« S’expatrier, mode d’emploi – 2025 », le podcast.

Comment se préparer efficacement à l’expatriation ?

Vous vous apprêtez à vivre l’aventure de l’expatriation ? Avez-vous pensé à tout ce qui est nécessaire pour bien vous préparer ? Dans cet épisode spécial, enregistré lors du salon « S’expatrier, mode d’emploi » à la Cité universitaire internationale de Paris, nous vous offrons un aperçu des ressources et conseils essentiels pour réussir votre projet d’expatriation. Que vous soyez sur le point de partir, déjà expatrié ou en train de planifier votre retour en France, cet épisode vous propose une multitude d’informations pour naviguer dans les complexités administratives, culturelles et personnelles de la vie à l’étranger.

Notre invitée, Aurore Draux, est chargée de communication à la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Forte de son expérience en tant que co-organisatrice du salon, elle partage des insights précieux sur l’importance de l’inscription au registre des Français de l’étranger, qui compte actuellement 1,7 million d’inscrits. Elle souligne également l’importance d’anticiper le retour en France, notamment en utilisant des outils comme le simulateur de retour disponible sur le site Service Public.

Cet épisode couvre un large éventail de sujets liés à l’expatriation. Vous découvrirez les services offerts par des organismes comme France Volontaires, qui propose des missions de volontariat à l’international, et les Notaires de France, qui conseillent sur les aspects juridiques et patrimoniaux de la vie à l’étranger. L’épisode aborde aussi l’éducation des enfants expatriés via le réseau de l’AEFE et les opportunités professionnelles à l’étranger avec France Travail et le réseau EURES. Que vous soyez intéressé par le volontariat, la préparation de votre retraite à l’étranger, ou l’éducation de vos enfants, cet épisode est une ressource incontournable pour tout expatrié ou futur expatrié.

Merci aux organisateurs pour leur accueil. Pour en savoir plus sur les prochains rendez-vous, visitez le site officiel :
https://www.expatriermodedemploi.org/

Chapitrage de l’épisode spécial

00:00:01 – Introduction du podcast
00:00:41 – Présentation d’Aurore Draux
00:02:42 – L’importance de l’inscription au registre des Français de l’étranger
00:03:20 – Le réseau consulaire français dans le monde
00:06:39 – France Volontaires et ses missions
00:10:23 – L’importance de l’éducation française pour les expatriés
00:21:18 – Plateforme Talents de l’AEFE
00:22:01 – Maison de l’expatriation proposé par lepetitjournal.com
00:27:52 – Services offerts par France Travail et EURES
00:34:08 – Vivre sa retraite à l’étranger
00:37:43 – Support pour les parents d’expatriés
00:39:00 – Clôture du podcast et remerciements

Podcast (Mars 2025) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.

♦ Transcription de l’épisode :

S’Expatrier mode d’emploi à la Cité universitaire internationale de Paris. le podcast. Vous vous apprêtez à vivre la grande aventure de l’expatriation et bien j’espère que vous êtes passé sur le salon s’expatrier mode d’emploi sinon c’est pas grave la radio des français dans le monde l’a fait pour vous voici un podcast spécial enregistré ce 26 mars à paris nous sommes à la cité universitaire et ma première invitée c’est comme l’année passée aurore draw bonjour et bienvenue au micro de. La radio aurore Bonjour Gauthier, merci beaucoup. Alors tu es chargée de communication à la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Tu fais partie des 6 co-organisateurs de cette 15e édition. Si on a 15 c’est que ça se passe bien. A priori c’est que ça se passe bien et puis la fréquentation du salon montre qu’effectivement c’est un sujet d’actualité encore. Il faut savoir que ces six co-organisateurs sont 100% institutionnels. L’idée c’est de rassembler à un endroit justement tous ces acteurs du service public pour avoir les réponses à ces questions.
Voilà, tout à fait. Que ce soit des organismes publics, dont on fait partie évidemment, ou alors des organismes privés, mais à mission de service public. Je pense aux Notaires de France ou à Malakoff Humanis, qui proposent des services. Nous sommes effectivement là pour répondre à toutes les questions qu’on peut se poser quand on prépare son départ. Alors, il y a la partie importante de se préparer.
Mais on peut être également déjà en expatriation et de passage à Paris, avoir des questions. Et puis, il y a le retour en France. On l’évoque souvent sur la radio. C’est un sujet important. Il faut se préparer.
Il faut rentrer notamment dans le système administratif. Exactement. Donc là, qui dit retour en France, dit anticipation. Vous avez un simulateur pour votre retour qui est disponible sur le site Service Public, dans la rubrique des moments de vie. Il y a un moment de vie, je rentre en France.
Et là, en fonction de votre situation, ça vous indiquera les administrations auxquelles il va falloir vous adresser pour retrouver, réouvrir vos droits à sécurité sociale, retrouver un compte pour vos impôts, etc. Et donc là, nous sommes tous présents également pour réparer ce retour éventuel. Alors avec vos services, on propose des podcasts que je vous invite à écouter. On a notamment évoqué l’intérêt de s’inscrire sur le registre des Français de l’étranger. Alors, il y a un tout nouveau chiffre qu’on peut annoncer aujourd’hui.
1,7 million de Français sont inscrits sur ce registre, en progression de 3% par rapport à l’année passée. Ça repart. Il y a eu une petite pause, un ralentissement Covid et là, c’est reparti. Voilà, 2020-2021, il y a eu effectivement un certain nombre de personnes qui sont rentrées en France, qui se sont désinscrits du registre. Et depuis 2022, on est reparti à la hausse, et vous l’annonciez, on redépasse à nouveau les 1,7 millions.
