DECOUVREZ VANCOUVER
Une ville captivante où la nature se marie harmonieusement avec l’énergie urbaine. Cette semaine, nous vous emmenons explorer cette ville très attirante, située sur la côte ouest du Canada, à travers des perspectives uniques et enrichissantes.
Entre paysages grandioses et rencontres inoubliables, cet épisode spécial vous promet un voyage qui va éveiller votre envie d’aventure et de découverte.
VANCOUVER, UNE VILLE QU’ON N’OUBLIE PAS
Imaginez une ville où montagnes majestueuses, forêts verdoyantes, et océan Pacifique se côtoient pour offrir un cadre de vie d’exception. C’est là que nous vous emmenons, en compagnie de notre invitée spéciale, Élodie Ober. Après avoir vécu quatre ans à Vancouver, elle partage avec passion ses expériences, ses anecdotes et ses conseils pratiques.
Dans notre conversation, nous abordons de nombreux aspects qui font de Vancouver un lieu unique :
– Le ressenti de vivre à Vancouver : un mélange de bien-être et de vitalité, que l’on doit en grande partie à l’omniprésence de la nature et au mode de vie décontracté des habitants. Vous découvrirez comment l’esprit “West Coast” influence chaque journée, rendant la ville à la fois apaisante et stimulante.
– Le côté “plein air” : de l’exploration des magnifiques parcs nationaux à quelques minutes du centre-ville aux sports nautiques sur la baie English Bay, Vancouver est un véritable paradis pour les amateurs de plein air. Randonnées, vélo, ski, paddle… les options sont infinies !
– Les meilleures adresses de Vancouver : Élodie vous livre ses coups de cœur, des restaurants branchés de Gastown aux marchés artisanaux de Granville Island, en passant par les cafés cosy de Mount Pleasant. Ces lieux sont parfaits pour déguster des spécialités locales et se mêler aux habitants.
– Trouver un emploi et se faire des amis : est-ce facile de s’intégrer à Vancouver ? Élodie nous explique les particularités du marché du travail et donne des conseils pratiques pour nouer des amitiés. On parle de la communauté des expatriés, des activités sociales et de l’importance des réseaux pour s’installer avec succès.
– Choses à savoir avant de partir : ce que l’on doit absolument faire (ou éviter !) pour tirer le meilleur parti de sa vie à Vancouver. Des conseils culturels aux subtilités climatiques, vous serez bien préparés pour une immersion réussie.
+ LES INCONTOURNABLES DE VANCOUVER EN 3 MINUTES
Pour les pressés, Arthus vous propose un tour d’horizon express. En seulement trois minutes, vous découvrirez l’essentiel de Vancouver : sa culture, ses attractions principales, et ses secrets bien gardés. Une manière efficace de se familiariser avec la ville avant d’y poser vos valises.
+ LE REPLAY DE L’INTERVIEW DE SARAH, INSTAGRAMMEUSE PASSIONNEE DE VANCOUVER
Ne manquez pas non plus l’interview inspirante de Sarah, une influenceuse suivie par plus de 31 000 abonnés. Amoureuse de Vancouver, elle partage son amour de la ville à travers des photos et des récits de son quotidien. Son regard authentique et ses conseils précieux sauront vous donner un aperçu captivant de ce que signifie vivre à Vancouver.
PRET POUR L’AVENTURE ?
Attachez vos ceintures et embarquez avec nous pour une découverte enrichissante de Vancouver. Vous ne regretterez pas d’avoir choisi cette destination, où la beauté naturelle côtoie la modernité, et où chaque journée réserve son lot de surprises.
Bon voyage !
Podcast produit par BDR Services pour FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.
Transcription de l’épisode :
Salut et welcome, vivre à l’étranger c’est aussi excitant que challenging. Je suis sûr que vous serez d’accord avec moi et faire les bons choix au bon moment, c’est pas toujours facile en fait. Je me souviens quand je me suis expatrié au Royaume-Uni en 2003 depuis Paris, il y avait des infos disponibles bien sûr mais rien à voir avec maintenant. Les expats ont clairement plus de possibilités de bien se préparer que ceux d’il y a 20 ans. Et ce grâce à des médias comme le nôtre.
Et oui, francaisdanslemonde.fr, la première plateforme d’aide à la mobilité internationale, et Vivra est un des 2000 podcasts qu’on vous propose sur ce site web. Je me sens tout petit d’un coup, 2000 ça fait beaucoup. Petit mais content quand même de pouvoir vous aider un peu. On part presque au bout du monde cette semaine, on part à Vancouver avec une belle rencontre, Élodie Aubert qui a vécu 4 ans là-bas et qui voulait partager son expérience avec vous. Bonjour Élodie et bienvenue dans ce nouvel épisode de notre podcast Vivre A.
Merci, bonjour. On explore donc Vancouver, comme je le disais à l’instant, avec toi cette semaine. Mais avant, comme le veut la règle du podcast, parle-nous de toi un petit peu, s’il te plaît. D’où viens-tu ? Où vis-tu ?
