Vivre à … ROME

Avez-vous déjà envisagé de vivre à Rome, la ville éternelle? Dans cet épisode du podcast « Vivre à Rome », Olivier vous emmène dans un voyage sonore à travers la capitale italienne, riche en histoire et en culture. Accompagné de Barbara Riccivuto, une Sicilienne qui a passé 25 ans en France avant de revenir en Italie, le podcast explore les raisons pour lesquelles Rome pourrait être votre prochaine destination d’expatriation. Barbara partage ses expériences personnelles et professionnelles, offrant un aperçu authentique de la vie quotidienne dans cette ville fascinante.

Barbara Riccivuto n’est pas une étrangère dans le monde du design et de la communication. Après avoir travaillé à Paris dans des maisons d’édition et des agences de communication, elle a fondé une start-up à Rome appelée Weekend at Home, dédiée à faire découvrir la ville autrement. Son parcours unique, entre la Sicile, la France et l’Italie, lui a permis d’acquérir une perspective riche et diversifiée. Grâce à son expérience, elle offre des conseils précieux pour ceux qui envisagent de s’installer à Rome, tout en partageant ses coups de cœur pour cette ville qu’elle a appris à redécouvrir.

L’épisode plonge dans les incontournables de Rome, des sites emblématiques comme le Colisée et le Vatican aux trésors cachés que seuls les locaux connaissent. Barbara et Olivier discutent des meilleures façons de visiter ces lieux tout en évitant les foules, et partagent des astuces pour découvrir la ville sous un angle différent, que ce soit à travers l’art de rue ou les petites boutiques traditionnelles. En outre, l’épisode aborde les aspects pratiques de la vie à Rome, de l’intégration culturelle à la création d’une entreprise, offrant ainsi une ressource inestimable pour quiconque envisage de faire de Rome son nouveau chez-soi.

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Chapitrage de l’épisode :

00:00:00 – Introduction et Présentation
00:00:55 – Rencontre avec Barbara Riccivuto
00:01:74 – Parcours de Vie de Barbara
00:05:23 – Les Infos d’Artus
00:07:45 – Visite Guidée de Rome
00:10:55 – L’Art de se Perdre dans Rome
00:16:96 – Top 3 des Adresses Préférées
00:20:43 – Intégration à Rome avec Rome Accueil
00:22:32 – Expatriation et Culture Italienne
00:27:28 – Démarches Administratives
00:28:87 – Attention aux Arnaques de Logement
00:43:00 – Conclusion et Remerciements
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Transcription de l’épisode :

Salut et bienvenue dans Vivre à Rome. Oui, nous sommes en Italie cette semaine pour découvrir une des villes les plus riches culturellement d’Europe, pour prendre un beau bain de soleil. Ça fait toujours du bien et surtout pour vous donner plein d’infos pour préparer votre expatriation là-bas. Si c’est dans vos cartons, dans vos projets, on ne sait jamais. Notre guide est une italienne qui a vécu très longtemps en France.
Elle s’appelle Barbara Riccivuto, j’espère que je prononce bien, et elle a préparé plein d’infos sur Rome, rien que pour vous. Au sommaire également, les infos d’Artus et le replay de l’interview de la présidente de Rome Accueil, l’antenne locale de notre partenaire, la FIAF. Bienvenue à Rome ! Vous écoutez Vivre A, animé par Olivier Geoffry. Sur la radio des Français dans le monde.
Bonjour Barbara et welcome dans ce podcast. Bonjour Olivier, merci d’avoir reçu. Moi je t’en prie, grâce à toi nous sommes à Rome en direct pour cet épisode de Vivre à, donc Vivre à Rome. Tu vas nous guider pendant une demi-heure à peu près à travers cette magnifique ville. Mais on aime bien en savoir plus sur notre guide avant de commencer la visite en général dans cette émission.
Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi et ton parcours ? Alors, je suis une Sicilienne, autant dire que je suis un peu africaine, puisque la Sicile est juste en face de la Tunisie, pas loin, on y arrive en bateau. Je suis une Sicilienne qui est partie assez tôt de la Sicile. On a vécu avec la famille dans plusieurs villes, au Boudan, etc., aux Etats-Unis, et pour finir à Rome. Ensuite, au fil des aventures de la vie, je suis partie travailler à Paris et je suis restée 25 ans.
C’est pour cette raison que je me sens un peu française, moitié française, moitié italienne, enfin européenne. Et je suis revenue en Italie grâce à mon mari qui, un matin, s’est réveillée et a dit « voilà, j’ai compris ce qu’on doit faire ». Et je dis quoi ? On a dit on doit aller vivre à Rome. Lui est parti au moins un an avant et ensuite je l’ai suivi avec les enfants et donc pour nous c’était vraiment un choix de vie.
On a quitté un peu un climat, un météo et autres, on vivait à Paris et on est venu dans cette ville du sud qui est Rome, bien qu’elle soit au centre de l’Italie, Rome c’est un peu une ville du sud. Et voilà, donc quand j’étais à Paris, moi je suis designer de formation et j’ai travaillé beaucoup en maison d’édition et agence de communication. Donc quand je suis rentrée à Rome, j’ai gardé certains clients étrangers, notamment au Moyen-Orient, pour lesquels je faisais du travail de communication et de marketing et de conseil. Mais après, au bout d’un certain temps, voilà, j’ai commencé à avoir envie de m’installer un peu plus et j’ai rencontré des Français ici. Et nous avons créé celle qui est devenue maintenant une start-up, une société qui s’appelle Weekend at Home.
et qui travaille justement autour de la ville. Donc, quelque part, je suis quelqu’un de très concerné par cette ville et on est, au bout de sept ans ici, on est tous encore très amoureux de la vie ici et de la richesse d’oeuvres d’art que cette ville nous offre. Très bien. Alors, quand on passe 25 ans à Paris et qu’on rentre au pays, c’est un choc au système ou c’est un retour aux sources ou les deux ? Alors, pour moi, ça n’a pas été un retour aux sources.