Alors, je précise, de Français inscrits, même si on estime qu’il y a environ 2,5 millions, 3 millions de Français qui résident à l’étranger, l’inscription au registre, elle n’est pas obligatoire. Néanmoins, elle est fort utile, elle vous permet de vous manifester, de vous faire connaître auprès du consulat. de votre pays de résidence, ça facilitera vos démarches administratives, ça vous permettra éventuellement de voter, ça permettra au consulat de vous contacter en cas de crise par exemple, ça vous offre aussi l’accès à un certain nombre de droits, de prestations, d’aide sociale en cas de besoin, en fonction de vos revenus. C’est donc vivement encouragé. Alors on va rester sur ce chiffre de 1,7 millions de Français inscrits.
On sait où ils se trouvent ? Alors on sait où ils se trouvent, effectivement. On en a la moitié qui réside en Europe. Donc soit l’Union Européenne, soit l’Europe au sens large, en particulier au Royaume-Uni et en Suisse. Et puis on a une forte communauté aux États-Unis et au Canada, avec plus de 70 000 Français à Montréal, par exemple.
Et sur ces 1,7 millions, ils ont accès à des services, le réseau consulaire est en place. Qu’est-ce qu’on peut dire sur ce réseau ? Je crois qu’on a la chance en France d’avoir effectivement un réseau diplomatique et consulaire parmi les plus importants du monde. On a plus de 2800 agents consulaires qui sont dédiés aux services des Français à l’étranger. et du coup en cas de besoin pour renouveler vos passeports, vos cartes d’identité, pour voter, pour faire votre démarche d’état civil, pour assurer la protection consulaire si vous avez des difficultés, si vous avez en cas d’incarcération, on ne sait pas ce qui peut se passer, les services consulaires sont là effectivement pour assumer ce service public quotidien auprès des 1,7 millions de français installés à l’étranger.
— Et au ROR, on peut le dire au passage, un peu cocorico, on est un des meilleurs réseaux, un pays qui s’occupe vraiment de ses expatriés. — Oui, tout à fait. On a la chance d’avoir des… J’en parlais juste avant. Des aides sociales, par exemple, des bourses scolaires.
On a plus de 20 000 élèves français qui sont scolarisés dans le réseau de l’AEFE, de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger, qui peuvent bénéficier de bourses scolaires qui sont données par l’Etat. Ce sont plus de 100 millions d’euros qui sont dévolus à ce budget et c’est vraiment une particularité française dont je pense que peu de pays font bénéficier leur population. On peut également être un vrai citoyen français, même à l’étranger, on peut voter, ce qui n’est pas le cas dans beaucoup de pays, pas mal de témoins sont passés pour nous le dire, on peut voter pour des grands rendez-vous et puis vous numérisez, ça s’améliore, il y a des nouveautés à annoncer. Oui, tout à fait. Le vote pour les Français de l’étranger, il est évidemment ouvert et à leur particularité du réseau consulaire, il est possible de voter par Internet, ce qui n’est évidemment pas du tout possible dans l’Hexagone.
Ça, c’est possible uniquement pour les élections législatives et les élections des conseillers des Français de l’étranger. qui sont vraiment l’interlocuteur, l’élu le plus proche du français expatrié. Et le vote par internet, il se développe. C’est une modalité de vote vraiment plébiscité. On a 75% des votants qui ont voté par internet lors des dernières législatives de l’été dernier.
On développe avec la certification de l’identité numérique, celle qui est rattachée à votre nouvelle carte d’identité, format carte bancaire. On a pour projet d’intégrer l’identité numérique de niveau élevé pour pouvoir voter par internet. Et si vous voulez en savoir plus sur l’administration consulaire et tous les services, il y a d’excellents podcasts à écouter et à retrouver sur le site francaisdanslemonde.fr. Aurore, on va maintenant partir à la rencontre des exposants, des visiteurs, des partenaires. On va vraiment aborder ça en 360.
C’est parti pour le podcast Sexe Patrier, mode d’emploi 2025. A bientôt. Merci. Bon salon. Sexe Patrier, mode d’emploi.
le podcast. Vous avez envie de vous engager dans le partage, l’interculturel, la solidarité, et bien voilà un moment important de ce podcast France Volontaire avec Charlotte Chiron, chef du service com. Charlotte, bonjour et bienvenue. Merci beaucoup. Alors c’est la première fois que France Volontaire est présente sur le salon aujourd’hui.
Exactement, c’est notre première édition, on est très heureux d’être là, d’autant qu’on est un opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui co-organise cet événement, donc on est super contents. Tous ceux qui ont envie d’avoir du sens dans leur vie, on parle de V.I.E.S. C’est le volontariat international d’échange et de solidarité, ce petit S qui fait toute la différence. Voilà, donc il y a quand même des gens qui aujourd’hui, notamment chez les plus jeunes, ont envie d’avoir un vrai rôle sur la planète, et bien France Volontaires c’est l’idéal. Exactement, parce que chez France Volontaires, on envoie des volontaires français à l’international, le plus souvent hors Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Asie, dans le Pacifique et en Océanie, sur des missions qui vont de quelques semaines à plusieurs années, sur des thématiques comme l’environnement, la santé, le sport, la francophonie, les droits humains.
et donc de nombreuses thématiques qui permettent vraiment de s’engager, de donner du sens à sa vie, à son engagement, à son parcours. Alors justement, pour faire quel type de mission, je suppose que c’est pluriel ? Alors, autant de missions que de profils, j’ai envie de dire. On peut commencer par des volontariats d’initiation sur des périodes assez courtes, de quelques semaines, sur des chantiers quand on est très jeune et qu’on veut une première expérience interculturelle. Pour voir si ça matche un peu.
