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Comment se préparer au retour en France après une expatriation ?
Rendez-vous au webinaire organisé par Expat Village, le mardi 29 avril, qui vise à fournir des outils et des conseils pratiques pour réussir cette transition. Ce webinaire abordera des sujets tels que le logement, la santé, et l’orientation scolaire, avec l’objectif de faciliter le retour en France pour les expatriés et leurs familles. Les meilleurs moments de ce webinaire seront à retrouver sur l’antenne de La radio des Français dans le monde et en podcast sur le site Francaisdanslemonde.fr .
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Chapitrage de l’épisode :
:00:01-Introduction et Présentation des Invités
0:01:62-Amélie Partage ses Impressions du Podcast et de Florence
0:01:83-Présentation du Webinar du 29 Avril
0:02:149-Expériences de Retour en France Partagées par Amélie
0:03:181-Les Défis de Réintégration en France
0:04:267-Le Décalage Culturel avec les Français de France
0:05:298-Importance de Préparer le Retour et les Outils Disponibles
0:06:367-Conseils Pratiques pour l’Orientation et la Vie en France
0:07:478-Différents Aspects Couverts dans le Webinar
0:08:523-Gérer le Choc Culturel Inverse au Retour en France
0:09:543-Trouver sa Place et Conserver son Ouverture Internationale
0:10:634-Clôture et Informations sur le Rendez-vous Webinar
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Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Je suis Gautier Saïs et je suis bien entouré. J’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Florence Chaberdière, formatrice interculturelle et Amélie Farizon, conseillère d’orientation. Je suis en même temps un petit peu à Lille, un petit peu à Londres et un petit peu à Baraïm.
10 minutes, le podcast des français dans le monde. Francaisdanslemonde.Fr. Bonjour mesdames, bonjour Florence. Bonjour Gauthier, c’est toujours un plaisir, surtout que maintenant on s’est vus en vrai. Voilà, maintenant ça y est, on se connaît dans la vraie vie.
Et Amélie, bonjour, c’est ta première. Bonjour à tout le monde, effectivement, ma première depuis Bahreïn. Alors première fois que tu fais aussi un podcast, les podcasts de la radio des Français dans le Monde. Depuis 15 ans que tu es expatriée, tu aimes les écouter. Tu as même écouté celui de Florence en me disant quelque chose qui m’a fait très plaisir.
C’est que malgré que vous soyez amie depuis 15 ans, en écoutant le podcast, tu as découvert des choses sur ton amie. Exactement. D’où l’importance de tes questions. Et elles étaient bien posées. Donc on est allé au point des choses avec Florence.
Donc bravo. Je me recommande l’interview. Merci Amélie. Tu me flattes pour commencer, ça c’est un bon point.
On va échanger tous les trois à propos d’un rendez-vous qui est donné le 29 avril à 12h30 heure de Paris à un webinar qui est organisé par Expat Village pour se préparer, être bien accompagné dans une nouvelle expatriation ou un retour en France. On est d’accord que revenir en France après avoir vécu quelques années à l’étranger, c’est une nouvelle expatriation. Merci Gauthier, je vois que tu suis tout ce que j’essaie de transmettre depuis des années. Effectivement, encore une fois, c’est une question d’état d’esprit, de mindset. Et si on se dit qu’on rentre en France, forcément, l’atterrissage va être plus compliqué.
Donc, si on le voit comme une nouvelle expat, eh bien, on va dire que la transition est un peu plus douce. Est-ce que c’est moi ou ? Ces dernières années, on a quand même beaucoup plus d’outils, beaucoup plus de coachs, beaucoup plus de services qui aident à bien réussir, notamment son retour en France. Je lis beaucoup d’articles, encore un hier dans le courrier international, qui alertent sur le fait que rentrer en France, ce n’est pas si simple que ça. Ça s’améliore un petit peu les outils.
Alors Amélie, toi, tu es rentrée en France à un moment donné. Peut-être que tu peux témoigner de ton expérience. Oui, alors effectivement, c’est toujours une étape importante qu’on sous-estime parfois. Mais très souvent, honnêtement, le retour en France, notamment le retour à Paris, est souvent considéré comme un retour aux sources. Alors les choses ont changé, effectivement.
