Florence est une experte en expatriation et fondatrice d’Expat Village. Elle a vécu dans neuf pays différents et partage son expérience et ses astuces pour une expatriation réussie. Ségolène, quant à elle, est à la tête de French Touch Properties. Ensemble, elles apportent une vision complète et des solutions concrètes pour les nouveaux arrivants à Londres.
L’épisode se concentre sur les préparatifs nécessaires pour s’installer à Londres en 2024, surtout après les changements apportés par le Brexit. Les invités discutent des démarches administratives, comme l’obtention d’un visa, et des défis logistiques, tels que la recherche de logement et l’inscription des enfants à l’école. Elles insistent sur l’importance de bien se préparer à l’avance, idéalement six mois avant le départ, et de s’entourer de personnes bien informées pour faciliter l’intégration. Le podcast met également en avant un événement clé, le « Welcome Coffee », qui se tiendra le 17 septembre à l’Institut français, pour aider les nouveaux expatriés à créer des réseaux et à trouver du soutien dans la communauté française à Londres.
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Chapitrage de l’épisode
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Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Écoutez des parcours inspirants et des paroles d’experts sur francaisdanslemonde.fr. Je suis Gautier Seysse et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Florence Chaberdière et Ségolène Chambon. On parle de vivre à Londres. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
Francaisdanslemonde.Fr. S’installer dans la capitale anglaise n’est pas toujours chose facile. Non, ça n’est pas un arrondissement de Paris. On va en parler avec nos invités. Florence, que je retrouve avec plaisir, de Expat Village.
Bonjour Florence ! Hello Gauthier, how are you today ? I’m fine, thanks ! Bon, il faut savoir que Florence met des mots anglais partout, je vous le rappelle. Quant à Ségolène Chambon qui fait partie de Expat Village et est à la tête de French Touch Properties, bonjour Ségolène, c’est notre première fois !
Hello, hello from London ! Ici Londres, on va parler de s’installer à Londres puisque vous avez décidé de proposer un café de rentrée, un moment important pour tous les français qui s’établissent dans la capitale ou qui y sont déjà. C’est le 17 septembre, à partir de 8h30 jusqu’à 14h, ça va se passer à l’Institut français. Et ça n’a pas vraiment de nom, Mohamedi, c’est une rencontre, un échange, une matinée. Le café incontournable d’une rentrée réussie.
Et bim ! Alors l’idée en effet c’est de réunir les acteurs clés et puis de réussir, de faire du réseau, de s’entraider. On va d’ailleurs, si vous voulez bien pour commencer, s’intéresser aux petits nouveaux, les français qui s’installent là en ce moment. On est d’accord que s’installer à Londres en 2024, depuis que les règles du Brexit ont été mises en place, c’est un peu moins fastoche. C’est un petit peu moins facile, mais c’est faisable.
Ce qu’il faut savoir, c’est que ça se prépare. On peut venir avec un visa, mais effectivement, ça prend un petit peu plus de temps. Il y a une latence entre le moment où on a une proposition de travail et le moment où on peut venir s’installer physiquement. Les visas peuvent prendre entre quatre et six semaines. Il y a un petit test d’anglais à passer pour la plupart des personnes qui le demandent.
Donc, ce n’est pas anodin, mais c’est faisable. On installe énormément de personnes. Là, on a eu beaucoup de nouveaux arrivants cet été, d’ailleurs, avec toujours cette même envie de découvrir la culture anglaise et d’avoir souvent un tremplin professionnel pour monsieur et madame. Alors évidemment, c’est une capitale importante culturellement, on y trouve un énorme réseau international dans cette ville. Mais maintenant que le Brexit a été mis en place, les règles sont moins souples, on a quitté l’Europe.
Donc toi, ton avis, Ségolène, c’est de bien s’y préparer le plus en amont possible, en fait, pour synthétiser. Oui c’est ça, c’est vraiment quand on a un projet d’installation, idéalement il faut être sur une proposition de poste parce qu’un visa est attribué si on a un poste en face avec certaines conditions. Et c’est vrai que tant qu’on n’a pas de visa, on ne peut rien faire, on ne peut pas louer, on ne peut pas postuler pour les écoles, pour les enfants. Donc ça prend, je dirais, plus de temps qu’avant et c’est bien de s’y préparer, si on peut, au moins trois mois minimum avant. Florence, experte de l’expatriation, tu en as connu neuf différentes.