Que fais-tu ? On veut tout savoir. Oui, pas de problème. Donc, je m’appelle Elodie, je viens d’Alsace, dans l’Est de la France, pas très loin de Strasbourg. J’y ai vécu toute mon enfance, puis j’ai fait mes études supérieures à Paris.
Pendant quelques années, j’y ai vécu aussi un tout petit peu en post-études, j’ai eu une première expérience professionnelle. Puis, au bout de six ans dans la capitale, j’ai décidé de prendre mes bagages et de partir à Montréal, il y a six ans. Je n’y ai vécu qu’une seule année. Puis, j’ai fait ma deuxième année de permis vacances-travail à Vancouver, où je suis restée pendant 4-5 ans. Après, je suis chargée de communication et j’ai un petit garçon de 16 mois.
Très bien. Au Canada, depuis pas mal de temps, Montréal et Vancouver, tu connais bien le pays, j’imagine. Oui, là tout doucement, je commence à bien connaître le pays. J’ai eu la chance de pas mal voyager aussi, de faire les voyages un peu touristiques comme dans les rocheuses et puis de voir les magnifiques lacs turquoise et les cartes postales qu’on imagine. Excellent.
J’ai trouvé un premier point commun entre toi et moi. Je pense qu’il peut y en avoir d’autres potentiellement, mais le petit plus de ton parcours, c’est que tu réalises toi-même un podcast. Oui, tout à fait. Je réalise le podcast Bonjour Canada, qui met en lumière les francophones qui sont installés un petit peu partout dans le Canada. Donc, pas que à Montréal ou Vancouver, justement, mais avec eux, j’ai envie d’explorer un petit peu toutes les régions dont on entend moins parler, comme Calgary ou le Manitoba ou encore les provinces dites des maritimes dans l’est du pays.
Et donc, ensemble, on essaye de dresser un peu un portrait de ce beau pays. Et tu fais ça depuis longtemps ? Pas du tout, c’est tout nouveau. Ça a été lancé en septembre dernier. Donc là, il y a deux épisodes qui sont sortis et puis le troisième arrive là bientôt.
Super, on montrera les détails sur la page Vivre à Vancouver très vite. Tu vas nous faire découvrir la ville pendant une bonne demi-heure. On va parler de quoi en quelques mots ? Alors en quelques mots, je vais vous partager les endroits et les adresses que moi, j’apprécie particulièrement et qui sont vraiment les coups de cœur de la région. J’adore cette région, je la trouve vraiment sublime.
Je peux aussi vous parler un petit peu de l’emploi ou du logement et puis un petit peu de comment on s’y sent. Ouais, ça me paraît très bien. On attend tout ça avec impatience. Mais là, tout de suite maintenant, c’est l’heure des Infos d’Artus. Mais surtout, Élodie, tu ne bouges pas.
À tout de suite. D’accord, ça marche.
Le tour de Vancouver en 3 minutes avec Artus, c’est maintenant, dans Vivre A. Salut Artus ! Salut Olivier ! Ah Vancouver ! Quelle belle ville située sur la côte ouest du Canada.
Ville où il fait bon vivre, Vancouver allie les belles places du Pacifique et les sommets enneigés des montagnes du North Shore. Bien que la ville dispose d’un environnement remarquable, qui fait d’ailleurs le bonheur de ses habitants, Vancouver est aussi l’un des poumons économiques du pays. Troisième plus grande mégalopole du Canada, la ville de Verre comme on la surnomme, offre un cadre de vie unique aux millions de personnes qui la peuplent. Et parmi son million d’habitants, figure-toi qu’il y a exactement 10 182 français. 10 000 français, ce sont les chiffres du ministère des affaires étrangères.
mais en réalité, on estime qu’il y en a 2 voire 3 fois plus. Bref, peu importe le chiffre, ces nombreux compatriotes profitent de l’une des villes les plus agréables au monde. Attention tout de même, la ville n’est pas toute rose non plus, il y a quelques petites choses à savoir, mais j’en reparlerai plus tard. Tu sais quoi Artus ? Dis-le nous tout de suite comme ça on voit si on prépare nos valises ou pas.
Pas de soucis, je crève l’abcès. Ce n’est pas une question de criminalité ni de sécurité, rassurez-vous. Le petit voire le gros point négatif de Vancouver, c’est le coût de la vie. La vie à Vancouver coûte cher. Déjà si on compare Vancouver aux autres villes canadiennes, Le coût de la vie est près de 30% plus élevé.
Maintenant, si on remet en perspective avec la France, on s’aperçoit que le coût de la vie Vancouveroise est 45% plus élevé qu’en France. Que ce soit les dépenses liées au loyer, à l’alimentation, au transport ou même les petites dépenses du quotidien, il faudra mettre la main à la poche. Ah oui, quand même, ça fait une sacrée différence. Pour Olivier qui a longtemps vécu à Londres, tu dois savoir que le coût de la vie est un élément hyper important à prendre en compte avant de tenter l’expatriation. Oui, je confirme, en effet.
