Alexia Duclaud, l’invitée de cet épisode, a un parcours fascinant. Passionnée par les voyages, elle a vécu en Chine, en Thaïlande, au Monténégro et à l’île Maurice. Après avoir étudié les langues et le tourisme, elle a rejoint Visamundi en 2021. Visamundi est une société spécialisée dans le contrôle et la vérification des documents de voyage, fondée par Sébastien en 2017 après une expérience frustrante à l’aéroport.
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Chapitrage de l’épisode :
Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Alexia Duclos. On va parler visa. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
Je vais la retrouver, Alexia. La dernière fois, elle était sur l’île Maurice. Pas mal quand même, cette petite période de trois mois sur l’île Maurice. Ben oui, c’est sûr, Gauthier, que c’était fort agréable au soleil. Et bien content de te retrouver Alexia, tu es dans la société Visamundi.co, on va parler visa.
Un sujet qui peut être assez énervant pour ceux qui doivent voyager, mais vous avez une solution pour faciliter tout ça. On retourne à Angoulême si tu veux bien pour commencer, on revient un peu sur ton parcours. Toi, assez jeune, tu fais plusieurs études différentes, tu sais pas trop où aller. Les langues, la traduction, le marketing, le tourisme ? Vous m’avez laissé ça.
En fait, j’ai commencé par des études de langue parce qu’effectivement, je pensais plutôt me diriger vers de la traduction. Dans ce cadre-là, j’ai choisi d’apprendre le mandarin et je suis partie en Chine, qui était donc mon premier voyage, loin, longtemps, tout ça. Et du coup, pendant cette expérience-là, je me suis rendue compte que le voyage, c’était vraiment ce qui me portait le plus. Donc en rentrant, j’ai réinventé un petit peu tout ça et je me suis formée en tourisme. Ce mandarin alors, qui fait rêver quand on entend parler à un chinois, on se dit mais on n’arrive pas à retrouver la structure de la phrase, tout ça.
Toi Sarah, t’es à l’aise avec ça, même si tu ne le pratiques plus très régulièrement ? Oui, en fait, ce n’est pas une langue si difficile. C’est facile à dire comme ça, mais sincèrement, je pense que c’est même plus simple que le français. Il n’y a pas de conjugaison particulière. En tout cas, les petites notions qu’il faut avoir, elles sont assez simples à comprendre.
Et l’écriture, il suffit, entre guillemets encore une fois, de connaître les traits principaux. On appelle ça des traits. Et quand tu les maîtrises, tu peux écrire sans problème. Vraiment, ce n’est pas si dur que ça. Alors je te fais pleinement confiance, j’ai déjà du mal avec le français.
Alors je vais peut-être pas me lancer dans le mandarin, même si ça risque d’être extrêmement utile de connaître cette langue dans le futur. Oui, déjà à l’époque, c’est pour ça que je l’avais choisi. Parce que je précise quand même que ça fait dix ans que je suis partie en Chine. Et à l’époque, c’est vrai que c’était la grande question. Je faisais espagnol et italien à la base.
Et mon entourage m’avait dit, Alexia, ça serait quand même bien que je te mette au mandarin. C’est la langue de l’avenir et tout et tout. Donc du coup j’ai essayé, c’est vrai que je suis tombée amoureuse de la langue, franchement c’est une super langue. Au final elle ne me sert pas aujourd’hui, mais après ça c’est par choix personnel donc voilà. Tu as vécu ensuite 6 mois en Thaïlande, 6 mois en Monténégro et la dernière fois qu’on s’est parlé donc 3 mois sur l’île Maurice.
C’est vrai que t’as quand même vraiment voyagé et rencontré des cultures différentes. In fine t’es à Nantes, retour en France quand même. C’est international, est-ce que t’en as déjà suffisamment fait le tour ou ça reste dans un coin de ta tête ? Je n’aurai pas la prétention de dire que j’ai fait le tour, non, du tout. En plus, quand on commence à goûter aux expériences longues à l’étranger, ça ne nous quitte jamais, je pense.
En tout cas, moi, c’est toujours dans le coin de ma tête. C’est juste qu’après, voilà, la vie. Donc, il faut trouver les opportunités, le temps, l’orgasme, voilà. Donc, j’espère un jour pouvoir repartir. Tu rentres t’installer à Nantes après ses périples à l’étranger.
Tu bosses pendant trois ans dans une société qui s’occupe de la irréputation des entreprises. Et en 2021, tu rejoins Visa Mundi. Si tu veux bien, tu peux nous rappeler comment Sébastien, en 2017, le fondateur de la société, a eu l’idée de l’épargne. Je crois qu’il a vu un problème dans un aéroport et il a eu l’idée de monter cette boîte. Oui, c’est ça.
En fait, le cœur de métier du Mizamundi, à la base, c’est le contrôle et la vérification des documents de voyage. Parce qu’effectivement, Sébastien, à l’époque, partait pour un voyage en Inde. Il a rencontré une famille et le père avait une coquille dans son visa. Et finalement, toute la famille a été bloquée à l’aéroport, c’est quand même sacrément embêtant. Et donc c’est parce qu’à ce moment-là, c’était dimanche, il y a un truc à faire à ce niveau-là, c’est quand même dommage que toute la famille soit bloquée juste pour ça.
