Vivre à HONG KONG

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Dans cet épisode captivant, nous vous emmenons à Hong Kong, une destination prisée par les expatriés français. Notre guide, Karine, une Suissesse installée là-bas depuis cinq ans, partage son expérience unique de la vie dans cette ville dynamique et fascinante.

🔍 **Ce que vous découvrirez :**

1. **Un itinéraire hors des sentiers battus :** Karine nous dévoile ses lieux préférés à Hong Kong, de l’île de Chengshao aux villages murés des Nouveaux Territoires. Elle nous offre une perspective locale enrichissante, loin des attractions touristiques classiques.

2. **L’intégration culturelle :** Apprenez comment Karine a su s’intégrer dans la communauté hongkongaise grâce à l’apprentissage du cantonais et en explorant la culture locale, notamment l’opéra cantonais.

3. **Conseils pratiques pour l’expatriation :** Obtenez des astuces précieuses sur les démarches administratives, le logement et la vie quotidienne à Hong Kong, pour une transition en douceur.

4. **Un regard sur la communauté francophone :** Découvrez l’importance des réseaux d’expatriés pour s’intégrer et se sentir chez soi à l’étranger.

Hong Kong est bien plus qu’une simple ville, c’est une mosaïque de cultures et d’opportunités. Que vous soyez déjà expatrié ou que vous envisagiez de le devenir, cet épisode est une mine d’informations pour vous aider à réussir votre aventure internationale.

🎧 Écoutez l’épisode complet et laissez-vous inspirer par les récits de ceux qui ont sauté le pas. Et vous, seriez-vous prêt à vivre à Hong Kong ? Partagez vos réflexions et vos questions en commentaire !

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Podcast produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr , 1ère plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite (Décembre 2023).
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Chapitrage de l’épisode :

0:00:00-Présentation de l’émission
0:00:28-Introduction de l’épisode sur Hong Kong
0:00:58-Présentation de l’animateur et des invités
0:01:87-Départ pour Hong Kong avec Karine
0:03:224-Présentation des sujets à traiter sur Hong Kong
0:04:265-Les infos d’Artus sur Hong Kong
0:07:470-Les incontournables de Hong Kong avec Karine
0:09:553-Découverte du monastère des 10 000 Bouddhas
0:17:1037-Gastronomie : les dim sum et autres plats locaux
0:19:1162-Interview de Vincent sur son retour en France
0:31:1868-Intégration et apprentissage du cantonais
0:34:2074-Conseils pour une expatriation réussie
0:36:2172-Futur incertain mais plein de projets
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Transcription de l’épisode :

Le plus dur quand on se balade aux quatre coins du monde pour présenter une émission sur les villes préférées des français expatriés. C’est la balise. Imaginez Dubaï la semaine dernière, de retour à la maison à Londres juste pour quelques jours, et hop, départ pour Hong Kong ce week end. C’est toute une organisation. Bon, je sais que je ne bouge pas.
En fait, je fais ça à distance. Mais ça n’empêche, je prépare ma valise à chaque fois, quand même, histoire de me mettre en situation le plus possible. Voilà. Bref. Salut.
C’est olivier Joffry, pour Vivre à Hong Kong, nouvel épisode de la série Vivre a, produit par la 1ʳᵉ plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale, Francaisdanlemonde Fr. Le sommaire, il est très Hong Kong, Hong Kong. Et un petit peu de Hong Kong aussi. Avec les infos d’Artus dans quelques minutes, le podcast Replay, un peu plus tard, qui, pour une fois, va s’intéresser à un expat français qui a décidé de quitter sa ville d’adoption, Hong Kong, et de rentrer au pays. Et puis, comme d’habitude, je ne suis pas tout seul, Karine.
Joachim Pasquier est à côté de moi dans mon avion virtuel qui est pile à l’heure. Celui là, c’est la des avions virtuels. Et ça tombe bien, parce qu’on école.
Vous vivez dans une ville que vous aimez. Témoignez dans cette émission, contactez nous via. La page contact sur le site françaisdanlemonde fr.
On y est. Hong Kong. 30 min d’arrêt, à peu près avec toi, Karine, pour nous guider à travers la ville. Bonjour, Karine. Bonjour.