Ouais c’est ça et puis partir un peu de chez soi, s’engager sur quelque chose qui nous dépasse et puis avec d’autres personnes d’autres pays et ça peut aller jusqu’à plusieurs années notamment pour un volontariat de solidarité internationale le VSI qui demande un minimum d’un an d’engagement et sur des thématiques cette fois qui ont besoin d’un petit peu plus de compétences qui sont en relation avec la mission. Est-ce qu’il y a des conditions d’âge. Alors ça dépend des dispositifs aussi. Le leitmotiv de France Volontaire, c’est de dire que quel que soit son âge, sa disponibilité et son expérience, il y a une mission qui est possible. Pour autant, certains dispositifs comme le service civique, Là, on ne peut en faire qu’un seul dans sa vie, jusqu’à 25 ans, 30 ans si on est en situation de handicap.
Le VSI, il n’y a pas de limite d’âge. Les chantiers internationaux, non plus. Le corps européen de solidarité, on peut en faire jusqu’à 30 ans. Donc voilà, il faut aller sur le site de France Volontaire pour avoir plus de détails, plus d’informations. Mais je suppose, Charlotte, que tu as dû, grâce à France Volontaires, voir des gens qui ont eu une vie qui a été intégralement changée.
Absolument. Le volontariat international d’échange et de solidarité, c’est une expérience qui transforme, qui parfois crée des nouvelles passerelles, qui peut être un tremplin dans sa carrière, dans sa vie, dans ses orientations, dans ses choix, qui est extrêmement transformatrice, qui permet de sortir de sa zone de confort, de découvrir d’autres cultures, pour les plus jeunes de gagner en autonomie, en assurance. C’est vraiment transformateur et pour tous et toutes. Je suis certain qu’un auditeur ou une auditrice vient d’avoir sa petite lumière qui s’est allumée dans sa tête en disant c’est ça que je veux faire. On l’espère parce que si on a envie de donner du sens à sa vie, à travers un engagement désintéressé, et c’est vraiment ça qui est au cœur, c’est l’ADN de France Volontaire, c’est vraiment l’intérêt général sur des projets qui sont co-construits.
Donc on vient mettre sa pierre à l’édifice et on vient laisser sa trace pour un monde plus durable et plus juste et avec plus de paix. Je suis bien d’accord. Et bien pour ? Ça commence par le site web. Absolument, le site web france-volontaire.org et bien sûr nos réseaux sociaux qui donnent à voir la réalité concrète et la pluralité des engagements possibles.
Et pourquoi pas des témoignages sur la radio des français dans le monde de ceux qui l’ont vécu. Merci beaucoup Charlotte. Merci à vous. Écoutez les Français du monde raconter leurs belles histoires. Les grosses voitures américaines, des fois on en voit même certaines qui sont plaquées or.
Il y a la muraille qui a été reconstruite. On peut se balader sans problème. C’est magique. Les Canadiens vont dans des restaurants ou des boulangeries françaises sans aucun problème. francaisdanslemonde.fr Un service gratuit dédié à la mobilité internationale pour accompagner ceux qui s’y préparent, la vivent ou en reviennent.
francaisdanslemonde.fr avec plus de 2000 interviews que vous pouvez écouter très simplement en version podcast depuis notre site ou via votre appli habituelle Spotify, Deezer, YouTube.
Lorsque vous partez en expatriation, attention dans vos bagages, vous ne partez pas avec la loi française. Il y a des choses à savoir et les notaires de France sont là pour vous conseiller. Coralie Faunard est notaire et au micro de la radio des français dans le monde. Bonjour Coralie. Bonjour.
Merci d’être avec nous. On va parler de ce sujet parce que le français qui part, il va vite s’occuper de ses impôts et il va oublier des petites choses, notamment de prendre de l’info avant de partir. ses héritiers, son contrat de mariage, la transmission. Il y a beaucoup de sujets qui ne sont pas prioritaires. On verra plus tard, on le sait.
Un peu tard, c’est un peu trop tard. Exactement. Le constat qu’on fait régulièrement quand on a des clients en consultation, c’est qu’ils ont cadré beaucoup l’impôt sur le revenu parce qu’ils ont des conseillers fiscaux dans leur boîte qui leur disent que l’impôt sur le revenu se passe comme ça. Mais ils oublient un peu le volet patrimonial, le volet transmission, le volet famille. Et du coup, en fait, nous, des fois, quand ils sont expatriés, ils viennent nous voir en disant, voilà, je suis dans telle situation.
Et nous, on leur apprend que, en fait, ce n’est pas la loi française qui s’applique. Et là, bon, ils sont un petit peu déconfiés parce qu’ils se disent, non, mais moi, je suis français. Oui, mais non, ça ne se passe pas comme ça. En revanche, on a des solutions à vous proposer. Et donc, c’est là où, en fait, nous, on peut aider les Français expatriés à l’étranger sur leurs solutions patrimoniales, leurs solutions familiales, pour leur dire, si vous ne faites rien, ça se passe comme ça.
Mais on a des solutions. Il faut faire telle chose et ça se passera comme ça. Un homme averti en vaut deux, il vaut mieux organiser ça en amont. L’idéal étant de consulter un notaire quand on a ce projet d’expatriation ? Alors effectivement, des fois, comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir.
Si on a un projet d’expatriation, il faut se dire que ce n’est pas neutre de s’expatrier. Ce n’est déjà pas neutre psychologiquement, mais ce n’est pas neutre juridiquement. Et donc il y a des choses qu’effectivement il vaut mieux faire avant de s’expatrier. Et donc en fait, pour mieux faire avant de s’expatrier, encore faut-il avoir l’information. Et c’est là où les notaires sont formés à l’international et peuvent apporter des premières réponses, qu’ils seront sûrement à approfondir par la suite.