Bien que j’aie vécu à Rome, ce n’était pas ma ville, ni ma ville natale, ni la seule ville où j’avais vécu. Et quand je suis revenue, les amis que j’avais ici, chacun avait sa vie. J’avais ma famille, mais j’ai toujours ma famille. Ça n’a pas été un retour aux sources parce que tout change. 25 ans, c’est une vie, c’est la moitié d’une vie, c’est un quart d’une vie.
Et donc on recommence tout à zéro et le fait aussi de revenir après une expérience à l’étranger, normalement on ne recommence pas là où on est parti, on recommence à un autre endroit.
Comme à l’époque, j’ai beaucoup d’amis étrangers ici et beaucoup, beaucoup d’amis français. Et donc quand on arrive de Paris pour répondre à ta question, on est un peu surpris. On a une petite sensation d’insécurité pendant quelques temps parce qu’on voit justement que les règles auxquelles on était tous soumis sont chamboulées. Et après, on commence à comprendre les logiques. Mais ça, c’est vrai partout dans le monde.
Chaque lieu a des logiques qui lui sont propres et il faut y vivre un tout petit peu pour les comprendre. Moi, j’avais la facilité de parler la langue et d’être italienne. Bien que je suis en train de devenir française parce que j’ai demandé la double nationalité, je vais l’avoir bientôt pour bon et loyaux service. Merci beaucoup pour cette petite introduction, Barbara. Très contente de t’avoir avec nous pendant tout ce temps-là pour se balader dans Rome.
On va démarrer la visite juste après un premier rendez-vous. Les Infos d’Artus. À tout de suite. Les Infos d’Artus.
Livre 1 Salut, c’est Arthus ! Rome, la capitale de l’Italie, est une ville dont l’histoire épique remonte à plus de 2500 ans. Fondée, selon la légende, par les frères Romulus et Rémus en 753 avant Jésus-Christ, elle est rapidement devenue le siège d’une civilisation puissante qui allait façonner le destin du monde occidental pendant des siècles. A son apogée, l’Empire romain s’étendait des îles britanniques à l’Afrique du Nord et de l’Espagne à l’Anatolie. Le Colisée, l’amphithéâtre emblématique de Rome, est le symbole de la grandeur et de la cruauté de l’Empire romain.
Construit au 1er siècle, il pouvait accueillir jusqu’à 50 000 spectateurs venus assister à des combats de gladiateurs, des chasses d’animaux et d’autres spectacles grandioses. Le Forum Romain, autrefois le cœur politique, religieux et commercial de la ville, est un site archéologique fascinant qui témoigne de la vie quotidienne dans l’Antiquité romaine. On peut y voir les vestiges de temples majestueux, de basiliques et de monuments dédiés aux dieux et aux empereurs. Le Vatican, la plus petite cité-état du monde, est situé au cœur de Rome et est le siège de l’église catholique romaine. La basilique Saint-Pierre, chef-d’oeuvre de l’architecture Renaissance, abrite les tombeaux des papes ainsi que la célèbre Pietà de Michel-Ange.
La chapelle Sixtine, avec ses fresques magistrales peintes par Michel-Ange, est l’une des œuvres d’art les plus précieuses du monde. La fontaine de Trévis, une œuvre baroque spectaculaire, est l’une des attractions les plus visitées de Rome. Les visiteurs viennent jeter une pièce dans la fontaine en faisant un vœu et en espérant ainsi assurer leur retour à Rome. La Dolce Vita romaine évoque un mode de vie détendu et élégant, avec ses cafés animés, ses boutiques de mode chic et ses magnifiques places publiques. Se promener dans les ruelles étroites de la vieille ville, s’arrêter pour déguster un espresso en soirée font partie intégrante de l’expérience romaine.
En résumé, Rome est une ville où le passé et le présent se rejoignent harmonieusement, offrant aux visiteurs une expérience inoubliable imprégnée d’histoire et de culture. Bonne visite et à bientôt ! sur le site de votre radio francaisdanslemonde.fr. Le groupe Vivre à Rome, s’il vous plaît. On se rassemble et on écoute.
On s’y croirait presque. Ne manque plus qu’un parallepuis ou quelque chose pour que les gens nous repèrent dans la rue. Une visite guidée des attractions touristiques essentielles de Rome. Voilà ce qu’on vous propose maintenant avec Barbara dans ce nouvel épisode de la série Vivre à. Et on commence par quoi, dis-moi Barbara ?
Qu’est-ce qu’on visite en premier quand on débarque à Rome ? Alors, qu’est-ce qu’on visite en premier ? Tout le monde visite le Colisée Forum Romain et Palatin. Bien sûr. Et les musées du Vatican.
En réalité, nous, moi et l’équipe de Weekend à Rome, nous laissons nos clients choisir qui veulent faire les incontournables, qui sont le Centre Historique, fait d’une certaine manière à Fontaine de Trévis, Place Navonne, place d’Espagne, etc., ou bien se laisser guider à faire autre chose. Donc il faut savoir que quand on va visiter les lieux iconiques, donc les musées du Vatican, le Colisée, etc., on est toujours un peu dans la foule. Juste en basse saison, c’est-à-dire en janvier, février, Début décembre, on est un peu plus tranquille. Sinon, on est toujours avec beaucoup, beaucoup d’autres personnes. Mais parce que c’est évident, au monde, il n’y a qu’un Colisée.
C’est des lieux vraiment extraordinaires. — Exactement. — Je ne cache pas. — Et il y a moyen de s’isoler quand même, tu crois, à Rome un petit peu ? — Alors pour les places iconiques, par exemple, la Fontaine de Tréville, qui est juste une pure merveille.