Ils ont confondu un I et un L, quelque chose comme ça, je ne sais plus précisément. Dans tous les cas, c’est comme ça que l’idée de l’islamoïdie est née. Tu te trompes du led dans l’administration, ça doit être n’importe quelle administration dans le monde, c’est la catastrophe. Voilà, c’est ça. Du coup, tout ce qui est e-documents, vous pouvez les prendre en charge autant pour les particuliers que pour les entreprises.
Les visas, les autorisations de voyage, les cartes d’arrivée. Vous avez aujourd’hui 37 pays avec lesquels vous pouvez travailler. Tout le monde ne s’est pas encore e-équipé.
En destination, non, il y en a encore quelques-unes qui ne sont pas encore mises. Mais sincèrement, aujourd’hui, franchement, quasiment tous les gouvernements se sont mis sur le e-visa. Et tant mieux parce que c’est vraiment une facilité, je trouve, c’est un document qui… Ce n’est pas forcément qu’il est simple à obtenir, mais disons que la démarche est simplifiée, tout est en ligne, on n’a pas besoin de se déplacer en ambassade. Quand on est à Paris, encore ça va, mais quand on est en province, ça peut être vite compliqué.
Donc ce format de documents est vraiment plus simple pour les voyageurs. Et puis, si on fait la démarche soi-même, on se retrouve face à des documents qui sont dans des langues parfois obscures, impossibles quasiment à comprendre. Passez par vous, c’est l’occasion de résoudre tous ces problèmes de langues dans le monde entier. Oui, il y a des gouvernements, des ambassades dont le site est tout en anglais par exemple. Donc quand on veut faire une demande de visa et qu’on ne maîtrise pas très bien l’anglais, on peut vite être pas sûr de soi, peur de faire une bêtise, de ne pas rentrer les bonnes informations.
Donc quand c’est comme ça, Lisa Mundy peut aider bien sûr, pareil quand on n’est pas à l’aise avec le digital. Du coup c’est bien qu’on ait des documents digitaux comme ça en ligne, mais on peut ne pas être à l’aise avec ce format-là non plus. Donc Lisa Mundy pour ça peut aider. Est-ce qu’on demande toujours à ceux qui arrivent aux Etats-Unis, si on vient tuer le président, ça existe toujours ce formulaire ? Je ne saurais pas te dire là.
Dans les questions qu’on a dans le formulaire, c’est vrai qu’il y a des questions. Est-ce que vous avez fait de la prison ? Est-ce que voilà, chose un peu touchy comme ça. Pour le président, je ne sais pas, il faudra que je vérifie. Je me souviens avoir eu cette question et je m’étais dit, quel est l’imbécile qui coche la case ?
Oui, c’est sûr. Alexia, on va partir quelque part dans le monde, on va partir par amour pour découvrir une autre culture, pour le travail, pour les études. Combien de temps avant on doit se tourner vers vous ? Vous pouvez faire des miracles ? Dès Mirage, en tout cas, on fait vraiment notre possible.
On a une équipe humaine derrière Bizamundi, il n’y a aucun robot. Et quand on a des clients qui sont un peu dans l’urgence, on fait vraiment tout ce qu’on peut pour l’aider dans sa démarche. Après, le délai idéal, ça va dépendre vraiment de là où on veut partir. Mais c’est vrai que c’est toujours bien d’anticiper deux, trois mois à l’avance. Ce n’est jamais trop tôt.
Au moins, la demande, elle est faite. Et nous, après, on aide à savoir à peu près quand on pourra commencer à soumettre la demande. Et puis après, on gère les délais. On gère les délais. Tant qu’on a reçu la demande, au moins on l’a dans nos dossiers et puis on fait ce qu’on peut.
Le panier moyen chez vous, c’est 110 euros, composé des frais consulaires et vos frais de service qui sont raisonnables. On va dire que c’est retirer une épine du pied et s’assurer qu’on aura les bons documents au bon moment. Oui, franchement, c’est ça. C’est bien résumé. C’est bien résumé.
Résultat, Alexia, toi qui a déjà eu l’occasion de parcourir un peu le monde, tu passes ta journée à faire des visas pour que tous vos clients partent et toi, tu les regardes passer ces destinations sans y aller. C’est à l’ultra-genre. Alors, petite précision quand même. Moi, je suis au pôle marketing, donc c’est vrai que ce sont mes collègues au pôle relations clients qui voient plutôt passer toutes ces demandes-là. Donc après, nous, l’avantage, c’est qu’on peut quand même voyager par procuration.
Quand on réfléchit à notre nouvelle destination, c’est vrai qu’on se dit, ah oui, tiens, là-bas, ce serait cool aussi de partir. Non, mais voilà, on essaie quand même de profiter de cet aspect-là du métier, même si nous, on ne part pas, effectivement. C’est quand même sympathique de bosser dans le tourisme. Et puis, dernière question par rapport à Visa Mundi, pourquoi ce n’est pas à Paris ? On pourrait se dire que naturellement, ce service pourrait être présenté depuis Paris, mais non, c’est Nantes.
Oui, c’est Nantes. Alors là, je ne saurais pas dire pourquoi Nantes. Je ne suis pas à l’origine de cela, mais ma foi, Nantes, c’est une très belle ville. Pourquoi pas, du coup ? Alexia, merci beaucoup.
Visamundi.co, ne vous trompez pas pour arriver sur le site. Venez de notre part et puis au plaisir de te retrouver ici, à Nantes ou quelque part dans le monde, du coup. Merci, Gauthier.