Merci de revêtir le désormais fameux uniforme du guide vivre à de françaisdanslemonde fr. Ça fait cinq ans que tu habites là bas maintenant, donc on attend ton retour d’expérience avec impatience. Et Hong Kong, en plus, ce n’est pas n’importe quelle destination. Je suis certain qu’il y a beaucoup à dire, mais avant, est ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi, sur ton parcours ? Alors, je m’appelle Karine.
Je suis une petite suissesse perdue à Hong Kong et je suis arrivée ici il y a cinq ans. Donc moi, à la base, j’ai une formation en tant que bibliothécaire. Et quand je suis arrivée à Hong Kong, j’ai un peu changé de métier. Donc je travaille à temps partiel comme chargée de projet e learning. Et ma grande passion, c’est l’écriture.
Donc j’ai pu, depuis Hong Kong, me plonger dans cette passion. Et depuis, j’écris des romans, des pièces de théâtre, je mets en scène des spectacles, je donne des cours d’impro. Donc ça m’a permis de creuser toutes ces passions. Donc, multicas, quel type de roman tu écris ? J’écris à la fois des romans pour enfants et à la fois, j’ai écrit un roman pour adultes, un drame.
J’écris de tout. Et j’écris également des pièces de théâtre. Et on peut trouver ça où ? Sur le web, par exemple. Je ne sais pas acheter des livres.
Vous pouvez les trouver dans toutes vos. Librairies préférées sur le web. Très bien. Et ça vient d’où, cette passion ? Alors, j’ai toujours eu cette passion de l’écriture.
Depuis toute petite. J’aime écrire des histoires. Je ne pourrais même pas dire quand ça a commencé. Et puis bon, au début, j’écrivais des histoires pour ma maman. Bien sûr que j’imprimais et que je lui offrais à la fête des mères.
Excellent. Et puis après, j’ai commencé à écrire un peu plus sérieusement. Et j’ai commencé un gros projet de roman quand j’étais en Suisse, mais je travaillais à. Je faisais pas mal de trajets pour aller au travail, donc c’était compliqué. Et quand je suis arrivée à Hong Kong, j’ai su vu mon mari, en fait, qui a eu un poste à Hong Kong.
Donc en arrivant là bas, j’ai eu un grand vide. Et c’est à ce moment là que je me suis dit, c’est l’occasion, jamais, de t’y mettre à fond. Et c’est là où j’écris mon 1ᵉʳ. Roman, le roman adulte. Oublier Gabriel.
Très bien. Et qu’est ce que tu nous as réservé de beau, en quelques mots, pour cette visite de Hong Kong ? Pour cet épisode vivre à Hong Kong. On va parler de quoi ? Alors, je me réjouis de vous emmener dans des endroits peut être un peu moins connus que les 10 choses incontournables à faire qu’on peut trouver sur le net concernant Hong Kong.
Et je. J’espère qu’on aura un peu le temps de parler de culture, d’opéra cantonais, de. Cuisine, du cantonais lui même, de la langue cantonaise, etc. On a tout le temps du monde, Karine. T’en fais pas.
Parfait. À tout de suite. Pour commencer la balade, ce sera juste après les infos d’artistes. Les infos d’Artus. Vivre à.
Salut, Artus. Cette semaine, tu nous emmènes faire le tour de Hong Kong en 3 min. Salut, Olivier. Et oui, dans ce nouvel épisode, on débarque à Hong Kong, la perle de l’Orient. Ville chérie par des milliers d’expatriés, le port parfumé, traduction française de Hong Kong, est un véritable joyau asiatique.
Ce petit archipel d’une superficie de 2750 cinq km quatre fois plus petit que la Corse, et depuis quelques années, la proie de milliers d’expatriés français. À titre d’exemple, en septembre dernier, on comptait 12000 personnes inscrites au registre des français à. En réalité, c’est bien plus que ça. Depuis la fin des restrictions liées à la pandémie du Covid et Ben, la diaspora française ne cesse de s’agrandir en Asie, et tout particulièrement à Hong Kong. À vrai dire, au vu des nombreux avantages qu’offre la ville, ce n’est clairement pas étonnant.
Alors, si vous aussi, vous souhaitez tenter l’expatriation à l’autre bout de l’Asie, vous êtes au bon endroit. Tâches administratives à connaître, infos pratiques et plein d’autres petits tips pour préparer au mieux votre expatriation dans l’archipel hongkongais, c’est ici que ça se passe. Donc, comme dans de nombreuses régions du monde, si vous souhaitez rester durablement à Hong Kong, c’est à dire plus de trois mois consécutifs, il vous faudra un visa. Attention, l’obtention des visas à Hong Kong, ce n’est pas qu’une partie de plaisir. Les démarches sont réputées pour être longues et fastidieuses.
