Vivre à NEW YORK

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Bienvenue à New York people!  VIVRE A…, animée par Olivier Jauffrit se balade dans les rues d’une des villes les plus excitantes du monde aujourd’hui.

Avec au sommaire :

Les infos d’Arthus et tout ce qu’il faut savoir sur NYC en 3 minutes

L’artiste du coin : un duo new yorkais exceptionnel
, et un hommage parfait à cette ville magique.

Le replay podcast
avec Alexandra qui va revenir avec nous sur les sueurs froides qu’elle a eu et les cotés positifs lorsqu’on ouvre un bar français, à New York, en pleine pandémie… il y a presque 3 ans.

+ En fin d’émission le petit plus,
l’info supplémentaire qui fait la différence. On y parlera immobilier à New York.

Le tout en compagnie de notre guide fil rouge : ELSA LAGACHE, new yorkaise convertie et passionnée de la ville depuis 10 ans.


Podcast produit par
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Chapitrage de l’épisode :

00:00:01-Introduction de l’émission
00:01:10-Présentation de l’invitée Elsa
00:02:40-Les infos d’Artus sur New York
00:05:40-Les incontournables de New York par Elsa
00:10:30-Interview d’Alexandra sur son bar à Brooklyn
00:12:40-Les défis d’ouvrir un bar en pleine pandémie
00:14:50-Les difficultés financières et le soutien communautaire
00:17:20-Impacts de l’expatriation sur la vie familiale
00:19:30-La clientèle américaine du bar d’Alexandra
00:23:40-Intégration professionnelle à New York
00:26:00-Conseils de vie et d’expatriation à New York
00:29:00-Achat immobilier à New York et coopératives

Transcription de l’épisode :

La radio des Français dans le Monde présente…
Salut et bienvenue dans votre grand rendez-vous expat du week-end, Vivre A, une émission qui décortique les 50 villes préférées des français de l’étranger, une par une. Et aujourd’hui, direction une mégalopole qui met en général presque tout le monde d’accord, New York City. Avec au sommaire les infos d’Artus et tout ce qu’il faut savoir sur New York en 3 minutes, le replay podcast avec Alexandra qui va revenir avec nous sur les sueurs froides qu’elle a eues et les côtés positifs aussi lorsqu’on ouvre un bar français à New York en pleine pandémie il y a presque 3 ans. Plus, en fin d’émission, le petit plus justement, l’info supplémentaire qui fait toute la différence. On y parlera immobilier à New York et ce avec notre guide fil rouge Elsa Lagache qui va commencer à nous faire découvrir la ville pas plus tard que maintenant.
Welcome to New York City ! Vivre à New York sur la radio des français dans le monde. Bonjour Elsa, merci beaucoup d’être notre guide à New York ce week-end. Bonjour Olivier, ça me fait plaisir. Alors, il y a du boulot parce qu’on parle quand même de New York, mais d’abord, on aimerait bien savoir qui tu es, qu’est-ce que tu fais, comment tu es arrivée à New York ?
Alors moi, je suis arrivée à New York pour le travail en 2014. Tout le monde me dit que je deviens la vraie new-yorkaise. D’accord, et ça veut dire quoi exactement ? Ça veut dire que ça fait bientôt dix ans que tu es là. Après, je bosse pour un exorbitant judiciaire et je suis en remote.
Mais même si je suis en remote, j’ai quand même décidé, c’est un vrai choix, de continuer à vivre à New York. Je fais énormément de vélo, donc je connais New York comme ma poche. Super, c’est exactement ce qu’on veut. Justement, tu vas nous parler de quoi pendant l’émission ? Qu’est-ce qu’on va aborder comme sujet ?
On peut aborder effectivement les coins touristiques, ne pas rater parce que récemment j’ai une amie Noélie, qui est aussi cycliste, qui est venue me rendre visite et qui ne sait pas du tout New York. Parfait. Elle est restée 8 jours, 8 jours complets à New York. C’est très bien, tu t’ennuies pas, t’as pas le temps. Et tu voulais aussi aborder l’aspect culturel ?
Ouais, niveau culturel, ben voilà, les Broadway shows, aller au théâtre. Très bien, on va aborder tout ça dans le détail d’ici quelques minutes. On te retrouve dans un instant. Tu bouges surtout pas. Les infos d’artistes.
Salut Arthus, le tour de New York en 3 minutes, c’est parti ! Salut Olivier ! Et oui, aujourd’hui on s’attaque à cette belle ville de New York, la Big Apple, la ville qui ne dort jamais, ne cesse de fasciner et fait rêver un grand nombre de personnes. Mais pour commencer cette chronique, j’ai une petite question à te poser Olivier. Ah bien sûr, dis-moi !