Tu pensais que Londres, ce serait Finger in the noise. Je fais comme toi, je mets des expressions avec un peu d’anglais à l’intérieur. Finalement, ce n’est pas si simple. Non, ce n’est pas si simple, effectivement. Alors, Ségolène, je vais te contredire, je suis désolée, mais il faut un bon six mois quand même, dans la mesure du possible, pour se préparer tant au niveau des enfants, aussi si on a cette question de double carrière, parce que Londres est une ville qui est très chère, et puis aussi de savoir quel choix de quartier on veut faire, parce qu’effectivement, c’est là où où Ségolène rentre en jeu, parce qu’il n’y a pas meilleur conseil que de savoir quel quartier il faut pour quelle école, parce qu’effectivement, si on n’a pas d’adresse, on ne peut pas trouver d’école.
C’est pour ça que le plus tôt on se prépare, le mieux on sera. C’est là où je sors ma phrase chic et choc. Un départ, ça se prépare, mais le retour se prépare au moment du départ aussi. C’est quelque chose à prendre en compte, même si, effectivement, on est de l’autre côté de la Manche. Le logement, le boulot, l’école des enfants, tout ça c’est pas si simple.
On l’a dit, la vie est chère, les logements sont difficiles à trouver, on va pas tourner autour du pot. Vous avez une recette magique pour trouver un bon logement au bon endroit ? Non c’est important effectivement de comprendre qu’en fait on peut toujours trouver entre guillemets chaussures à son pied donc en fait on trouve pour tous les budgets des propriétés mais effectivement c’est une question après de priorité. Nous on a des personnes qui ont des budgets à 1500 points par mois et d’autres à 15 000 par mois et en fait on arrive à loger tout le monde. La seule chose c’est que Londres est très très étendue donc il y a des micro quartiers c’est comme des petits villages avec des ambiances très spécifiques avec le petit pub qui est très important.
et une ambiance un petit peu de communauté où on connaît ses commerçants. Et ça, ces petits villages, il y en a partout. Donc en fait, il faut savoir, c’est comme un jeu Tetris, c’est quel est le village qui va finalement arriver à concilier le budget, l’école, les transports pour aller au boulot. et qui va correspondre à votre personnalité. Donc si on ne connaît pas Londres, effectivement on va sur des sites internet et on se perd et on ne sait pas où aller.
Mais c’est vrai que cette connaissance de chaque coin de Londres permet en fait de trouver des solutions. Donc la solution c’est vraiment s’entourer de personnes qui connaissent bien et puis se dire qu’il faut se laisser aussi un peu aller à découvrir des choses différentes de ce qu’on a vécu jusqu’à présent parce qu’on ne peut pas avoir la même chose que ce qu’on a eu à Sydney, à Paris ou dans d’autres expatriations. C’est un nouveau départ et il ne faut pas comparer. Est-ce que le français est toujours aussi le bienvenu ou est-ce qu’on sent un peu plus de tension aujourd’hui lorsqu’on arrive en expat ? Qu’est-ce que tu en penses ?
C’est intéressant. De toute façon, je ne ressemble toujours pas à une Française, donc c’est un peu biaisé. Mais du coup, c’est vrai que le quartier, pour avoir un peu vadrouillé dans ces fameux villages, on entend français partout. Et c’est vrai que c’est assez drôle parce qu’au Moyen-Orient, en ayant habité quand même une décennie là-bas, on entendait français, on se retournait et on se disait bonjour. Là, on entend français, on accélère et on y va.
Donc c’est assez marrant de voir la différence. Mais c’est là où c’est aussi intéressant, c’est que les… c’est qu’on se dit, encore une fois, de l’autre côté de la manche, on va pouvoir travailler facilement avec les Anglais, ce sont des équipes internationales, mais il y a vraiment des choses au niveau interculturel à savoir, parce que c’est clairement pas du tout la même culture. Et le fait, effectivement, d’avoir ces solutions permet, un, de gagner du temps, mais aussi de s’intégrer, s’adapter. Par exemple, Gauthier, on discute, ou tu discutes avec un Anglais, l’Anglais va te dire « Oh Gauthier, it’s so interesting », Toi tu vas dire oh génial j’ai dit un truc vraiment intéressant, en fait pas du tout.
C’est un peu de la politesse.
Alors l’idée c’est quand même notamment avec votre matinée du 17 septembre de savoir qu’il y a plein de structures, plein de solutions, plein d’associations qui peuvent accueillir les français ou qui peuvent s’occuper des français même si on y est et qu’on a besoin d’un petit coup de main. Il existe beaucoup d’entités qu’on salue qui seront d’ailleurs en grande partie présentes au cours de ce petit déjeuner. Exactement. On sent que ça te gêne Gauthier qu’on n’ait pas trouvé de nom. On va trouver un nom Gauthier.
