de production de vaccins, soulignant l’accès direct à de jeunes chercheurs et ingénieurs compétents.Autre atout : la migration progressive du secteur financier sud-africain vers la ville. De nombreuses banques et entreprises de services ont choisi de s’y relocaliser, créant un environnement propice aux échanges, au financement et à l’innovation. Résultat : les fondateurs de start-up affluent, parfois pour quelques mois par an, parfois de façon permanente. Certains viennent de Johannesbourg, d’autres d’Europe ou d’Amérique du Nord. La diversité des profils est devenue une signature locale.Mais cet engouement n’est pas sans tension. Si l’écosystème est riche, l’accès aux financements reste compétitif. Les investisseurs, bien que présents, ne sont pas toujours accessibles. Il ne suffit pas d’arriver au Cap pour décrocher un rendez-vous. Et la croissance rapide soulève aussi des enjeux sociaux : inflation locale, pression sur l’immobilier, sentiment d’inégalité exprimé par certains résidents historiques.__________________________________________________Podcast(juin 2025) Francaisdanslemonde.fr est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale.Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité.Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile.www.francaisdanslemonde.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.