Bah c’est vrai qu’au travers des notes envoûtantes de Frank Sinatra dans New York, New York, des scènes inoubliables d’Il était une fois en Amérique ou Taxi Driver tournées dans certains quartiers new-yorkais, chacun d’entre nous a une image ou un souvenir qui nous relie à cette ville. Mais je me demandais Olivier, quelle est la première chose qui te vient en tête quand tu entends parler de New York ? Alors moi je pense plutôt à Manhattan, tu sais ses gratte-ciels, ses taxis jaunes et son emblématique Central Park. Ah, tu vas me donner envie de traverser l’Atlantique, Olivier. C’est vrai que l’architecture de la ville, l’énergie et le dynamisme des quartiers de Manhattan ou de Brooklyn, mais également les spécialités culinaires et bien d’autres choses encore, rendent cette ville attractive, captivante et surtout si unique.
Et c’est pour ces multiples raisons que plus de 30 000 Français ont décidé de s’installer dans la ville qui ne dort jamais. 30 000 Français, c’est pas mal, non ? Et oui, ça fait beaucoup, et figure-toi que c’est la plus grande communauté française des Etats-Unis, mais on peut se demander ce qui attire réellement nos expats à New York. On l’a dit, la ville est dynamique, attrayante, mais elle a plein d’autres atouts. Tu m’intéresses ?
Lesquels, dis-moi ? Eh bien New York abrite l’une des communautés francophones les plus dynamiques des Etats-Unis. Il y a bien sûr les Français de France, mais aussi les Canadiens francophones et les ressortissants d’Afrique francophone qui sont également très nombreux à vivre à New York. Et au total, figure-toi Olivier, que plus de 100 000 personnes parlent français à New York. Autre atout, la ville de New York compte plusieurs écoles françaises de prestige.
En tout, il n’y a pas moins de 8 établissements qui, de la maternelle au lycée, assurent un enseignement en langue française. Comme vous devez le savoir, dans de nombreuses villes, et New York en fait partie, la communauté tricolore s’est établie en. Masse dans les quartiers proches des écoles françaises. Ainsi, à New York, les quartiers les plus prisés sont Greenwich Village, situé sur l’île de Manhattan, ou le quartier Dupper East Side, situé au nord-est de la ville. J’ai une question un peu bête.
Les français sont-ils appréciés là-bas, outre-Atlantique ? Eh oui, mais c’est surtout la culture tricolore qui est aimée. Les New-Yorkais apprécient l’élégance, la créativité et la diversité que la culture française apporte à leur ville. À titre d’exemple, la cuisine française est fortement respectée et ce n’est pas étonnant qu’en plusieurs années, plusieurs grands chefs comme Éric Ripper, Alain Ducasse ou encore Joël Robuchon se soient installés à New-York. Tu vas faire rougir tous les français qui nous écoutent, Artus.
C’est la vérité. Mais tu sais, il y a d’autres éléments assez révélateurs qui prouvent que les Français sont appréciés. C’est notamment le fait que les institutions culturelles telles que l’Alliance Française ou nos Amis de la FIAF soient extrêmement bien établies dans la ville. À titre d’exemple, chaque année, des événements français ou francophones sont célébrés à New York. Je pense notamment au célèbre Bastidé, organisé chaque année dans Central Park.
Une véritable institution. Super, merci beaucoup, Artus. Et vive New York, qu’on adore tous, je crois. Vous écoutez Vivre à New York sur la radio des Français dans le Monde avec Elsa, notre guide sur place. Et on aimerait en savoir plus sur tes coups de cœur, tes bonnes adresses, les incontournables, ce qu’il y a à faire absolument quand on arrive à New York la première fois.
Après, moi, je suis quand même cycliste végane, donc je ne sais pas si ça va parler à tous les Français. Mais en tout cas, pour la food scene à New York, le véganisme, c’est indispensable. Il faut au moins tester, je ne sais pas, un planta queen de sushis véganes où les gens me disent, mais ce n’est pas possible, c’est du poisson. Je dis, ben non, non, non, moi, je ne mange pas de poisson, donc c’est forcément végane. Et voilà, peut-être louer des vélos parce que New York, on s’en rend pas compte, mais en fait, déjà, c’est C’est super grand, donc on court après le temps.
Tout le monde vient et va marcher 20, 25 kilomètres. Mais du coup, à vélo, ça permet d’en voir un petit peu plus et de voir un peu pas que les coins touristiques. Donc je dirais franchement monter sur un vélo, que ce soit un city bike, même si je les aime pas trop parce que c’est pas les meilleurs vélos. Mais bon, ça signifie pas. On est d’accord.
Mais bon, c’est un peu comme les vélibs. Alors justement, malgré la taille et le côté ultra busy de la ville de New York, tu conseilles quand même le vélo. C’est vraiment une bonne façon de découvrir la ville. Ah ouais, franchement, il y a des superbes bicyclables, tu peux faire toute la Hudson River, tu vois, tu peux aller de Battery Park, donc de Guernsey Row, où il y avait les tours, jusqu’à Harlem pour faire un gospel. Et puis bon, tu t’arrêtes, tu bois un café.
