Myriam Barbaux Cohen : Une pianiste française en Allemagne

Êtes-vous déjà tombé amoureux d’un pays étranger au point de changer de vie pour y vivre ? Dans cet épisode captivant de 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, Gauthier Seys reçoit Myriam Barbaux Cohen, une pianiste française qui a fait le grand saut en s’installant à Francfort. Myriam nous plonge dans son parcours fascinant qui l’a menée de La Rochelle aux scènes musicales allemandes, tout en partageant ses réflexions sur la mobilité internationale et la vie d’expatriée.

Myriam évoque sa passion pour la musique, illustrée par son album « Opus Classique », qui a su séduire le milieu musical en Allemagne. Elle nous raconte comment l’amour l’a poussée à quitter la France pour s’établir dans un nouveau pays, où elle a dû naviguer à travers les défis de l’intégration culturelle et linguistique. En discutant de son expérience, elle met en lumière les difficultés rencontrées par les Français dans le monde, notamment en matière de langue, où le français et l’anglais ont souvent été ses principaux moyens de communication.

Au fil de la conversation, Myriam aborde également les différences culturelles qu’elle a observées, notamment en ce qui concerne la gastronomie, et comment ces éléments influencent son quotidien d’expatriée. Elle partage ses conseils pour ceux qui envisagent une expatriation ou un retour en France, soulignant l’importance de comprendre et d’apprécier les subtilités culturelles de son pays d’accueil. Que vous soyez en train d’étudier à l’étranger ou de réfléchir à votre avenir à l’étranger, cet épisode regorge de ressources pour expatriés.

Ne manquez pas cette interview inspirante qui met en lumière la vie d’une artiste française à l’étranger. Myriam incarne la résilience et la passion, rappelant à chacun de nous que la musique est un langage universel qui transcende les frontières. Rejoignez-nous pour cette exploration enrichissante de la vie d’expatriée et des défis et joies qui viennent avec la mobilité internationale. Écoutez maintenant sur notre radio en ligne et découvrez comment un parcours musical peut être à la fois un voyage personnel et une aventure culturelle.

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https://www.myriambarbauxcohen.com/

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Transcription de l’épisode :

