Anne Henry Werner présente le « FLAM Mag » proposé par FLAM Monde

Comment maintenir une connexion avec sa culture d’origine tout en vivant à l’étranger ?

Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des français dans le monde », Gauthier Seys nous invite à réfléchir sur l’importance de préserver la langue et la culture françaises pour les enfants vivant à l’étranger. Une question cruciale se pose : comment ces jeunes peuvent-ils s’immerger dans leur culture d’origine alors qu’ils sont quotidiennement exposés à un environnement linguistique et culturel différent ? Ce dilemme est au cœur de la mission des associations FLAM, qui œuvrent à travers le monde pour offrir des enseignements en langue française aux enfants de familles binationales.

Anne Henry Werner, présidente de FLAM Monde, est l’invitée de cet épisode. Elle partage son parcours et son engagement envers cette fédération qui regroupe plus de 80 associations à travers le globe. Depuis sa création il y a trois ans, FLAM Monde a pour objectif de soutenir les familles expatriées en proposant des activités éducatives en français. Grâce à des subventions et au soutien du gouvernement français, ces associations offrent un espace où les enfants peuvent non seulement apprendre le français, mais aussi s’identifier à la culture française.

L’épisode aborde également un projet novateur lancé par FLAM Monde : l’éducation aux médias et à la presse. Face à l’impact grandissant des réseaux sociaux et de l’information numérique, ce projet vise à doter les enfants d’un esprit critique et d’une meilleure compréhension des médias. Le « Flam Mag« , une publication créée par les enfants, est l’aboutissement de ce projet. Avec déjà 287 participants pour sa première édition, le succès est au rendez-vous, et Anne-Henri Werner lance un appel à partenaires pour élargir cette initiative à un public encore plus vaste.

https://flammonde.org/flam-mag/

Chapitrage du podcast :
0:00:01-Bienvenue et Présentation
0:00:31-Rencontre avec Anne-Henri Werner
0:01:07-Histoire et Mission de FLAM Monde
0:02:27-Fédérations Régionales et Nouveaux Membres
0:06:00-Projet d’Éducation aux Médias
0:06:41-Lancement du FLAM mag
0:07:47-Bilan de la Première Édition
0:09:17-Appel à Participation pour la Deuxième Édition
0:10:38-Extension et Partenariats pour Flam mag
0:11:39-Préparation et Vacances
0:12:11-Continuité du Partenariat

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Podcast n°2551 (juillet 2025)

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Transcription IA du podcast :

Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Anne-Henri Werner, direction Francfort. On parle de flammes monde. 10 minutes.
J’échange.
Avec madame la présidente de Flamme Monde. Bonjour, bienvenue Anne, content de te retrouver. Bonjour Gauthier, je suis ravie également, ça faisait longtemps. Il faut quand même dire aux auditeurs qu’entre Flamme et moi, il y a une petite histoire d’amour. Oh, une histoire d’amour !
Cette fédération a été créée il y a trois ans, on va vous rappeler ce qu’est Flamme. Mais voilà, l’histoire d’amour fait qu’il y a eu une grande rencontre mondiale. Vous avez rassemblé à Paris, il y a quelques mois, des associations du monde entier. J’ai eu le plaisir d’animer cette rencontre. Ça a été un moment très important, je pense, dans votre histoire.
Oui, tout à fait, parce que comme tu l’as rappelé, la Fédération Flamonde, donc FLAM, on va d’abord rappeler ce que c’est. Ce sont des associations qui sont un petit peu dans le monde entier. Les plus anciennes existent depuis plus de 40 ans et qui ont pour mission de proposer des enseignements et des activités en langue française à des enfants français ou francophones qui vivent à l’étranger. Ce sont souvent des familles binationales, mais qui ne sont pas scolarisées justement dans les écoles françaises. qui sont scolarisés en général dans les systèmes d’éducation locaux et qui sont donc souvent surexposés à la langue du pays et sous-exposés aux Français, qui ne pratiquent le français qu’à la maison, dans un cadre familial.
Et donc les associations Flamme leur proposent dans le cadre de groupes ou de classes régulières, en général hebdomadaires, de se retrouver avec des enfants de leur âge, avec certains les appels animateurs, d’autres les appels enseignants, des intervenants qui leur permettent de s’approprier cette langue, de s’identifier aussi un peu plus à la culture, d’enrichir le vocabulaire, d’apprendre à lire, à écrire, etc. Ces associations sont dispersées dans le monde entier. L’année dernière, grâce à une généreuse subvention du gouvernement français, du ministère des Affaires étrangères et de l’AEFE, nous avons pu organiser une grande rencontre mondiale pendant trois jours à Paris. J’ai même plus les chiffres en tête. 120 personnes, je crois 80 associations représentées du monde entier et Gauthier nous a fait l’animation et on a passé un jour absolument extraordinaire.
Tout le monde est reparti totalement boosté et on surfe encore un peu sur cette énergie. Merci Madame la Présidente. Alors c’est vrai que, comme tu le disais, depuis 40 ans, un peu partout dans le monde, des familles se sont un peu rassemblées. Alors tout ça s’est organisé avec le temps, mais l’idée c’était, on a quelques Français de l’étranger dans cette ville, on se retrouve le samedi et puis on fait cet accompagnement pour m’inclure dans le français. pour les plus jeunes.
Et on a vu, à travers des dizaines d’interviews sur la radio des Français dans le Monde, que souvent c’est parti vraiment d’une envie, c’est une petite réunion, un petit cocktail, parfois un café, on ferait bien quelque chose ensemble. Et tout ça, c’est vraiment organisé, charpenté avec le temps. Tout à fait. Alors, une envie et un besoin aussi, c’est-à-dire que ces familles se rendent compte qu’elles ont besoin de soutien parce que leurs enfants sont tellement dans un contexte, par exemple, moi je prends ici Allemands ou avec nos amis du Royaume-Uni ou des États-Unis anglais, que les enfants ne voient pas l’utilité de parler le français. Ils vont le comprendre, c’est sûr, mais ils ne voient pas l’utilité au quotidien de parler le français.
Et donc leur français actif, ils n’en ont pas besoin, ils ne l’utilisent pas. Et en fait, c’est vraiment, ça naît en général d’un besoin où des parents se rendent compte qu’il faut faire quelque chose. Alors tout ça a bien évolué ces derniers mois. De nouvelles associations vous ont rejointes. Quelques chiffres aujourd’hui sur Flammemonde ?
Alors, Flammemonde, c’est un petit peu plus de 80 associations, mais il faut savoir aussi qu’il existe des fédérations régionales, une aux États-Unis, Flammes USA, et puis une au Royaume-Uni, le parapluie Flammes UK, qui ont également leurs propres adhérents. Certains de leurs adhérents sont dans les deux fédérations, mais d’autres non, donc on n’a pas non plus toutes les associations Flammes. Et puis, il reste toujours un petit peu des associations isolées qui pensent qu’elles n’ont pas besoin d’être On essaie de les convaincre mais bon. Elles sont les bienvenues encore aujourd’hui. Elles sont les bienvenues.
Et nous avons aussi des contacts avec justement des poches de parents dans le monde qui aimeraient monter une flamme et que nous essayons de les aider. Il y a des endroits où ce n’est pas facile. Essayer de monter une flamme en Chine ou en Arabie Saoudite, ce n’est pas facile parce qu’il y a des législations sur place qui ne sont pas vraiment compatibles. Ce qu’on n’a pas dit, évidemment, c’est qu’on a parlé des 40 ans, mais depuis un peu plus d’une vingtaine d’années, le ministère soutient les associations flammes avec une petite ligne de subvention. Mais pour pouvoir y accéder, il y a maintenant un critère qui s’appelle, il faut avoir demandé la marque Flamme et pour pouvoir demander la marque Flamme, il faut avoir certains critères statutaires qui ne sont pas faciles à avoir pour tout le monde.
Donc voilà, on essaye d’accompagner ces associations pour qu’elles puissent rentrer dans le dispositif parce qu’on pense qu’il y a des besoins au niveau du monde entier. Je vous invite à écouter des dizaines d’interviews que j’ai pu réaliser avec des associations à travers le monde et on comprend bien justement comment chacun a boosté le truc, comment ça s’est organisé et comment aujourd’hui votre fédération permet d’avoir des outils. Alors en parlant d’outils, ça nous amène sur le sujet du jour, tu as vu cette transition Anne. Vous avez lancé le projet presse et éducation aux médias. Alors, il faut dire qu’en effet, comprendre les médias, comprendre à sourcer une information.