Il y a des nouvelles petites îles au-dessus de l’eau. Ils appellent ça des îles flottantes, quoi. C’est marrant. Donc vraiment, ouais, je trouve ça indispensable de faire au moins une journée à vélo. Alors t’avais une copine avec toi il y a peu de temps, qui est restée une semaine à New York comme tu disais.
Qu’est-ce que vous avez fait alors ensemble exactement comme balade ? Oh là là, comme malade malheureusement. Non, parce qu’on est toutes les deux longues distances athlètes de vélo. On a fait franchement du vélo vraiment tous les jours. On a fait vraiment tous les quartiers, de Bushwick à Williamsburg, à Dumbo.
Tu vois, il y a une des plus belles balades pour moi, c’est vraiment de prendre le pont de Manhattan et puis descendre vers Dumbo. Et là, tu vois le manège. Tu vois la skyline, c’est vraiment super chouette. Jusqu’à Coney Island où on vient sur des plages de surf, donc c’est assez drôle de passer des buildings à l’océan. Et d’ailleurs, tu ne deviendras jamais, on a vu des magnifiques dauphins qui étaient tout près de nous.
Elle n’a pas osé se mettre à l’eau, moi j’adore. Du coup, tu es sorti de l’eau et là, j’ai vu un dauphin sauter au-dessus de moi. Enfin, pas au-dessus de moi, mais pas loin. Ah, ça, c’est vraiment excellent. T’as pris des photos, j’espère ?
C’est incroyable ! Bah non, j’étais normale. Donc ouais, vraiment, faire tous les quartiers, pour moi, c’est super intéressant parce qu’il y a des vibes différentes. Bouche-souffle avec le sweet heart. Manger, évidemment, un bagel, une bonne glace.
C’est vraiment des tout-doux. Si je te demande tes cinq adresses préférées pour boire un coup, pour manger quelque chose qui est vraiment typiquement new-yorkais, est-ce que tu as ça dans la tête ? Est-ce qu’il y a quelque chose qui te vient à l’esprit tout de suite ? Oui, en même temps, je voudrais plus que cinq, mais après, ça dépend. Je vais essayer de faire par thème, mais évidemment, à Central Park, faire une balade, que ce soit à pied ou à vélo, c’est vraiment super chouette.
Vous pouvez vous arrêter au pain quotidien ou en fait à une vue sur un petit lac. C’est vraiment super chouette.
C’est vraiment à faire. Bon, je ne vais pas recommander les gens de manger un hot dog, tu vois. Mais voilà, il y a de la street food un peu partout, avec des Mexicains, des tacos. Vraiment, testez au moins un street food, que ce soit un brezel ou que ce soit d’autres. Ouais, et puis aller à un Broadway show, quoi.
Vraiment, que ce soit… Là, récemment, justement, avec mon ami, on a vu Harry Potter, Aladdin, Chicago. Ils sont tous vraiment très, très bons. L’ambiance est super chouette. Et puis, enfin, il y a des super plans last minute tickets avec tous des tics.
Et puis, pour ceux qui parlent anglais, ouais, vraiment aller à un comedy show, que ce soit au Comedy Cellar ou ailleurs. Alors quand tu dis comedy show, c’est vraiment le one man show classique ou tu parles aussi des ligues d’improvisation, par exemple ? La comédie-scène-art, c’est un peu les deux. C’est du one-man show, mais c’est de l’impro, donc certains vont avoir leur sketch et puis certains vont jouer avec l’audience. Autre chose que toi, tu considères vraiment comme un essentiel, un incontournable à faire à New York ?
Tester un endroit, un resto dont vous n’avez pas l’habitude et surtout faire un rooftop. Moi j’adore, j’aime assez le Mister Purple. C’est un rooftop qui est dans le Lower East Side où tu as une belle vue avec une petite piscine. C’est vraiment chouette. Très bien Elsa, merci beaucoup.
De bonnes recommandations, des bons coups de cœur pour une première visite à New York par exemple. On va se retrouver dans quelques minutes pour aborder l’aspect culturel de la ville. À suivre, le podcast Replay spécial New York avec Gauthier et Alexandra. Elle va nous raconter le début de son aventure new-yorkaise, qui n’a pas super bien commencé, pour être honnête, avec l’ouverture d’un bar français en pleine pandémie, il y a trois ans. Vivre à New York.
Sur la radio des français dans le monde. La radio des français dans le monde. Un français dans le monde. Le podcast. Venez avec moi, je vous emmène boire un petit verre de vin dans un mignon bar à Brooklyn, à New York.
