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Comment bien préparer sa retraite à l’étranger ?
Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il faut vraiment pour profiter d’une retraite paisible sous le soleil à l’étranger ? Dans ce podcast réalisé dans le cadre du dossier spécial « Les Séniors & l’expatriation » proposé par Francaisdanslemonde.fr avec le parrainage de Malakoff Humanis, nous explorons les défis et les opportunités liés à l’expatriation des retraités français. Nous abordons les questions essentielles que tout futur expatrié devrait se poser avant de faire le grand saut, notamment en matière de protection sociale et de choix de destination.
Notre invité du jour est Alexis de Saint-Albin, directeur du développement de l’activité internationale chez Malakoff Humanis, un acteur clé dans le domaine de la protection sociale pour les expatriés. Avec une expertise unique, Alexis nous éclaire sur les spécificités des couvertures sociales pour les retraités vivant hors de France. Son expérience et sa présence sur le terrain, notamment lors de salons dédiés, lui permettent de partager des conseils précieux pour ceux qui envisagent de s’expatrier.
L’épisode se concentre sur les tendances actuelles de l’expatriation des retraités français, en mettant en lumière les destinations populaires comme le Maroc, la Thaïlande ou le Portugal. Alexis de Saint-Albin explique les implications des accords bilatéraux et de la coordination des régimes de sécurité sociale au sein de l’Union européenne. Il souligne l’importance de bien préparer son départ pour éviter les mauvaises surprises, surtout en matière de couverture santé. L’épisode se conclut par des recommandations pratiques pour ceux qui souhaitent s’informer davantage sur les démarches à suivre et les services offerts par Malakoff Humanis pour assurer une transition en douceur vers une retraite ensoleillée.
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00:00:03 – Introduction et accueil de l’invité Alexis de Saint-Albin
00:00:26 – Présence de Malakoff Humanis sur les salons en France
00:00:52 – Protection sociale des expatriés seniors
00:01:68 – Destinations populaires pour les retraités français
00:02:128 – Impact du Covid sur l’expatriation des seniors
00:02:163 – Différences de couverture sociale entre l’UE et le reste du monde
00:03:209 – Spécificités de l’expatriation et couverture maladie
00:04:247 – Importance de bien préparer son expatriation
00:05:306 – Problèmes médicaux et couverture santé à l’étranger
00:06:464 – Conseils pour choisir une couverture santé adaptée
00:07:464 – Processus de préparation à l’expatriation
00:09:569 – Conclusion et ressources supplémentaires
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Les séniors et l’expatriation, c’est un sujet important que l’on développe sur l’antenne de la radio des Français dans le Monde avec un parrain, Malakoff Humanis. Et aujourd’hui, justement, on va accueillir ce parrain pour mieux le connaître. C’est Alexis de Saint-Albin qui est avec moi. Bonjour, Alexis. Bonjour.
Alors, nous, on se voit souvent sur les salons. Tu es présent partout. Oui, effectivement, on essaie d’être le présent le plus possible en France. Notre métier, c’est la protection sociale des expatriés et pour bien être couvert, il faut bien se préparer et, si possible, l’avoir fait avant son départ en expatriation. Voilà pourquoi on est très présent en France et peut-être un tout petit peu moins à l’étranger.
Alors, tu es directeur du développement de l’activité internationale chez Malakoff Humanis, qui d’ailleurs est le seul assureur à proposer cette gamme de services. Là, on parle des seniors. Ils ont beaucoup de questions, je suppose. C’est une sacrée décision. Oui, c’est une sacrée décision, mais dont la tendance n’est pas en baisse.
Les gens, ils recherchent un bon cadre de vie des pays où le niveau de vie est plus bas qu’en France. et qui ne sont pas très loin. Donc c’est une tendance qui se maintient dans la durée. Parlons justement de ces tendances. Le Portugal avait déclenché toute une série d’avantages fiscaux qui sont en train d’être ralentis.
Quels sont les grands pays de destination que l’on peut voir aujourd’hui ? Eh bien, on va retrouver les pays qui rentrent un peu dans cette définition, c’est-à-dire les pays où le niveau de vie, le coût de la vie est plus bas qu’en France, qui sont faciles d’accès, éventuellement aussi où il y a une facilité de communication. Donc on va retrouver des pays du Maghreb, par exemple le Maroc, Tunisie. On va trouver aussi pas mal de pays asiatiques, la Thaïlande, Bali, le Vietnam. sont parmi les pays un peu phares de destination des retraités.