À ce titre, je vous conseille de vous entourer d’un avocat spécialisé pour vous accompagner pendant les démarches administratives. Étant donné que les Hongkongais contrôlent tout, que ce soit donc vos ressources financières ou bien les offres d’emploi et les postes vacants dans votre secteur d’activité, il est préférable d’avoir un dossier béton. Concernant maintenant les visas, il y a plusieurs types. Le plus répandu, c’est bien entendu le visa de travail, valable pour une durée d’un an et renouvelable. Le visa de travail, c’est le sésame qui vous ouvrira les portes des entreprises de l’archipel.
C’est Ÿousand. Sans celui ci, vous ne pourrez pas travailler sur place. Autre titre hyper prisé, c’est le visa d’investissement, d’une durée de deux ans et renouvelable plusieurs fois. Comme vous êtes censé le savoir, Hong Kong est l’un des centres financiers les plus puissants du monde. Et pour les investisseurs du monde entier, une politique hyper séduisante a été mise.
En place pour continuer à les attirer. Très bien, ça, c’est fait. Et au niveau des démarches administratives, c’est. Ok, Artus zweitausendeinundzwanzig ? Oui et non.
Il y a une dernière chose à savoir, c’est. Peu importe le visa que vous possédez, il est primordial de posséder une hong Kong id card, véritable carte d’identité des Expats. Ce titre est gratuit mais surtout obligatoire pour tous les étrangers vivant à Hong Kong pendant plus de 104 20 jours. Réputés pour leur lenteur administrative, nous vous conseillons de débuter les démarches pour la Hong Kong id card un mois après votre arrivée sur le sol national. Pour obtenir ce sésame, il vous faut prendre rendez vous via le site web du gouvernement hongkongais.
Le rendez vous se fait dans l’un des cinq bureaux d’enregistrement. À noter qu’il faut ramener absolument votre. Passeport, un justificatif de domicile et une photo d’identité. C’est très important. En effet, toutes les autres infos liées à la vie sur place à Hong.
Kong, c’est à retrouver où, Artus ? Alors tout ce qui est logement, école pour vos enfants, système politique local, tout est à retrouver sur ÿ, rubrique vivre à Hong Kong. C’est tout pour moi. À très bientôt. À bientôt, Artus.
Merci. Retrouvez vivre à en replay françaisdanslemonde fr bien, 1ʳᵉ étape de notre promenade au bout du monde à Hong Kong avec Karine. Les incontournables le principe est simple, Karine. On se met dans la peau d’une amie, d’un ami, d’un membre de ta famille qui débarque à Hong Kong pour la 1ʳᵉ fois. Tu l’emmènes voir quoi ?
Et où ? Et pourquoi pas dans quel ordre ? Et bien, en fait, Hong Kong est composé de plusieurs parties. Donc il y a l’île de Hong Kong, qui est la plus connue, qu’on découvre à chaque fois qu’on arrive. Et puis il y a effectivement la partie qui s’appelle Kowloon, qui est rattachée à la terre, à la Chine.
Donc là, Kowloon, c’est une partie plus grouillante, avec des bâtiments emblématiques, etc. Et puis on a les nouveaux Territoires, qui sont riches en nature. Donc moi, par exemple, alors ce que j’aime bien faire quand j’emmène mes amis en vadrouille, alors mon itinéraire parfait, c’est de mixer un petit peu tout. Donc tout d’abord, je commence par les emmener. On va au fond des nouveaux territoires, à Châtine.
Et j’aime bien commencer la journée au 10 bouddha monastery. C’est un monastère qui est perché un petit peu en one chatting en fait on y axel, il est caché derrière un cimetière. Et on y accède par des escaliers qui grimpent le long de la montagne. Et le long de ces escaliers il y a plein de statues de bouddha, elles sont toutes différentes. Et donc il y a 10000 statues de bouddha.
En fait il y en a 12800, et ces 12800 statues ont toutes un visuel différent, donc c’est assez impressionnant. On monte ses escaliers avec tous ces bouddhas. Il y a la partie basse qui est avec les bouddhas hommes, la partie haute qui est avec les bouddhas femmes. Et puis il y a ce monastère qui est perché sur la montagne, où il y a un hall géant avec plein, plein, plein de bouddhas dorés. C’est très très joli.
