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Comment surmonter nos peurs irrationnelles pour réaliser nos rêves ?
Avez-vous déjà ressenti que vos peurs vous empêchaient d’avancer dans vos projets personnels ou professionnels? Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde » réalisé en partenariat avec Expat Pro, Gauthier Seys explore avec son invitée, Virginie Jullien, la manière dont les peurs peuvent nous paralyser et nous empêcher de vivre pleinement nos aspirations. En tant qu’expatriés, ces craintes peuvent s’intensifier face à l’inconnu et au changement, mais comment les surmonter pour enfin oser?
Dans cet épisode, Virginie présente son nouveau programme de coaching intitulé « Les Audacieuses », destiné aux femmes et femmes expatriées. Ce programme de trois mois vise à déconstruire les peurs et les freins qui nous empêchent d’avancer, tout en nourrissant la confiance et l’audace. En combinant des sessions de groupe et individuelles, ainsi qu’un soutien continu via un groupe WhatsApp, Virginie encourage les participantes à clarifier leurs envies et à mettre en place des actions concrètes pour réaliser leurs projets. Elle souligne l’importance de dépasser la peur de la critique et du jugement pour oser être soi-même et vivre pleinement ses aspirations.
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Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Virginie Julien, qui est près de Liège et qui va nous parler des peurs. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
Et oui, actuellement sur le site françaisdanslemonde.fr, vous avez une playlist pour tous ceux qui ont envie de changer de vie, mais vivre l’aventure de l’international, c’est aussi peut-être mettre dans sa tête quelques peurs, quelques angoisses qui vont parfois empêcher d’avancer intelligemment. On va parler de ce sujet avec mon invité. Virginie, bonjour et re-bienvenue. Bonjour Gauthier, merci beaucoup de m’accueillir pour cette troisième fois. Alors c’est même la quatrième fois, on va pas mentir à nos auditeurs, puisqu’on vient de faire une grande partie de l’interview sans que j’enregistre.
Oui, on va commencer effectivement, ce sera la quatrième fois du coup. Voilà, parfois l’animateur a quelques faiblesses, j’ai pas appuyé sur le bon bouton, donc on recommence le même exercice dans la foulée. J’espère qu’on sera aussi bons que la première fois, c’était pas mal. C’était pas mal. On se rencontre dans le cadre du partenariat avec Expat Pro.
On avait l’occasion dans un premier podcast de découvrir ton travail de coach. RealizeCoaching.com, le lien de ton site est dans ce podcast. Tu as créé des programmes de coaching pour se préparer à l’expatriation, pour se préparer au retour. Le coaching, ça, c’est quelque chose que tu as découvert. Ce n’était pas ton premier métier.
Non tout à fait, moi j’ai profité justement de mon expatriation pour faire une reconversion professionnelle, donc c’est vraiment à Kuala Lumpur que j’ai fait plusieurs formations pour devenir associée de coach et professionnel coach et démarrer en fait mon activité de coach nomade à l’international en français et en anglais car est-ce que je poursuis encore de retour en Belgique. Revenons justement sur cette expérience en Malaisie qui a duré 4 ans. Tu es conjoint accompagnateur à ce moment-là. Est-ce que tu te souviens, lorsque ton conjoint te parle de cette aventure, de ce projet, de peurs qui sont nées en toi ? J’étais très excitée à l’idée de changer de vie et de carrière.
Je pense que l’envie était plus grande que la peur. Il y avait aussi la naïveté et la curiosité de découvrir autre chose. Alors oui, bien sûr, des peurs. C’est la peur de l’inconnu, du changement. Comment est-ce qu’on va gérer ?
On avait deux enfants. Le fait de se recréer un tissu social, que ça se passe bien sur place. Il peut y avoir effectivement beaucoup de peur et beaucoup d’appréhension et de projections, en fait, qui peuvent nous prendre beaucoup de temps, d’énergie et nous stresser, en fait. Même nous bloquer, peut-être, parfois, nous bloquer sur des décisions. Complètement, je vois ça en coaching, il y a énormément de personnes qui n’osent pas réaliser leurs projets, que ce soit des projets personnels ou professionnels, parce qu’elles sont paralysées par leurs peurs.