J’ai une dernière question pour toi, Arthus. L’hiver à Vancouver, on parle quand même du Canada, ça donne quoi ? Ah oui, c’est vrai, la météo. Vous le savez, le Canada est réputé pour ses hivers froids et longs. À Vancouver, c’est légèrement différent.
En raison de son climat océanique tempéré, la ville bénéficie de températures relativement douces pendant les saisons hivernales. Oui, j’ai bien dit douce, comparé aux autres régions canadiennes. D’où au Canada, pour ceux qui ne savent pas, c’est entre 3 et 10 degrés. Il faudra tout de même sortir bien couvert. Ah oui, c’est un petit peu comme la météo qu’on a à Londres, en fait.
Tout à fait exactement. La météo pendant toute l’année est relativement raisonnable. Les étés, je pense qu’ils sont comme à Londres. Ils sont généralement doux et secs avec des températures qui oscillent entre 20 et 25 degrés. Par contre, la ville connaît des précipitations fréquentes tout au long de l’année.
Il y a par exemple entre 145 et 165 jours de pluie dans l’année. Ça fait beaucoup. Oui, il faut sortir les parapluies là-bas aussi. Merci beaucoup Arthus, à très vite. Retrouvez Vivre A en replay, francaisdanslemonde.fr.
Vivre à Vancouver, comment ça se passe ? Eh bien, nous tentons de répondre à cette question avec notre guide fil rouge Elodie cette semaine. Première étape, on visite. Alors imagine, Elodie, ta famille ou des amis débarquent à Vancouver pour la première fois demain, par exemple. Tu les emmènes voir quoi en premier ?
C’est quoi l’essentiel ou les essentiels ? Alors, ce que je préfère, c’est de recevoir des gens et de faire découvrir cette magnifique ville. Je la trouve super parce qu’il y a à la fois beaucoup de nature, à la fois les montagnes qui ne sont pas loin et en même temps des gros buildings nord-américains. Et donc, je pense qu’en premier, je les emmène voir le Stanley Park, qui est vraiment le poumon vert de la ville. Il est juste à côté des buildings, donc ça fait des vues absolument magnifiques entre la nature.
Il y a l’océan aussi qui est au pied du Stanley Park. Et en même temps, on est dans un vrai poumon vert. C’est un endroit magnifique. On peut faire tout le tour du Stanley Park à pied ou à vélo. Moi, j’ai une petite préférence pour le vélo parce que c’est quand même 10 kilomètres à faire.
Donc, je pense que c’est vraiment une chose à faire et à ne pas manquer. Et il y a beaucoup, beaucoup d’entreprises qui louent des vélos pas loin. Donc, c’est vraiment facile de le faire pour pas trop cher. Après ça, je pense que ça vaut le coup de louer une voiture et d’aller dans les petites villes qui sont juste à côté. On a notamment la ville de Deep Cove qui est vraiment pas loin, qui est un petit écrin de nature avec des phoques vraiment qui sont juste au pied des jetés où on peut manger des glaces, manger des bons bagels.
et puis en même temps on n’est vraiment pas loin de Vancouver, c’est comme 30 minutes de voiture seulement. Je pense que j’ai aussi envie de les emmener faire la Sea to Sky Highway qui est l’autoroute, une des plus belles autoroutes du monde, qui longe en fait l’océan et qui nous amène vers la ville de Squamish. C’est vraiment une magnifique autoroute qui est toute en lacets et en même temps donc on a les montagnes à notre droite, l’océan à notre gauche, ce sont vraiment des paysages sublimes. Le gros plus de Vancouver et de sa région, c’est le plein air, c’est ça ? C’est la nature ?
Oui, vraiment, c’est le plein air. C’est la région parfaite pour ceux qui aiment la randonnée, le vélo de montagne, l’escalade. Il n’y a aucun point de vue qui est moins beau que l’autre. Toutes les montagnes sont absolument magnifiques. Les randonnées ne sont pas toutes super faciles, mais il y en a un petit peu pour tous les goûts quand même.
Et quoi qu’il arrive, on arrive toujours à trouver un petit endroit où c’est un petit peu plus plat, ou alors c’est plus facile avec des poussettes, par exemple, si on vient en famille. Et puis ceux qui aiment un petit peu plus se challenger, il y a des randonnées qui sont vraiment magnifiques et qui offrent des points de vue à couper le souffle. Pour profiter de tout ça, est-ce que la météo est un problème? La raison pour laquelle je pose la question, c’est que moi, j’habite près de Londres et on sait qu’en Angleterre, il pleut beaucoup. On m’a dit qu’il pleuvait même encore plus à Vancouver.
Un faux ou un toxe? C’est un mythe. Enfin, oui et non. La ville est quand même surnommée Raincouver, en hommage à sa pluie. Je pense que c’est une ville qui est plus pluvieuse que le reste du Canada.