Et puis après la petite virée, en fait en redescendant, il y a souvent des marchands qui fabriquent des figurines en papier que les hongkongais brûlent sur les cimetières pour amener ce qui manque en fait à leur bien, alors à leurs êtres chers de l’autre côté. Donc on peut trouver, trouver des petites voitures en papier, de quoi manger, des maisons en papier, des pantoufles en papier, c’est assez rigolo. Donc on se faufile un peu dans ces ruelles pour revenir au métro, puis après en général j’aime bien aller faire une petite pause au marché de taille Po pour aller goûter quelques spécialités. Donc Taïpo c’est aussi une ville des nouveaux territoires qui est assez grouillante, qui a ce marché énorme en plein centre. Et une fois qu’on a fait ça, qu’on s’est rassasié, là je redescends en fait sur la partie colonne, et donc mon 1ᵉʳ arrêt parce que moi j’ai une petite passion pour les temples.
Je m’arrête au Chili. Nonneri, c’est un couvent qui est tenu par des non bouddhistes. Et donc à l’avant du couvent, il y a un immense jardin qui est très joli, qui a une petite ambiance japonaise comme ça il y a une petite pagode en or, des petits bonsaïs, etc. Puis à l’arrière il y a ce couvent bouddhiste qui est très très particulier parce qu’il est très paisible, et en même temps il y a des grosses autoroutes autour, donc ça donne un effet un peu surréaliste. Donc ça c’est très sympa.
Si mes invités n’en ont pas marre des temples, j’aime bien m’arrêter au Wong Tai Sin qui est le dernier en fait sur la route, qui est un temple particulier parce qu’il mélange le taoïsme, le bouddhisme, et il est très vivant comme ça, il y a des heures de bonne aventure sur le côté, il y a beaucoup de gens qui viennent prier, donc ça claque parce que les gens, ils ont des bâtonnets d’encens puis les secouent devant le temple. Il y a de la fumée d’encens partout. Donc c’est aussi une autre ambiance beaucoup plus vivante. Et puis juste un arrêt de métro à côté du Wong Tai Chin. Après on s’arrête au marché aux fleurs à Prince Édouard.
Mais alors là, c’est aussi une autre ambiance. Donc là, en général il y a quelques ruelles, parce qu’à Hong Kong, la particularité c’est que les commerçants sont classés par rue, donc vous aurez la rue des fleurs, la rue des poissons rouges, la rue des vendeurs de toilettes, etc. Donc là c’est le marché aux fleurs. Donc on a quelques rues autour desquelles on a tous les marchands de fleurs de la ville, et donc ça sent bon, très très joli. Il ne faut pas y aller trop tôt parce que avant 12 h, il y a la moitié des magasins qui sont fermés.
Et puis c’est très beau, quoi, c’est très coloré. Et au bout du marché aux fleurs, il y a le marché aux oiseaux. En dessous du marché aux fleurs, il y a le marché aux poissons. Donc c’est un endroit où c’est assez sympa de se perdre, ou si vos. Invités aiment faire des photos, c’est l’endroit parfait.
En dehors du côté un peu traditionnel évidemment, de tous ces endroits, c’est un moyen de s’évader aussi du centre ville. Très busy de Hong Kong, peut être. Ÿ je dois dire que tout est relativement busy à Hong Kong. L’endroit où j’habite, moi, j’habite à Wenchai, est moins busy que Prince Edward. Donc non, c’est pas trop un moyen de s’évader du côté busy, mais c’est un moyen de se retrouver en tout cas plongé dans un autre monde, surtout si on vient d’Europe, auquel on va pas avoir l’habitude, parce que toute la zone qui est de mon corps, Prince Édouard, c’est la zone qui est la plus densément peuplée au monde.
Le Guinness Book dit qu’il y a 30000 personnes au mètre carré. J’ai un peu de mal à imaginer, mais c’est vraiment très très, très dense, donc c’est aussi une plongée assez folle. Il y a plein de néons partout, plein d’odeurs. Quand on dit que Hong Kong s’appelle le poro parfum, il porte bien son nom parce que les rues sentent bon, ça sent la nourriture, ça sent les fleurs, enfin il y a des odeurs partout. Un truc que j’adore à Hong Kong et qui est très intéressant, qui est très lié à l’histoire de Hong Kong, c’est les villages murés.
