Êtes-vous prêt à découvrir comment l’expatriation peut transformer votre vie personnelle et professionnelle ? Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde », Gauthier Seys s’entretient avec Adélaïde Lohio, une expatriée française qui a fait de l’Amsterdam sa nouvelle maison. Son parcours fascinant, débuté dans l’enfance en raison de la carrière de diplomate de son père, l’a menée à travers le monde, de l’Afrique à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cette expérience unique lui a permis de développer une vision enrichissante de la vie d’expatriée.
Adélaïde, après dix ans dans l’industrie cosmétique, a fait le choix audacieux de suivre son mari aux Pays-Bas, un tournant qui lui a permis de se réinventer professionnellement. Dans cet épisode, elle partage avec nous les défis et les opportunités que la mobilité internationale lui a offerts, notamment la nécessité de s’adapter et d’évoluer dans un nouveau contexte. Elle évoque également son projet passionnant : l’Observatoire Beauté, une newsletter innovante qui synthétise les actualités du secteur cosmétique, offrant ainsi aux professionnels une ressource précieuse pour optimiser leur veille d’information.
Au fil de la conversation, Adélaïde met en lumière l’importance de la curiosité et de l’ouverture d’esprit que l’expatriation peut apporter. Elle aborde les défis spécifiques auxquels sont confrontés les conjoints-suiveurs, tout en soulignant comment ces expériences peuvent être des tremplins pour un retour en France réussi ou pour une carrière florissante à l’étranger. Cet épisode est une véritable mine d’or pour ceux qui envisagent une expatriation ou qui cherchent des conseils sur la vie d’expatriée.
Que vous soyez déjà installé à l’étranger ou que vous songiez à étudier à l’étranger, cette interview avec Adélaïde Lohio vous fournira des ressources et des perspectives inestimables sur la vie des Français dans le monde. Ne manquez pas cette chance d’explorer les réalités de l’expatriation et de découvrir comment la mobilité internationale peut être une opportunité de croissance personnelle et professionnelle. Rejoignez-nous pour cette discussion enrichissante qui pourrait bien inspirer votre propre parcours d’expatrié.
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Transcription de l’épisode :
Jingle C’est Ausha. Les Français parlent de français. Un français au loin de nous. Gauthier Seys On part à Amsterdam pour cette interview à Français dans le Monde, plus précisément une française, Adélaïde. Bonjour et bienvenue. Adélaïde Lohio Bonjour Gauthier. Gauthier Seys Merci d’être avec nous en direct ce midi dans les Français par le taux français. C’est en partenariat avec The Musette. On a fait la rencontre il y a quelques jours de la créatrice de The Musette, Alma. proposé de découvrir le chemin d’Adélaïde qui commence par pas mal de voyages avec un papa diplomate. Adélaïde, tu peux nous raconter un peu l’histoire de ton expatriation qui a commencé tout petit ? Adélaïde Lohio Oui, écoute, c’est vrai, on ne peut rien te cacher. Écoute, c’est vrai, j’ai passé ma prime enfance en Afrique noire. Mon père était diplomate, comme tu le disais. J’étais aux Aïrs d’abord, longtemps, près de six ans, République démocratique du Congo maintenant. Ensuite, on est parti au Libéria. où on a été expatriés in extremis en 91, en pleine guerre civile. Oh là ! Ouais, on est partis en Côte d’Ivoire pour finalement ensuite rentrer à Paris avec ma mère et mes deux sœurs, parce que mon père partait en poste en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et que ça commençait vraiment à devenir compliqué d’avoir une scolarité normale. Gauthier Seys Ouais, t’avais un lit avec des roulettes, en fait. T’as passé ton temps à bouger, quoi. Adélaïde Lohio Exactement. Mais voilà, après Paris-Posay, quand même, une carrière dans les cosmétiques. côté marque, puis sous-traitance. J’ai travaillé dix ans chez un fabricant italien, ce qui m’a amenée à passer beaucoup de temps à Milan aussi. Puis ensuite, un cabinet de tendance et j’ai finalement tout plaqué pour suivre mon mari avec mon petit garçon d’un an à l’époque à Amsterdam. Et voilà, ça fait maintenant quatre ans qu’on est là. Gauthier Seys Très bien. Comment ça se passe la vie