Le reste du Canada va avoir un hiver très, très ensoleillé, mais très froid, avec des moins 30, moins 40 degrés dans certaines régions. Alors que Vancouver, ça va être un climat beaucoup plus emballable à celui de Paris ou de la Bretagne. On va avoir des températures plus modérées, mais par contre, effectivement, on va avoir beaucoup plus de pluie. Pour autant, moi je n’ai pas subi une pluie vraiment violente. Il y a certains hivers où c’est difficile, où on peut avoir 3-4 semaines de pluie non-stop, mais on va toujours avoir quand même des mois un peu moins pires que les autres et on va quand même avoir des étés absolument sublimes, très secs, très très chauds.
C’est d’ailleurs malheureusement aussi une des régions où il y a beaucoup beaucoup de feux de forêt parce qu’il fait trop chaud et qu’il manque de pluie. Donc, je pense que c’est vraiment un climat, c’est un cliché qui colle un petit peu à la ville pour un climat qui n’est quand même pas si horrible. Alors, on ne va pas mentir aux auditeurs. Tu as vécu quatre ans à Vancouver, mais désormais, tu vis à Montréal. Mais Vancouver reste une ville que tu connais bien.
Et si j’entends bien ce que tu dis, que tu as beaucoup apprécié. Est-ce que tu avais une routine au niveau des bonnes petites adresses où les locaux vont, tu sais, en général ? Tu as quelques adresses à nous partager à ce niveau-là ? Oui, en fait, j’en ai deux. Il y en a une qui est très touristique et que je recommande quand on a une belle occasion à fêter.
C’est le Top of Vancouver Restaurant, qui est vraiment tout en haut d’une grande tour, qui est le Lookout de Vancouver. Et en fait, c’est un restaurant qui tourne sur lui-même. Alors, je ne sais pas si ça va être très clair ce que je vais décrire, mais en fait, c’est tout en haut de la tour. Il y a comme une nacelle qui tourne et ça permet de dîner avec une vue à 360 degrés sur toute la région. C’est absolument magnifique.
On voit le soleil qui se couche sur la mer avec les montagnes pas loin. Et c’est vraiment l’endroit que j’adore et que je recommande pour fêter une belle occasion. Et sinon, mon petit restaurant qui me manque énormément, c’est le restaurant Salmon & Banoc, qui est un restaurant autochtone qui permet de découvrir à la fois la cuisine et la culture autochtone de l’ouest du pays. Et tous les produits, tous les animaux sont à la fois cultivés, élevés, selon les principes autochtones. Et ils sont jusque dans l’assiette.
Ils sont servis dans les principes autochtones. Donc, ça permet vraiment d’avoir une très belle découverte culinaire. Et c’était un endroit que j’adorais. C’était délicieux. C’est intéressant.
Tu peux nous en dire un petit peu plus sur cette cuisine autochtone. Elle est très différente de ce qu’on peut trouver ailleurs au Canada, par exemple. Ailleurs au Canada, oui et non. C’est-à-dire que les principes autochtones sont très différents des principes nord-américains et européens, puisqu’on va utiliser toutes les parties de l’animal. On ne va pas élever un animal et l’abattre juste pour une seule de ses parties.
Chaque plat et chaque mise à mort de l’animal va être fait selon certains principes autochtones qui sont respectueux de l’animal et respectueux des croyances autochtones. Par exemple, la peau va être réutilisée pour faire des tambours dans un autre endroit. Et en fait, ça va être vraiment de respecter l’animal de A à Z et de ne pas surconsommer un animal et de ne pas l’utiliser juste pour un plat avec une seule partie du corps. Côté langue, on sait que Vancouver, comme beaucoup de grandes villes en Amérique du Nord et ailleurs, est très cosmopolite. On s’y retrouve, alors on sait aussi que ce n’est pas du tout le Canada francophone, bien sûr, mais est-ce qu’on s’y retrouve en tant que Français expatriés qui débarquent là-bas ?
Il y a un petit peu de repères ou c’est l’anglais direct minimum pour mieux comprendre un petit peu la culture locale ? Il y a une culture, il y a une communauté francophone qui est quand même grande, mais c’est certain que si on ne parle pas du tout anglais, ça va être compliqué parce que la majorité de toutes les démarches administratives se fait en anglais. Le Canada est un pays bilingue, mais les provinces ont le droit de décider si elles mettent en avant certaines langues plus que d’autres. Et la Colombie-Britannique, donc la province de Vancouver, a décidé qu’il n’y avait pas de langue majoritaire autre que l’anglais. C’est vraiment l’anglais qui va être prioritaire par rapport à toutes les autres langues.
Donc, par exemple, à Vancouver même, on va tout trouver en anglais. Tous les panneaux de signalisation vont être en anglais. Tous les services administratifs vont être en anglais. Même si on veut, par exemple, faire son permis de conduire ou des choses comme ça, tout sera en anglais. Si on va dans le sud de Vancouver, dans la ville de Richmond, c’est une ville où il y a une immigration asiatique très forte.
