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Avez-vous déjà rêvé de découvrir un lieu paradisiaque tout en apprenant quelque chose de nouveau et de passionnant ?
Imaginez un voyage où la cuisine devient le fil conducteur, un moyen de se connecter non seulement avec la culture locale mais aussi avec d’autres voyageurs partageant la même passion. C’est précisément le genre d’expérience que propose notre invité du jour, Stéphane Duchanaud, dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde ».
Stéphane Duchanaud, originaire d’Aix-en-Provence, a passé plus de deux décennies à New York, travaillant dans le secteur de la finance. C’est lors de ses voyages qu’il a découvert Cabareté, un village sur la côte nord de la République dominicaine, qui l’a profondément marqué. Passionné de kitesurf, il a décidé de s’installer définitivement dans cette région il y a cinq ans. Inspiré par une expérience culinaire qu’il a vécue à Aix-en-Provence, Stéphane a fondé « Palate« , un projet innovant qui vise à offrir aux voyageurs une alternative aux resorts tout-inclus en leur proposant de véritables aventures culinaires et culturelles.
Dans cet épisode, Stéphane partage avec nous sa vision d’un voyage enrichissant, loin des sentiers battus. « Palate » propose aux participants de séjourner dans des maisons de luxe à Cabareté, où ils peuvent découvrir la région, participer à des activités variées telles que le surf ou l’équitation, et surtout, prendre part à des cours de cuisine animés par des chefs locaux. L’objectif est de redécouvrir le véritable sens du voyage à travers des expériences authentiques et immersives, tout en favorisant les échanges culturels et la découverte de la gastronomie locale.
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Chapitrage de l’épisode :
Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Stéphane Duchaneau. On va parler d’une nouvelle expérience de voyage. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
Une expérience humaine, un beau voyage, un cadre idyllique avec comme sujet et fédérateur la cuisine. Avouons qu’on a planté le décor d’un petit moment de rêve. On va en parler avec Stéphane, le fondateur de ce nouveau concept que l’on découvre aujourd’hui sur la radio des Français dans le Monde. Au passage, je salue Rachel Brunet qui nous a mis en relation avec Stéphane. Bonjour et bienvenue Stéphane sur la radio.
Bonjour, bonjour à tous. Merci beaucoup de m’accueillir aujourd’hui. On va revenir sur cette nouveauté qui est sortie de ta tête. C’est né comme ça, à travers tes voyages. C’est ta propre expérience que finalement tu vas partager aux autres.
C’est exactement ça. Pour revenir très très brièvement sur mon parcours, je suis français d’Aix-en-Provence. Je suis parti à New York juste après mes études, où j’y ai travaillé en finance, en banque pendant 22 ans. Et au début de cette expérience, via le voyage, j’ai découvert un endroit assez unique, très unique et incroyable, qui s’appelle Cabareté, un village sur la côte nord de la République dominicaine, qui est à trois heures de vol de New York, très facile d’accès des US, et où j’ai découvert cette région via le kitesurf.
Je suis tombé complètement amoureux de cette région avec l’envie d’y déménager un jour. Pendant une vingtaine d’années, j’y suis venu en vacances et j’ai finalement déménagé là il y a cinq ans. Et à travers cette passion du voyage, j’ai créé ce projet qui s’appelle Palette, où on amène des gens en vacances et leur faire découvrir quelque chose d’une expérience autre que les all-inclusive resorts que les Français, les Américains ou les US connaissent très bien. à Punta Cana, autour du thème unique et fédérateur de la cuisine. Voilà, en quelques mots, l’idée générale.
Écoute, si tu veux bien, on va quand même revenir un instant à Aix-en-Provence. D’ailleurs, je pense que tu avais eu en cadeau d’anniversaire à tes parents une expérience avec un chef dans un resto de Aix-en-Provence qui a mis peut-être un peu son grain de sel aussi dans ton projet actuel. Exactement. C’était même plus que son grain de sel. En fait, c’est un cadeau d’anniversaire que j’avais reçu avec mon épouse.