Et ces peurs sont irrationnelles, ces peurs sont vraiment dans leur tête, et scientifiquement c’est prouvé que 92% de nos peurs, donc 92% de nos peurs, sont irrationnelles, ne vont jamais se réaliser, mais néanmoins elles peuvent prendre tellement de place qu’on va être effectivement paralysé et jamais prendre. Action pour réaliser ce dont on a envie. On a échangé il y a quelques mois sur la sortie de ton livre Pandore a raison, un livre qui marche très bien d’ailleurs et qui est sur ce sujet. Comment arriver à s’aligner avec soi-même ? Un petit mot sur ce livre parce que je pense que tu as des réactions de lecteur puisque tu me l’as dit dans la première version que je n’ai pas enregistré.
Alors oui, Pandore a raison. Ouvrons les boîtes a un beau succès. C’est un livre que j’écris, mais qui était nourri de beaucoup d’expériences en expatriation et de toutes les discussions que j’ai eues avec mes clientes. Et effectivement, on y parle des peurs parce que j’explore des boîtes et j’explore cinq boîtes qui sont soit parfaites, soit fortes. Dépêche-toi, c’est plaisir, fais des efforts, des choses dans lesquelles on se met partout.
peur d’être critiquée, de ne pas être aimée, du jugement des autres. Il y a aussi d’autres grandes boîtes dans lesquelles on se met. C’est la peur. Il y a la grande boîte de la peur et elle est partout autour de nous, surtout en ce moment. Il y a aussi la peur de manquer, toutes les peurs qui sont relatives à l’argent.
Et puis, il y a d’autres boîtes comme le patriarcat qui nous entourent et qui peuvent nous empêcher d’être alignés avec ce qu’on désire. Et donc Pandore a reçu un bel accueil. Maintenant, je pense que je suis à plus de 450 exemplaires partagés à travers le monde. Et j’ai récemment effectivement reçu un petit message de quelqu’un en Indonésie qui le lit et qui m’a dit c’est formidable. Je m’y retrouve complètement.
Quelle prise de conscience. Viens donner une conférence justement pour les expatriés d’Indonésie. Donc c’est vraiment super. Bon, c’est pas désagréable comme proposition. Non, tout à fait.
C’est plutôt génial. S’ils veulent qu’on fasse une émission en même temps, moi, je veux bien venir aussi. OK, je demanderai. Les peurs que l’on a, elles se cumulent parfois avec la peur des autres, de nos proches, de nos familles, qui nous renvoient des choses qui n’ont rien à voir et qui accumulent, qui font encore amplifier le phénomène. Oui, bien sûr.
Bien sûr, si on a déjà peur et qu’on est déjà en doute, il suffit d’avoir quelques personnes extérieures ou ne fût-ce qu’une qui vient alimenter ces peurs pour pour en fait que ce soit vraiment trop plein et que ça nous paralyse complètement. Bien entendu, c’est des choses… La peur est contagieuse. Elle est contagieuse, ça se voit, ça se sent, ça se voit dans le monde. On est mené beaucoup plus par la peur que par la confiance, mais dans les relations humaines, personnellement, individuellement, c’est la même chose évidemment.
Alors on va aujourd’hui parler d’une nouveauté, ça s’appelle les Audacieuses. Je vais inviter nos auditeurs hommes à partir écouter NRJ pendant quelques minutes. Ils peuvent écouter quand même. On va parler de ce programme de coaching à destination des femmes et des femmes expats. Un programme de trois mois pour justement lâcher ses peurs et enfin oser.
L’idée, c’est qu’avec tout ce qu’on s’est dit depuis le début de l’interview sur la peur, qu’on arrive à trouver une mécanique pour les laisser de côté, que. Ça soit pas bloquant ? Oui, c’est ça. Tout à fait, c’est l’idée. C’est vraiment trois mois pour déconstruire, comme je l’ai dit, les peurs, les injonctions, les blessures, tous les freins, en fait, qui nous empêchent d’avancer et d’oser.