Alors, malgré la période Covid qui a gelé le monde pendant un temps, on avait dit que les distances se réduiraient un petit peu, que les gens partiraient moins loin. Tu ne constates pas aujourd’hui, dans les faits, il y a encore des départs pour l’Asie ? Il y a des départs pour le monde entier. Le nombre de Français étrangers est revenu quasiment à son niveau d’avant Covid. Et alors c’est plus difficile peut-être d’avoir des statistiques spécifiques sur les seniors, mais non, je pense que la vague de fonds continue et les seniors continuent d’être intéressés pour s’installer à l’étranger.
Il est peut-être important de rappeler que les différences entre l’Union européenne, s’expatrier sur la zone Europe ou le reste du monde, ce n’est pas tout à fait la même chose en termes de démarche. Oui, alors un petit cours théorique sur la protection sociale quand on est retraité. Quand on est retraité et qu’on touche une pension française, on restera couvert pour les soins en France par la sécurité sociale, quel que soit l’endroit où on habite. Donc si quelqu’un va aller habiter aux Etats-Unis, En Indonésie ou au Mexique, il restera couvert lors d’un retour en France. En revanche, s’il réside hors de France, il ne sera pas couvert par la Sécu dans ce pays.
Effectivement, l’Union Européenne est un peu particulière puisqu’il existe une coordination des régimes de sécurité sociale en Europe. qui dit que un pensionné français, quand il va s’installer dans un pays de l’espace économique européen, il peut avoir accès à la sécurité sociale de ce pays. Et il existe aussi des conventions bilatérales, par exemple c’est le cas avec le Maroc, c’est-à-dire qu’un retraité qui va s’installer au Maroc, il peut avoir accès à la sécurité sociale ou au régime de maladie du Maroc. Alors, on est bien d’accord que là, on parle d’expatriation. Ça veut dire mettre son logement, sa résidence principale à l’étranger.
On parle pas de quitter le nord de la France parce qu’il fait moche de novembre à janvier. Ça, c’est un voyage. Oui, on va parler de résidence. Bon, la définition de la résidence, la plupart du temps, c’est là où on a son centre de vie principal, sa résidence principale. Alors, évidemment, il y a plein de cas de figure et des gens qui passent le monde entier à l’étranger dans plein de pays, mais la plupart des gens, ils vivent plus de six mois par an dans un endroit et la plupart du temps, la résidence, elle est définie de cette manière.
Et souvent, tu peux constater que le sujet a été mal préparé et beaucoup sont mal couverts. Il y a peut-être un petit warning à allumer aujourd’hui dans le cadre de ce dossier. Ce qui est vrai, c’est que les retraités, comme je l’ai dit, ils resteront couverts par la Sécu pour les soins en France, quoi qu’il arrive. Donc certains ont tendance à se dire bon, je n’ai pas besoin d’être couvert dans le pays où j’habite. Parce qu’en cas de problème, je prends l’avion et j’entre en France.
Alors oui, sauf que quelques fois, on a des maladies qui nécessitent des hospitalisations, de l’urgence. Et là, comment on est remboursé ? Comment on est couvert ? Donc, il faut être vigilant à ça et il faut vraiment regarder de près ce qui va se passer. Alors, on est d’accord qu’on parle de protection sociale.
Il y a ensuite beaucoup d’autres conséquences, notamment les impôts, par exemple. Mais voilà, chacun doit s’enseigner sur son projet. Chaque projet est différent. Je suppose que quand on se voit sur les salons, il y a beaucoup de questions qui vous sont posées. Tu as toujours une réponse ?
On a une réponse oui sur la protection sociale parce que c’est notre métier, on a des couvertures spécifiques pour les expatriés. Après on a parfois des cas très spéciaux, des gens qui habitent dans plusieurs pays plusieurs fois dans l’année.
On gère les exceptions, mais la plupart du temps, c’est assez simple, on a un lieu de résidence principal, même si on vient de temps en temps en France, et on sait quelle est la réglementation qui s’applique. Est-ce qu’on connaît l’âge moyen de ces Français qui veulent vivre une retraite au soleil le plus tôt possible, je suppose ? Alors j’ai pas de statistiques officielles, mais ce qu’on constate, c’est que les gens qui viennent nous voir, c’est généralement peu de temps après leur début de retraite. C’est rare qu’on se dise à 81 ans, je vais aller à l’étranger, je vais aller m’installer à l’étranger. Est-ce que dans certains cas, certaines maladies, certains problèmes dans sa vie font qu’il vaut mieux ne pas partir ?