Gauthier Seys Les Français parlent de français. Un français dans une brie. Myriam Barbaux Cohen Bonjour Myriam. Gauthier Seys Bonjour Gauthier. Myriam Barbaux Cohen J’avais dit dans le sommaire qu’il y aurait beaucoup de douceur dans cette émission. Là, la personne qui joue du piano, c’est toi. C’est extrait de ton premier album qui est sorti sur un label allemand, qui est sorti juste avant le confinement en 2020. Ça a d’ailleurs été nommé dans l’équivalent des victoires de la musique en Allemagne. Ça s’appelle comment ? Opus quelque chose ? Gauthier Seys Oui, ça s’appelle Opus Classique. C’est un peu les victoires de la musique française version allemande. Myriam Barbaux Cohen Félicitations. Alors là, on écoute une partition de Granados. C’est un compositeur que je ne connaissais personnellement pas tellement. D’ailleurs, la maison de disques avec qui tu as travaillé a proposé que tu travailles sur Granados, justement parce que toi, tu avais une petite affinité pour Debussy, mais finalement, tu t’es plutôt intéressée au travail de l’Espagnol Granados. Gauthier Seys Oui, exactement. Après, les compositeurs de cette période-là, du début du XXe siècle, C’est vraiment très important pour moi. J’adore cette période, donc Debussy, Granados, Forêt, tous ces compositeurs-là. Et Debussy est très présent dans ma vie de pianiste. Et j’y ai pensé quand j’ai eu la chance de savoir que j’allais enregistrer avec un super label. J’avais pensé un petit peu à Debussy. Et puis, ils m’ont dit que ce ne serait pas forcément une bonne idée parce que juste avant, il y avait eu l’année de Bussy et qu’il y avait eu beaucoup d’enregistrements. Donc, j’ai pensé immédiatement à Granados parce que c’est un compositeur déjà que j’aime beaucoup. Et puis, il est un petit peu… Il est connu pour les personnes qui évoluent dans le milieu pianistique, qui sont mélomanes, etc. Mais pas forcément connu pour… un plus large public et ça m’intéressait vraiment de faire découvrir simplement sa musique. Myriam Barbaux Cohen Si vous voulez écouter son album, il est disponible sur les plateformes. Vous tapez Myriam Bardo-Cohen. Gauthier Seys Barbo avec un B. Myriam Barbaux Cohen Barbo, excuse-moi, j’ai expliqué tout à l’heure que j’avais fait un peu la fête hier et donc j’ai un peu de mal aujourd’hui. Le lien, de toute façon, est dans ce podcast et avec plaisir que vous… vous puissiez découvrir son travail. Vous allez également voir son site internet. Myriam, bienvenue sur Stéréo Chic. Tu es originaire de La Rochelle. Tu as fait tes études de conservatoire russe à Paris. Et puis, l’amour t’a amené à t’installer à Francfort, un Français qui travaille à Francfort. Et depuis dix ans maintenant, tu es basée en Allemagne. Mais tu es une expatriée un peu pas comme les autres, si je peux me permettre, Myriam. Gauthier Seys Raconte, raconte. Pourquoi ? Myriam Barbaux Cohen Pourquoi ? Parce que… Quand on a préparé cette interview, déjà, tu m’as dit, quand je suis arrivé en Allemagne au début, j’étais sur mon petit nuage, j’étais amoureuse, pas très impliquée dans la vie allemande. Tu ne parles pas allemand. Pas très bien. Aujourd’hui, dix ans plus tard, forcément, tu sais faire tes courses et parler des choses simples. Mais avec monsieur, déjà, il est français, tu parles en français. Et dans ton domaine, tu parles plutôt en anglais. Donc, on ne peut pas dire que tu sois une Française vivant en Allemagne. à 100% immergé dans la culture allemande, si je peux me permettre. Gauthier Seys Il y a plusieurs façons, je pense, de s’intégrer dans sa nouvelle ville, dans son nouveau pays. Effectivement, autour de nous, en fait, il y a un peu deux versions. C’est-à-dire, quand on est en couple, par exemple, avec un conjoint ou une conjointe allemande, forcément, on va évoluer plus dans le contexte, dans le milieu allemand. Quand on est avec un Français, on évolue plus facilement dans le milieu français. En plus, ici à Francfort, il y a une grosse communauté française. Il se passe beaucoup de choses. Enfin, un petit peu moins avec le Covid, mais ça va revenir. Il se passe beaucoup de choses. C’est très actif. Il y a beaucoup d’associations. Il y a beaucoup de choses de français ici. Et puis, c’est une ville très internationale, Francfort. On fait des chouettes rencontres. de gens qui viennent d’un petit peu partout. Donc, c’est vrai qu’au début, ce n’était pas un choix. Quand je suis arrivée, je pensais apprendre l’allemand de façon très intentionnée. Je