Il faut se lever tôt ou sortir tard. Par exemple, le soir, après 11h30, le soir, la place se vide. Les touristes sont fatigués, on marchait toute la journée, on a juste un peu d’amoureux qui vont nous lancer la pièce, etc. Il y a personne avant, on a un idem. Donc, il ne faut pas hésiter.
Se lever tôt un matin, ce n’est pas grave. On se lève tôt pour aller bosser. On peut se lever tôt pour vivre la beauté extraordinaire de ces lieux. Piazza Navona, en Piazza Navona, par exemple, c’est un lieu mais fantastique, on a les oeuvres de Bernini, de Borromini sur la même place, le baroque, on a les traces de l’ancienne arène des Jeux. Et donc Rome a ça de particulier, que c’est même quand on visite une place baroque, en réalité, on voit les ruines, parce qu’on peut descendre sur la Piazza Navona, C’est vraiment la stratification des siècles, c’est notre mémoire collective et c’est aussi le lien très fort avec la Grèce antique.
Tous les romains anciens ont eu cette capacité d’absorber cette culture. d’absorber les cultures autochtones. Par exemple, il y avait les étrusques. D’ailleurs, à Rome, il y a un très très beau musée étrusque qui s’appelle le musée di Valle Giulia. Donc les Romains, ils se sont nourris de ces cultures, les ont remoulinées, reconstruites, et nous les ont transmises.
Quand on regarde parfois des statues romaines, c’est des copies des statues grecques, plus anciennes encore de, je ne sais pas, 314 ans. Donc c’est une civilisation qui nous a reporté les civilisations antérieures et qui a signé les communiqués. Donc voilà, pour visiter Rome, il ne faut pas hésiter de venir nous voir. Mais il faut surtout avoir confiance si jamais on on veut faire autre chose, de savoir qu’on verra quand même des œuvres majeures. Par exemple, si on veut ne pas être dans la foule dans les musées du Vatican, on peut aller au musée du Capitole.
C’est le plus ancien musée au monde qui est sur le Capitole, donc on l’a vu sur les forums romains. C’est une place qui a été dessinée par Michel-Ange, donc on pense vraiment du grand art, et qui a été récemment rénovée, magnifique, très peu fréquentée, pas chère, Et on peut prendre les billets sur le moment ou les acheter facilement sans se prendre la tête. Sinon il y a fantastique Palazzo Massimo qui est à la gare Termini.
quelques minutonniers, où on voit les fresques romaines. Il y a des pièces somtières de fresques, donc on voit le niveau de civilisation de cette culture, qui décorait le moindre récoin d’or où c’était décoré. On voit les mosaïques, donc on voit où ils marchaient. C’est une pure merveille. Et plein de sculptures, il y a des bronzes, etc.
Donc c’est vraiment, il y a Palazzo Altemps, un autre musée qui est juste à côté de Piazza Navona, un musée extraordinaire, rénové, avec des statues colossales. C’est une merveille. Donc il ne faut pas hésiter un petit peu à voir autre chose. Il y a Galleria Borghese, mais de musées il y en a. des dizaines, l’un plus beau que l’autre.
C’est vrai qu’on a l’image de Rome comme étant une ville très, très riche culturellement. Mais j’aime bien ton conseil. J’aime bien ton idée de commencer tôt ou alors finir tard. Et puis pourquoi pas être en terrasse et manger une glace au milieu, non? Ça me paraît bien.
Oui, absolument. Absolument. Et puis se perdre, parce que c’est une ville qui garde beaucoup de Encore beaucoup de vieilles boutiques avec des petits vieux tromblotants qui vendent la quincaillerie, tout ça en plein centre. Je veux dire, par rapport à Paris, par exemple, dont le centre historique est désormais tout investi, soit par des chaînes, soit par des boutiques très chics, de marques ou gérées, voilà, ou alternatives. il n’y a plus la petite boutique avec la vieille dame qui refait les fauteuils.
À Rome encore, je ne sais pas pour combien de temps encore, mais encore on trouve ça, donc il ne faut pas hésiter à se balader, à sortir un petit peu, se laisser, se perdre, parler aux gens, rentrer dans les endroits. Nous on propose beaucoup de tours avec des habitants où on Justement, on choisit un peu un profil d’une personne avec laquelle on… comme si c’était un ami qui nous recevait, avec laquelle on va visiter des quartiers où il y a des choses qui ne sont pas forcément les choses majeures, pas forcément les attractions majeures, mais par exemple, on va visiter des galeries, on rentre dans des boutiques. Je ne sais pas, il y a un monsieur qui fait les cadres, donc c’est un cadreur qui travaillent beaucoup avec des artistes ou des, je ne sais pas, des petits bars un peu. Parce que c’est une ville qui n’est pas laissée formater par la mondialisation.
On y arrivera aussi ici parce que personne n’y résistera. On a encore quelques années devant nous, comme ça, de vie un peu plus libre. — Donc c’est le moment d’en profiter, quoi, c’est ça que tu es en train de nous dire. — Oui, oui, oui. Oui, de profiter, mais de ne pas hésiter à éventuellement ne pas regarder, lire, voir tout ce qu’il y a sur les guides.
Je pense que c’est une ville qui mérite aussi qu’on se loigne. Et c’est pas grave si on a vu que le Colisée de l’extérieur, et après on a passé par exemple quelques heures dans le quartier de Garbatel, là, qui est un peu… un peu à l’extérieur, parce qu’il y a beaucoup de street art à Rome, dans certains quartiers périphériques, et qui est vraiment intéressant. Il y a plein de guides. Si on veut y aller seul, il y a plein de guides.
On s’entamait peu près des itinéraires. Et parce que comme ça, on rentre un peu en contact avec les gens aussi. On peut prendre des glaces dans des endroits sans touristes. On peut tester. On mange beaucoup dans la rue à Rome, par exemple, donc il ne faut pas hésiter attester, essayer, demander aux gens du coin.