Donc, on va même trouver des panneaux de signalisation qui seront en mandarin, par exemple. Donc, c’est vraiment une ville extrêmement cosmopolite, mais c’est sûr qu’il faut quand même parler un minimum anglais pour s’y sentir bien. L’avantage, c’est que comme c’est une ville extrêmement cosmopolite, les anglophones sont très patients. Si on commet quelques erreurs de langue, ils vont vraiment être très gentils, ils vont nous aider à arriver à faire nos phrases. Je me souviens que moi j’ai dû prendre des rendez-vous administratifs, voilà, des rendez-vous médicaux et je me trompais un peu dans mes phrases et puis les personnes au téléphone étaient extrêmement chaleureuses et puis elles m’encourageaient, elles me disaient non non mais t’inquiète pas ton anglais est meilleur que mon français, oui ils font des petites blagues comme ça pour nous mettre à l’aise donc Donc c’est vraiment, c’est vraiment très amical.
On a commencé à bien se balader. Je trouve un grand bol d’air comme on les aime à Vancouver. Et ce n’est pas fini. On va aborder les aspects culturels, emploi, entre autres, dans quelques minutes. Le temps d’écouter le podcast replay de la semaine et de faire un retour sur l’échange que Gauthier a eu avec Sarah, il y a quelques temps, Instagrammeuse suivie par près de 31 000 fans et amoureuse de Vancouver.
À toi, Gauthier. Direction le Canada, mais tout au bout du Canada. On va aller sur l’Ouest canadien, à 8000 kilomètres de la France, retrouver Sarah. Bonjour Sarah. Bonjour Gautier.
Merci d’être avec nous et de nous accorder quelques minutes, 9 heures de décalage. C’est vrai, il y a un petit peu de kilomètres qui nous séparent. On va un peu raconter aujourd’hui ta décision avec ton mari ou ton conjoint. D’Ailleurs, je ne sais pas si c’était un mari. On est pacté en France, mais on n’est pas mariés.
Et à l’époque, un enfant en bas âge décidait de s’expatrier. Est-ce que tu peux nous dire un peu, en quelques mots, pourquoi tu as voulu quitter ? Alors, t’es normande d’origine et t’as grandi à Biarritz. Bah j’ai voulu quitter la France juste simplement pour avoir une expérience peut-être professionnelle et sentimentale, personnelle, autre que la France, ouverture, découvrir d’autres paysages, d’autres mentalités et voilà pourquoi j’ai choisi Paris. vivre l’aventure au Canada.
Alors tu m’as dit quand on a cherché où on pouvait partir, t’as tapé Vancouver sur internet, t’as vu des photos spectaculaires, je l’ai fait et c’est vraiment incroyable. Est-ce que tu peux nous décrire un peu le centre de Vancouver ? Ah ouais, non mais faut vraiment aller regarder sur Google, c’est vraiment pas du mensonge. Faites-le, faites-le. La première image, quand vous tapez Vancouver, vous tombez sur les buildings en plein milieu d’une petite île bordée de montagnes et d’océans, c’est juste incroyable.
Des buildings en plein milieu, on se dit c’est pas possible. C’est très étonnant. Donc j’ai été vérifiée, j’ai été vérifiée, je vous promets que c’est exactement comme la photo. Et alors, entre nous, le choix de Vancouver, c’était notamment par rapport au climat. Tu n’es peut-être pas complètement fan de la neige ?
Ah non, je ne suis pas trop fan de la neige. Je n’aurais pas pu vivre six mois de neige comme dans l’Est canadien, dans le Québec, etc., l’Ontario. Donc, j’ai préféré choisir un climat beaucoup plus pluvieux parce qu’il pleut beaucoup. Il faut bien savoir qu’à mais les températures sont plutôt correctes. En hiver, on est descendu de l’année dernière exceptionnellement à moins 8°C, mais sinon généralement on est entre 0°C et 5°C pendant tout l’hiver, donc c’est tout à fait supportable, pas de problème.
Et t’as quand même retrouvé quelques points communs avec Biarritz, parce qu’il y a l’océan, il y a les montagnes, il y a les USA qui sont pas loin, alors quelque part il y a un petit peu le même genre d’ambiance en termes de décors. Ah oui, c’est complètement ce que je recherchais, je voulais quelque chose de similaire parce que j’adorais…
et que je retrouve un petit peu cette même magie. Et du coup, à Vancouver, je pouvais trouver exactement l’océan, les montagnes. Les montagnes, en plus, là où j’habite, j’habite dans le nord de Vancouver, je suis à cinq minutes des pistes de ski. Je ne vous mente pas. Donc, c’est génial.
Et les États-Unis, à la frontière, je vais direction Seattle parce que c’est vraiment à côté. C’est à deux heures et demie d’Ancouvert. Alors faut taper sur Google Vancouver et voir les photos que j’ai testées, Sarah ne ment pas. Et faut aussi absolument aller sur la page Instagram de Sarah qui s’appelle Une Famille au Canada parce que ton Instagram est magique. On voyage, on rêve, t’as un sacré talent pour la photo.