Et souvent, moi, je les considérais comme une nouvelle expatriation. Voilà. Honnêtement, il faut reconstruire. Les gens ne nous attendent pas. La ville ne nous attend pas.
Et puis on arrive avec un nouveau cadre familial aussi, donc il faut pouvoir anticiper tout ça. Donc effectivement, c’est toujours bien d’être bien organisé, d’anticiper au mieux tous les impératifs du retour à la vie française. Et est-ce qu’un Français qui a vécu l’international pendant quelques années, son cerveau fonctionne un peu différemment d’un Français de France ? Complètement ! Complètement, oui.
Les habitudes sont prises pour de bon presque. Moi, il m’a fallu bien un an pour atterrir et revenir dans mon cercle franco-français, mais on garde toujours ce mindset quand même de l’ouverture au monde. Quand on parlait anglais, espagnol ou un magasin, on reste très à l’écoute en disant, est-ce que je peux vous aider ? J’ai été aussi dans cette situation d’expatriation, qu’est-ce que je peux faire pour vous ? Donc on garde ce mindset et je crois qu’on l’a pour toujours.
Et puis les français de France, eux, n’ont pas connu cette aventure. Il y a un petit décalage qui se crée. Il y a un moment, peut-être qu’on se comprend moins, alors qu’on se comprenait parfaitement avant de partir. Se retrouver quelques années plus tard, ça fait de nous et de la personne qui est en face de nous, deux personnes différentes. Complètement, surtout que si on rentre avec des enfants, je le dis assez souvent, les enfants de troisième culture, finalement, ont des connexions, des liens qui se créent plus facilement avec d’autres enfants de troisième culture.
Et parfois, de rentrer en France et de revoir les cousins les dimanches à midi, eh bien, il y a moins cette connexion parce que justement, eux, ils sont dans un système franco-français. Ils n’ont peut-être même jamais pris l’avion alors que nos enfants sont des petits globetrotters, des petits burgers. Donc il faut pouvoir appréhender ce décalage et se dire qu’on ne rentre pas pour les vacances. Là, on rentre pour y rester, même si c’est pour une période donnée. Et pour éviter qu’il y ait un fossé qui se creuse, il y a de la préparation.
Tout le monde doit faire un petit effort. C’est pour ça qu’on crée le webinaire. C’est pour aider à préparer que ce soit les parents et surtout que ce soit les jeunes. Parce qu’au final, quand on construit son identité, on est en recherche de valeur. Et puis, quand c’est une autre expérience, expatriation en France, la plupart des jeunes n’ont pas forcément vécu en France.
Donc, c’est pour leur apprendre un petit peu les codes et essayer d’amoindrir ces décalages. Alors ce webinaire annonce des conseils pratiques. On va revenir sur les différents points qui seront abordés. Juste pour être pratique, si vous voulez y participer, il faut vous enregistrer. Un lien est présent dans ce podcast.
Inscription gratuite mais obligatoire pour recevoir le lien Zoom et pour vous retrouver dans ce webinaire le 29 avril. Alors on va parler notamment avec Amélie située d’accord. des conseils, des astuces pour une orientation réussie. On a pu vivre à l’étranger dans un autre système, ou en tout cas, retrouver le système franco-français, ça peut être un peu rude. Quels sont tes conseils ?
Alors, les conseils que je vais donner sont pour les élèves, les étudiants, notamment pour l’orientation scolaire, mais aussi pour les parents, notamment les progenres, les suiveurs, si je puis dire, qui recherchera aussi à un moment donné un travail. Lue à mon expérience, je suis une ancienne DRH à l’international. J’ai été en poste dans plusieurs pays et notamment aussi en France. J’ai aussi accueilli pas mal d’expatriés de retour en France. Ce sont surtout des conseils liés à la scolarité, des conseils très praticocratiques, opérationnels pour les enfants, mais aussi pour les conjoints suiveurs.
puisqu’on a tous passé par là à un moment donné, et on donnera une voix ta aussi très concrète sur ce retour en France. Est-ce que lorsqu’on rentre en France, il faut garder quand même ce lien avec l’international ? Est-ce qu’il faut automatiquement retourner dans le système franco-français ou maintenir ce côté un peu mindset ouvert au monde ? Je pense que tout dépend des profils des profils d’étudiants, d’élèves et surtout sur le cheminement que la vie professionnelle aussi des parents auront plus tard. Trompé pour de l’âge aussi, il y a plein de questions à se poser, mais on se les posera ensemble.
