Disparition d’Éloi Rolland : Le point avec Bruno Dupuis

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Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde, » Gauthier Seys accueille Bruno Dupuis, réalisateur du documentaire « Éloi en quête d’un disparu. » Bruno revient sur la diffusion de sa série documentaire, qui a récemment été diffusée sur France 2, attirant ainsi un public plus large et mobilisant de nombreux internautes autour de l’affaire de la mystérieuse disparition d’Éloi en Nouvelle-Zélande en 2020.

Bruno Dupuis est un réalisateur passionné par les histoires humaines et les enquêtes complexes. Son documentaire sur Éloi, un jeune expatrié français disparu en Nouvelle-Zélande, a suscité une grande attention médiatique et a permis de mobiliser une communauté internationale pour tenter de résoudre ce mystère. Bruno a passé trois ans à enquêter sur cette affaire, rassemblant des témoignages et analysant des preuves numériques.

L’épisode se concentre sur les circonstances entourant la disparition d’Éloi et les efforts déployés pour retrouver des indices. Bruno critique le manque de rigueur de la police néo-zélandaise et souligne les anomalies non résolues dans l’enquête. Il appelle à une réouverture de l’enquête, notamment en explorant la piste criminelle. Le podcast met également en lumière l’impact émotionnel de cette disparition sur la famille d’Éloi et la communauté internationale mobilisée pour cette cause, notamment à travers une pétition visant à relancer les recherches.

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Signez la pétition : https://www.change.org/p/soutenez-notre-famille-pour-eloi-rolland-et-demandez-justice
Communauté d’entraide : https://www.facebook.com/share/FbocaSYtcvob3EAH/?mibextid=K35XfP
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La photo du podcast est une vraie d’Eloi Rolland sur la plage de Karekare à proximité de Piha. C’est aussi son écriture sur le prénom qui a été scanné depuis ses propres carnets.

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Podcast n°2267 (Juillet 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.

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Chapitrage du podcast

00:00:01-Introduction au podcast et présentation de Bruno Dupuis
00:00:38-Retour sur la disparition d’Éloi en Nouvelle-Zélande
00:01:47-Diffusion sur France Télé et impact sur l’affaire
00:02:54-Présentation du contexte et ressenti d’Éloi avant sa disparition
00:03:15-Rôle de la police néo-zélandaise et limitation de l’enquête
00:04:00-Hypothèses multiples sur la disparition
00:05:04-Problèmes liés au numérique et connexions post-disparition
00:06:36-Témoignage d’une Française et manque de crédibilité selon la police
00:07:54-Rapport entre la police française et néo-zélandaise
00:09:30-Amélioration apportée par le documentaire et la quête de reconnaissance
00:11:15-Demande de poursuite des recherches et appel à signer la pétition
00:12:31-Lien entre les disparitions d’Éloi et de Théo Hayez en Australie
00:13:48-Réaction de Bruno à la diffusion et appel à la mobilisation
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Retranscription de l’épisode

Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Écoutez des parcours inspirants, des paroles d’experts sur francaisdanslemonde.fr. Je suis Gauthier Seyss et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Bruno Dupuis, réalisateur. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. francaisdanslemonde.fr En décembre dernier, j’ai eu l’occasion d’échanger avec Bruno sur la réalisation d’un super documentaire qui m’avait beaucoup marqué, Eloi en quête d’un disparu.
On en reparle quelques mois plus tard, on fait le point sur cette disparition d’un jeune homme en Nouvelle-Zélande en 2020. Bonjour Bruno.
Bonjour Gauthier. Content de te retrouver. Aujourd’hui, on est en été. On se retrouve pour parler d’abord de cette diffusion, puisque quand on s’est parlé, ta série était proposée sur la plateforme France Télé, mais n’était pas passée à la télévision française. Ça a changé pas mal de choses, je crois.