Les gens sont toujours contents de donner des conseils. Alors justement, à propos de conseils, donc ça, j’ai bien compris, tu proposes pas mal à tes clients au travers de ton agence et de ton site web Weekend à Rome. Et sans dévoiler trop de choses, bien sûr, on en parlait quand on préparait cette émission tout à l’heure. Est-ce que tu as, toi, des coups de cœur, des bonnes adresses ? Qu’est-ce que tu fais, toi, pour te poser à Rome, par exemple ?
C’est une terrasse ? C’est la visite du quelque chose ? Tu prends un peu de hauteur ? Ton top 3 des choses que tu préfères faire à Rome ? Alors, bon, il n’y en a pas 3, il y en a 10 000, mais…
Parce qu’à Rome, moi par exemple, j’aime beaucoup aller sur le Tibre. À propos du Tibre, il y a une très belle péniche qui s’appelle Baia, c’est une péniche à quai. On peut y aller même rien que pour boire un verre, c’est très sympa, on peut en dîner. Sinon, nous on dîne beaucoup entre amis, on envoie nos clients à la Trattoria Polese, qui est dans le centre, pas loin de Castel Sant’Ange, Angelo, et c’est une Moi, je cherche toujours des endroits, dans la limite du possible, qui sont tenus par des familles, qui appartenaient au père, au grand-père. C’est typique italien, le fait de transmettre son entreprise à ses enfants.
Et, par exemple, j’aime beaucoup traîner dans le quartier de Campo di Fiori. C’est très touristique, mais je vais beaucoup parce que ma soeur habite là-bas. Donc, j’ai tous les bons tuyaux. Et je peux vous dire que, par exemple, un verre, Chez Vinic, en face du Palazzo Farnese, donc siège de l’ambassade, s’impose. Malheureusement, aujourd’hui, il y a les échafaudages.
Sinon, allez manger à la boulangerie a Campo dei Fiori. Il y a une boulangerie qui fait angle à côté d’un restaurant qui s’appelle La Carbonara, qui est aussi bon. Dans cette boulangerie, vous rentrez, vous prenez juste la pizza rossa, rien que ça. C’est la pizza typique romaine que l’on donne aux enfants pour le goûter de l’après-midi. Sinon, vous pouvez aller prendre les souplis à côté de la rue du Pied-du-Marbre.
D’ailleurs, c’est un endroit intéressant à voir parce qu’il y a un énorme pied sur cette petite ruelle, avec un énorme pied en marbre qui est le reste d’une statue monumentale. Et voilà. Et sinon, nous avons récemment découvert les termes romains de l’hôtel Six Senses. Le Six Senses, c’est un hôtel cinq étoiles, magnifique, etc. Mais les termes sont abordables et c’est vraiment les termes romains, c’est-à-dire on a le Calidarium, le Frigidarium et le Tepidarium, c’est-à-dire au chaud, tiède et froide.
On a la Mamme, le Sonar, Et ça, on aime bien y aller, même entre amis. La typologie de bain, c’est un parcours de bain romain. C’est-à-dire, on rentrait d’abord dans le chaud, on se prélassait, ensuite on passait à l’eau tiède, et ensuite on passait à l’eau froide. Donc, c’est quelque chose qui réactive à la circulation et qui est très agréable à faire, le tout dans une atmosphère super chic. très décontracté, etc.
Donc, dans la piscine toute la journée, je conseille de… Il y en a un autre qui s’appelle Aquamadre, on y va aussi, très, très bon. Pareil, c’est des termes… Là, on peut aussi avoir les massages, on peut avoir le scrub, ce genre de choses, mais c’est vrai qu’on n’y pense pas forcément, mais quand on est un homme, on marche beaucoup et se découper mais surtout en fin de journée de relax, je trouve que c’est une bonne suggestion en tant que touriste. Je suis d’accord, c’est une bonne idée.
Voilà. Il y a beaucoup de choses à faire à Rome. Il y a énormément de choses à faire. Ce n’est pas facile de résumer en quelques minutes. Mais en tout cas, pour l’instant, c’est une bonne piqûre de rappel de ce qu’il faut absolument voir à Rome ou comment visiter Rome un peu autrement grâce à tes conseils.
Et puis, ce n’est pas fini. Dans quelques minutes, on va s’intéresser à tout le reste. L’aspect culturel, comment mieux s’intégrer, comment créer une entreprise aussi là-bas. Toutes les questions qu’on se pose un peu dans chaque épisode, mais qui sont importantes pour mieux comprendre là où vous mettez les pieds en gros. en arrivant.
Mais d’abord, c’est la rediff notre replay podcast avec notre partenaire la FIAF et Gauthier pour l’interview de la présidente de Rome Accueil. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde. francaisdanslemonde.fr. Ah Rome, ah là là, quelle jolie ville avec ses magnifiques bâtiments, ses délicieuses pizzas. C’est vrai que notre pays est très proche de l’Italie.
Pourtant, on va vous donner quelques points de vigilance si vous comptez vous y installer. C’est avec la FIAF et Rome Accueil qu’on va échanger là-dessus. Marianne, bonjour. Bonsoir Gauthier, bonsoir à tous. T’as un vrai prénom française, Marianne.
Oui, alors mon prénom d’épouse est Munoz, mais mon nom de jeune fille est Rousseau. Donc là, franchement… Ah oui, il n’y a pas de doute. Comment les Italiens disent Marianne ? Alors je leur prononce toujours Mariané puisque le E se prononce E parce qu’autrement c’est la catastrophe mais en fait Mariana existe en italien donc je me transforme souvent en Mariana.
Tu es originaire de Charente-Maritime, tu vas y passer ton bac et ensuite des études de droit qui vont d’ailleurs pas réellement te servir. Tu rencontres ton futur mari, vous vous installez à Paris, arrive le premier enfant puis deux autres. Là tu es dans le domaine du marketing. Tout ça pour qu’un jour une possibilité de partir vous installer en Italie va arriver. Ça t’a vite plu l’idée d’aller vivre à Milan ?