Mais en tout cas, déjà de parler de son expatriation avant de le faire, c’est déjà un premier point. Alors en l’occurrence vous pouvez aller sur notaire.fr, il y a un guide pratique très bien fait pour vous aider. Consultez votre propre notaire et puis même s’il est trop tard, il n’est jamais trop tard, vous vous déplacez dans le monde aussi, ça fait partie de vos missions. Exactement, parce qu’on a remarqué qu’il y avait pas mal de pays où les gens ont une difficulté d’accès à l’information sur ces questions d’expatriation. Et donc nous, on essaye de cibler les pays en question où on sait que l’information va être difficile d’accès.
Et on se propose d’aller à la rencontre des Français qui sont expatriés dans ces pays. pour leur donner des premières clés de compréhension en disant ce qui se passe, quelles sont les conséquences de votre expatriation. C’est des rencontres notariales. La prochaine, par exemple, a lieu à Jakarta, en Indonésie. Au mois de mai, il y aura une intervention à Rome.
Il y a d’autres interventions qui seront prévues, notamment en Suède, etc. Et ça permet aux Français de venir gratuitement, c’est totalement gratuit, prendre les premières informations sur les conséquences de leur expatriation. et donc leur donner des points d’alerte. On ne va pas forcément faire une consultation approfondie de la situation de chacun, mais ça va leur donner des réflexes et des points d’alerte pour aller approfondir. Et il y a toujours des solutions à trouver ?
Déjà, juste de savoir comment ça marche, c’est déjà un premier point. Et après, effectivement, on trouve les solutions. Mais déjà, juste de savoir comment ça marche, c’est déjà hyper important. Merci beaucoup Coralie pour ces explications. Les notaires de France et les notaires de France, on sait le nombre qui.
Sont en France ? Oui, nous sommes à peu près 18 000 notaires sur tout le territoire français. On a une compétence nationale et les notaires de France se forment à l’international puisque c’est aussi une matière très particulière avec une technicité particulière. Mais les notaires de France sont formés à ces questions. Merci beaucoup, au plaisir de te retrouver.
Également, à bientôt !
La radio des français dans le monde, c’est la voix des expats et c’est la voix de ses partenaires. Je suis content de recevoir Margot qui se promène, qui déambule dans le salon. Bonjour Margot Vapeurot. Bonjour Gauthier. Expats et vous pour se préparer au départ.
On le dit continuellement, il y a pas mal de choses à faire. Il faut mettre un petit peu de. Tri dans sa tête. Tu es le chef d’orchestre de ceux qui vont partir. Je suis la personne qui pourra vous aider à mettre de l’ordre à la fois dans le côté organisation, mais aussi à évoquer ensemble toute la face cachée de l’expatriation auquel on ne pense pas.
Donc une fois que vous avez toutes les infos, ou si vous cherchez toutes les infos, ça on peut le faire ensemble. Et ensemble on se prépare aussi au côté un peu moins chouette, mais qui peut se préparer, qui peut s’anticiper quand on part s’installer à l’étranger. Rassure-moi Margot, qu’est-ce qui n’est pas chouette. Et où il faut être prêt ? Disons que comme n’importe quelle vie en France à l’étranger, on va avoir des hauts et des bas, sauf qu’en expatriation ils sont exacerbés, ils se vivent à 3000%, donc ça peut heurter un peu fort de temps en temps, la nostalgie, l’éloignement avec les proches, tout ça, ça peut venir jouer sur l’expérience en elle-même, mais ça se surmonte et ça se prépare.
Et pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Français dans le Monde, dans le club des partenaires, où tu expliques plus en détail la mission de Expatez-vous. Je te souhaite une belle promenade. Merci Gauthier. Une belle déambulation. Ce n’est pas un mot que j’utilise souvent.
Mais c’est beau comme mot. Merci beaucoup. Quand vous vous apprêtez à vivre la grande aventure de la mobilité internationale. Et si vous avez des enfants, l’un des sujets majeurs, c’est l’éducation. Et bien au micro de la radio des Français dans le Monde, Sandrine Domanja de l’AEFE.
Sandrine, bonjour. Bonjour. Merci d’être avec nous aujourd’hui au cours de ce salon. L’éducation, c’est vraiment le point le plus important pour réussir en famille une expatriation ? Oui, c’est un point extrêmement important et c’est pour cette raison que les familles qui s’installent dans un pays à l’étranger peuvent tout de suite se tourner vers un établissement français, un établissement français homologué qui se trouve dans le pays.
Il peut trouver plusieurs établissements français dans un même pays parce qu’il peut y avoir plusieurs types d’établissements mais tous sont homologués par le ministère de l’éducation nationale. Il propose un cursus français de la maternelle à la terminale. Les élèves passent un baccalauréat français et avec ce baccalauréat ils peuvent ensuite rentrer dans toutes les universités dans le monde entier puisque le baccalauréat est reconnu par tous les pays comme un diplôme permettant de faire ses études dans tous les pays du monde. C’est vraiment l’éducation nationale hors de nos frontières. Exactement, c’est l’éducation nationale hors de nos frontières avec une politique linguistique très forte, plurilingue, le plurilinguisme.
On peut apprendre l’anglais, on peut apprendre la langue du pays, on peut apprendre une autre langue. On a aussi une politique inclusive très forte, une politique sportive également très forte et on suit le programme français de bout en bout dans toutes les matières. Si l’aventure de l’expatriation s’achève et qu’on retrouve le système français, c’est immédiat ? Absolument. Ça, c’est un des grands avantages du réseau.