On a passé l’après-midi dans la cuisine d’un restaurant avec un ou deux chefs, sous-chefs, à cuisiner. Et l’aspect très important, en fait, c’était pas de la haute cuisine, de la haute gastronomie. C’est des choses simples qu’on a besoin de faire chez soi, à la maison. Et ça a été une expérience extrêmement transformative pour moi de réaliser qu’on peut cuisiner, rajouter une dimension fun, extrêmement agréable. en apprenant des choses simples.
On a terminé en faisant le repas, toute ma famille est venue, etc. Et ça a été une des meilleures expériences que j’ai jamais eue. J’ai toujours eu cette fantaisie, potentiellement un jour d’avoir un restaurant, mais j’ai totalement conscience du rêve et du cauchemar que ça peut être d’avoir un restaurant. Et donc, ce projet que j’ai aujourd’hui, ça permet un petit peu de remettre un petit peu tous ces éléments en place et donc au travers du voyage faire redécouvrir aux gens le vrai sens du voyage qui est une découverte que ce soit une découverte géographique, une découverte culturelle donc j’insiste sur ce thème qui est de dire sortir du resort, on sort des gens du resort, on loue des maisons de luxe, On a des super chefs parce que l’endroit où on est, à Cabareté, sur la côte nord de la République dominicaine, est extrêmement international. C’est presque comme un mini New York, il y a énormément de nationalités.
Et tout est intégré avec la population locale. C’est très unique. Et donc, dans la journée, on fait des aventures, on découvre l’endroit, on fait des choses à droite, à gauche. Ça peut être du surf, du cheval ou des visites de fermes, des choses autour de la nourriture ou pas. Et à la fin de la journée, on se retrouve ensemble, on fait une cooking class, qui est un peu cette expérience que j’avais eue à Aix-en-Provence.
Et ensuite, on s’assoit et on mange ensemble et on partage un moment ensemble. Stéphane, tu vas commencer à m’ouvrir l’appétit. Je te préviens tout de suite. Je reviens à Aix-en-Provence parce que… Pour rappeler un peu le déroulé de ta vie, il y a eu les études, ensuite il y a eu Lyon, ensuite il y a eu l’école d’ingénieurs à Paris, et il y a ce fameux CSNE.
Rappelons un peu ce que c’est ce service de coopération. Je ne sais pas s’il existe encore sous ce nom-là aujourd’hui. Oui, c’était le service à l’époque, parce que ça fait à peine 30 ans que je l’ai fait. C’était hier.
Mon service militaire était encore imposé. Donc il y avait le service de la coopération où on pouvait partir pour une entreprise française, bosser, faire notre service militaire pour une entreprise française à l’étranger. Donc c’est ce que j’étais pour une banque française à New York. Ça existe toujours à mon sens, ça s’appelle aujourd’hui VIE, c’est volontaire en entreprise internationale. Mais c’est volontaire, c’est sur la base du volontariat.
C’est ça, c’est volontaire. À l’époque, tu n’avais pas le choix. Par contre, est-ce que tu avais eu le choix de New York ? A l’époque, il fallait trouver l’endroit où le faire. Tout le monde avait envie d’aller à New York et j’ai eu la chance de trouver.
Là, tu me fais revenir dans mes souvenirs.
Et justement, c’est comment d’arriver à New York quand on a 20 ans, de découvrir ? On a toute cette image des séries américaines qui sont dans nos yeux. D’un coup, tu y es, tu es dans les rues de New York. Tu te souviens ? Évidemment.
Et puis, je me souviens surtout d’arriver à Times Square, de poser ma valise et de m’asseoir sur ma valise et de passer dix minutes à regarder les yeux, les yeux pleins d’images, C’est une expérience incroyable, alors j’ai eu la chance de le faire, j’y suis arrivé avec littéralement, on était en francs à l’époque, pas un franc dans ma poche, mais bon, j’avais quand même, j’étais sous l’égide de l’armée, j’avais un boulot, etc. Mais j’ai fait vraiment l’expérience du plus bas, ensuite où j’ai monté ma carrière sur place, toujours dans l’idée de ne pas nécessairement avoir une carrière linéaire, de faire toute ma carrière pour une boîte, pour une banque ou en finance et donc avec cette envie de vouloir faire autre chose un jour et cette envie très forte d’un jour d’aller habiter dans une expérience dans les îles. Alors en l’occurrence, tu pars pour un an et demi. Tu y restes 22 ans quand même. Tu te maries avec une femme américaine.