Oui, ça a changé énormément de choses. Le fait de passer sur France 2 a fédéré un public beaucoup plus large et ça a permis d’attirer la lumière sur cette affaire, ce qui était le but de faire cette série, de sortir cette disparition de l’anonymat. Et de plus, ça a mobilisé vraiment un public, des internautes, des nouveaux enquêteurs qui ont créé des groupes, des pages d’échanges pour essayer de comprendre ce qui est arrivé à Eloi. Donc je ne suis plus tout seul avec lui, maintenant on est très nombreux avec lui. Et ce podcast avait été très fortement écouté.
Si tu veux bien, on va rappeler les faits, on va rappeler ce qui s’est passé pour qu’on comprenne bien. On retourne en Nouvelle-Zélande, retrouver ce petit Eloi qui a 18 ans, et on est en mars 2020. On est en mars 2020, il disparaît le 7 mars, ça fait 6 mois à ce moment-là qu’il est arrivé en Nouvelle-Zélande dans le cadre d’un voyage scolaire, c’est-à-dire qu’il est parti là-bas pour apprendre l’anglais. Le voyage se passe pas exactement comme il veut, donc il va un petit peu de désillusion en désillusion et on assiste à une espèce de chute morale, une chute psychologique qui a l’air d’être sans fin en fait. Et le fait d’avoir récupéré tous les documents qu’il y a dans ses réseaux sociaux, c’est un garçon qui n’est pas timide et qui publie beaucoup et qui exprime son mal-être.
Et donc, c’est ce qu’on voit dans la série et c’est ce qui crée ce phénomène d’empathie et d’affection, je dirais, des spectateurs pour lui quand il voit la série, parce qu’on a envie de l’aider. On a envie du temps de la main et on se rend bien compte qu’à ce moment-là, il y a eu un manque de bienveillance collective. Personne n’a réussi à le sauver ou à s’intéresser à lui. Et c’est ce qui a provoqué malheureusement sa disparition le 7 mars, qui reste encore aujourd’hui complètement mystérieuse et inexpliquée. Alors sur la radio des Français dans le Monde, on s’intéresse à la vie des expats.
Forcément, ce jeune Éloi, c’était un expat qui vivait au bout du monde. Tu le racontes très bien dans le documentaire. Il s’est un peu perdu. Et puis, surtout, on l’a perdu de vue alors qu’il allait rentrer en France. Il avait décidé de rentrer.
Il avait demandé à ses parents de décourter cette expérience. Et c’est alors qu’il va disparaître. Et là, on va vraiment faire un focus sur un sujet qui te tient à cœur, je crois. La police néo-zélandaise, d’abord, on est en plein Covid, donc le monde vit des protocoles un peu particuliers. Et depuis, tu penses que le travail n’a pas été correctement fait.
C’est-à-dire qu’ils ont orienté leur enquête. Donc, je ne dis pas qu’ils n’ont rien fait. En fait, il y a eu vraiment du travail de fait, mais ils ont orienté l’enquête. C’est-à-dire que pour eux, c’est un garçon. En fait, ils ont résumé ces problèmes en trois lettres.
Ils ont dit qu’il est fou et c’est censé tout expliquer, alors que c’est une chute psychologique comme ça arrive assez souvent à cet âge-là. Ils ont tout enquêté à l’aune de ces problèmes psychologiques en se disant qu’il a dû peut-être et probablement se perdre dans le bouche parce qu’il disparaît sur Pierrode, en fait, qui est une route qui mène vers une plage paradisiaque prisée des surfeurs. Et eux, ils sont intimement persuadés qu’à la faveur d’un épisode de santé mentale, c’est comme ça qu’ils le disent, ils se seraient enfoncés et égarés dans le bouche jusqu’à y mourir. Bon, on ne peut pas nier que. C’Est une option…
Ça fait partie des options possibles. Ça fait partie des options possibles, mais il y en a plein d’autres, des options, parce que on se rend compte quand même assez rapidement qu’il n’est pas le premier à disparaître dans le secteur, il est le sixième. Alors, quand bien même ces disparitions se sont étalées sur quelques années, c’est la sixième disparition mystérieuse et inexpliquée dans ce même secteur où on ne retrouve aucun corps. Donc, la piste criminelle reste envisageable, la piste de l’enlèvement reste envisageable, et la police refuse obstinément d’investiguer ces pistes-là en argant du fait qu’ils n’ont pas d’éléments qui leur permettent d’ouvrir une enquête criminelle. Les éléments vont tomber du ciel, il faut peut-être secouer les arbres pour que ça tombe.