Donc dans les nouveaux territoires, il y a énormément de villages murés qui sont des villages qui appartiennent au Hakka, qui sont un peuple indépendant, 1ᵉʳˢ peuples qui sont arrivés à Hong Kong. Donc c’est un peuple de Chine qui a énormément migré en fait, dû au changement de dynastie, à diverses raisons historiques et qui sont arrivés à Hong Kong et qui se sont installés là. Ils ont ces villages murés qui appartiennent à toute la famille et qu’on peut encore visiter dans les nouveaux territoires. Donc ça j’adore aller m’y promener. C’est assez particulier architecturalement parlant parce que c’est vraiment des villages qui sont entre quatre blocs construits les uns à côté des autres de manière tout serrée.
Et on peut mêler ça avec des randonnées très très sympas. Et on continue dans quel coin après ? Alors du coup. Alors après j’aime bien redescendre justement redescendre en fait en direction de l’île de Hong Kong. Moi je fais les choses un petit peu à l’envers, donc on redescend.
V. Mon coq toute la zone de yomoite. Donc c’est cette zone qui est peuplée où finalement là ce qui est intéressant c’est plus de se perdre dans les ruelles plutôt que de visiter des choses, c’est plus de goûter à l’ambiance si vos invités sont très féru de shopping. Ÿousand la zone est intéressante aussi. Vous avez le mall qui s’appelle le Langham place qui est un mall immense, je ne sais pas combien d’étages de haut il fait, mais il est énorme.
Et les étages de tout en haut sont assez sympas parce que c’est dédié à des petites boutiques plutôt asiatiques. Donc j’aime bien souvent aller m’y promener. Et puis dans les ruelles adjacentes à mon coq, vous avez des immeubles qui sont dédiés à des produits spécifiques. Donc vous avez l’immeuble pour acheter des appareils photos de 2ᵈᵉ main, l’immeuble pour acheter des Lego. Selon les intérêts de vos invités, vous.
Allez trouver en fait tout ce qui va leur plaire. C’est assez sympa. Donc on retrouve là aussi le concept de rue spécialisée mais version immeuble. Exactement, exactement. C’est assez rigolo de s’y perdre.
Il y a des fois des immeubles entiers qui sont dédiés aux jeux vidéo, etc. Donc voilà c’est un bon endroit. Si on a envie de comparer les prix, de ramener quelque chose. Alors ça c’est pour visiter avec quelqu’un qui ne connaîtrait pas bien Hong Kong. Il y a plein de choses, je suis sûr.
A mais toi par exemple, ta routine ça serait quoi ? Il y a des endroits où tu vas te reposer par exemple il y a des endroits où tu sais qu’il y a ton restaurant préféré ou le café préféré. Il y a une routine chez Karine et sa famille. Oui, il y a une routine. Alors après il y a la routine.
Du week. End et puis la routine de la semaine, ce n’est pas la même, alors il y a plusieurs endroits. Donc le week end quand je suis un peu fatiguée de la ville et justement du côté foule et danse, ce que j’adore faire c’est d’aller sur l’île de Chengshao. C’est une île qui se trouve à 40 5 min de l’île principale de Hong Kong. On y accède en bateau et alors là on a l’impression d’être complètement dépaysé.
C’est une petite île de pêcheurs, il n’y a pas de véhicule dessus il y a la plage très très relax. Donc souvent le week end c’est là bas qu’on me trouve. Et puis sinon la semaine, alors moi j’ai un endroit où j’aime bien aller boire un café et travailler. C’est le Kubrick café qui se trouve ÿ tout près de yomaité. C’est en fait à côté d’une cinémathèque.
Et donc il y a cette librairie, c’est un café librairie, ils ont des bons gâteaux. Donc ça c’est un endroit où j’aime. Bien aller me poser. Je pense que j’aimerais bien aussi. Et quand c’est ouvert, il y a un autre café qui est vraiment génial qui s’appelle le Mums not home mom’s not home c’est le café qui est dans un building qui est un peu caché, qui a été ouvert par deux artistes peintres.
Et cet endroit est complètement déjanté, plein de plantes et puis des spots de toutes les couleurs, des sortes de figurines partout. Et ils sont spécialisés en cheesecake, ils font des super cheesecake et des sortes de limonades faites maison. Très sympa. Et donc c’est un petit endroit arty caché de Hong Kong que j’aime bien. Mais ils ont des horaires un peu spéciaux, il faut surveiller sur instagram quand est ce qu’ils sont ouverts ou pas ?