C’est moi qui ai poussé mon mari en fait à nous installer à Milan parce qu’il hésitait. sur le fait que moi je vivrais à Milan et que lui vivrait à Padoue donc à côté de Venise et donc ça voulait dire que le quotidien ne serait pas ensemble et on s’y était toujours refusé mais l’attrait de l’expatriation a été plus forte que tout et donc nous sommes partis et nous avons jamais regretté, nous n’avons jamais regretté cette décision. Tu m’as dit partir en Italie c’est pas vraiment partir à l’étranger c’est quoi c’était une vraie européenne convaincue pour me dire un truc pareil ? C’est certain, c’est certain. Mes enfants ont fait leurs études partout dans le monde, donc encore plus maintenant.
Mais oui, je pensais que l’Italie, parce que j’y avais passé des vacances depuis toute petite, franchement, c’était pas forcément l’étranger. Européenne convaincue aussi. Mais bon, tout compte fait, c’était peut-être pas si facile que ça et c’était peut-être pas si proche de ce que je pensais à l’origine. Il y aura des différences quand même, on va en parler. 2021, vous vous installez à Rome.
Ton mari donc, on le disait, bosse dans le nord à 45 minutes de Venise, Vincenza. J’ai essayé de le dire bien, ça va ? Vincenza, si, si, si. Installé à Rome en 2014. Et en fait, sur les deux villes depuis 2021.
C’est ça, t’aimes bien avoir un pied dans deux villes en même temps, toi. Ouais, j’aime bien, j’aime bien. Alors tu n’as jamais regretté cette installation, mais tu m’as dit, il y a quand même parfois des petites choses un peu difficiles. Alors en effet, on est cousins, on a la même âme latine, mais il y a quand même des différences. Tout à fait, c’est évident.
Et puis, c’est ce qui en fait aussi la beauté. Donc, on aime beaucoup de choses en commun, mais la langue est différente. L’approche est différente. La culture est différente. Ils ont une culture beaucoup plus littéraire, par exemple, que nous, qui sommes très cartésiens.
Donc parfois, ça crée des différences. Au niveau du travail, mon mari aime beaucoup travailler avec les Italiens, mais certains Français ont du mal. Parce que justement, cette originalité et ce côté un peu littéraire fait que parfois c’est un peu compliqué. Par contre, ils s’adaptent très, très vite. Et ça, c’est un peu différent aussi.
Donc pour moi, c’est un plaisir, mais pour certains, ça l’est peut-être un peu moins. Et quant aux enfants, ça s’est passé comment pour eux ? Alors mes enfants, ils ont adoré l’Italie, donc il n’y a pas de souci. Mon fils aîné travaille en France depuis très longtemps, mais dans un cabinet d’architecture italien, donc il parle italien au quotidien, alors qu’il n’a vécu que deux ans avec nous à Milan. Et puis les deux autres, c’est pareil, ils aiment l’italien, ils sont totalement bilingues.
Donc dès qu’on se fait des réunions de famille, c’est systématiquement chez nous en Italie et pas chez eux, soit en France, soit aujourd’hui aux Pays-Bas pour ma fille. Mais vous parlez en français. Nous parlons en français, c’est ce qui est bien un peu bizarre pour nos amis italiens, parce que c’est vrai qu’entre nous, nous parlons français, mais dès qu’on s’adresse à nous, on parle en italien. Donc voilà, mais oui, oui, on est franco-français, donc on parle entre nous, on parle français. Si vous écoutez français dans le monde, que vous vous apprêtez à vivre une expatriation en Italie, faites attention, en effet, c’est à côté, c’est en Europe, mais il y a quand même des points de vigilance.
Toi-même, tu as rejoint Milan Accueil, puis Rome Accueil, tu es bénévole en 2014, tu es membre en 2014, bénévole en 2019, j’ai du mal avec les dates aujourd’hui, et tu deviens présidente en 2023. Il y a 250 familles sur place. Clairement, si on doit s’y installer en Italie, on contacte Rome Accueil depuis la France parce qu’il y a des petits points de vigilance sur l’administratif, tu m’as dit. Oui, tout à fait. Il ne faut pas hésiter à nous contacter effectivement et plutôt en amont parce que ça permet justement d’anticiper certaines choses.
Il y a des démarches administratives qui peuvent être faites avant d’arriver en Italie et après, il y en a à faire sur place. Mais c’est vrai qu’il faut les faire parce qu’aujourd’hui, tous les pays, notamment les pays européens, communiquent énormément. Donc, il faut faire attention. Ces derniers temps, on a une vigilance particulière sur la fiscalité et donc sur le fait de déclarer ses impôts au bon endroit. plus de six mois dans un pays, on doit déclarer ses impôts dans ce pays.
Donc si vous vivez plus de six mois en Italie, c’est en Italie qu’il faut payer les impôts. Étrangement, on n’est souvent pas d’accord entre pays européens, mais nos administrations fiscales se mettent vite d’accord. Toujours, bizarrement. Et c’est quoi les grandes démarches ? Parce que tu m’as dit des noms qui sonnaient italiens, donc ça faisait très sympa.
La première, c’est le codice fiscal. C’est un numéro qui ressemble à notre numéro de sécurité sociale parce qu’il est construit exactement de la même manière et on en a besoin pour tout. pour tout, même pour aller chez le médecin, on va nous le demander. Alors oui, c’est vrai qu’en France, c’est exactement la même chose. Mais voilà, pour avoir une facture sur n’importe quoi, ils nous demanderont le codicier fiscal.
Et donc, c’est vraiment la première démarche. Après, c’est la résidence. C’est la résidence, le lieu où tu vis. Tu dois te déclarer à la mairie et ça, c’est important. Et après, le troisième, c’est de faire la Tessera Sanitaria, qui est l’équivalent de notre carte de sécurité sociale.