Un premier avantage, c’est que si la famille change de pays, elle peut retrouver un établissement français à l’étranger homologué. et l’enfant reprend sa scolarité là où il l’a abandonné dans le pays précédent, mais il peut revenir en France et également reprendre le niveau dans lequel il doit être scolarisé en France sans difficulté. C’est un des grands avantages de ce réseau très grand puisqu’on a 600 établissements dans 138 pays. — Ah oui, c’est quand même une belle équipe. Alors pour ça, il faut des hommes et des femmes.
Il y a notamment la possibilité de détacher des professeurs de l’éducation nationale, par exemple, qui vont ensuite vivre quelque part dans un pays dans le monde. Ça, c’est… — Absolument. Donc… — Des professeurs qui nous écoutent en France pourraient demander.
Absolument. Donc les professeurs qui sont déjà dans l’éducation nationale peuvent tout à fait postuler sur des postes publiés par la EFE. Ils ont un statut de détachés. Ils partent travailler au nom de la France dans un établissement français à l’étranger. Mais il existe également un vecteur qui recrute beaucoup d’enseignants à l’étranger, beaucoup de détachés à l’étranger, aussi bien dans le premier degré que dans le deuxième degré et dans toutes les disciplines.
Mais on a également une autre possibilité si on souhaite travailler à l’étranger dans un établissement français. puisque les établissements recrutent aussi des personnels de droit local, c’est-à-dire des personnes qui ne seront pas envoyées en France, qui ne seront pas fonctionnaires, mais qui peuvent malgré tout travailler à l’étranger dans plusieurs types de pays. Et Sandrine, si je ne m’abuse, ça ce sont les talents. Ce sont les talents absolument et l’AEFE a mis en oeuvre une plateforme qui s’appelle la plateforme TALENT qu’on retrouve sur talent.aefe.fr dans lesquels les établissements publient des annonces et mettent en relation leurs annonces avec des candidats mais je vais laisser la place à Maya. Et c’est parfait, nous avons Maya Renoussix chargée de projet pour talent au pluriel .aefe.fr Bienvenue Maya.
Merci beaucoup. On va donc parler de ce rôle de talent. Donc là on est pour ceux qui sont déjà en expatriation et qui pourraient rejoindre l’AEFE dans le pays où ils se trouvent. Alors pas forcément déjà en expatriation, on a aussi beaucoup de personnes qui souhaitent s’expatrier et qui souhaitent trouver un emploi sur place. Donc Talent répertorie là en ce moment plus de 800 offres et on compte déjà plus de 20 000 candidatures.
C’est une plateforme assez dynamique avec beaucoup d’offres d’emploi partout dans le monde qui recrutent du coup des personnels de droit local qui sont directement employés par l’établissement, par le pays, régi par le droit local du pays dans lequel ils postulent. Ça peut être des emplois de professeurs d’éducation physique et sportive, de SVT, mais aussi des postes de direction, d’administration. On peut être directeur financier, secrétaire, psychologue scolaire aussi, conseillère d’orientation, énormément. Il y a un vivier d’offres très large dans le réseau et sur la plateforme talent.efe.fr. et ça permet à des personnes titulaires d’un diplôme Bac plus 3, Bac plus 5 ou de beaucoup d’expérience de pouvoir enseigner dans le réseau sans être forcément titulaire d’un CAPES ou d’une agrégation, sans forcément être fonctionnaire de l’éducation nationale française.
Autrement dit Maya, des auditeurs là ont peut-être une nouvelle vie qui commence grâce. À talent.efe.fr Exactement, tout le monde peut postuler, tout le monde peut avoir une expérience différente et avoir des rêves. Et ben voilà, mode d’emploi, le salon porte bien son nom. Merci Maya, merci Sandrine, à bientôt sur l’antenne de la radio. L’épisode « Vivre à Hong Kong » est désormais disponible sur toutes les plateformes de podcasts, mais aussi sur francaisdanslemonde.fr.
Retrouvez aussi Montréal, Genève, Miami, Melbourne, Amsterdam, Rio de Janeiro, Dubaï, Vancouver, Singapour, Vienne et New York. Découvrez le podcast qui fait le tour du monde des villes préférées des Français expatriés. Vivre à, présenté par Olivier Joffry, en exclusivité sur le premier média audio des Français en mobilité internationale, S’expatrier, mode d’emploi. Eh bien moi j’ai une autre idée d’avoir un autre mode d’emploi pour vous préparer, c’est d’aller à la maison de l’expatriation. À vous Damien, que là l’entrée elle est incroyable.
C’est incroyable, je pense que tu peux pas faire mieux. Damien Bourg, directeur éditorial lepetitjournal.com. On va parler de la maison de l’expatriation Acte II. Ça commence à Paris le 14 mai parce que vous renouvelez l’opération. Oui, on renouvelle parce qu’on a eu un tel succès.
C’était vraiment impressionnant. On a eu plus d’un millier de personnes qui sont venues à la Maison de l’Expatriation. C’est la première année. On a continué aussi en distanciel. C’était important pour nous d’avoir un suivi.
Mais c’est vrai que cette maison au plein cœur de Paris pendant ce printemps, cet été 2025, c’était vraiment indispensable pour nous de le refaire. Vous avez arrêté parce que derrière, il y avait les Jeux Olympiques. Cette année, il n’y a pas les Jeux Olympiques. Pourquoi vous ne continuez pas toute l’année ? Alors l’idée, c’est forcément aussi d’avoir les cycles d’expatriation en tête.
On a beaucoup de personnes qui sont intéressées pour partir en printemps, en été également. Et puis, nous, c’était important pour nous au fait de la rencontre aussi du public à ce moment-là. C’est aussi une période pour nous un peu moins intense. Tu sais, on fait beaucoup de choses avec le journal.com. Il paraît.