Il y a l’intelligence artificielle et il y a ce monde qui est en plein chambardement. Il faut aider les plus jeunes à comprendre tout ça. Et vous avez donc travaillé là-dessus ardemment cette année. Tout à fait, ça a été le grand projet mené par Flammemonde pour les associations Flammes sur l’année scolaire 2024-2025, partant du principe effectivement que nos jeunes sont bombardés d’informations, notamment ils sont très consommateurs de réseaux sociaux. et bien que l’information, c’est quelque chose d’extrêmement important, notamment dans une dimension d’éducation citoyenne, finalement, même, où le poids, l’influence des médias, des réseaux sociaux, mais également la difficulté aussi de trouver la bonne information, de les trier et puis de développer surtout un esprit critique.
Donc, nous avons lancé ce projet cette année avec l’idée de faire un accompagnement des enseignants qui soient eux-mêmes formés, donc éducation et médias, et qu’ils puissent ensuite déployer sur le terrain avec leurs élèves. Et puis, qu’il y ait un résultat final, qu’il y ait un produit. Nous avons eu l’idée de créer une ligne éditoriale finalement qui vient de sortir, le premier numéro vient de sortir, qui s’appelle le Flammag et la première édition est en ligne sur notre site. Nous en avons quelques exemplaires aussi. Je t’en ferai parvenir un.
Ça ne passe pas à la radio évidemment. Mais nous avons quelques exemplaires papier aussi pour que les associations, pour que les enfants voient aussi un petit peu leurs produits. Alors pour le premier Flammag, il y a eu 287 enfants inscrits, 7 pays ont participé. Le Flammag fait 52 pages. Il y a des podcasts également.
Il y a eu un énorme travail qu’on met à l’honneur aujourd’hui sur l’antenne de Français dans le Monde. Vous travaillez d’ores et déjà sur une deuxième édition. Le premier bilan est positif. Le premier mélange est plus que positif, il dépasse vraiment toutes nos ententes. Parce que comme tu l’as dit, on a eu 287 enfants inscrits.
Alors tous n’ont pas fait remonter de production, certains y travaillent encore, mais tous ont déployé ce projet, en ont profité finalement dans leur association. Donc, au point de vue pédagogique, ce qui était proposé aux enseignants, c’était des webinaires animés par une experte, une journaliste qui est experte en médias et en éducation aux médias, qui s’appelle Laure Linaud. Ensuite, la Fédération a elle-même créé des ressources pédagogiques, un kit, un kit éducation média, des guides d’animation, également des incitations. On a suggéré aux associations qu’au niveau local, elles se mettent en contact avec des rédactions, avec des journalistes, avec des illustrateurs, avec des photographes, que les enfants les rencontrent pour que tout ça se prenne une dimension réelle. Et nous avons également fait un accompagnement au fil de l’eau avec un groupe WhatsApp, avec des réunions de copilotage.
Et quand ça coinçait au niveau d’une association qui disait, oh là là, je n’arrive pas à avancer, etc., nous avions notre chargée de mission qui travaillait sur ce projet, c’est donc Stéphanie Adelaïde, qui est bien connue aussi dans l’univers Flamme. puisqu’elle a elle-même une flamme à Madrid et a participé aussi au projet, elle s’occupait personnellement aussi des associations qui étaient un petit peu coincées et qui n’arrivaient pas à avancer. Pour nos auditeurs, le Flammag est disponible dans le lien dans le descriptif de ce podcast. En un clic, vous pourrez le découvrir. Je suis devant.
On voyage dans les pays du monde entier. Il y a plein d’infos. Il est très bien mis en page. Un beau travail qui a été réalisé par vos équipes. Et pour la deuxième édition, je pense, Anne, que tu as un appel à lancer.
Oui, déjà la deuxième édition, ce qu’il faut dire, c’est que juste un peu pour voir s’il y avait de l’intérêt avant la fin de l’année scolaire, à un moment où en général, les associations sont débordées parce qu’il faut terminer l’année scolaire et commencer la prochaine, on a quand même lancé une préinscription pour voir s’il y avait encore de l’intérêt. Et alors là, on est totalement étonné puisque, comme on l’a dit tout à l’heure, 13 associations ont participé à la première édition et là, en préinscription, on a déjà 22 associations qui veulent y participer. Et donc, on va élargir le cercle. Je pense qu’il va y en avoir d’autres qui vont s’inscrire à la rentrée. Donc, on va être sur du beaucoup plus gros.
Et effectivement, nous sommes aussi à la recherche de partenaires, de partenaires au-delà des Flammes, parce que nous aimerions faire grandir le Flammac pour qu’il devienne un véritable média jeunesse francophone, qu’il soit accessible à tous les enfants qui vivent hors de France, pas seulement sur des associations Flammes, Nous sommes persuadés que c’est un projet plein de sens et donc on voudrait le pérenniser et l’ouvrir. Donc si qui que ce soit est intéressé à être partenaire, il peut nous contacter par l’intermédiaire de notre site internet en fait. Je crois que tu mets les liens dans… Absolument, je vais mettre tous les liens, l’email info à deflammement. Enfin, tout est disponible.
Si quelqu’un est sensible sur ce sujet et qui est ô combien important, vous pouvez rejoindre l’aventure. Anne, merci beaucoup. Je pense que tu as pas mal de travail. Je pense que l’année a été très chargée. Rassure-moi, tu vas quand même prendre des vacances.
Je vais prendre des vacances quand même, j’en ai vraiment besoin. Je vais prendre des vacances au mois d’août. J’emmènerai ma tablette parce qu’il faut quand même continuer à préparer la rentrée. Flamme, c’est du 365 jours sur 665. Mais je vais prendre des vacances, oui.
Je souhaite d’excellentes vacances. Tu salues toute ton équipe. Le partenariat avec francaisdanslemonde.fr continue. J’aurai donc toujours le plaisir de partir à la rencontre dans le monde entier. de personnes passionnantes qui vont nous raconter comment ils développent leur école.
Merci beaucoup. Je te souhaite donc un bel été. Merci, un bel été.
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