Je tire ce programme, évidemment, de ma propre expérience, de tous mes coachings, du livre, évidemment, Et l’idée c’est d’avoir cette approche et de dire l’audace est égale à nos envies moins nos peurs. Donc comment est-ce qu’on va booster l’audace ? On va augmenter l’envie, c’est-à-dire qu’on va préciser en fait ce qu’on veut mettre en place, mettre en place des actions, un plan d’action, se mettre en mouvement. Et surtout, on va diminuer nos peurs parce que souvent, c’est des freins. On a beau avoir beaucoup d’envie, que ce soit l’envie de dire, de poser ses limites, de dire non ou de partir en expatriation ou de changer de boulot.
On a les envies, mais souvent, on se dit oui, ça ne va pas être possible. Ce n’est pas rationnel. Je ne peux pas. Il ne faut pas. Je ne dois pas.
Et toutes nos peurs nous rattrapent et on reste au même endroit. Alors changer de job, créer son entreprise, partir en expatriation, tu l’as dit, ou tout simplement oser pour soi-même, c’est peut-être à la limite le premier point à résoudre, arriver à être soi-même. Tout à fait, et arriver à être soi-même pleinement c’est justement déconstruire cette peur de la critique, la peur du jugement des autres, la peur de ne pas être aimé, la peur de blesser, la peur de décevoir. Il y a énormément de peurs sous-jacentes à déconstruire. C’est par là qu’il faut commencer parce que sinon on peut oser Mais ça ne va pas durer très très longtemps parce que ces peurs vont nous rattraper, parce qu’on n’est pas vraiment alignés et ancrés.
Et ce programme, c’est vraiment ça. C’est déconstruire d’un côté toutes ces peurs, ces blessures, ces injonctions et nourrir la confiance et l’audace en se mettant en action de l’autre côté. Moi, j’échange souvent avec des amis en disant si tu manques de confiance en toi, franchement, abandonne ce projet. Ça ne sert à rien. Qu’en penses-tu ?
Je ne sais pas, parce que si c’est vraiment un projet qui est un projet de cœur, il faut se donner les moyens et les moyens, c’est peut-être justement de se faire accompagner, de se faire coacher. C’est trop dommage de passer à côté de quelque chose qu’on a dans la tête et qui nous revient encore et encore et encore et qu’on met à chaque fois de côté, de peur, en se disant, ce n’est pas le moment, mais quand est-ce que ce sera le moment ? Non, il faut y aller justement, il faut avoir de l’audace, il faut oser. Alors, comment ça fonctionne techniquement ? Ça dure trois mois, mais quelle est la cadence de ces rendez-vous ?
Oui, alors, ça dure trois mois. La cadence des rendez-vous, c’est tous les quinze jours. On aura une session de groupe, donc d’une heure et demie. Entre les sessions, il y aura des petites choses à faire. Moi, je propose des petits exercices et des actions, évidemment.
Et il y aura aussi deux sessions individuelles pour être vraiment au plus près de ce que la personne vit et les déblocages spécifiques qu’il faut dénouer et alors il y aura aussi un groupe WhatsApp pour être toujours bien connecté et pouvoir s’encourager pendant les trois mois et des petits bonus. Je vous laisse aller sur le site pour les découvrir. Alors le lien de ce site et de cette formation est disponible dans le podcast. C’est un groupe de dix femmes qui doit se rassembler. Pourquoi tu exclues les hommes ?
J’excuse pas les hommes, je coache des hommes, mais j’avais envie de créer un programme où on pouvait mêler sororité et audace. Je pense qu’entouré de personnes qui nous ressemblent et qui ont les mêmes objectifs, ça crée une émulation, un écosystème bienveillant et dynamique qui nous permet justement d’oser. Très bien, Virginie Julien qui nous propose donc ce rendez-vous avec les Audacieuses. Le lien est dans le podcast. Merci de nous avoir présenté.
Si ça vous intéresse, allez tout de suite sur le site parce que la formation a peut-être commencé, mais vous pouvez toujours la rejoindre. Virginie fera ce qu’il faut. Et puis, en tout cas, tiens-nous au courant pour la suite. La dernière fois, un livre. Aujourd’hui, un nouveau programme.
Quelle est la suite ? Encore plein plein d’audace ! Eh bien merci beaucoup, tu reviendras sur cette antenne sans aucune peur maintenant, c’est terminé ! Je n’ai jamais peur !
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