Eh oui, un petit bar français tenu par Alexandra Carpentier, qui est mon invitée. Alexandra, bonjour. Bonjour, comment ça va ? Très bien. Depuis la dernière fois, c’est-à-dire depuis il y a quasiment trois ans.
Eh oui, ça passe. Tu nous avais raconté votre installation à New York en famille. Vous y êtes arrivée en août 2018 et en avril 2020, vous avez eu la bonne idée de lancer le bar alors que le monde était en pleine pandémie. On s’était parlé dans cette période. On va être honnête, ce n’était pas la période la plus simple pour ouvrir un bar à New York.
En fait, je me demande encore aujourd’hui comment on a fait. Pourquoi on l’a fait ? Pourquoi ? Je sais, pour la liberté, pour l’expérience, pour la folie. Mais comment ?
Mais en fait, quand je vois toutes les heures qu’on a fait pour travailler dessus, je me suis dit, mais on était fous. Du coup, vous aviez un bar, mais personne ne pouvait rentrer. C’était les fameuses règles Covid à ce moment-là. Donc c’était que vent à emporter. Tu m’as dit que la communauté française s’était pas mal mobilisée à ce moment-là.
Alors oui, en fait, on a eu la liquor license mi-avril, enfin le 20 avril, vraiment pile dans le lockdown à Brooklyn, le confinement. Et donc, on a commencé sur les réseaux avec la communauté. Et puis, il y a beaucoup, beaucoup de Français qui se sont mobilisés pour nous commander du vin. Donc, on faisait les livraisons sur Manhattan. Et là, c’était incroyable.
Manhattan, Times Square, vide de sa population. C’était fou, quoi. Alors, depuis, il s’est passé plein de choses. On va revenir un petit peu sur l’évolution de ton bar. D’abord, première chose, quand on était en interview ensemble, il y avait une livraison et tu avais un peu galéré en anglais.
Tu m’as dit, une chose est sûre, au bout de trois ans, là, maintenant, ça y est, mon anglais est carrément meilleur.
Rien à voir, parce qu’effectivement, cette livraison, à l’époque, c’était… Bon, je suis bien tombée, le vin était bon et c’était une vigneronne, donc ouf ! Mais non, non, aujourd’hui, le téléphone, ça va beaucoup mieux. Les clients, on a des bonnes conversations. Il y en a certains qui sont devenus des amis.
Donc non, non, beaucoup, beaucoup mieux. Et puis, tu as créé une équipe. Le bar commence à gagner sa vie. Donc ça, c’est plutôt une bonne nouvelle. Sur un plan économique, tu as créé une équipe de serveurs fidèles.
Et ça, c’est pas facile dans ce métier. Oui, j’ai vraiment beaucoup de chance à ce niveau-là. Alors moi, je suis une manager assez maternelle. Je les chouchoute. J’ai toujours eu des managers un peu à la noix qui tapent sur le petit employé pour qu’il fasse mieux et je n’ai jamais adhéré à ça.
Moi je suis plutôt à les encourager, à les aider et puis à faire en sorte qu’ils apprécient, qu’ils aiment être avec moi. Et c’est vrai, je suis un petit peu la maman du groupe et ils sont là certains depuis deux ans donc c’est énorme. Au moment où on se parle, tu es en conversation en visio avec moi, en plein soleil, sous le soleil de Brooklyn, avec un grand sourire. Je pense que néanmoins, tu as eu quelques sueurs froides. Revenons par exemple sur des travaux, les travaux du bar, des travaux longs qui vous ont coûté beaucoup d’argent.
Ça, c’était pour démarrer le projet un petit peu dur, dur. Vous étiez un peu à côté de la plaque en termes de budget. En fait, on avait un budget qui aurait été super si on ne s’était pas fait avoir sur les travaux. Et pourtant, on était accompagnés. Mais on a déjà eu un contracteur qui nous a piqué clairement 15 000 $.
Comme ça, c’était clair. Et après, on a des propriétaires qui devaient clôturer un permis qu’il n’a jamais fait. Et donc tout ça, tout enchaîné, on a pris bien 6-7 mois dans la vue à payer un loyer dans le vent. Donc on a fini par râler, aller cash avec mon architecte pour dire, OK, là, le problème, c’est pas moi, c’est vous. Vous réglez le problème et nous, on arrête de payer le loyer.
Donc c’était pieds-en-face. C’était soit il se braque, ou soit ils acceptent. Et c’est trois sœurs qui gèrent le bar, donc elles ont accepté. Solidarité féminine. On a une très bonne relation avec les propriétaires.
Pendant le Covid, elles ont été d’un soutien incroyable. Alors, on l’a dit, autre sueur froide, évidemment, cette pandémie avec interdiction de recevoir du public, ce qui n’est pas très pratique quand on tient un bar. Et puis également une fraude. Vous avez vécu un mois de décembre extrêmement dur. Tu t’es fait avoir.