On a beaucoup d’étudiants qui partent faire leurs études en Italie. Attention, clairement, depuis quelques années, notamment avec cette mode Airbnb, il y a un petit souci sur le logement. Et d’ailleurs, plus que ça, tu m’as dit, il y a même un système d’arnaque très organisé. Donc be careful. Oui, exactement.
C’est vrai qu’on a beaucoup de demandes d’étudiants parce qu’ils ont du mal à trouver des logements. Parce qu’effectivement, tous les petits logements meublés, avec le tourisme qui afflue vraiment énormément, notamment en Italie, tous ces petits logements sont transformés en Airbnb et donc les étudiants ne peuvent plus se loger. Donc attention, parce qu’effectivement, ces derniers temps, ils ont mis en place une arnaque toute bête.
Vendent entre guillemets un logement, ils demandent un mois de caution, ce qui peut paraître normal, même deux mois. Et puis derrière, le logement n’existe carrément pas. Autre arnaque, une agence qui te propose une liste de logement, il faut d’abord que tu payes pour avoir cette liste. Évidemment, c’est une arnaque, il n’y a pas de liste derrière. Et on a sans doute pas mal d’auditeurs qui vont aller faire un petit week-end à Rome.
Je salue Etienne Dao au passage. Vaut mieux réserver tout. Il y a beaucoup de touristes. Clairement, Rome est une capitale où il y a énormément de touristes. On peut quasiment avec Internet tout réserver d’avance.
Si on veut être sûr d’aller se promener dans le Colisée, il faut réserver depuis la France. Oui, tout à fait. Il suffit d’aller sur le site copculture.fr, c’est le site officiel en fait pour réserver. Il y a plein de systèmes différents mais moi je vous conseille d’aller voir sur notre site parce qu’en fait on a des cartes un peu partout pour tous les musées et sur le site de Rome Accueil vous allez trouver toutes les explications. et tous les liens officiels pour pouvoir acheter vos billets à l’avance.
Voilà, c’est vrai que le Colisée et les musées du Vatican, réservez vos billets, vous pouvez très bien le faire de la France. Oui, vous paierez un petit peu plus cher parce qu’il y a 2 euros de frais de réservation, mais vous serez sûr de pouvoir rentrer dans le monument. Et ça, je pense que c’est plus important que les 2 petits euros que ça vous coûtera. Et en parlant du Vatican, 2025 sera une année importante. C’est le jubilé qui a lieu tous les 25 ans.
Pèlerins de l’espérance sur le chemin de la paix. Là, vous êtes certains de vivre pendant quelques semaines dans une ville blindée sur blinde et ça va être très chargé. Exactement, alors en ce moment nous vivons les travaux parce qu’évidemment qu’il se prépare à se jubiler donc il y a des travaux partout dans Rome et après l’année jubilaire sera une année très chargée parce qu’en plus du tourisme ordinaire nous aurons effectivement les pèlerins Après, c’est vraiment un moment assez magique pour l’avoir vécu en 2015-2016, pour un jubilé extraordinaire, exceptionnel. C’est vraiment un moment particulier, que l’on soit croyant ou pas, l’ouverture des fameuses Portes Saintes, c’est un grand moment, et passer une Porte Sainte, cinq Portes Saintes même, ça reste quelque chose de… De poignant, on y croit, on n’y croit pas, c’est pas une question de religion, alors qu’on est catholique, il y a une autre dimension, mais quand même, passer une porte qui n’est ouverte que tous les 25 ans, je pense que c’est pas mal.
Toi, t’étais passionné d’histoire, d’architecture. On a parlé gastronomie orantienne aussi, en se disant que c’était l’un des seuls endroits où les Français qui s’expatrient ne se plaignent pas de la qualité de la gastronomie. T’en profites encore aujourd’hui, alors que t’es Romaine, de visiter, de découvrir des lieux magiques. Oui, tout à fait, parce qu’en fait, on n’a jamais fini de découvrir. Donc, la gastronomie, c’est la nourriture, mais c’est aussi le vin.
Donc, chaque région a un cépage différent en Italie. Donc, c’est une découverte permanente et la nourriture aussi, parce qu’en fait, chaque région a aussi ses spécialités. Et puis, quand on va sur un marché où on ne vend que du kilomètre zéro, eh bien, on découvre des produits que l’on ne connaît pas. Et chaque restaurant va aussi offrir une autre facette. Donc c’est une découverte permanente aussi culinaire.
Ça m’a ouvert l’appétit, t’as pas idée. Marianne a été avec nous pour Rome Accueil. Le principal élément à retenir, c’est que si vous allez vivre là-bas, vous contactez les équipes de Rome Accueil. On salue d’ailleurs au passage tous les bénévoles, je pense que ça leur fera plaisir. qui t’aident et qui font vivre la communauté francophone dans cette capitale.
Exactement, sans bénévole, pas de grand accueil. Donc sans bénévole, il n’y a pas d’association. Et donc, effectivement, il faut les remercier parce que c’est grâce à eux que l’on peut faire tout ce que l’on. Fait et tout ce que l’on propose. Et bien, tu leur fais une tournée de pizza de notre part.
Avec grand plaisir. Merci beaucoup pour ce moment. A bientôt. Au revoir Gauthier, merci.
Vous écoutez vivre à Rome avec notre guide fil rouge Barbara qui vit sur place depuis pas mal d’années maintenant, 7 ans et puis qui de toute façon est italienne et qui en plus a fondé le site web Weekend à Rome dont on parlait tout à l’heure, une agence pour découvrir Rome autrement. Ça tombe bien, c’est ce qu’on essaie de faire dans chacun des épisodes de Vivre À, découvrir la ville autrement. Alors là, maintenant, on va plus s’intéresser à l’aspect culturel. Et ma première question pour toi, Barbara, par rapport à ça, ça ressemble à quoi de vivre à Rome ? Comment sont les habitants, par exemple ?