à Amsterdam ? On a eu un peu d’écho dans la presse française il y a quelques semaines avec… un peuple, surtout les jeunes, qui n’étaient pas très contents d’un couvre-feu. Ça va, ça se passe mieux ? Adélaïde Lohio Non, ça se passe très bien. C’est vrai qu’on entend parler d’échaufourer aux Pays-Bas, ça n’a rien à voir avec ce qu’on peut retrouver en France. Gauthier Seys On se le dise. Adélaïde Lohio Il reste un pays calme. Donc la vie, non, cela coule douce aux Pays-Bas. Et l’expatriation est vraiment géniale. Gauthier Seys Cependant, on va s’arrêter sur un point en particulier. Quand on est fan de… C’est un peu comme ça que je vais le formuler. On se retrouve un peu quand même déracinés. Ses habitudes de travail, elles sont abandonnées. Et parfois, on est poussé à devoir se réinventer professionnellement. Et c’est un peu sur ce point qu’on va mettre l’accent ce midi. Tu t’es dit, il faut que je travaille. Mais tous les repères avaient bougé. Alors, il a fallu réinventer les choses. Adélaïde Lohio Oui, c’est sûr. L’expatriation en soi, c’est vraiment génial. Ça pousse à l’ouverture sur l’autre. On perd ses repères. père, on casse ses routines, ça ouvre l’esprit, ça développe la curiosité, c’est sûr que ça forge qui on est. Moi, mes expériences en Afrique ont fait qui je suis, c’est certain. C’est plein de promesses, c’est l’occasion de s’inventer une nouvelle vie, envisager l’avenir autrement. Donc voilà, ça peut faire peur, mais c’est selon moi vraiment une opportunité à saisir. Maintenant, s’expatrier en étant conjoint-suiveur, c’est encore autre chose. Dans mon cas, c’est vrai que ça tombait plutôt bien. J’étais à une période de ma vie où j’avais vraiment du mal à mêler vie personnelle et vie professionnelle. Je travaillais tellement que c’est à peine si j’arrivais à avoir mon petit bébé. Donc, je l’ai vraiment pris comme une occasion de faire un break. Et faire un break, de temps en temps, ça fait du bien. Sortir un peu de la routine infernale et prendre le temps de se poser les bonnes questions. Donc, pour moi, être conjoint-suiveur, ça a été vraiment l’opportunité. possibilité de se réinventer. Et c’est ce que j’ai fait depuis Amsterdam en créant l’Observatoire Beauté. Gauthier Seys Parce que du coup, le réseau que l’on a, le réseau professionnel, il est un petit peu disloqué. Donc, tu es restée sur la thématique de la cosmétique, mais tu as eu une nouvelle idée. Alors, elle est venue comment cette idée ? Adélaïde Lohio Donc, effectivement, l’Observatoire Beauté, il y a toujours cette idée qui arrive souvent dans les projets qui sont lancés en expatriation, de pouvoir travailler un petit peu de n’importe où. Juste pour dire un petit peu ce qu’est l’Observatoire Beauté, c’est un condensé de tout ce qu’il ne fallait pas rater sur la planète beauté, chaque semaine, sous forme d’une newsletter gratuite à destination des pros et des passionnés du secteur. Donc, c’est vraiment un travail qu’on peut faire à distance, de n’importe où, parce que c’est vraiment être connecté à toute l’actualité du marché. Aujourd’hui, avec Internet, tout est possible, même de l’autre bout du monde. Donc, en soi, c’est un peu sauvé. Comment sauver trois heures en moyenne par semaine par une lecture divertissante de cinq minutes ? Gauthier Seys Tu fais le travail de synthèse, tu fais une veille qui a lieu un peu partout dans tous les pays du monde. Tu fais vraiment une veille globale sur la situation cosmétique. Adélaïde Lohio Oui, veille globale, internationale, surtout les US, les UK, l’Asie, pour essayer vraiment d’avoir une vision globale, rester collée à l’actu du marché par des datas, des news. des zooms sur les tendances, des inspis pour s’ouvrir de nouveaux horizons. J’aime à dire que c’est un peu le troisième œil sur tout ce qui secoue la planète beauté. Gauthier Seys Tous ceux qui bossent dans cet univers s’inscrivent à la newsletter et reçoivent une fois par semaine une synthèse, l’essentiel de l’actualité cosmétique. Adélaïde Lohio Exactement. Et en fait, le projet est né d’une double prise de conscience. Ma tendance FOMO, je vais expliquer ce que c’est pour les auditeurs qui ne connaissent pas, cumulée un peu à un des mots principaux du siècle aujourd’hui, qui est un peu l’infobésité auquel