Philippe Meunet est un expatrié français qui a quitté Mantes-la-Jolie pour s’installer en Nouvelle-Zélande en 2001. Avec une carrière florissante en France, il a décidé de tout laisser derrière lui, y compris son poste de directeur d’entreprise, pour embrasser une nouvelle vie. Son parcours est marqué par un retour sur les bancs de l’école pour apprendre l’anglais et une série de petits boulots avant de fonder sa propre entreprise, New Zealand Services, en 2009. Aujourd’hui, Philippe est un conseiller en immigration, immobilier et finance, et continue de se former chaque année pour rester à jour dans ces domaines.
Dans cet épisode, nous discutons des complexités de l’immigration en Nouvelle-Zélande, un pays où l’immigration est soigneusement choisie. Philippe explique les étapes cruciales pour s’installer dans ce pays, que ce soit par le biais de compétences professionnelles, de ressources financières ou de talents particuliers. Il souligne l’importance d’une planification minutieuse et de l’accompagnement professionnel pour s’assurer que l’installation se fasse sans encombre. Enfin, Philippe partage son expérience personnelle de réapprendre les gestes du quotidien dans un nouvel environnement et l’importance de s’adapter aux coutumes locales pour réussir son intégration.
00:00:00 – Introduction et présentation de Philippe Meunet 00:00:29 – Les souvenirs de France et les racines en expatriation
00:01:30 – Arrivée en Nouvelle-Zélande et adaptation
00:03:00 – Les défis de l’immigration en Nouvelle-Zélande
00:04:15 – L’organisation du déménagement en Nouvelle-Zélande
00:05:28 – Création de New Zealand Services
00:07:29 – Le PVT: une voie pour les jeunes Français
00:08:18 – Importance d’une structure d’accompagnement pour l’installation
00:09:18 – Les habitudes et difficultés quotidiennes en Nouvelle-Zélande
00:10:18 – Les premiers pas en Nouvelle-Zélande avec l’aide de New Zealand Services
00:10:48 – Retour sur 23 ans de vie en Nouvelle-Zélande
00:10:53 – Clôture: Simplicité de la vie et la convivialité en Nouvelle-Zélande
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Francaisdanslemonde.Fr, la première plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Bienvenue sur notre podcast. Je suis Gauthier Seyss et j’ai le plaisir de vous emmener en Nouvelle-Zélande. On part retrouver Philippe Meunet.
Et j’aime aller de l’autre côté du monde. Nous allons en Nouvelle-Zélande avec la tête en bas. Du coup, forcément. Bonjour Philippe. Bonjour Gauthier.
Très content de faire ta connaissance. Je vais vous présenter quelqu’un qui aime bien aller à l’école. Il est installé depuis 23 ans de l’autre côté du monde, Nouvelle-Zélande. Il a quitté Mante-la-Jolie, sa région parisienne, d’où tu es originaire. Tu as des souvenirs encore un petit peu comme ça, puisque autant d’années, 23 ans, Nouvelle-Zélande.
La France, c’est encore des odeurs, des musiques, des ambiances dans ta tête ? Tout à fait, tout à fait. Aussi, je passe de temps en temps à Mante-la-Jolie. Je retourne en France au mois de mai et je passerai Mante-la-Jolie voir un peu la ville où je suis né. Mais il y a bien longtemps que j’ai quitté Mante-la-Jolie parce que je suis parti à Cognac, Lyon et en Suisse avant d’arriver en Nouvelle-Zélande.
Comme tu disais tout à l’heure, le 3 décembre 2001, je suis arrivé en Nouvelle-Zélande et je m’en souviens encore. Je te pose la question sur les racines, quand on dit j’ai des racines dans mon pays d’origine. C’est un besoin de temps en temps d’aller les retrouver, de les retrouver un petit peu. Tu en as besoin, toi qui vis l’expatriation depuis si longtemps ? Oui, il y a pas mal de choses qui manquent.
En Nouvelle-Zélande, c’est un pays neuf. La Nouvelle-Zélande a été créée par le traité de Watangi le 6 février 1840. Donc c’est vraiment un pays assez neuf et c’est vrai que lorsque par rapport à la France, il n’y a pas les vieilles pierres, il n’y a pas toute l’histoire que l’on a en France, il n’y a pas la gastronomie que l’on a en France, il n’y a pas tout ça. Il faut bien prendre ma dose de gastronomie et d’histoire pour revenir en France. Le 3 décembre 2001, vous vous installez, c’est une date importante.
Tu m’as dit, une nouvelle vie, on recommence tout à zéro. Il faut dire que tu, avec ta conjointe, tu laisses tout ce que tu as en France, tout ce que vous avez en France. Tu as vraiment la sensation d’une espèce de deuxième naissance ? Tout à fait, parce que comme je te disais tout à l’heure, je suis arrivé en Nouvelle-Zélande, j’avais 38 ans et j’avais un anglais scolaire, donc j’avais pas beaucoup de connaissances, mais très peu parlé. Donc la première chose que j’ai faite, je suis retourné à l’école.