Dans la série documentaire, on a zoomé très fortement sur cette matinée quand il décide de partir sur cette plage de sable noir. Son téléphone est chargé à bloc. Il arrive juste à l’entrée de la forêt là, son téléphone se coupe. Comment un téléphone chargé à bloc peut se couper d’un coup ? En effet, à ce moment-là, il y a quelque chose qui n’est pas clair.
Donc quelque chose n’est pas clair et il reste beaucoup de mystères sur le numérique justement. C’est assez étonnant d’ailleurs, puisque j’ai enquêté trois ans sur cette affaire, de se rendre compte que souvent on estime que le numérique ce sont des preuves. Et en fait je me suis rendu compte que souvent ce sont des preuves qui ne sont pas à proprement parler explicables. Et là il reste vraiment des anomalies. On a notamment des connexions post-disparition, c’est-à-dire dans les jours, les semaines, voire les mois qui suivent, qui viennent de ces comptes.
et que ni la police néo-zélandaise, ni d’ailleurs la police française, avec qui j’ai été beaucoup en contact, n’arrive à expliquer en disant oui, mais bon, les policiers se sont connectés sur son compte, la famille s’est connectée sur son compte. Alors j’en ai quand même trouvé une, tiens, je vais te donner un scoop, parce que j’étais quand même frustré de me dire, OK, il faudrait prendre le temps de pouvoir délayer toutes ces connexions et essayer de voir qu’est-ce qui peut être de lui ou de quelqu’un qui aurait récupéré son téléphone, puisqu’il a disparu avec son téléphone. Eh bien, j’en ai quand même trouvé une qui date du 9. c’est-à-dire deux jours seulement après sa disparition, c’est-à-dire à un moment où sa disparition n’est en fait pas à peine signalée, le jour même où elle est signalée. Donc à ce moment-là, personne d’autre que lui ou quelqu’un qui aurait accès à son appareil ne peut se connecter.
C’est un détail, mais ce que j’ai trouvé, c’est un clic sur une pub suggérée. Donc j’ai transmis ces informations-là, mais malgré tout, il n’y a pas d’investigation qui sont menées pour essayer de déterminer d’où, de quel appareil, de quelle connexion peut venir cette action, parce que c’est quand même une action numérique. Donc il y a des anomalies comme ça qui ne sont pas traitées. Et Bruno, il y a aussi un autre sujet, c’est qu’il est majeur, il aurait pu décider lui-même de changer de vie, de disparaître. Il y a des reportages, des interviews troublantes.
À la fin de ta série documentaire, on aurait eu des traces de lui quelques temps après sa disparition. Ça, on est où ? Oui, effectivement un témoignage, mais même chose, la police néo-zélandaise nous a récemment envoyé un mail, enfin je dis nous, à la famille, envoyé un mail à la famille en leur disant qu’ils allaient envoyer le dossier au coroner, c’est-à-dire à un médecin légiste en réalité, donc ils vont faire une déclaration de décès. Et ils estiment dans ce même mail qu’ils ne croient pas à ce témoignage parce que cette jeune femme française qui prétend avoir vu Éloi ce jour-là, sont témoignés très clairs et très précis, mais néanmoins, ils disent qu’il n’y en a pas d’autres, donc ce n’est pas suffisant pour qu’on la croit, parce qu’elle serait la seule à l’avoir vue. À témoignage humain, on sait que c’est fragile, elle peut effectivement se tromper, mais néanmoins, dans les détails qu’elle donne, ça mériterait un minima d’être investigué.
J’ai perdu le début de ta question, pardon. C’était justement cette piste-là, aujourd’hui, elle n’a pas été vraiment fouillée, en fait. Non, elle n’a pas été fouillée. La police française y croit davantage, quand même. On a eu un témoignage provenant de Simney, il y a à peu près un an de ça, qui est investigué en ce moment, ce qui est évidemment une option possible.