Alors, les habitants sont bruyants, très sympathiques. Au quotidien, on vit beaucoup de communication avec les autres. Je venais de Paris et j’étais habituée à beaucoup de retenue. J’habitais dans le centre, mais j’achetais le pain toujours à la même boulangerie, mais à peine ils me reconnaissaient. Quand on arrive à Rome, on est tout de suite dans un autre bain.
Les gens te parlent, te font des cadeaux dans les boutiques, te sollicitent, etc. Après, quand on trouve des amis, tout le monde est assez cordial. Les gens sont très curieux, sont très contents qu’on vienne vivre dans leur ville. Mais on découvre aussi des différences. Moi, j’étais partie assez jeune.
de cette ville et dans chaque ville en Italie, c’est différent. Donc là, je ne parle que de Rome, mais l’Italie a des particularités vraiment aussi dans la vie sociale. A Rome, les amis, on les voit beaucoup à l’extérieur, c’est-à-dire nous, on a toujours beaucoup invité chez nous, souvent les Romains, mais ils nous ont invité très peu chez eux et on ne comprenait pas pourquoi. À la fin, on a compris. C’est que tout simplement, les gens se voient au restaurant, etc.
Ils sont très contents quand tu les invites. Et du coup, les dîners qu’on revanche, ce sont vraiment une vraie tradition parisienne des dîners en ville. On les fait plus avec les amis étrangers. Donc on a beaucoup d’amis étrangers ou les amis français. Et les Italiens, bon, on les invite, mais on ne s’attend pas à être invité.
Et après, il y a beaucoup d’activités à faire en plein air. Par exemple, j’ai pensé à faire des labyrinthes ici, sur le Tibre. et c’est une activité qui m’a… maintenant je suis accroche, je ne peux plus arrêter. Et c’est très sympa, donc ça n’arrête pas de faire des grillades avant, après les compétitions, quand la saison change, quand il y a un anniversaire.
Donc les gens sont très… on se voit beaucoup au café, on va boire un café, on se retrouve pour faire une promenade, on s’appelle à la dernière minute, c’est un peu comme ça. Alors une petite question sous forme de parenthèse quelque part. Est-ce que les provinciaux en Italie parlent de la même façon de leur capitale que les provinciaux en France? Je fais des raccourcis, mais qui disent souvent qu’à Paris, c’est un peu agressif, c’est un peu le bordel, etc.
Il y a toujours plein de monde. Le service n’est pas terrible. Est-ce qu’il y a ce sentiment aussi des provinciaux italiens par rapport à Rome ou pas du tout? Non, non, parce que l’Italie a une histoire différente. L’Italie est un Etat uni depuis un peu plus de 170 ans, donc depuis peu.
Et il y a beaucoup d’îles importantes. Par exemple, Rome est importante parce que c’est le siège du Vatican, du gouvernement, de beaucoup d’entreprises internationales. Mais par exemple, le cœur économique à Milan et Turin. Donc à Milan, nous avons tous les journaux, etc. Après, nous avons d’autres villes très importantes.
Florence est petite, mais très importante. Nantes, la plus grande, est très importante. Palermo en Sicile est très importante. Après, on a toute l’Italie. Il y avait une mise pour le tourisme.
Toute l’Italie est un tissu de réalités différentes. Avant l’unité en Italie, on parlait aussi des langues différentes. Donc c’est pour ça que les Italiens parlent avec les mains. On ne se comprenait pas entre nous. Soit on parlait en latin, soit on parlait des dialectes plus ou moins bien compréhensibles par les autres.
Donc il n’y a pas l’effet Paris et la province. Donc Rome et la province, oui, il y a ceux qui habitent à la campagne, Ils trouvent qu’à Rome c’est une ville chaotique et les Milanais qui disent qu’à Rome on ne travaille pas. Les Romains qui disent que les Milanais sont chiants et amicieux et qu’ils n’arrêtent pas de courir. Et que les Génois sont pingres, par exemple. Mais on n’a pas cet effet grande ville et le reste.
Il y a une décentralisation plus poussée qu’en France. Oui, c’est vraiment beaucoup plus poussé. Si on se met dans la peau maintenant, pour continuer un petit peu dans le sujet de comment sont les habitants, comment mieux s’intégrer, etc. Si on se met dans la peau d’un Français expatrié qui a décidé d’aller à Rome, est-ce qu’il y aurait une façon, c’est une question que je pose toujours, de s’intégrer plus facilement, je ne sais pas, mais plus rapidement, de mieux comprendre les comportements avec quelques conseils que tu pourrais nous donner, par exemple, dans un cadre professionnel, notamment ? Dans un cadre professionnel, c’est sans doute s’adresser aux associations locales du pays provenant.
Donc moi, en venant de la France, la première chose, je me suis adressée à Pontevia, qui est l’association professionnelle, le réseau professionnel de la Rome. Et par ce biais, j’ai rencontré des personnes avec lesquelles aujourd’hui je travaille, par exemple. Et la première chose que tout le monde, tous les émigrés, parce que quelque part, je revenais dans mon pays, mais j’étais un peu une émigrée de la France. J’avais vécu quasiment qu’en France, donc je ne savais plus travailler. Dans le sens où je ne savais plus travailler, je ne connaissais pas l’exemple.
On travaille un peu en France quand même.
Non, mais je ne connaissais pas les spécifications techniques comme comment se s’appelle un KBIS en italien, comment ça fonctionne à la comptabilité. Moi, par exemple, j’ai créé une entreprise, je fournis une société. Comment on fait ? Donc, je suis tout simplement allé voir des gens à Pontevilla. Je suis allé voir un expert comptable que j’ai connu par un autre réseau.