Merci beaucoup, je vous laisse aller voir et abonnez-vous à mon compte. Et si vous avez plein de questions, n’hésitez pas à me contacter en privé, je ferai un plaisir de vous répondre. Justement, tu me disais le réseau social, moi je l’ai utilisé quand j’ai eu besoin d’infos, donc à moi d’être disponible aujourd’hui quand les gens me posent des questions. Exactement. Autre chose aussi importante dans ton profil, tu dis je suis une PVtiste, est-ce que tu peux en deux mots nous dire ce qu’est le PVT ?
Alors en fait le PVT c’est un permis vacances travail qui nous donne la chance de pouvoir travailler dans plusieurs pays du monde. Là j’ai choisi le Canada donc celui-là me permet de rester parce que je suis française. et que j’ai moins de 35 ans. Il faut rappeler que c’est pour les moins de 35 ans ce visa. Et ce visa me permet de rester deux ans au Canada.
Or, si j’avais choisi l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, j’aurais pu rester simplement une année. Donc, c’est vraiment une chance d’avoir ce visa et il vous permet de travailler dans tous les domaines sans exception. Sauf si vous avez besoin de faire des équivalences dans la médecine, etc. ou dans la petite enfance, là vous devez faire une petite équivalence. C’est rien du tout, mais en tout cas, ce PVT, il est génial.
Vous pouvez travailler et être en vacances. C’est vous qui choisissez. Et la dernière question, j’ai bien remarqué que tu avais eu un coup de cœur pour Vancouver. La petite famille est installée là-bas et elle va même s’agrandir, la petite famille, parce que la dernière photo Instagram que je vois, je vois un petit ventre arrondi. Oui, la famille s’est agrandie pour le mois d’avril et on est trop contents.
Elle va être une petite canadienne, franco-canadienne, donc c’est une chance de pouvoir avoir une double nationalité. Je suis trop contente et tout se passe super bien. Pour le moment, je croise les dents que tout va bien. Merci beaucoup 5Q, j’allais dire je sais pas pourquoi. Merci beaucoup Sarah d’avoir été avec nous.
On garde contact maintenant. Pas de souci, n’hésitez pas, on se donne des nouvelles avec grand plaisir. Merci beaucoup de m’avoir reçu en tout cas.
Chaque semaine, on vous emmène aux quatre coins du monde dans une des villes les plus plébiscitées par les Français expatriés, dans Vivre À. Cette fois-ci, il s’agit de Vivre À Vancouver, avec une question pour toi pour continuer, Élodie. Lorsqu’on vit à Vancouver, justement, on sent ou culturellement, je veux dire, aux USA, par exemple, dont l’influence est sûrement assez importante tellement ils sont proches, dans une ville anglophone cosmopolite classique, si toutefois ça existe, ou alors on se sent vraiment au Canada parce que c’est différent ? Un peu tout ça à la fois. Il y a une influence américaine des USA qui est effectivement très, très forte parce qu’on est à 30 minutes de la frontière à peu près et à seulement deux heures de Seattle.
Donc, c’est certain qu’il y a une très grosse influence et il y a même beaucoup de tourisme d’Américains qui viennent des US à Vancouver. Donc c’est sûr qu’il y a un très grand brassage entre les deux pays. Je dirais qu’il y a une très forte culture autochtone aussi. L’histoire fait que les colons sont arrivés un petit peu vers la fin dans l’ouest du pays. La colonisation a été moins importante, par exemple, que dans l’Est.
Au Québec, c’est quand même beaucoup plus US et Europe, donc c’est certain que c’est pas du tout la même ambiance. Et en même temps, c’est comme je le disais avant, une ville très cosmopolite, parce qu’il y a une grande immigration d’Asie. Donc ça fait un mélange en fait de plein de pays différents qui rend la ville extrêmement chaleureuse. On sent qu’il n’y a pas du tout de barrière. On peut être un peu qui on veut avec notre bagage, avec notre langue, avec notre accent.
Il y a vraiment un brassage de tout ça en même temps. Tu sens une différence par rapport à tes autres expériences d’expatriés ? Oui, oui, vraiment. Par rapport à l’Est, c’est vraiment flagrant. Je pense que l’Est a une immigration européenne, française notamment, qui est beaucoup plus forte.
Tandis que dans l’Ouest, c’est vraiment beaucoup plus édulcoré. En tout cas, les Français sont moins nombreux aussi. Et je pense qu’il y a beaucoup plus de mélange de gens qui viennent d’un peu partout, notamment aussi parce que la langue principale est anglaise, alors qu’au Québec, par exemple, c’est le français. Donc, c’est sûr que ça ferme un petit peu les portes d’autres pays du monde. Lorsqu’on est expatrié depuis quelques années, parfois ça arrive qu’on se dit mais je baigne dans une culture que j’aime beaucoup, que j’adore, que j’ai découverte il y a quelques années.
Je vais avoir un mal fou si toutefois ça doit arriver à rentrer en France parce que j’ai changé de culture. Est-ce que c’est ton cas toi aussi ? Est-ce que tu ressens déjà ça après quelques années d’expatriation ? Oui, tout à fait. Là, on est sur le point de demander notre citoyenneté, donc on va être…
Grosse étape ! Grosse étape ! Et si tout va bien, on sera franco-canadiens, mais c’est certain que j’arrive plus trop à savoir si je suis française ou plus canadienne. Ça fait ça à tout le monde, il paraît. Il paraît, oui.