on est un peu tous confrontés. Le FOMO, ça veut dire en anglais fear of missing out C’est vraiment la peur de passer à côté de quelque chose. Or, aujourd’hui, vouloir. Tout voir, vouloir tout savoir, alors qu’on coule sous les sources d’informations, c’est de plus en plus difficile, c’est chronophage, c’est parfois décourageant, voire anxiogène. Donc voilà, je me suis dit qu’il y avait vraiment un vrai service à rendre aux lecteurs en réalisant cette curation de contenu pour eux. Et voilà, il semblerait que ce soit un pari tenu, les retombées sont super positives. Je reçois toutes les semaines des messages de lecteurs qui me remercient pour le travail fait. Donc voilà, ça me fait vraiment plaisir et c’est super encourageant. Gauthier Seys Et ce travail, tu le fais donc du coup de chez toi, avec un ordinateur. C’est facile, Adélaïde Lohio avec le mari et l’enfant en ces périodes de confinement répétées. Gauthier Seys C’est pas toujours comme ça. Adélaïde Lohio Mais on y arrive toutes les semaines, mon numéro, mon carnet beauté sort. Gauthier Seys Tu tiens à une démarche responsable, qu’est-ce que tu peux me dire là-dessus ? Adélaïde Lohio Alors effectivement, en travaillant sur le concept, j’ai réalisé que naturellement, j’avais une démarche responsable dans ma production de contenu. En fait, on entend parler pas mal des trois R dans le développement durable qui sont Reduce, Reuse, Recycle. Et c’est vraiment ce que je fais avec l’information. Je vais vraiment mettre en avant les meilleurs contenus qui sont déjà existants dans les médias et permettre à mes lecteurs de gagner du temps dans leur veille de marché. On sait qu’on passe à peu près 30 minutes par jour à scruter l’actualité. Là, l’idée, c’est en 5 à 10 minutes, avoir une photo globale de tout ce qu’il ne fallait pas rater dans la semaine sur l’actualité beauté. Gauthier Seys Bien, et le développement, alors, tu comptes en vivre pleinement ? Est-ce que tu comptes redéménager à nouveau ? Quel est un peu l’avenir pour toi ? Adélaïde Lohio Alors, effectivement, les perspectives d’expatriation sont ouvertes. On ne sait jamais, effectivement, ce qui nous attend. C’est le côté un peu excitant aussi de l’expatriation. Mais bon, c’est vrai, aujourd’hui, l’Observatoire Beauté, c’est 27 carnets publiés qui représentent à peu près 7 mois d’actu marché pour près de 1 000 pros du secteur qui sont abonnés. Maintenant, je commence vraiment à réfléchir à comment donner un coup de boost à ces carnets, passer un peu à la deuxième phase de développement. Aujourd’hui, on voit qu’il y a de plus en plus de newsletters qui sont payantes. Ce n’est pour le moment pas un business model que j’ai voulu retenir. Je souhaite vraiment pouvoir faire en sorte que ces carnets restent gratuits. Et pour ça, je vais commencer à faire des partenariats, comme on en voit souvent, que mes lecteurs se rassurent des partenariats. toujours en lien avec leur centre d’intérêt. Mais voilà, l’idée, effectivement, est de se financer un petit peu comme ça. Donc, voilà, l’idée, c’est, si vous voulez toucher une cible 100% qualifiée dans le monde de la beauté, c’est sur l’observatoire qu’il faut aller. Gauthier Seys Et après, tu pourras t’installer à Dubaï, ne pas payer d’impôts et faire comme les influenceuses que Marie Saint-Filtre a interviewées de façon remarquable récemment. D’ailleurs, le nouvel épisode est sorti hier soir. Je ne sais pas si tu as vu cette série d’interviews. Adélaïde Lohio Je vais être honnête, je n’ai pas eu le temps encore de regarder cette série d’interviews, mais j’irai avec plaisir. Gauthier Seys C’est assez impressionnant, mais ça c’est pour les influenceurs. Et c’est un autre débat. Adélaïde, merci beaucoup de nous avoir présenté l’Observatoire de la beauté. Tous les réseaux sont… Adélaïde Lohio Observatoire beauté ! Gauthier Seys Observatoire beauté, tu pourras me gifler de loin. Enfin, ce n’est pas si loin que moi, moi je suis à Lille. C’est presque faisable. Tous les liens sont disponibles dans ce podcast. Je vous souhaite une belle journée à Amsterdam et une belle aventure d’expatriés. Adélaïde Lohio Un grand merci à toi et bravo pour ce que tu fais pour les expats. Jingle Merci. Bye bye.
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