C’est plus facile. Il vous reste quelques jours. Trouvez un nom. Ce qui est important c’est de dire que quand même, même si on est énormément de Français, il y a une solidarité et un accueil dans la communauté française qui est incroyable. J’ai eu une de mes clientes, Anaïs, qui est arrivée hier et elle m’a dit, c’est génial, tous les gens que je rencontre, ils me demandent mon numéro de téléphone, ils me disent qu’ils vont m’aider pour les enfants, pour ci, pour ça.
Nous, en tant que professionnels, on est toujours vraiment enclin à donner des contacts, à prendre le temps d’appeler quelqu’un en disant, tiens, il y a quelqu’un qui vient d’arriver, est-ce que tu ne pourrais pas l’aider sur ce sujet ? Il y a une communauté qui est très solidaire. Tout le monde, du coup, a sa particularité et son expertise. Et c’est vrai que Florence va un petit peu détailler les intervenants, mais c’est chouette parce que les gens, quand ils rentrent, ils repartent de Londres, ils pleurent en disant, mais on ne s’était pas rendu compte à quel point les gens étaient… Du coup, on s’est senti accueillis.
Alors Florence, on peut faire un petit tour des partenaires. Pour l’accueil, évidemment, il y a Londres Accueil. Pour les enfants, il y a Parapluie Flamme. Pour les futures mamans, il y a Neuf mois et plus. Pour les chats d’entreprise, il y a Pif, Pif, Pif, je n’ai jamais su le dire.
En tout cas, toutes ces organismes. Il y a les Français à Londres aussi. Et ce qu’on a voulu faire, c’est vraiment reconnaître les partenaires qu’on retrouve dans le monde entier pour justement apporter des solutions. Alors, je suis d’accord avec toi, Ségo. Il y a une autre chose aussi, c’est quand on a fait plein de pays, on est aussi fatigué de se réinventer.
Et ça prend aussi beaucoup de temps et on peut se sentir seul parce qu’on n’a parfois pas tous les codes. Et justement, pour aller trouver toutes ces associations, Ça vient pas comme ça. C’est la raison pour laquelle on a décidé de faire ce Welcome Coffee et conférence. Ça s’appelle donc le Welcome Coffee. Et justement où je donnerai une conférence pour aider effectivement à découvrir ses acteurs clés pour pas se sentir seul et aussi à trouver justement parce qu’on n’est pas loin de la France et ses nouvelles expats, apprendre à comment forger son identité.
parce qu’il y a plein de choses, on le disait tout à l’heure, ils ont habité à Dubaï, moi j’ai clairement perdu 200 m², j’ai perdu ma nanny, c’est des petites choses comme ça qui peuvent avoir un impact sur cette nouvelle expatriation et c’est en ça qu’on est aussi là pour aider les personnes à se sentir bien. Et c’est peut-être l’occasion de leur dire à tous ces Français qui sont à Londres, vous n’êtes pas seul, vous avez plein de gens qui peuvent vous aider dans tous les domaines de votre quotidien, on est là pour vous soutenir, de l’entraide. Il a aussi donné des astuces. C’est vrai que c’est important de comprendre comment ça fonctionne. C’est un accélérateur d’intégration.
En une journée, ils vont avoir tous les tips. pour aller à droite, à gauche, enfin c’est vraiment un cadeau en fait qu’on leur fait. C’est un événement qui est gratuit quand même, donc qui est sponsorisé par les partenaires et par Maxime avec Aroum qui s’occupe lui de financer la salle quand même, c’est super sympa. Et c’est vrai que le petit déj’ est offert par tous les partenaires. C’est un cadeau.
Vous arrivez à Londres, cadeau, on vous accueille. Très bien. Alors, le rendez-vous est pris pour ce welcome coffee, même si c’est le pays du thé. Mais bon, on ne va pas s’en sortir sinon. Les informations pratiques pour participer sont dans le lien de ce podcast.
Merci Ségolène pour notre premier échange. Contente d’avoir retrouvé après ses vacances Florence. Vous saluez tout le monde. On a plein de partenaires, plein d’amis qui seront présents ce jour-là. Et la radio des Français dans le Monde vous en a parlé ce jour.
A bientôt les filles. Merci Gauthier. Goodbye.
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