Tu as évoqué un petit peu le travail que tu faisais tout à l’heure. Comment ça se passe, justement, de s’intégrer à Vancouver, côté boulot, dans un bureau, par exemple, si c’est ce que tu as fait. Il y a des choses à savoir, des choses à faire, à ne pas faire, des réflexes à éviter, par exemple. Oui, je pense qu’on a une culture du travail qui est très différente de la France, du Canada. Au Canada, je pense qu’il va y avoir un côté un petit peu plus bienveillant et on va faire peut-être un peu plus attention les uns aux autres.
Il y a une grande partie qui est donnée à la collaboration et au travail en équipe. Et puis il y a aussi une grande valeur sur l’équilibre famille et travail que moi je n’avais peut-être pas de la France. Je pense qu’en France j’avais l’habitude de travailler beaucoup et de travailler de l’overtime souvent souvent souvent et de pas trop compter mes heures. Et au Canada j’ai rapidement été un peu invitée à compter mes heures et déclarer si je faisais des heures supplémentaires. Et il y a une culture, je trouve, pour l’instant, de ce que j’ai pu vivre, qui est forte dans le sens où c’est si tu n’arrives pas à faire ton travail dans tes heures, c’est qu’il y a un problème soit d’organisation, soit qu’il y a trop de travail et qu’il faut rééquilibrer.
Et je pense que c’est cette remise en question qui est vraiment très différente de la France, ou en tout cas, moi, de ce que j’ai vécu en France, où je pense que j’avais l’habitude de faire beaucoup, beaucoup de choses en peu de temps ou alors en trop de temps. C’est-à-dire que vraiment, il y avait vraiment une surproduction, une surproductivité et c’était un petit peu difficile, en tout cas dans le rythme parisien. C’est facile de trouver un emploi quand on débarque de France, au Canada en général et peut-être à Vancouver en particulier ? Je pense que ça dépend beaucoup de son domaine d’expertise. Je pense que c’est facile de trouver des petits emplois, des petits jobs.
Ça, ça va aller assez vite et ça va être parfait pour parfaire son anglais et puis se sentir plus à l’aise avec la langue. Les emplois qui sont un peu plus qualifiés, ça peut être un peu plus challengeant. Ça va vraiment dépendre de son expérience personnelle. Mais c’est sûr que dans certains domaines, on est quand même en compétition avec les États-Unis qui sont juste à côté et donc avec des gens qui ont un anglais absolument parfait. Et puis qui ont une culture d’entreprise et une mentalité très proche de celle du Canada aussi.
Donc ça va vraiment dépendre du domaine d’expertise. Moi, en communication, je n’ai jamais eu de problème. J’ai eu cette chance parce qu’il y avait une grande demande. J’avais une expérience canadienne puisque quand je suis arrivée à Montréal, j’ai trouvé un emploi. Donc, j’ai trouvé assez facilement et parce que j’étais un petit peu à l’aise dans les deux langues.
Mais je sais que pour d’autres personnes, c’est beaucoup plus compliqué. Donc, par exemple, mon conjoint qui a un doctorat et qui travaille en recherche, ça a été beaucoup plus dur parce que les candidats venaient de Harvard ou d’autres universités qui sont nord-américaines et qui étaient connus des employeurs canadiens. Même si lui a fait une super université en France, ça n’a pas le même poids qu’une université nord-américaine. Donc se renseigner peut-être avant une expatriation potentielle là-bas sur les secteurs qui embauchent, sur les professions qui sont demandées, que vous venez de France ou d’ailleurs. Absolument, oui, je pense que c’est nécessaire, surtout à Vancouver où le coût de la vie est vraiment très cher.
Je pense que c’est important d’être bien préparé, d’avoir suffisamment d’économies et puis de savoir un petit peu vers quoi on va et ce qu’on a envie d’avoir. Alors je glisse vers un autre sujet lentement mais sûrement. Donc c’est possible de trouver un emploi avec les différents critères et conditions que tu viens de préciser. Est-ce que c’est aussi, et ça c’est une question que je n’ai pas beaucoup posée dans le podcast jusqu’à maintenant, mais c’est très important, est-ce que c’est facile, entre guillemets, de se faire des amis locaux à Vancouver ou au Canada ? Je ne pense pas.
