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Comment les chevaux peuvent-ils transformer notre façon de travailler en équipe ?
Avez-vous déjà envisagé que les chevaux puissent jouer un rôle crucial dans le développement personnel et professionnel des individus ? Dans cet épisode, nous explorons comment ces majestueux animaux peuvent révolutionner le coaching en entreprise. Anouk Lorie, notre invitée, partage son expérience unique en tant que coach utilisant les chevaux pour aider les équipes à mieux communiquer et collaborer. Ce concept innovant, bien que peu connu, commence à gagner du terrain et à démontrer son efficacité.
Anouk, surnommée par Gauthier Seys, l’animateur du podcast : « la femme qui murmure à l’oreille des chevaux », a un parcours fascinant. Originaire de Belgique, elle a décidé de tout quitter pour s’installer au Canada avec sa famille. Ancienne ingénieure commerciale, elle a choisi de suivre sa passion pour les chevaux après avoir vendu sa maison et quitté son emploi. Aujourd’hui, elle dirige « Wasabi Coaching & Leadership« , une entreprise qui propose des sessions de coaching avec des chevaux. Anouk incarne l’esprit d’aventure et de renouveau, ayant transformé sa passion en une carrière florissante.
Dans cet épisode, Anouk nous explique comment elle utilise les chevaux pour faciliter le développement des compétences en leadership et en communication au sein des équipes. Les chevaux, en tant qu’animaux de troupeau, possèdent une hypersensibilité qui leur permet de lire les intentions humaines, offrant ainsi une perspective unique dans le coaching. Les entreprises viennent de plus en plus découvrir cette méthode innovante, qui a prouvé son efficacité avec un taux de rétention et de transformation impressionnant. Anouk partage également les défis et les joies de vivre de sa passion, soulignant l’importance de poursuivre ses rêves malgré les obstacles.
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Chapitrage de l’épisode :
Aujourd’hui, c’est Anouk, la femme qui murmure à l’oreille des chevaux. Bonjour Anouk ! Bonjour Gautier ! On fait un sacré voyage puisqu’on se retrouve au Canada. On est en l’occurrence à peu près à une heure de Montréal.
Anouk, si tu es d’accord, on va d’abord revenir un peu aux origines. Alors, elles sont belges les origines. Tu nais et tu grandis près de Bruxelles. Oui, c’est exact. Je voulais te remercier Gauthier, merci de m’avoir invitée à ta superbe émission.
Oui, effectivement, je suis née à peu près quelques minutes au sud de la ville de Bruxelles, il y a quelques années de ça. Et là, il y a un mari qui arrive dans ta vie. Il y a des jumeaux qui vont être là aussi. Tu travailles alors sur le boulot que tu fais ingénieur commercial. J’ai oublié ce qu’il y a derrière.
C’était un métier. Voilà un métier. Un métier, oui c’est ça. Donc avec un MBA en méthode quantitative de gestion, donc avec un parcours dans l’entreprise, au niveau des universités aussi, dans l’optimisation des processus de production et ce genre d’affaires. Ah oui, on comprend bien que c’est très sérieux.
Les années passent et un jour, eh bien, tu te dis, on a des rêves. Quand on est plus jeune, il faut vivre ses rêves et vous décidez de faire une page blanche dans la vie de tous les quatre. Monsieur vend son entreprise, ce qui permettra d’avoir un peu d’argent de côté pour la suite des aventures. Vous vendez la maison, vous quittez la Belgique pour vous installer à Montréal. Alors c’était l’Australie ou le Canada dans vos choix d’expatriation ?
Pourquoi c’est tombé sur le Canada ? Pourquoi on s’est tombé sur le Canada ? Premièrement parce qu’on y retrouvait pas mal de valeurs que nous on recherchait tant pour nous que pour nos enfants pour grandir. On était des entrepreneurs dans l’âme, on retrouvait cet esprit entrepreneur là aussi. Aussi pour bien sûr le côté francophone parce que ça permettait ainsi à nos enfants de pouvoir continuer leur scolarité en français et de ne pas être trop trop loin quand même de nos origines malgré tout si on souhaitait y retourner.