En fait oui, erreur de débutant mais étant dans la banque avant, il y a des choses que j’avais vérifiées avant d’accepter l’argent de cette personne. C’est une personne qui m’a envoyé de l’argent pour un soi-disant anniversaire et j’en parle parce que ça peut servir aux autres.
Et cette personne me donne l’argent et me dit, pour mon anniversaire, j’aimerais ces musiciens, est-ce que tu peux les booker ? Moi, je suis dans un endroit où on ne capte pas bien, donc je book les musiciens, qui s’avèrent être des faux musiciens et un faux client. Donc l’argent est parti. Vu que c’est moi qui ai envoyé l’argent, la banque me dit, c’est toi qui as envoyé l’argent, c’est ton problème. Et je me suis retrouvée, voilà, moins 6 000 sur le compte.
en plein mois de décembre et la banque qui m’avait gelé tous les comptes, c’est-à-dire toutes les ventes que je faisais, n’arrivaient pas sur mon compte. Elles étaient bloquées parce que la banque n’acceptait plus les ventes. Je comprends le terme de sueur froide. Du coup, vous vous êtes retrouvée avec David, ton mari, à vous dire « Allez, on abandonne, on rentre en France ». On s’est dit ça quand ma fille est rentrée en France.
Mais bizarrement, pas à ce moment-là. À ce moment-là, vraiment, j’avais la rage et j’ai dit « fuck off, j’y vais là les gars, vous allez pas me la faire, moi je vais pas give up comme ça ». Et donc on a bossé comme des tarés pendant tout le mois de décembre. Je te confirme que ton américain est meilleur que la dernière fois. Surtout en gros mots.
Alors justement, on va parler de tes enfants. Deux enfants, un garçon de 13 ans et une fille de 18 ans qui a voulu faire ses études en France. Résultat, en juin 2022, elle est rentrée et elle a été hébergée chez ta maman. Résultat, non seulement ta fille s’émancipe, mais en plus, elle est de l’autre côté du monde. Ton petit cœur était tout cassé.
C’est vraiment l’enfer, cette partie-là de la maternité, comme quoi on doit laisser… Il y a deux choses. Comme quoi notre enfant a sa propre personnalité, qui n’est pas la même personnalité que toi-même. Donc ça, il faut l’intégrer. Et moi, ça a été très dur, parce qu’elle faisait plein de choses que je ne comprenais pas, qui, pour moi, étaient ni fait ni à faire, alors que non, c’était avec son expérience et sa personnalité.
Et le fait qu’elle soit loin de moi, donc on a beaucoup moins d’emprise. Il y a moins ce côté discussion, ensemble, le toucher, tout ça. Tout ça, ça manque. Et ça a été très, très dur. On n’est vraiment pas préparé à ça en tant que mère, en tout cas.
Vous avez trouvé un rythme aujourd’hui pour pouvoir échanger, papoter un peu, vous faire des petites confidences par vision étaposée, du coup ? On s’appelle quasiment tous les jours, tous les deux jours. On a eu une période vraiment très conflictuelle. C’était au début, le temps de trouver nos marques est très conflictuel. Mais là, maintenant, beaucoup mieux.
On a nos petites conversations. Des fois, ça peut durer une heure, mais on parle de tout et de rien. C’est la conversation qu’on aurait eue autour d’un café, mais par caméra. Il manque le petit câlin. Tu l’as quand tu reviens en France.
Oui, oui, oui. Mais tu vois, cette année, on ne rentre pas en France. J’aurais pas dû dire ça. Alexandra, tu es dans un bar à Brooklyn, en plein New York. Il y a des fanions bleu blanc rouge autour de toi.
Tu m’as dit qu’on écoutait de la musique française. Et cependant, c’est pas un public de Français qui fréquente ton bar. Et non, c’est beaucoup d’Américains ici que j’ai. J’ai de temps en temps les Français quand je mets ma piste de pétanque pour le Bastille Bay à l’extérieur. Donc il y a tous les copains français qui viennent pour jouer à la pétanque avec nous et boire du Ricard.
Mais sinon, la plupart du temps, c’est beaucoup d’Américains et beaucoup de femmes. Et du coup, on a quelle image ? Comment ils parlent de la France ? Parce qu’ils ont un petit bout de France quand ils viennent chez toi. Ils aiment beaucoup la France, les Américains.
Ils sont toujours amoureux de mon accent, parce que j’ai quand même un accent assez prononcé. Les enfants, pas du tout, mais alors moi, c’est la gata. Mais ils aiment ce côté-là de ralentir, de prendre le temps, de discuter. C’est quelque chose qu’ils apprécient, ouais. La vie à la française, ils apprécient.
Ouais, c’est ça. Merci Alexandra pour avoir refait ce retour trois ans plus tard, trois ans après notre dernier échange. Je sens une femme épanouie, tu m’as dit je suis jamais fatiguée, je suis ultra motivée, t’as trouvé ta place. J’adore ce que je fais. Jamais fatiguée quand même un petit peu de temps en temps.