Ce qui est certain, c’est que dans les éléments qu’on a, l’hypothèse de la disparition volontaire est vraiment possible. C’est vraiment possible d’étayer. Mais elle est possible d’étayer au même titre que les autres en réalité. La réalité en fait c’est que disparition volontaire, le mot volontaire, il n’est à mon sens pas toujours très approprié parce que j’ai travaillé sur d’autres cas de disparition dite volontaire. Volontaire, ça sous-entend quand même qu’on est, disons, assez mûr pour prendre cette décision.
C’est-à-dire comme si c’était une décision mûrement réfléchie, et en tout état de conscience. Et en réalité, quelqu’un comme Éloi, à ce moment-là, il est fragilisé psychologiquement, donc c’est-à-dire qu’il peut avoir pris la décision de partir. Et ça ne veut pas dire que c’est à propre emparée d’une disparition volontaire, et par ailleurs, ça peut aussi mal se passer, c’est-à-dire qu’il peut aussi se mettre dans des positions de danger, s’exposer à des dangers et s’exposer à des mauvaises rencontres. Alors tu as parlé de la famille, tu restes en contact avec eux, tu restes aussi en contact avec toute une communauté qui s’est créée notamment depuis ton documentaire, avec des groupes Facebook, avec des pétitions, ça a bougé ? Tu parlais de la police française, elle est aussi impliquée ?
Oui, la police française s’implique plutôt bien. Après, ils essayent évidemment de communiquer avec la police noiselandaise, ce qui n’est pas évident, et d’autant qu’ils ne sont pas nécessairement d’accord sur les conclusions à en tirer. La Nouvelle-Zélande est un pays souverain, donc ça se passe dans leur territoire, donc la police française n’a pas le pouvoir, à proprement parler, d’investiguer différemment. Donc il y a des enjeux diplomatiques qui se jouent là-dedans, qui sont un petit peu rendus complexes. Il y a une procureure, néanmoins, à Paris, qui fait une demande d’entrée de pénal international, Mais pour la Nouvelle-Zélande, il est mort.
Et pour la France, il est possiblement volontairement disparu, mais il est majeur. Donc voilà, on est dans une espèce d’écueil comme ça. Et un mot sur la famille avec qui tu gardes le contact ? Écoute, ils vont mal, très clairement. On ne peut pas dire que ça aille mieux, mais je pense qu’ils sont quand même vraiment très contents, ils m’ont dit, très satisfaits de ce film.
Ils m’ont dit que ça l’humanisait, en fait, Édouard. Et c’est vrai que ça permet de le sortir d’un simple nom ou numéro de dossier, en fait. Ça permet de se rendre compte qu’il existe. C’est-à-dire qu’au-delà d’un film, au-delà d’un programme télé, c’est une vraie personne de 18 ans qui va mal, dans lequel beaucoup de gens se reconnaissent. Et tu n’imagines même pas le nombre de messages qu’on reçoit encore aujourd’hui de gens qui se projettent, des gens qui ont le sentiment d’avoir vécu le même genre de troubles, de doutes, de coups de fatigue qui auraient pu leur être fatales, mais ils ont été soutenus à ce moment-là et s’en sont sortis.
C’est très touchant de recevoir ces messages. On a justement la possibilité d’intervenir avec une pétition qui est en cours, puisque la police néo-zélandaise va déclarer mort ce jeune homme. La pétition peut vraiment faire bouger la ligne ? Une pétition, c’est toujours un petit peu symbolique, mais ça permet quand même de montrer aux autorités néo-zélandaises qu’Éloi n’est pas tout seul, qu’il y a quand même des gens qui sont là derrière lui pour dire non, on estime que ce n’est pas suffisant. Il faut bien comprendre la démarche.