Du coup, c’est aussi cette occasion pour nous d’être au plus proche des expatriés, que ce soit aussi sur la partie départ, mais aussi le retour en France, c’est important. Alors de façon pratique, on va trouver quoi à la Maison de l’Expatriation ? Alors il y a deux vraiment axes importants pour nous. On a à la fois des cycles de conférences, donc cette année on va avoir des conférences thématiques par semaine sur des destinations intéressantes pour les futurs départs et puis également pour le retour en France. On a donc neuf grosses axes de destinations à l’étranger et puis on a également toujours des rendez-vous d’accompagnement personnalisés, donc d’une demi-heure avec nos conseillers.
Et les neuf destinations, en l’occurrence, ce sont lesquelles ? Tu les connais par cœur ? Alors par cœur, je pense que tu vas m’avoir sur certaines d’entre elles. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c’est les grosses destinations d’expatriation. On a le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, l’Asie du Sud-Est.
On a également les Émirats. Et puis après, dans les autres zones, on a la Suisse, qui est très importante aussi pour l’emploi. Et on voit justement d’une année à l’autre des modes un petit peu. On a parlé beaucoup du digital nomadisme après la période Covid. On sent quand même qu’il y a des tendances qui se dégagent.
Alors il y a toujours des digital nomads, mais il ne faut pas se leurrer. C’est quand même compliqué de mener à bien ce projet. En revanche, on a beaucoup de personnes qui viennent justement avec une vraie envie de se préparer à l’expatriation. Et ça, c’est vraiment important. Et on est là pour les accompagner justement dans ce projet parce que On ne peut pas partir comme ça du jour au lendemain et les gens viennent vraiment avec cette idée soit de préparer leur retraite, il y a beaucoup de personnes pour leur retraite qui veulent partir souvent dans un pays où il fait beau, je ne sais pas pourquoi, et également aussi pour l’emploi.
Donc dans ces cas-là, on est vraiment là aussi pour les aiguiller parce qu’on ne peut pas partir non plus en travail comme ça à l’autre bout du monde. Ça se prépare et on est là pour les accompagner. On avait remarqué avec vos collègues d’expert de communication que justement le français, notamment quand il partait pas forcément très loin en Europe, il se préparait pas du tout et parfois il se mangeait quelques déceptions, quelques claques. On est d’accord qu’il faut se préparer. Il faut toujours se préparer.
En fait, on a beaucoup de personnes qui vont partir effectivement dans les pays frontaliers. On pense beaucoup à l’Espagne, même à la Suisse, à la Belgique ou à l’Allemagne. C’est vrai qu’on se dit qu’on va pouvoir revenir facilement. Mais finalement, partir, c’est aussi prévoir plein de choses au niveau administratif. Donc, le retour en France va être compliqué.
Donc, il faut vraiment se préparer à ça. Et pour répondre à vos questions, la maison de l’expatriation à partir du 14 mai, ce sera où à Paris, Damien ? Ce sera dans le 9e arrondissement, à côté du métro en vert. Très bien. Et comme ça, ça vous occupe jusqu’à l’été.
Impeccable. On a passé un excellent moment. Je voulais féliciter toutes les équipes pour les trophées des Français et de l’étranger. C’est gentil, merci. Parce que quand même, il y a des talents tout autour de la planète, des talents français.
Oui, on en verra, je pense, beaucoup qui vont passer par la Maison de l’Expatriation et après, qui seront nos futurs lauréats, j’imagine. Eh bien, je leur souhaite à bientôt. Merci. Depuis le salon S’expatrier, mode d’emploi. Écoutons des visiteurs.
J’ai reçu Delphine Bess il y a quelques semaines dans le podcast 10 minutes, le podcast de la radio des français dans le monde pour parler de DV New Live Services. Sacré nom, on dirait le nôtre. C’est ça, il est trop long. Bonjour, bienvenue Delphine. Bonjour Gauthier.
Déambulation pour toi aussi aujourd’hui. Eh bien oui, avec Margot, avec plein d’autres gens de l’expatriation et on se retrouve ici. Toi tu es à la tête d’une agence de relocation. Vous allez partir aux USA, au Canada, à Dubaï ou en Afrique ou revenir en France. Ce qui peut être une sacrée aventure.
C’est clair. Tu peux donner un petit coup de main. Exactement, je peux les aider à trouver leur logement, au niveau des écoles, au niveau aussi de la culture, ou alors de dire finalement on n’est pas très bien, il peut y avoir des coachs aussi qui vont les accompagner. Enfin on s’occupe de tout de A à Z et surtout dans le côté humain qu’on met en avant. Revenir en France, juste un mot là-dessus parce que c’est aussi l’objet de ce salon.
Les Français qui reviennent ne se préparent jamais suffisamment ? Non, à mon avis, il faut vraiment se préparer en amont, mais sur plusieurs choses, parce qu’on a quand même ce côté un petit peu mentalité française, du mentalité du faire soi-même. Mais en même temps, moi, ce que je conseille, c’est de préparer en amont et surtout renseignez-vous et surtout réunissez tous les documents, parce que ce n’est pas parce que vous rentrez chez vous que tout va être simple, bien au contraire. Eh bien, je vous renvoie vers le podcast de Delphine sur la radio. Au plaisir.
Au plaisir, Gauthier. À bientôt. Bye bye. Vous écoutez la radio des Français dans le Monde.
Et oui, il faut bien savoir travailler, même quand on part à l’étranger. Et pour ça, sachez que France Travaille. Et là, on va en parler. Un des co-organisateurs de cette journée, Salon Sexe, Patrie et Mode d’Emploi avec Nicolas Simon, responsable du département Offre de services international et coordinateur national EURES. Nicolas, bonjour.