Comme au début de ta vie, tu recommences à l’école. Donc je suis reparti à l’école pour apprendre l’anglais. Et après, les premiers boulots que j’ai trouvés, c’était des petits boulots. Malgré que je sorte en France de poste où j’étais directeur d’entreprise, je me suis retrouvé à faire des petits boulots de main d’œuvre en Nouvelle-Zélande. Tu recommences tout à zéro, tu reconstruis une vie depuis le départ.
Et la première étape, ça a été l’école. Je vous l’ai dit, il va souvent à l’école et c’est pas fini, il va encore y retourner. Tu avais fait un voyage, un peu de reconnaissance. 18 mois plus tôt, il y a du temps pour organiser son départ dans la période entre je prends la décision de partir et le 3 décembre 2001. En gros, c’est quoi les plus gros soucis à régler ?
Les plus gros soucis, c’est vraiment les soucis d’immigration parce qu’il y a vraiment, ici, ce qu’on appelle une immigration choisie et on n’arrive pas en Nouvelle-Zélande en disant on arrive et on reste. Il faut, pour pouvoir rester en Nouvelle-Zélande, avoir fait des démarches ad hoc pour pouvoir te permettre de rester en Nouvelle-Zélande. Donc c’est soit d’acquérir un permis de travail, ou à l’époque, lorsqu’on a fait les demandes, on pouvait demander directement d’obtenir la résidence. Maintenant, c’est un peu plus compliqué, mais à l’époque, on pouvait obtenir directement la résidence, c’est après de pouvoir constituer le dossier, et le dossier n’était pas très simple. Pour nous, parce que moi j’habitais à Lyon et ma femme habitait en Suisse, il fallait prouver qu’on avait une relation authentique et sincère et qu’on vivait ensemble.
Mais comme on était séparés au niveau géographique, on vivait ensemble et il a fallu prouver à l’immigration qu’on était un vrai couple. Il faut envoyer des photos de la nuit de noces, c’est une belle preuve. Mais la nuit, c’était pas la nuit.
Mais du coup, tu me parles de ce qu’il y a à prévoir pour votre arrivée. Tu ne me parles pas de tout ce que tu laisses en France. Il faut quand même tout vendre. Il faut prendre des décisions sur ce que tu gardes et ce que tu ne gardes pas. Finalement, avec un peu de recul, c’est un détail.
C’est un état parce qu’en fin de compte, on a fait un conteneur. On a fait un conteneur et on a amené toutes nos affaires qu’on avait en France. On les a mis dans le conteneur. Il nous restait un peu de place. Et on s’était dit lors de notre voyage de reconnaissance qu’il n’y avait pas beaucoup de meubles en Nouvelle-Zélande.
Donc pour compléter notre conteneur, on avait acheté des meubles anciens qu’on avait complétés dans le conteneur et qu’on s’est C’est qu’on a mis trois semaines après qu’on soit arrivé en Nouvelle-Zélande, ma femme ouvrait sa première boutique pour vendre ces meubles-là. On a mis du temps. Heureusement qu’on n’a pas attendu là-dessus pour vivre. On a mis 18 mois pour vendre les meubles qu’on avait amenés. Mais bon, c’était déjà une expérience qui était intéressante.
L’intérêt aussi, c’est la facilité pour faire du business. Une entreprise, tu la crées en 20 minutes sur Internet. C’est vraiment pas du tout compliqué pour créer une entreprise et au niveau administratif, ils te laissent travailler et après, ils viennent te voir l’année d’après. Mais au départ, ils te laissent te concentrer sur ton business. Alors justement, Philippe, puisqu’on parle de création d’entreprise, une autre date, le 28 septembre 2009, tu crées New Zealand Services et tu retournes à l’école, puisque pour pouvoir parler des sujets d’immigration, il faut être bien au courant, d’autant que les règles évoluent régulièrement.
Tu y retournes à 53 ans, mais tu y retournes encore régulièrement, puisque chaque année, il faut updater un peu tes informations. J’ai plusieurs licences. J’avais une licence de conseiller en immigration, j’ai une licence d’agent immobilier et j’ai une licence de conseiller financier. Et pour ces licences-là, on a des cours à prendre de façon obligatoire. Et à un moment donné, j’avais 55 heures de cours obligatoires par an pour me tenir informé dans les différents secteurs d’activité dans lesquels je travaille.
Et c’est bien, je pense que ça permet de rester au courant des formalités, de ce qui peut changer. Françaisdanslemonde.fr est un média pratique alors tendez bien l’oreille. Si vous avez l’idée, l’envie d’aller vous installer en Nouvelle-Zélande, New Zealand Services va être utile pour vous puisque lorsque tu crées cette boîte, l’idée c’est vraiment d’être présent en amont parce que décider d’aller vivre en Nouvelle-Zélande, c’est quand même s’appuyer sur trois piliers importants. Vous allez y aller pour votre compétence, vous allez y aller parce que vous avez de l’argent ou vous allez y aller parce que vous avez du talent. C’est une immigration choisie, tu l’as dit.