Le fait qu’Éloi soit décédé, c’est évidemment une possibilité que personne ne nie, même pas sa famille. C’est évidemment une option. Mais tant que ce n’est pas étayé ou démontré d’une façon ou d’une autre, on ne voit pas de raison de le faire autrement que ce qui, à mon sens, leur attention, c’était d’attendre que la petite vague médiatique passe et d’enterrer le dossier comme ils l’ont encrit. comme ils avaient l’intention de le faire dès le début. Or, il reste des pistes à investiguer, notamment la piste criminelle.
Donc ce qu’on demande aujourd’hui par cette pétition, c’est une couverture d’une enquête criminelle, d’une part, et deuxièmement, c’est de reprendre les recherches, finalement, là où il a disparu. Et aujourd’hui, grâce à la série, on a quand même resserré ces recherches. C’est là que, dans un premier temps, les recherches se sont déroulées sur un rayon de 20 kilomètres. Aujourd’hui, on sait qu’on peut les réduire à deux. une zone de deux kilomètres à fouiller intégralement.
Alors, il y a du bouche, c’est compliqué, il faut des experts, il faut des spécialistes, c’est difficile à faire, mais il faut le faire, parce qu’on peut retrouver des indices. Il y a deux barrages, deux étendues d’eau qui sont quand même très conséquentes, qui n’ont jamais été fouillées. Il faut faire ces fouilles, parce que, qu’il y soit ou qu’il n’y soit pas, on peut retrouver quand même des indices, son sac à dos, ses vêtements, son téléphone, son passeport, un certain nombre de choses qui pourraient donner quand même des indices sur ce qui a pu lui arriver. Bruno, pour conclure, tu t’es penché, c’est aussi une exclusivité, sur un autre cas, le cas de Théo Ayé, qui est un Français qui a disparu, lui, en Australie, pas très loin. Un Belge, pardon, excuse-moi, un Belge qui a disparu en Australie.
Ça pourrait faire l’objet d’un nouveau documentaire. Te voilà spécialiste de ce genre de disparitions. Écoute, je suis devenu spécialiste un peu malgré moi, parce que ce n’était pas l’idée au départ, mais le fait est que quand j’ai travaillé sur Éloi, l’affaire de Théo est ressortie en permanence. Théo, il a disparu un an plus tôt, en Australie, et dans des conditions quand même quasiment similaires. Les deux histoires se ressemblent énormément, mais avec une différence fondamentale, c’est que Théo disparaît au même âge un an plus tôt, dans un monde en ordre de marche, si je puis dire, et Éloi disparaît un an plus tard en Nouvelle-Zélande, dans un monde qui vient d’entrer dans la pandémie qu’on connaît.
Et malgré tout, les points communs, les similitudes entre ces deux affaires sont extrêmement troublantes. Je suis bien clair sur le fait que ce n’est pas un complotisme de dire que ce sont les mêmes coupables, mais c’est simplement la similarité des faits qui sont extrêmement troublantes. Et donc oui, il est possible qu’il y ait un travail, enfin un développement de nouvelles enquêtes qui soient faites en mettant en parallèle ces deux affaires. Eh bien à suivre donc. En attendant, les liens principaux qui ont été évoqués dans ce podcast sont disponibles dans le descriptif.
Bruno, merci beaucoup. Bravo pour le travail qui a été réalisé. Ça a dû être très plaisant d’être diffusé sur la chaîne nationale et que ton travail soit si vu. En fait, ça me fait vraiment plaisir, surtout pour lui, parce qu’il avait vraiment tellement envie de reconnaissance, qu’on s’intéresse à lui. Il avait tellement de choses à dire et il a disparu dans une telle indifférence que quand je vois aujourd’hui le public qui lui manifeste autant d’affection, oui, j’ai un petit sourire pour lui.
Merci beaucoup, au plaisir de te retrouver peut-être pour la suite. Un dernier petit point, si je peux me permettre, mais j’aimerais bien vraiment, vous pouvez nous aider en signant la pétition, si tu mets le lien quelque part. C’est utile. Ça paraît un peu symbolique comme ça, mais c’est vraiment utile. Eh bien, le lien est disponible.
À très vite. Merci Gauthier.
Podcasts à ne pas louper !