Mais pas avec le bar, avec la ville qui demande beaucoup d’énergie. Mais bon, c’est New York. Alors justement, tu m’as dit à propos de cette ville qu’elle était énergivore. Qu’est-ce que tu peux me dire là-dessus ? Elle te vide de ton énergie ?
Pourquoi ? En fait, New York, c’est une ville, quand tu viens, tu ressens une énergie assez extraordinaire, enfin pour moi en tout cas. Tu peux faire tout ce que tu veux. Ça, c’est le ressenti que j’ai avec New York. C’est si tu veux, tu peux et c’est quelque chose que j’ai toujours suivi.
Mais en fait, c’est une ville qui ne s’arrête jamais. Donc, il y a toujours du mouvement, il y a toujours du bruit, il y a toujours quelque chose à faire. Et c’est ça qui est, je pense, fatigant pour moi, française, et même les Européens. Quand je discute, parce qu’on a beaucoup d’Européens ici, des Grecs, des Allemands, des Anglais, etc., Italiens. Il n’y a pas ce côté où on s’arrête, où on stoppe, où on se dit, tiens, tu fais quoi ce soir ?
Viens chez moi, j’ai une belle bouteille. Ce côté-là, il n’est pas du tout. On a ce côté-là des fois en hiver, quand on a un hiver avec de la neige et tout ça. Mais cet hiver a été tellement doux à New York qu’on n’a pas eu ce ralentissement. Et c’est vrai que quand on discute entre copines, on se dit qu’il nous a manqué cet hiver plus calme, où on s’arrête parce qu’on ne peut pas faire grand chose, il y a tellement de neige.
Là, on n’a pas pu. Et c’est ce qui me manque aujourd’hui. Et encore, je suis dans Brooklyn Park Slope, qui est un petit quartier super. un petit village dans la ville, mais il me manque ce côté slow down. Merci beaucoup d’avoir répondu à nos questions.
Je te souhaite le meilleur pour la suite. Merci. Merci de m’avoir invitée. C’était super de partager après trois ans.
Nous sommes à New York ce week-end avec notre guide Elsa et on va mettre l’accent un peu sur l’aspect culturel, sur l’aspect travail aussi. Comment on peut s’intégrer plus facilement, je ne sais pas, mais plus rapidement en tout cas, quand on travaille à New York par rapport à la mentalité des collègues, etc. Est-ce qu’il y a des choses à savoir Elsa ? Oui, effectivement. Alors, c’est un truc qui m’avait un peu marquée.
C’est vraiment, il faut apprécier le small talk au début des meetings. Tu vois, genre, qu’est-ce que tu as fait ce week-end ? Ou comment ça va ? Alors qu’en France, j’ai l’impression qu’on est plus un peu allé dans straight to the point. En direct, on fait le meeting et voilà.
Donc, il y a un petit côté small talk qui n’est pas si désagréable que ça, en fait. Mais même si au début, j’étais franchement en mode, non mais moi, si je suis à New York, c’est pour être vachement productive. Donc, vas-y, on y va à fond. Et non, justement, d’ailleurs, j’ai eu un petit coaching parce que j’étais un peu trop directe. J’ai eu un petit coaching de ma boîte de trois mois pour être plus dans les formes.
C’était fourni par la boîte. Oui, et donc vraiment pour toujours mettre une pointe d’équilibre, toujours commencer avec un truc positif. Puis là, tu t’annonces ce que tu dois dire. Et puis après, tu finis sur une note d’espoir. Donc, je sais que tu vas aller dans cette direction pour t’améliorer ou des trucs comme ça.
Pour moi, c’était super important de savoir ça. Ça m’a éclairé sur plein de choses. Et sinon, en fait, être soi-même parce que Ce qui est incroyable à New York, déjà, il y a plus de 350 langues qui sont parlées. Moi, j’ai gardé quand même un accent un peu français, vraiment un peu beaucoup. Et il n’y a pas de problème, parce qu’en fait, ils te comprennent tous.
Et donc, tu as tendance à ne pas trop faire d’efforts. Mais bon, après, de temps en temps, quand tu vas visiter, je ne sais pas, pour le travail, tu vois, je vais aller dans le sud des États-Unis et là, ils te demandent de répéter tout le temps. Donc là, tu fais un effort quand même sur ton accent. Je compatis. Moi, ça fait 20 ans que je suis à Londres.
J’ai toujours un fort accent français et tout va bien. C’est une ville où, en plus, on peut être soi-même. Vraiment, on peut avoir des tatouages et être trader. On peut avoir des dreadlocks. Il n’y a aucun jugement physique.
J’en parlais avec un ami récemment. Je lui disais, ben non, il n’y a jamais le… Tu sais, en France, on dit, ah, t’as la tête de l’emploi. Il y a des étiquettes qui sont mises sur le dos assez rapidement. Exactement.