On ne va pas comme ça, avec une impulsion, s’installer en Nouvelle-Zélande. Il y a aussi une bonne voie que pas mal de jeunes utilisent, qui est le PVT. C’est la voie qui permet aux jeunes français de pouvoir rester un an en Nouvelle-Zélande et trouver un job. Et s’ils trouvent un job qui leur permet de rester, c’est eux aussi une des voies qui puisse leur permettre de rester. Pour l’histoire des compétences, soit on a les compétences déjà nécessaires et on peut demander un job et on a un premier travail qui sera livré, ou si on n’a pas les compétences, on a pas mal de gens qui reprennent leurs études en Nouvelle-Zélande pour acquérir ces compétences qui, par la suite, vont leur ouvrir des droits de travail pendant trois ans et après, suivant le travail qu’ils vont avoir, ils auront accès à la résidence.
Alors tu me disais, on n’est pas obligé de passer par une structure comme la nôtre, mais c’est quand même beaucoup plus sûr parce que justement les lois évoluent un petit peu, ça sécurise quand même son arrivée. Ça séguit son arrivée et ça permet aussi dès le départ de s’aiguiller sur la bonne voie. Ça ne sert à rien d’arriver pensant que ça va le faire quand on s’aiguille sur une voie qui va amener, qui est une voie sans issue. Le fait de nous contacter de façon en amont va vous permettre d’avoir la structure, de structurer votre projet en amont et vous permettra d’arriver en Nouvelle-Zélande sans perdre de temps et vous concentrez vraiment sur l’essentiel. Lorsqu’on parle de votre arrivée à tous les deux en 2001 et que vous avez recommencé à zéro, c’était une discussion qu’on avait hors antenne avant de commencer cette interview.
C’est dingue comment on a des habitudes pour les gestes du quotidien. Tu me disais, je faisais des travaux dans la maison, je n’ai même pas été foutu de trouver une porte. Je ne savais pas comment marchaient les magasins de bricolage. On est déstabilisé complètement au début. C’est pour ça que d’être accompagné, ce n’est pas mal.
Oui, parce qu’on n’a pas de repères. Si en France, je vais aller faire du bricolage, je connais des magasins de bricolage en France. Là, en Nouvelle-Zélande, je ne savais pas ce que c’était les magasins de bricolage. Je me suis retrouvé à fabriquer ma porte tout seul, mon huisserie tout seul, parce que je ne savais pas que je pouvais trouver un magasin qui vendait des huisseries. Et en plus, à cette époque-là, il y a 20 ans, il y avait 25 ans, il n’y avait pas autant de magasins.
que maintenant. C’est vrai que maintenant, on a un magasin de bricolage tous les cinq kilomètres. À l’époque, on n’avait pas de magasin de bricolage comme ça. Donc, c’est aussi réapprendre l’ensemble des gestes du quotidien. Et notre autre job, à nous, c’est aussi d’aider, c’est premier pas, acheter une voiture, ouvrir un compte en banque, les courses sur quel niveau on veut aller, les courses, dépendre des courses qu’on veut faire et ainsi de suite.
Alors, si vous voulez en savoir plus, vous pouvez contacter l’équipe de New Zealand Services. Le lien est dans ce podcast. Merci, Philippe. 23 ans là-bas, j’ai l’impression que ça se passe bien. Tu vas laisser la région parisienne, Cognac, Metz et la Suisse derrière toi.
Voilà, voilà, on va les laisser là. Ils sont bien, ils sont bien, ils sont bien. J’ai rien contre ces régions-là, mais c’est vrai que la Nouvelle-Zélande, c’est aussi un pays nouveau et c’est un pays où tout est possible et tout est simple. On a eu pas mal de gens qui sont venus en Nouvelle-Zélande et après quelques années sont partis en France et sont très rapidement revenus en Nouvelle-Zélande. adapté parce que la simplicité des choses, de tout ce qui est démarche administrative et ainsi de suite est beaucoup plus simple en Nouvelle-Zélande qu’en France.
Les gens en Nouvelle-Zélande se parlent, lorsqu’on rentre dans le bus on dit bonjour au chauffeur de bus, lorsqu’on descend du chauffeur du bus on dit au revoir et merci. C’est incroyable. C’était comme ça avant en France, mais ça a changé. Merci pour ce témoignage, Philippe, un expatrié heureux. Vous pouvez donc le contacter de notre part avec plaisir.
Je vous souhaite une bonne nuit, puisque magie aussi de cette planète ronde, c’est que moi, je débute ma journée et toi, tu vas aller te coucher. Merci. À bientôt.
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