pensais faire ce parcours-là. Et puis, rapidement, j’ai dû travailler un petit peu quand même. Et donc, j’ai cherché des élèves assez rapidement. J’en ai trouvé assez rapidement. Et donc, tout de suite, j’ai travaillé en français. Puis, j’ai monté officiellement en activité de cours de piano. Donc, en fait, je n’ai pas réussi à être sur tous les fronts, pour être honnête. Monter son activité, sa vie personnelle, faire beaucoup de piano pour espérer que les portes s’ouvrent, les concerts ou des enregistrements, etc. Et c’est vrai que… Comme on a eu le luxe ici à Francfort de pouvoir tout faire, enfin beaucoup de choses en anglais ou en français, c’est vrai que ça n’incite pas spécialement à s’investir pleinement dans l’allemand, surtout quand on peut travailler quand même malgré tout. Donc ce n’était pas un choix au début, ça s’est fait comme ça. Je n’ai pas trouvé le temps ou le moment pour vraiment m’investir. Dans l’allemand, mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Myriam Barbaux Cohen Tu me disais qu’avec le temps, le quotidien, tu découvres toutes les différences culturelles qu’il peut y avoir entre la France et l’Allemagne. Les impôts, la maladie et la gastronomie aussi. Tu m’as fait une drôle de tête avec la gastronomie. Tu n’es pas copine avec la gastronomie allemande. Gauthier Seys Si, il y a des choses qui sont très, très bonnes. Après, il y a des choses un peu plus étranges. Voilà, c’est assez rigolo de découvrir des nouveaux plats, des nouvelles coutumes, des nouvelles choses. Donc non, non, je suis très ouverte à ça. Après voilà, le croissant avec tout le sucre au-dessus, ce n’est pas tout à fait le truc. Il y a beaucoup de choses un peu bizarres autour de la pomme de terre aussi. C’est plutôt rigolo. Myriam Barbaux Cohen Justement, tu me disais que quand tu rentrais voir la famille en France, aller acheter un petit croissant et faire un bon petit déjeuner français, c’est un truc, un kiff, quoi. Gauthier Seys Oui, je trouve que justement, ça devient un privilège et un bonheur. Comme ce n’est pas souvent, on savoure, on apprécie encore plus les petites choses françaises. qui peuvent nous manquer de temps en temps. Du coup, on est un peu comme des enfants. Quand on retourne en France, on se promène, on croissant. C’est extraordinaire. Myriam Barbaux Cohen Un croissant français. Côté travail, donc du coup, tu donnes en effet des cours de piano et puis tu mènes aussi une carrière artistique avec, on l’a dit, cette signature sur un label allemand. Le Covid a fait que tu n’as pas tellement pu défendre ton album comme il se doit, mais… Gauthier Seys C’est mal tombé. Après, c’est comme ça. C’est mal tombé pour beaucoup, beaucoup de monde sur la planète. Après, j’ai eu la chance quand même que la presse écrite, ou sur Internet, bien sûr, continue d’évoluer tout ça. Donc, l’album a eu quand même beaucoup d’échos et de très, très beaux échos. Donc, ça, c’était génial. Ça a mis un peu de bonheur dans la période du confinement. Donc, il y a eu beaucoup d’articles et de bonnes critiques. Donc, ça, malgré le Covid, ça a pu exister. Donc, ça, c’était génial. Après, sinon, effectivement, côté concert et tout ça, ça n’a pas pu se faire. Myriam Barbaux Cohen Par contre, le piano, tu as une histoire d’amour avec le piano. Quand tu t’installes devant ce clavier, il se passe quelque chose. Tu vis pour le piano quand même. Gauthier Seys Seulement, en fait, je… que je ressens quand je suis au piano, c’est que c’est la meilleure façon, en tout cas pour moi, de m’exprimer. Je trouve que c’est la façon la plus juste. Ça exprime, ça ressort tous les sentiments et toutes les émotions les plus justes que ce que je peux ressentir, plus que les mots. Enfin, pour moi, en tout cas. C’est plus à l’aise à m’exprimer avec le piano. Après, c’est beaucoup plus facile. pour arriver à dégager la bonne émotion, le bon sentiment juste, c’est beaucoup de travail. Myriam Barbaux Cohen Eh bien, on va aller écouter ton travail. Myriam Barbeau-Cohen, le lien est donc présent sur ce podcast. Merci, amuse-toi bien à Francfort. Embrasse monsieur, au passage, et puis la prochaine fois que tu manges un petit croissant, tu penseras à nous, du coup. Gauthier Seys Avec plaisir. Myriam Barbaux Cohen Merci beaucoup pour ce direct. Au revoir, Myriam. Gauthier Seys Au revoir. Lavez-vous carrément les mains ou utilisez une solution hydroalcoolique. Théréochique
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