Est-ce qu’il y a des fois où on conseille quand même plutôt de rester sur le territoire français ? Ce qui est vrai, c’est que quand on souffre d’une maladie un peu grave, d’une pathologie un peu grave, d’abord, il faut regarder est-ce qu’on va pouvoir être facilement soigné dans son pays d’expatriation ? Et une fois qu’on s’est dit oui, on peut être facilement soigné, c’est qui prend en charge ? Qui rembourse ? Il faut savoir que la quasi-totalité des couvertures complémentaires individuelles, elles ont une sélection médicale et donc les personnes qui sont déjà malades, elles peuvent être refusées ou il peut y avoir une surprime et souvent il y a aussi une limite d’âge qui est généralement de 75 ans.
Donc si on s’expatrie après 75 ans, on aura beaucoup de mal à trouver une couverture autre que le régime de base. Là, le régime de base, ça sera sans doute toujours possible, mais ce n’est pas forcément suffisant. Alors nous, on travaille beaucoup en complément de la Caisse des Français de l’étranger, qui est la sécurité sociale des expats. C’est ce qu’on propose pour les seniors. Mais la CFE, elle va rembourser un peu comme la Sécu en France.
Donc, s’il n’y a pas de complémentaire, il peut y avoir un reste à charge. On a une grosse pathologie embêtante et quand on a plus de 75 ans, là, ça devient compliqué. Alors je suis un auditeur au point d’arriver à la retraite et j’ai envie de me renseigner comment on procède. Alors déjà, une fois qu’on sait à peu près dans quel pays on souhaite aller vivre ses douze années de retraite, on s’enseigne sur les règles éventuelles entre ce pays et la France, s’il y a possibilité d’avoir accès à l’assurance maladie du pays et si ça suffit. Et si ça ne suffit pas, on appelle par exemple Malakoff Humanis ou là un conseiller qui va pouvoir renseigner la personne en disant dans tel pays, Il y a une convention, il n’y a pas de convention.
On vous suggère de prendre une couverture et puis qui va pouvoir faire un certain nombre de propositions sur différents niveaux de garantie, de couverture santé, qui sont des couvertures qui couvrent à la fois pour les frais étrangers et en France. C’est une mutuelle qui est au-dessus des deux pays, si je puis dire. En tout cas, une expatriation, tu me le confirme Alexis, ça se prépare. Ça se prépare et il vaut mieux avoir travaillé ces sujets avant plutôt qu’une fois qu’on est sur place. Et pire que tout, une fois qu’on devient malade, non, une fois qu’on devient malade, c’est plus compliqué de se trouver une assurance santé.
C’est exactement comme une voiture. Ce n’est pas quand on a un accident qu’on assure sa voiture. Pour sa santé, c’est pareil. Ce n’est pas quand on est malade qu’on va choisir un assureur. Là, l’assureur, il va grincer des dents.
Alors j’allais te poser cette question, mais t’as quasiment répondu. Là, un retraité nous écoute. Il est déjà en position d’être expat au soleil, mais il se rend compte qu’il y a des trous dans la raquette. Est-ce que c’est trop tard pour autant ? Non, c’est jamais trop tard.
On va le renseigner. Il peut toujours adhérer. C’est jamais trop tard, mais il vaut mieux s’y prendre le plus tôt possible. Et rendez-vous sur le site web officiel Malakoff Humanis. Vous avez une section dédiée sur tout ce qui est mobilité internationale.
Oui, la Coffre humaniste, c’est un groupe mutualiste de protection sociale, à but non lucratif, je précise, dont l’activité principale c’est la retraite, la santé, la prévoyance et l’épargne en France. Mais on a une spécialisation pour proposer cette continuité de couverture à la française aux expatriés. Et on a une équipe de spécialistes qui conseille et qui gère les frais médicaux pour les expatriés. Merci Alexis d’avoir répondu à ces questions. La mauvaise nouvelle, c’est que pour toi au moins, au plus on s’approche de la retraite, au plus elle s’éloigne.
C’est un petit peu le sujet du jour. Tu te verrais bien la faire au soleil justement la tienne ? Pas à plein temps, mais volontiers de temps en temps. Parce qu’à force de voir comme ça des gens partir, ça doit donner envie finalement. Oui, mais on peut y aller et puis revenir.
Ça permet d’aller dans plusieurs pays aussi. Mais c’est un choix de chacun. En tout cas, le lien pour découvrir les services de Malakoff Humanis sont disponibles dans ce podcast. Merci. Tu salueras toutes les équipes.
Au plaisir de te revoir dans un prochain salon. Merci beaucoup, Gauthier. Au plaisir. Au revoir. Les séniors et l’expatriation.
Dossier spécial proposé par Français dans le Monde.fr. À l’international aussi, Malakoff Humanis veille sur vous. Pour en savoir plus, rendez-vous sur malakoffhumanis.com.
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