C’est vrai que du coup, on est quand même cousins avec les Canadiens. D’ailleurs, t’aimes tellement ce pays que t’as appris l’accent. Clairement, on ne va pas se mentir, t’as un vrai petit accent canadien maintenant, Anouk. Ok, mais je ne m’en rends pas toujours compte. Alors cette page blanche, elle va s’écrire.
Tu t’es dit j’ai une passion, j’avais une passion dans l’adolescence pour les chevaux. Tu vas t’y intéresser et Lily va rentrer dans ta vie. Raconte-nous un peu cette rencontre incroyable avec les chevaux. Oui, elle vient de l’origine de mon enfance où j’étais passionnée par les chevaux. J’ai eu la chance d’avoir mes chevaux quand j’étais adolescente.
Mais à un moment donné, on perd le contact avec eux. C’est la vie, c’est les enfants, c’est la carrière, c’est les études, etc. Pendant 20 années en Belgique, je n’ai plus touché du tout les chevaux. En me redonnant cet espace de page blanche, cet espace de pouvoir prendre du temps pour réfléchir, se poser. Les chevaux sont revenus à moi comme une évidence qu’il fallait qu’ils reprennent une certaine place dans ma vie.
Je ne savais pas laquelle quand j’ai ressenti cet appel-là, mais c’est venu quelques semaines plus tard. Alors, cher auditeur, accrochez-vous maintenant, vous allez halluciner. Tu as découvert qu’on pouvait faire du coaching avec les chevaux. Les chevaux peuvent aider les hommes. C’est quoi le mécanisme ?
C’est un animal de troupeau et le cheval analyse l’homme. C’est comme ça qu’on démarche, qu’on comprend l’explication ? Oui, c’est exact parce que le coaching, le principe, on le connaît assez bien. En général, c’est d’humain à humain. On est les humains à se transformer au travers de relations simplement d’homme à homme.
Ici, on introduit en fait un troisième coach qui est le cheval. Effectivement, on va chercher deux caractéristiques majeures. Un, c’est un animal de Donc il y a une hypersensibilité qui va lire son environnement en permanence, en ce compris chaque humain ou chaque équipe qui vient dans son espace à lui, qui va vérifier est-ce que c’est un prédateur, est-ce qu’il veut du bien, du mal, c’est quoi ses intentions, est-ce que je peux lui faire confiance ou pas. toute une série de caractéristiques. Et pourquoi il accepte de collaborer ou pas avec l’humain ?
C’est parce que, effectivement, sa deuxième caractéristique, c’est un animal de troupeau. Il vit ensemble, il ne vit jamais tout seul. Donc quand il rencontre un humain, il se dit, est-ce que je vais l’intégrer dans mon troupeau ? Oui, non, mais alors s’il vient dans mon troupeau, c’est quoi son travail ? C’est quoi son rôle ?
C’est quoi sa place ? Donc ça permet d’avoir des interactions extrêmement intéressantes qui vont aller travailler sur des thèmes qui sont finalement les mêmes qu’on rencontre en entreprise. Alors justement, les entreprises peuvent envoyer chez toi des cadres, des responsables de pôle ou viennent en équipe et vont travailler avec le cheval et vont apprendre à vivre ensemble, à progresser, à analyser l’autre, etc. Oui, tout à fait. Les interactions sont créées en fonction des besoins soit de la personne individuelle qui vient chez nous, soit de l’équipe qui vient chez nous.
Ça dépendra du thème qui est souhaité. Est-ce qu’ils veulent développer leur leadership ? Est-ce qu’ils veulent développer la communication entre eux ? Est-ce qu’ils veulent développer leur cohésion ? Est-ce qu’éventuellement il y a quelques tensions dans l’équipe et comment est-ce qu’on peut les résoudre ?