Bonjour. Content de te retrouver puisqu’on a déjà eu l’occasion d’expliquer sur la radio qu’il y a plein de dispositifs. Les auditeurs me disent à chaque fois, ah mais il y a tout ça qui existe. Il faut le dire. Et oui, il faut le dire tout simplement parce que France Travail, accompagne évidemment.
Les demandeurs d’emploi dans leur recherche d’emploi, dans leur retour sur le marché du travail et parmi nos demandeurs d’emploi, beaucoup nous évoquent un projet de mobilité à l’étranger et donc on a mis en place des équipes spécialisées. Nous avons sept équipes mobilité internationales qui peuvent accompagner les demandeurs d’emploi qui souhaitent travailler à l’étranger. Alors quand on est sur le site web, il y a un petit bouton s’ouvrir à l’international, un petit onglet et plein de ressources, plein de documentations et des conseillers spécialisés. Alors effectivement, on va très facilement y retrouver toutes les informations utiles pour préparer une recherche d’emploi à l’étranger et puis surtout savoir comment demander à être accompagné par ces équipes Mobilité Internationale. Ça peut être préparer un CV, c’est très large.
Ça va être plein de choses, effectivement. C’est à la fois comment trouver des offres d’emploi à l’étranger, comment préparer sa candidature, comment préparer un CV, une lettre de motivation, mais aussi comment se préparer à la fois aux entretiens d’embauche, comment se préparer ensuite au départ, parce que c’est un projet un petit peu plus complexe que simple reprise d’emploi en France. Alors France Travail et EURES, on va en toucher un mot, parce que pour tout ce qui concerne l’Union Européenne, un dispositif a été mis en place, d’ailleurs c’est son anniversaire, un peu plus de 30 ans aujourd’hui, que EURES existe, pareil, est-ce qu’on peut le rappeler parce que c’est hyper important ? Alors déjà, ce qui est important de rappeler, c’est un principe fort de construction de l’Union européenne. C’est le principe de libre circulation des travailleurs en Europe.
Ça veut dire que n’importe quel citoyen. Européen peut choisir d’aller travailler dans un. Autre pays d’Europe sans qu’il ait besoin. De demander un visa, un permis de travail. Il est vraiment libre d’aller travailler ailleurs.
Ça c’est la première chose. Et deuxième chose, c’est aussi de se dire que dans le pays où il va travailler, c’est pas parce qu’il vient d’un autre pays d’Europe que le droit du travail va être différent. C’est le droit du travail du pays où il travaille qui s’applique. Et donc ça c’est un principe fort qui a été mis en place par la Commission européenne, par l’Union européenne, dès 1992 avec le traité de Maastricht. Et d’où la création de ce réseau ERS il y a maintenant un peu plus de 30 ans.
Tout simplement pour à la fois promouvoir. Cette libre circulation des travailleurs en Europe et surtout l’accompagner. Parce que, malgré tout, chercher un emploi en Pologne, c’est quand même un exercice un petit peu différent par rapport à. Rechercher un emploi en France. Et du coup, EURES, ça veut dire ?
European Employment Services. Ok, très bien, j’ai bien fait de te laisser le dire. On fait un dossier spécial pour les 30 ans de ERS. Plein de ressources, plein d’informations sont à découvrir sur le site de la radio. C’est très important parce qu’en Europe, il y a des dispositifs géniaux qui existent.
Un mot sur Erasmus+, par exemple. Alors Erasmus+, un programme qui est évidemment très connu pour les étudiants, mais qui est aussi ouvert à tous les adultes qui sont dans une phase de reconversion professionnelle, donc en phase de formation, et qui peuvent bénéficier dans ce cadre-là, soit. D’Une mobilité pour faire une partie de. Leur formation dans un autre pays d’Europe, ou pour faire des stages en entreprise à l’étranger. Et donc dans ce cadre-là, France Travail est accrédité auprès de l’agence nationale Erasmus+, et donc nous portons des programmes qui permettent de faire bénéficier de bourses de stages en Europe pour des demandeurs d’emploi français.
Erasmus est devenu Erasmus+, et a beaucoup évolué ces dernières années. D’où le plus. Et puis enfin, si ce n’est pas en Europe, ça peut être à peu près n’importe où, c’est la mobilité internationale avec vos équipes dédiées. Bien sûr, on va accompagner tous les projets de mobilité internationale. Bien sûr, en fonction des pays, on va avoir plus ou moins de ressources à partager.
Mais ce qui est important, c’est ça, c’est déjà d’accompagner les personnes sur se préparer, préparer le projet et surtout se préparer à une dimension qui est extrêmement importante et qu’on a embarqué nous très tôt dans notre accompagnement, c’est toute la dimension interculturelle. Parce que bien sûr, aller travailler à l’étranger, c’est aussi se confronter à cette dimension-là. Mais ça nous c’est quelque chose dont on est persuadé, c’est quand on revient près en France, c’est une richesse qu’on ramène. Merci beaucoup Nicolas Simon de France, travail au micro de la radio des Français dans le Monde et je vous renvoie vers le dossier spécial EURES 30 ans. A bientôt.
Merci, à très bientôt. Envie d’une nouvelle vie ? Et si, en écoutant 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde, vous étiez inspiré pour une destination coup de cœur ? On a les forêts, on a les montagnes, on a l’eau, on a tout ce qu’on veut. Pour un nouveau mode de vie, une nouvelle culture.