En fonction de leurs expos, de leurs voyages, etc. C’est un petit bric à brac. En fait, ça me fait penser, la nourriture, il y a quelque chose à essayer absolument. Ou toi, il y a quelque chose que tu adores ? Alors bon, le classique, c’est les dim sum, bien sûr.
C’est ces petites bouchées qu’on prend souvent, que les hongkongais mangent pour le petit déjeuner ou pour la pause de l’après 12 h. Donc ça, j’adore. Mon dim sum préféré, il se trouve à Prince Edouard, tout près du marché aux fleurs. Il s’appelle one dim sum. Si on a envie de tester des dim sum un peu revisités, j’aime bien aller au manmo dim sum, qui est plutôt à central et qui est particulier parce que c’est un chef suisse qui a décidé de mixer des plats occidentaux avec les dim sum.
Donc on va trouver des dim sum à la ratatouille. Par exemple, il y a le dim sum au reblochon. Ah oui, ça se mélange effectivement. Ouais, ils ont vraiment fait un mix. Par exemple, la tarte aux œufs traditionnelle de Hong Kong, ils l’ont mixée avec.
Une tarte au citron meringué. Le résultat est incroyable. C’est très sympa. Donc à essayer absolument aussi. Un joyeux mélange.
Exactement. Et puis sinon, moi, j’ai un petit penchant pour le char sioux. C’est du porc laqué qui mange sur du riz et qu’on peut trouver dans tout ce qu’on appelle les tzat santeng. C’est des petits cafés qu’on trouve un petit peu dans tous les coins de. Rue et où ils servent ça sur du riz.
C’est tout simple, c’est fondant, c’est délicieux. Ça donne envie, tout ça. Il y a autre chose que tu voulais ajouter pour cette partie un peu touristique ? Alors sinon, moi, alors, ma routine, j’y vais toutes les semaines. C’est mon gouffre financier.
C’est mon passage à la librairie française Parenthèse qui est à centrale. Bon alors j’aime beaucoup les libraires qui sont trop sympas, mais j’aime bien aller, c’est tout petit, c’est un peu niché dans un immeuble et voilà. C’est un petit peu l’endroit où j’aime bien aller fouiner et il y a plein, plein, plein de livres. En tout cas, Hong Kong, ça a l’air d’être une belle destination dépaysante aussi, comme on les aime. Carine, tu ne bouges surtout pas.
On a encore besoin de toi. Dans la dernière partie de cet épisode, pour cette fois ci aborder d’autres aspects de Hong Kong. Ça sera juste après le podcast Replay, comme d’hab. Un peu différent cette semaine d’ailleurs, puisque c’est la rediff d’une interview de Gauthier avec Vincent, qui lui, a décidé de rentrer en France après 20 ans à Hong Kong. Comment ?
Pourquoi ? Réponse maintenant. Un français dans le monde. Le podcast. Bonjour, Vincent.
Bonjour, Gauthier. Merci d’être avec nous en direct sur cette antenne. Ÿousand. Bonjour. À Aracide Sud, qui nous a mis en relation ?
Toi. Depuis 20 ans, tu vis l’expatriation. Tu as décidé de quitter Montpellier, ta ville d’origine, pendant cinq ans à Madrid. Ensuite il y a eu les USA et l’Asie, avec une installation à Hong Kong. Hong Kong qui a beaucoup évolué ces dernières années.
Quand tu es arrivé, il y avait peu de français qui s’expatriaient là bas. Alors effectivement, quand j’y suis arrivé, je ne faisais pas partie des 1ᵉʳˢ non plus, mais c’était une communauté beaucoup plus restreinte que celle d’aujourd’hui. Même si celle d’aujourd’hui est déjà un peu plus restreinte que celle d’il y a deux ans. Ouais. Alors on peut en parler tout de suite.
Le Covid est passé par là. Il y a une politique de zéro Covid. Toute la période, toute la zone Covid. Les deux ans de crise sanitaire ont été relativement difficiles à gérer pour les expatriés. Alors elle a été particulièrement difficile à Hong Kong, parce qu’elle a été précédée d’une crise politique dès 2010 neuf, dont on espérait arriver au bout, et avec laquelle le Covid a enchaîné très directement.