Et j’aurais dit, bon, moi je connais ce pays, mais je ne le connais pas quelque part, pour ne pas y avoir beaucoup travaillé. Donc comment on fait ? Et finalement, quand on est honnête, on trouve toujours des gens qui sont prêts à vous aider. Il faut demander de l’aide et essayer de demander aux bonnes personnes. Et c’est ça.
Et ça a été un parcours compliqué pour toi de créer ta société en Italie ? Ça a été compliqué parce qu’on l’a créée juste avant le Covid. Ah oui. Une semaine avant. Donc, sinon, ça n’aurait pas été compliqué.
En fait, quand le COVID est terminé, on a commencé un petit peu à travailler. Et puis, de plus en plus, et puis on s’est lancé. On a commencé à travailler pour des grandes entreprises comme Hermès, Lacoste, Engie, etc. Et on s’est lancé assez vite, mais ça On n’aurait pas eu le Covid, probablement ça aurait été tout plus simple. Mais disons, on s’est installé dans un secteur qui est en croissance en Italie, le secteur du tourisme.
Partout, dans toutes les villes. Donc, il y a de quoi faire. Donc oui, c’est difficile, parce que monter une entreprise est toujours difficile. On crée quelque chose, mais c’est passionnant, c’est extrêmement passionnant. On a l’image de l’Italie, comme pour la France d’ailleurs, d’un pays assez administratif, assez lourd administrativement.
C’est toujours le cas, même pour monter une start-up ? Ah oui, c’est toujours le cas, bien sûr. Mais je pense que ce n’est pas… Comment dire ? Ce ne sont pas des choses qui doivent freiner quelqu’un qui a envie d’entreprendre.
Parce que, encore une fAvez-vous déjà envisagé de vivre à Rome, la ville éternelle? Dans cet épisode du podcast « Vivre à Rome », Olivier Geoffry vous emmène dans un voyage sonore à travers la capitale italienne, riche en histoire et en culture. Accompagné de Barbara Riccivuto, une Sicilienne qui a passé 25 ans en France avant de revenir en Italie, le podcast explore les raisons pour lesquelles Rome pourrait être votre prochaine destination d’expatriation. Barbara partage ses expériences personnelles et professionnelles, offrant un aperçu authentique de la vie quotidienne dans cette ville fascinante.
### Barbara Riccivuto n’est pas une étrangère dans le monde du design et de la communication. Après avoir travaillé à Paris dans des maisons d’édition et des agences de communication, elle a fondé une start-up à Rome appelée Weekend at Home, dédiée à faire découvrir la ville autrement. Son parcours unique, entre la Sicile, la France et l’Italie, lui a permis d’acquérir une perspective riche et diversifiée. Grâce à son expérience, elle offre des conseils précieux pour ceux qui envisagent de s’installer à Rome, tout en partageant ses coups de cœur pour cette ville qu’elle a appris à redécouvrir.

### L’épisode plonge dans les incontournables de Rome, des sites emblématiques comme le Colisée et le Vatican aux trésors cachés que seuls les locaux connaissent. Barbara et Olivier discutent des meilleures façons de visiter ces lieux tout en évitant les foules, et partagent des astuces pour découvrir la ville sous un angle différent, que ce soit à travers l’art de rue ou les petites boutiques traditionnelles. En outre, l’épisode aborde les aspects pratiques de la vie à Rome, de l’intégration culturelle à la création d’une entreprise, offrant ainsi une ressource inestimable pour quiconque envisage de faire de Rome son nouveau chez-soi.ois, on demande à ceux dont c’est le métier de te conseiller. Ça a un petit coût, mais ça achète aussi la sérénité. En Italie, il y a beaucoup de solutions pour contourner, pour se faire aider. Par exemple, quand on demande la résidence, ça paraît assez compliqué. Puis on découvre qu’il y a des gens qui peuvent t’aider.

Il faut, par exemple, en Italie, pour avoir accès l’administration publique, etc. On a besoin d’un numéro qui s’appelle le speed. Et c’est un truc que si on essaie de le faire tout seul, c’est très compliqué. Il y a des kiosques dans la ville où ils vendent des journaux, mais ils font signe, ils délivrent des papiers, ils t’aident à ouvrir ce numéro. Il ne faut pas venir avec l’idée de la France où tout est bien expliqué au départ, et si tout est mal expliqué au départ, mais il y a dix mille solutions, beaucoup de figures professionnelles, de gens qui, pour pas grand chose, peuvent t’aider à faire plus rapidement, etc.
Donc c’est comme ça. Mais après, une fois qu’on a lancé les papiers arts, etc., on n’y pense plus et on travaille, je veux dire. Il y a toujours moyen, de toute façon. Il y a toujours moyen. On est en épouillage.
Très bien. En tout cas, merci beaucoup, Barbara, pour cette balade à Rome de l’intérieur. Je pense que c’est le meilleur moyen de vraiment découvrir cette ville à tout point de vue. Une ville qu’on croit d’ailleurs souvent connaître, nous, Français. Mais là, on a vraiment les bonnes infos désormais pour l’aborder de la vraie façon, je pense.
Belle continuation là-bas à Rome pour toi et toute la famille. Et puis à bientôt pour en reparler. À bientôt, avec plaisir.
C’est confirmé, c’est une belle destination Rome et je pense clairement qu’elle devrait être au minimum dans le top 5 de votre bucket list des villes où vous envisagez de vous expatrier. A vous de décider maintenant que vous avez un petit peu plus d’infos et la majeure partie des clés pour y aller. Merci de votre fidélité à ce podcast. N’hésitez pas à écouter les autres épisodes disponibles sur notre site web francaisdanslemonde.fr et à les partager bien sûr entre vous. A bientôt pour une nouvelle destination et bon voyage d’ici là.
Vous vivez dans une ville qu’à vous aimer ? Témoignez dans cette émission. Contactez-nous via la page contact sur le site francaisdanslemonde.fr.
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