Je pense que ça dépend de beaucoup de paramètres. C’est sûr que ça va pas être le même genre d’amitié que ce qu’on connaît en France parce que c’est pas la même culture. Des connaissances que j’ai au Canada, c’est vrai que ça a été beaucoup des gens que je revoyais régulièrement, régulièrement, régulièrement, et parfois, même en mettant tous les efforts possibles pour les inviter par exemple à prendre un café, pour les inviter à prendre un apéritif, c’est pas du tout la même culture, donc ils vont être un peu surpris au premier abord de se dire mais pourquoi est-ce qu’elle m’invite, je ne comprends pas. Ça va être vraiment plus dur de créer ces petits moments, ça va arriver beaucoup plus tard, ça va prendre beaucoup plus de temps et c’est certain que si on a un permis de travail temporaire ou qu’on sait qu’on reste une année ou qu’on est là un petit peu pour explorer, C’est plus dur de tisser des liens et d’avoir vraiment des amis solides parce que si on se met à leur place, ils ont déjà leur cercle d’amis, ils connaissent déjà un petit peu, ils sont déjà installés depuis très longtemps. Ils se retrouvent face à quelqu’un qui n’est pas sûr de rester, donc est-ce qu’ils vont s’investir dans une amitié, pourquoi, pour combien de temps, voilà, ça crée un peu beaucoup de paramètres, donc je pense que c’est pas impossible, mais ça va demander plus de travail, plus de patience, et de connaître un petit peu aussi la culture pour pas blesser, heurter ou vexer, voilà, essayer de se mouler un petit peu dans la culture canadienne et avec l’humour canadien.
C’est vrai que c’est quelque chose, sans faire de raccourci, qu’on trouve beaucoup dans la culture anglophone ou anglo-saxonne. Le premier contact peut être très facile. On peut se retrouver à parler avec quelqu’un au pub ici en Angleterre ou dans un bar au Canada pendant toute une soirée, sans même connaître son prénom ou son parcours. Et puis après, plus de nouvelles. Pour nous, Européens, Latins, c’est particulier.
Mais bon, après, ça dépend ce qu’on recherche, j’imagine. Oui, c’est exactement ça. Je pense que ça peut être un peu déroutant au début parce qu’effectivement, des gens avec qui on pense avoir lié une amitié. Tout d’un coup, on n’a plus de nouvelles, même si on a échangé les numéros, même si on se dit oui, on s’appelle. Non, on ne s’appelle jamais, finalement, et c’est un peu perturbant.
Et c’est un peu perturbant aussi. Je reviens un peu sur le sujet de l’emploi parce que ça peut arriver aussi dans les entretiens où il y a un très bon feeling et puis on te dit génial, on vous rappelle bientôt et il n’y a plus du tout de nouvelles derrière. Mais c’est normal, c’est culturel. On arrive à la fin de cette petite visite et de ce podcast spécial Vancouver. Comment tu résumerais Vancouver en deux, trois mots ?
C’est possible de résumer Vancouver en quelques mots ? C’est dur. Pour moi, c’est une ville apaisante, très chill, très relax. C’est vraiment l’ambiance West Coast des États-Unis, mais en plus friendly, en plus chaleureux, parce que c’est au Canada. Je pense que c’est vraiment une ambiance magnifique et c’est des paysages à couper le souffle.
Très bien. C’est un résumé qui me convient tout à fait. Une dernière question pour toi. Une raison particulière qui t’a fait revenir à Montréal après ton expérience à Vancouver. Tu t’es sentie un petit peu loin de l’Europe ou une autre raison ?
Oui, je me suis sentie un peu loin de l’Europe et la ville est sublime et absolument géniale, mais elle est un peu compliquée quand on est une jeune famille, qu’on a des enfants à mettre en garderie. Il y a très, très, très peu de place et pas beaucoup de garderie. Donc, nous, on n’avait pas de garderie. Donc, soit j’arrêtais de travailler pendant deux ou trois ans et je n’avais plus de revenus. Donc, on n’avait pas le salaire nécessaire parce que les loyers sont vraiment très, très chers.
soit on partait dans une autre ville. Et mon conjoint a trouvé un travail à Montréal, donc on est repartis avec plaisir, puis on a trouvé une garderie, puis j’ai trouvé un autre travail aussi. Merci beaucoup d’avoir partagé toutes ces infos sur Vancouver avec nous. En tout cas, Élodie, une ville que je ne connaissais pas du tout personnellement, donc très intéressant. Vraiment, j’espère que ça vous donnera envie d’aller plus loin dans vos recherches et pourquoi pas de franchir le pas et d’envisager une expatriation là-bas.
Clairement, ça vaut le coup. En tout cas, à bientôt Élodie et je te souhaite une belle vie au Canada, Vénard. Merci beaucoup, Olivier. Merci.
Je serais bien resté plus longtemps à Vancouver, moi. C’est une ville attirante, enrichissante, cosmopolite, c’est le Canada autrement. Sûrement moins évident à vivre que Montréal, qui est remplie de nos cousins québécois, bien sûr, mais tout aussi passionnant et dépaysant. On se balade comme ça toutes les semaines, dans Vivre A. C’est bien, non ?
On collecte un maximum d’infos pour vous, on les partage dans chaque épisode et ensuite, on les range dans votre boîte à podcast. comme Apple, Spotify ou Google par exemple. Comme ça vous pouvez y revenir à chaque fois que vous avez besoin d’infos sur votre destination coup de cœur. Merci en tout cas d’être de plus en plus nombreux à écouter ce podcast et à très vite au bout du monde ! Vous vivez dans une ville que vous aimez ?
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