Aux Etats-Unis, pas du tout. Enfin, vraiment pas du tout, quoi. Donc ça, c’est super intéressant. Et vraiment, les raisons pour lesquelles je suis aussi restée aux Etats-Unis, ça peut paraître dingue, mais en fait, c’est pour le politiquement correct qui marche vachement bien au travail et pour les femmes, c’est exceptionnel. C’est-à-dire qu’en France, on pouvait me reluquer au travail, alors qu’aux Etats-Unis, ça ne m’arrivera jamais.
On ne peut pas te dire « ah, t’es belle ». Par contre, t’as le droit de dire « ah, t’as une belle robe », par exemple. Pour moi, c’est super bien en tant que femme de ne pas avoir de problème au travail. Je trouve ça super chouette. Et tu vois, j’ai été manager à 26 ans.
J’ai managé une équipe où dans mon équipe, il y avait des gens qui avaient 40 ans. En France, c’est un peu compliqué. On va te dire qu’il y a toujours quelqu’un qui est plus âgé que toi, avec plus d’expérience, alors qu’aux Etats-Unis, on te donne ta chance. Ici, c’est possible de garder un équilibre. Et je pense que depuis Covid, ça a vachement aidé pour ça, de garder un équilibre entre vie personnelle et vie de travail.
Je suis super fière de ma boîte. On a une nouvelle CEO qui est une femme. Elle a trois enfants. Elle court 12 km par jour. Elle habite à Londres, d’ailleurs.
Elle parle russe. C’est des nouveaux rôles modèles qui sont incroyables. Et qui t’inspirent, clairement. Bah ouais, moi ça m’inspire. Est-ce que tu as d’autres anecdotes perso par rapport à ton expérience professionnelle, relation avec les collègues, etc., ou autre, ta vie quotidienne à New York ?
Et en particulier, peut-être, si tu te souviens, quand tu y es arrivée, est-ce que tu as des anecdotes qui montraient que, clairement, t’étais pas d’ici, par exemple ? Oui, quand je suis arrivée à vélo chez ma chef, alors qu’il faisait moins 22 degrés, elle m’a dit, mais tu vas perdre tes jambes. Je me disais, non, non, non, j’ai mis des collants et elle a eu trop peur pour moi. Après, je suis aussi cycliste, mais c’est vrai qu’avant, je ne me disais pas cycliste, je me disais, non, mais moi, je vais juste au travail à vélo ou je vais chez des amis. Il y a aussi le fait qu’à New York, le métro est assez cher.
Le prix d’un ticket, c’est 2,90. Ça a augmenté. En fait, tu fais le calcul, d’avoir ton vélo, tu l’as remboursé en quelques mois. Et puis en plus, ça te permet de faire ton sport, etc. Mais c’est vrai que ça les perturbe.
Encore aujourd’hui, il y a quand même pas mal de gens qui vont au travail en Uber. Ah ouais, effectivement, on n’a pas la même culture. Alors qu’est-ce que tu conseillerais, toi Elsa, à New York depuis une dizaine d’années, clairement installée, pas forcément de projet de rentrée. Qu’est-ce que tu conseillerais à quelqu’un qui veut s’expatrier là-bas ou avoir une première expérience à New York ? Imagine un auditeur, une auditrice nous écoute en ce moment et se dit « Ah ouais, New York, ça me dit bien, je vais tenter le coup.
Par quoi je commence ? » Déjà, travailler avec une boîte internationale, le plus simple, c’est d’avoir un visa via une boîte qui te transfère aux États-Unis. Moi, c’est ce que j’ai fait. C’est vraiment le plus simple. Parce que c’est vrai qu’il y a pas mal de gens qui viennent ici en disant Je vais pouvoir bosser ici.
Après, quand on est artiste, ça marche plus vite pour eux, je pense. Je voudrais pas dire de bêtises, mais il y a encore des possibilités de s’auto-financer la carte verte. Mais c’est quand même beaucoup plus simple quand on est sponsorisé par une société. Une question que je pose toujours à la fin. Est-ce que tu peux résumer New York en deux mots, mais réellement en deux mots ?
J’ai envie de parler de diversité. Maintenant, dès que je vais quelque part, je suis là, mais il manque plein de représentations de personnes. J’ai envie de dire fun. Diversité et fun. Donc, ça me paraît très bien.
En tout cas, l’idée, c’était de faire découvrir un peu, en quelques minutes, la ville et la vie à New York, de l’intérieur, avec un mélange d’infos pratiques et d’infos qu’on n’entend pas ailleurs. J’espère qu’on a réussi grâce à toi. Et plein de bonnes choses pour la suite de ta vie new-yorkaise. Et puis, peut-être que nos chemins se recroiseront pour une autre émission spéciale, on va savoir. Merci beaucoup.