Il y a des gens qui sont là, qui étaient venus pour trois ans, et puis quinze ans ou vingt ans. Après, ils sont toujours là. En ce moment sur francaisdanslemonde.fr, découvrez notre playlist thématique « Changer de vie ». Je me vois déjà au soleil pour ma retraite. C’est pas tout de suite, tout de suite, d’autant qu’au plus je vieillis, au plus elle recule.
Bonjour Françoise, Julien de Gast. Nous sommes avec l’assurance retraite. Tu es responsable du pôle relations avec les assurés de l’étranger. Bienvenue au micro de la radio des Français dans le Monde. Alors, vivre sa retraite à l’étranger, c’est faisable.
— C’est faisable, tout à fait. Chaque personne peut partir au soleil pour. Vivre… — Ou au froid, d’ailleurs. — Ou au froid, oui, selon.
Mais c’est tout à fait possible dans tous les pays du monde. Et en plus, on peut la recevoir. Sur un compte… — C’est-à-dire que je pars faire ma retraite au soleil, et ma retraite française, eh bien je la touche. — Voilà.
Tout à fait. — Et concrètement, ça marche dans tous les pays du monde ? — Alors, oui, quasiment, sauf évidemment les pays sous embargo ou les pays en guerre. Effectivement, là, on les paye pas. Mais globalement, on peut la toucher partout dans le monde.
Mais on peut aussi conserver son compte en France tout en ayant une adresse à l’étranger. C’est tout à fait possible. En l’occurrence, quelles sont les démarches et à partir de quand on doit se préparer si on veut profiter de ce dispositif ? Alors, lorsqu’on sait où on part et dans quelles conditions, le plus tôt, évidemment, est le mieux. Au plus tôt le mieux, comme d’habitude.
On va s’organiser un peu à l’avance. Mais il faut surtout bien nous donner votre nouvelle adresse à l’étranger parce que c’est important si on a besoin de vous contacter. Et techniquement, une fois qu’on est sur place, il y a d’autres choses à faire ? — Oui. Alors il vous sera demandé une fois par an ce qu’on appelle un certificat de vie ou une attestation d’existence, puisque pour continuer à vous payer votre retraite, on a besoin de savoir que vous êtes toujours vivant.
Et donc ce document vous est adressé chaque année. et vous devez le faire compléter par les autorités locales. Donc sur le site de l’assurance-retraite.fr, vous avez une carte interactive. Il suffit de cliquer sur le pays dans lequel vous résidez et on vous donne toutes les… les démarches et les autorités locales compétentes.
Françoise, je suppose que beaucoup de personnes, lorsque tu expliques ce que tu fais, découvrent que ce dispositif existe. Oui, il faut se renseigner, je pense que c’est important, en amont, tant pour la retraite que pour le reste, la maladie, voilà. On ne part pas, c’est bien de partir, mais… Ça se prépare. Voilà, ça se prépare.
Merci Françoise, en tout cas, de nous avoir présenté l’assurance retraite sur la radio des Français dans le Monde. Merci, au revoir. Depuis le salon, sexe patrier, mode d’emploi, écoutons des visiteurs. Partir, c’est aussi laisser des gens que l’on aime derrière soi. On va en parler avec Françoise Chevalier qui déambule, elle aussi, dans les couloirs de ce salon.
Bonjour et bienvenue Françoise. Bonjour Gauthier. On ne se connaît pas encore tous les deux ? En fait, on ne se connaît pas parce que je suis toute nouvelle. Très bien, bienvenue.
À ce réseau tout jeune. Réseau tout jeune, tu es à la tête d’ExpatMemCompany, le réseau dédié aux parents des expats. Ils partent, mais les parents restent. Mais oui, en fait, on est un peu les oubliés de l’affaire alors qu’on est très, très présents, on est très supportifs et on sait que nos expatriés sont bien pris en charge par des tas d’associations. Il y a des tas de comptes Instagram, des blogs, des chaînes.
Et nous, les parents, parfois, on se retrouve un petit peu tout seul, un petit peu solo. On ne sait pas avec qui échanger. Donc j’ai créé ce réseau dédié aux parents, aux proches, aux frères et sœurs qui sont un peu restés là derrière et qui souhaitent un peu parfois et beaucoup parler de l’expatriation de leurs proches. Alors Françoise, me voilà rassurée parce qu’avec 2500 interviews, je ne t’ai pas encore dans ma galerie, mais c’est normal puisque tu es toute nouvelle. Toute nouvelle.
Tu viendras bientôt nous en parler plus en détail. Oui, avec plaisir. Vraiment. D’autant qu’on va commencer un mois sur les seniors et l’expatriation. Quand on est loin, il faut s’occuper de ses parents.
La distance, parfois, ce n’est pas simple. Alors la distance c’est pas simple et puis pour revenir sur le sujet dont tu viens d’évoquer, là en fait c’est aussi un gros sujet chez les parents d’expatriés. Est-ce qu’on va suivre notre expatrié préféré ? Ou pas ? Et puis peut-être que ça nous donne aussi à nous des envies de voyager, d’aller s’installer ailleurs.
Voilà. Et bien on va explorer tout ça ensemble. Merci et belle journée à toi Paris. Merci Gauthier. expatrié-mode-d’emploi.org Et c’est la fin de ce.
Podcast spécial sur la radio des Français dans le Monde. Ce podcast a été enregistré le 26 mars au cours du salon Sexpatrier Mode d’Emploi qui avait lieu à la Cité Universitaire de Paris. Merci aux six co-organisateurs qui nous ont invités. Merci à tous les invités qui sont passés à notre micro. Pour en savoir plus, rendez-vous dans le texte de ce podcast où vous retrouverez des liens et des coordonnées de nos invités.
Sexe patrier, mode d’emploi, rendez-vous en 2026. Et d’ici là, merci d’écouter la radio des Français dans le Monde.
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