Mais globalement, je pense que l’expatriation, d’une part, comme vous l’avez dit, on reste quand même très ouvert sur ce mindset, si je puis dire, et on le garde quasiment, après, je pense, pour la vie. Alors, dans ce webinaire, Ségolène sera également présente, qu’on a déjà reçue sur cette antenne. Elle parlera de tout ce qui concerne le logement et l’immobilier, rechercher un bien, les pièges à éviter. Il y aura également une personne de Sant’Expat pour parler de la santé. Ça, c’est important.
Et puis, Florence, toi, tu vas évidemment parler du choc culturel inverse. On peut subir un choc en retrouvant sa maison. C’est le choc culturel inversé qui est vraiment à appréhender parce que comme je dis souvent, un départ se prépare et le retour se prépare au moment du départ et ce choc culturel arrive parce qu’on ne se sent pas vraiment chez nous. Et si on arrive à savoir quelles vont être les différentes phases, et bien le plus on sera préparé et le mieux on pourra l’appréhender. Et finalement, comme disait Amélie, ça prend environ un an pour se sentir chez soi.
Si on est préparé, on peut et gagner du temps, et gagner aussi en moment de stress. Donc c’est intéressant de pouvoir s’y prendre bien trois à six mois avant le retour. C’est quoi le sentiment ? C’est de ne plus être à sa place ? C’est de trouver sa place.
Se trouver sa place en tant que nouvelle personne, se trouver sa place avec des nouveaux repères, des valeurs qui ont évolué. Quand on va en France en vacances, on est très content de faire les marchés, de manger notre baguette, raclette, tartiflette. pour d’autres. Mais c’est vrai que quand on y reste, à un moment donné, on ne peut pas manger des saucissons tous les jours à l’apéro. Donc c’est vraiment comment créer ce nouveau soi avec cette identité française, même si on est des citoyens du monde.
C’est incroyable Florence, tu ramènes tout à la bouffe. Je suis lyonnaise moi de base. Je vais t’appeler mon petit bouchon alors. C’est sûr. Et surtout, ce qui est intéressant, tu posais la question, Amélie, tout à l’heure, comment est-ce qu’on pouvait garder notre ouverture à l’international ?
Et c’est en ça que je te remercie, Gauthier, parce qu’effectivement, merci d’être aussi dans le webinaire, parce qu’on ne sait jamais quand est-ce qu’on repart. Les jeunes peuvent peut-être finir leur bac ou finir un diplôme ou peut-être juste apprendre le français en France s’ils étaient dans un autre système scolaire. Et donc, le fait d’avoir la radio des Français dans le monde nous permet de garder ce lien-là. Et comme il y a beaucoup de bouchons en France, les vrais bouchons des voitures, pas les bouchons lyonnais, du coup, c’est important de garder ce lien-là parce qu’on ne sait jamais de quoi demain est fait. Et il y a des statistiques, je crois qu’on en avait parlé, les enfants de troisième culture qui font un passage en France, la plupart du temps repartent à l’étranger.
Et puis écouter la radio des Français dans le Monde, c’est toujours une bonne idée de toute façon. Exactement, que ce soit dans les bouchons ou pas, ça peut être sous la touche. Alors en tout cas, rendez-vous est pris. C’est donc le 29 avril à 12h30 heure française avec toute une équipe, toute une brochette de spécialistes qui pourront répondre à vos questions. Et sachez que la radio des Français dans le Monde est partenaire et vous retrouverez les meilleurs moments en écoutant notre antenne.
Merci Amélie, content d’avoir fait ta connaissance. Merci Gauthier, à bientôt. Merci Florence, tu m’as ouvert l’appétit avec tes burgers et tes petits bouchons. On se retrouve très vite pour le webinaire. Belle journée à toutes les deux.
Merci Gauthier, à très bientôt.
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