Vous avez aujourd’hui trois enfants et il y a donc eu ce petit virage dans les années 90, le kitesurf.
qui t’a emmené sur des décors paradisiaques aux Caraïbes. Faut rappeler que quand on est à New York, les Caraïbes, c’est comme si moi, qui suis à Lille, j’allais sur la plage de la mer du Nord. C’est quasi habituel. C’est peut-être un petit peu plus que Lille, la mer du Nord. J’ai peut-être un peu exagéré sur ce coup-là.
Plutôt en Barcelone, on va dire. Voilà, j’allais dire, tu peux me dire en Lille, Barcelone. Après, la côte Est des États-Unis, c’est large, ça va de Miami, New York, jusqu’à… jusqu’à Toronto, mais oui, selon les endroits, on est de 2 à 4 heures de vol. Et surtout, c’est très, très facile.
On est à côté d’un aéroport international qui s’appelle Puerto Plata, où on est à 20 minutes. Donc, c’est très, très facile. Et pour les Américains, les Caraïbes, que ce soit à la Red Dome ou n’importe quel autre endroit, c’est l’endroit, c’est la destination typique pour échapper à l’hiver. D’ailleurs, j’ai découvert que beaucoup de Montréalais, par exemple, allaient passer quelques mois à Miami ou dans les Caraïbes, justement. C’est habituel pour échapper à l’hiver, de faire un petit saut d’avion parce que voilà, on fait facilement un petit saut d’avion aux Etats-Unis et d’aller là-bas.
Ces choses que tu vas faire et c’est… dans ce cadre là que tu vas découvrir ces lieux de voyage incroyables, ces décors paradisiaques et justement cette envie de sortir un peu des resorts où tout est standardisé, où finalement qu’on soit là ou là dans le monde, ça y ressemble un peu. T’as voulu que l’expérience soit plus enrichie ? C’est exactement ça et je suis content que tu mentionnes le Kitesurf. J’ai eu cette chance via le kite de découvrir des endroits que je sais que je n’aurais jamais découvert dans la vie.
Même en cherchant, que ce soit au Brésil, que ce soit au Pérou, que ce soit partout dans les Caraïbes, ça m’a permis de découvrir des endroits uniques comme cet endroit où j’habite aujourd’hui à Cabareté. Et si je n’avais pas eu cette chance-là, je pense qu’aujourd’hui j’irais un peu comme presque tout le monde dans un resort et c’est après que tu le fasses en République Dominicaine, en Thaïlande ou partout c’est la même chose. Et ils sont très forts pour vous laisser pour vous garder à l’intérieur, pour vous emprisonner à l’intérieur des murs, vous faire peur, etc. Alors que la Reine d’Homme, c’est un pays d’une richesse phénoménale. Il y a un endroit qui s’appelle Costanza, qui est dans la montagne.
Il n’y a plus de panier, il n’y a que des pins, ils appellent ça. Il y a même quasiment, alors il ne neige pas, mais au mois de février à 5 heures du matin, il peut y avoir de l’arrosé gelé. Il y a toute l’agriculture de la Reine d’Homme est faite là-bas. J’y suis allé en 2019, on a été en lockdown à cause du Covid en 2020 et on avait toute la nourriture qui était produite sur place. C’est extraordinaire en fait et on ne le sait pas.
C’est ça que je veux montrer aux gens. C’est un très beau projet. on parlait de cette plaquette que je mets à disposition des auditeurs s’ils veulent commencer le voyage parce que rien que de la regarder personnellement j’ai déjà commencé le voyage c’est donc une nouvelle expérience à découvrir et que vous avez entendu aujourd’hui et grâce à Stéphane sur la radio des français dans le monde mais je te souhaite le meilleur pour cette belle aventure tu vas vivre des moments très sympas tu le sais ça y’a. Aucun doute j’ai déjà eu tous ces moments sympas lors des classes Je suis extrêmement impatient de vivre ça sur un format de presque une semaine. Je te souhaite à toi et à tous ceux qui vont le vivre une magnifique aventure.
Au plaisir de te retrouver. Merci beaucoup. Merci Gauthier.
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