Donc en fonction des termes qui sont choisis par l’entreprise et des objectifs qui sont définis, nous on va créer différentes interactions entre les humains et les chevaux, des interactions qu’on va mettre un contexte autour. qui vont aller révéler qu’est-ce qui est dans le chemin actuellement, ou quelles sont les forces. On travaille toujours sur les deux. C’est quoi les talents, c’est quoi les forces, mais c’est quoi qui est dans le chemin aussi. Et donc on va jouer avec du fun bien sûr, mais on va jouer avec des apprentissages profonds que les chevaux vont nous réfléter.
Alors ça s’appelle Wasabi Coaching et Leadership. C’est donc un concept, moi j’avais jamais entendu parler de ça. La question est un peu stupide, mais ça fonctionne ? Oui, ça fonctionne et ça fonctionne extrêmement bien. Donc, je dirais, je ne sais pas si la question, ta question, c’est est-ce que ça fonctionne ?
Est-ce qu’il y a des gens qui viennent faire ça ? Oui, de plus en plus. Mais comme tu le dis, c’est assez innovateur. C’est peu connu, surtout ici au Québec. C’est un petit peu plus connu aux États-Unis, un petit peu plus déjà en Europe aussi.
En France, ça s’appelle l’équi-coaching. Donc, on va retrouver de plus en plus d’entreprises qui viennent participer à ce genre d’événements-là. Est-ce que ça marche par rapport à la technique ? Est-ce que les gens ressortent vraiment grandis et transformés ? Oui.
Puis là, il y a des études scientifiques qui ont été portées avec succès, qui ont porté un regard plus scientifique par rapport à ce que nous avons fait, qui démontrent que le taux de rétention et de transformation approche de 92% sur le long terme, ce qui est rare pour ce genre de formation-là. Anouk, en 2013, vous aviez une page blanche. Elle s’écrit, elle se remplit tout doucement aujourd’hui. C’est incroyable ce que tu nous racontes là. T’es heureuse ?
Oh que oui, je ne reviendrai jamais, jamais, jamais en arrière. Faut savoir que si au moment de la page blanche… Il y a eu un autre événement, c’est que j’ai été frappée par la maladie. Ça donne comme plus d’options pour revenir en arrière. Une fois qu’on fait les choix, une fois qu’on choisit de vivre de sa passion, de vivre ses rêves, c’est aussi un mécanisme pour moi de survie.
Mais dans ce mécanisme de survie, c’est comme dans toutes les entreprises, il y a des hauts et des bas. Mais le bonheur, il est là tous les jours. Pour ça, c’est magnifique. Incroyable rencontre et puis il y a un calme qui se dégage de toi. Moi je sens, j’ai une énergie comme ça quand je te pose les questions et toi tu réponds avec un grand calme.
C’est le cheval qui t’a comme ça calmé ou t’étais déjà en plein contrôle de toi avant ça ? Non, je pense que le cheval a changé pas mal de choses à l’intérieur de moi. Effectivement, à force de les côtoyer tous les jours, matin, midi et soir, je pense qu’ils ont quand même une influence sur ce calme. Ça n’empêche pas qu’à l’intérieur, ça peut bouillonner aussi.
Oui, c’est quelque chose qui est important dans mon métier aussi. Il faut que je reste calme, sinon où est-ce que je peux emmener mes clients ? Je peux les emmener ici. Si je ne suis pas calme, moi bien. Eh bien, on va mettre tous les liens pour découvrir cette entreprise Wasabi Coaching & Leadership.
Merci d’avoir été avec nous depuis le Canada, Anouk. Reviens quand tu veux, j’ai passé un excellent moment avec toi. Un grand merci Gauthier, et puis nous on voyage à travers l’Europe aussi. On vient faire des petits sauts de puce en Europe, en Suisse, en France, en Belgique, pour faire du coaching dans nos pays d’origine, si tu veux. Donc ce sera un grand plaisir de pouvoir un jour te rencontrer en vrai.
Ou alors c’est moi qui viens. Avec beaucoup de plaisir aussi. Merci beaucoup. À bientôt.
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