Vous écoutez Vivre à New York sur la radio des Français dans le monde. New York City. This is a free bonus feature just. For you. Et puis le petit plus de l’émission, puisqu’on a notre guide Elsa qui connaît super bien New York, comment ça se passe, on en profite.
C’est l’immobilier. Tu peux nous raconter un petit peu comment tu as acheté ton appartement ? Comment ça s’est passé ? Les grosses différences par rapport à la France, par exemple ? Quelques anecdotes à ce sujet ?
Oui, alors déjà, j’ai acheté dans une coopérative, donc déjà, ça va être un peu, on va dire, 20% moins cher que le marché. C’est un peu plus compliqué en termes de, ben voilà, il faut convaincre les gens de la coopérative que tu es quelqu’un de pas trop bruyant. Parce que tu fais une offre, mais tu as un entretien après, c’est ça ? C’est ça, exactement. En fait, tu n’es pas propriétaire de ton appartement, tu as des parts dans la coopérative.
Après, il y a des coopératives qui sont vraiment différentes. Moi, je suis dans une coopérative où on est self-managed, c’est-à-dire qu’on gère tout. Il n’y a pas de syndic, c’est nous le syndic. Dès qu’il y a un truc, c’est nous qui travaillons en échange de payer moins cher. on est investi dans le building, quoi.
D’accord. Et c’est quelque chose de facile, entre guillemets, évidemment, à obtenir. Que tu conseillerais à quelqu’un qui débarque à New York ou c’est plus après quelques années, par exemple ? C’est une bonne question. C’est-à-dire qu’il y a beaucoup plus de frais à la vente qu’à l’achat.
Donc, il faut être sûr de pouvoir rester aussi. Ça, c’est quand même quelque chose à prendre en compte. Je ne sais pas si je le conseillerais à 100 % parce qu’il y a aussi pas mal de règles. Dans une coopérative, par exemple, tu ne peux pas le louer ou bien il faut que tu sois resté au moins deux ans et après tu peux le louer. En fait, tu as vraiment des règles qui sont très spécifiques à chaque coopérative.
Il faut aussi regarder. Ensuite, il faut que tu fasses une demande au board de dire « je voudrais le louer ». Là, tu payes un tout petit peu des frais, mais ce n’est pas très cher. S’ils t’autorisent, c’est parce qu’ils savent que tu vas rester dans l’appartement et que tu ne vas pas le louer. C’est ça l’idée.
C’est que ça reste à des gens locaux. D’accord. Et alors, on en a parlé avant d’enregistrer un peu tout à l’heure. La chose à ne pas faire, a priori, ça serait de faire une offre pour un appartement qu’on a envie d’acheter avant de savoir si on a la green card qui va bien pour rester dans le pays. Voilà, c’est ça.
Moi, ce n’était pas trop mon cas. Moi, j’ai reçu ma carte verte deux mois après. Après, normalement, quand tu es dans ce processus-là, tu sais que tu vas l’avoir. C’est quand même rare qu’ils te refusent ta carte verte, à moins que tu aies fait je ne sais pas quoi. Mais voilà, you take a bet.
Voilà, c’est ça, c’était un pari qui t’a réussi d’ailleurs, mais bon, c’était un pari quand même. Des conseils importants aussi, c’est le petit plus de l’émission, le côté immobilier, quand on débarque, qu’est-ce qu’on fait après quelques années, qu’on soit établi, comment on peut acheter ? Une option, la coopérative. C’est surtout qu’il y a un calcul aussi simple. Moi, le calcul que j’ai fait, c’était juste après Covid, les prix ont explosé.
Et en fait, un studio, c’était genre 3500 dollars. Et je me suis dit, bah 3500 dollars, mais à 3500 dollars, j’espère que je voudrais être propriétaire. Et donc, c’est comme ça que j’ai regardé et je n’ai visité même pas deux appartements. J’ai fait une proposition parce que le marché était tellement, bah voilà, commençait à flamber. Les taux d’intérêt, je bosse aussi un peu en finance.
Donc, je savais qu’ils explosaient. Je me suis dit, bon, c’est maintenant ou jamais, quoi. Et ta vie, c’est juste. Merci beaucoup pour tous ces conseils et puis à très bientôt alors. A bientôt !
C’est pas une ville qu’on vit vraiment, je pense. C’est une ville qu’on a dans le sang, ou pas. Y’a pas de milieu. On comprend très bien pourquoi c’est une des villes préférées des expats de français. Et y’a encore plus de contenu sur la page Vivre à New York à partir de la page d’accueil de francaisdanslemonde.fr.
A très vite pour une autre destination, et d’ici là, bon voyage ! Bye bye ! Vous vivez dans une ville que vous aimez ? Témoignez dans cette émission. Contactez-nous via la page contact sur le site francaisdanslemonde.fr.
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