Donc c’est un peu plus que les deux dernières années que l’on vit en crise à Hong Kong. Alors ta vie, cependant, est là bas. Ta femme est hongkongaise, tu as monté deux entreprises basées à Hong Kong. Mais malgré tout ça, la décision est prise. Vous allez revenir en France.
Alors, effectivement, ma femme est hongkongaise, mes enfants sont binationaux, ça fait effectivement 20 ans que j’y suis. J’y suis devenu entrepreneur, puisque j’étais au départ expatrié. Puis j’ai décidé de quitter la société pour laquelle je travaillais pour créer ma propre société. D’autres sociétés ont suivi. Et effectivement, malgré tout ça, j’ai fait le choix de revenir sur mes terres, d’origine parce que c’était déjà un vieux projet avec ma femme, et notamment celui de donner la possibilité à nos enfants de connaître et de vivre la France, et le 12 h en particulier, comme je l’ai moi même vécu, puisque j’y suis aujourd’hui très attaché.
Donc je tenais à ce qu’ils aient cette empreinte là. Donc en effet, les enfants vont revenir dans le système, enfin, venir dans le système éducatif français, justement, quitter autant d’années d’expatriation pour revenir s’installer dans une France qui a quand même beaucoup bougé depuis. Est ce que, comme on me le dit souvent, souvent, c’est une véritable expatriation de revenir dans son pays au bout d’autant de temps ? Alors effectivement, c’est une sorte d’expatriation dans la mesure où pour moi, ce n’est pas un retour, c’est plus un aller simple. V.
La France ou un aller simple, en tout cas pour le moment, parce qu’il n’est pas impossible non plus qu’on reparte un jour, qu’on ne fasse que transiter par la France, comme on a transité, ou comme j’ai transité à Hong Kong, aux États Unis ou en Espagne auparavant. Donc c’est plus qu’un retour, c’est effectivement une nouvelle expatriation pour moi, après 30 ans dans différents pays dans le monde. Vincent pour préparer cette interview, on a échangé hier et on s’est assez longuement posé sur le sujet de la France qui a évolué en 20 ans. Tu m’as dit les français sont un peu comme des enfants gâtés, ils ne se rendent pas compte de tout ce qui est mis en place pour les français de France. C’est exactement ce que je pense alors, pas seulement de ce qui a été mis en place en France, mais tout simplement pour ce qu’est la France, pour sa diversité de paysages, les possibilités qu’on a de voyager sans aller trop loin non plus.
Quand on est aux États Unis, qu’on va de la côte est à la côte ouest, c’est un long voyage ici, quand on va de la France à l’Espagne, à l’Allemagne, l’Italie à la Belgique, à l’Angleterre, ce sont des petits voyages. Ÿousand donc c’est quand même une grande variété à proximité, grande variété sur le territoire français, ce dont on a parlé hier aussi, à savoir sa gastronomie, ses folklores, c’est un pays quand même assez extraordinaire. On en prend mieux la mesure quand on vit à l’étranger. Et puis sur le plan effectivement des acquis à Hong Kong. On n’est pas tellement aidé qu’en cas de Covid.
On n’a pas très peu d’aides gouvernementales, si ce n’est aucune. On est très peu soutenu. Et puis le coût de la vie aussi est très différent, parce qu’on paie peut être un peu plus d’impôts en France, mais on paie beaucoup moins les institutions privées que sont les assurances pour le médical, que sont les écoles pour l’éducation, ou encore les propriétaires pour les loyers. Il y a beaucoup de choses qui coûtent beaucoup plus cher à l’étranger. C’est le cas aussi aux États Unis.
C’est ce que j’ai vécu. Là bas aussi. On est dans des systèmes très comparables, plus libéraux encore que la France. Donc effectivement, on a le sentiment que les français ne se rendent pas très bien compte de la chance qu’ils ont ici d’être dans un beau pays et avec pas mal d’acquis et d’avantages. Il y a presque 3 millions de français qui vivent hors du territoire.
Et sans doute ce sont les plus français de tous. Oui, peut être. Bon, après, il y a deux types aussi d’expatriés. Souvent, me poser la question de savoir ce qui m’avait fait partir. Mais moi, il n’y a rien qui m’a fait partir.
C’est l’envie d’aller ailleurs qui m’a fait partir. Mais certainement pas l’envie de quitter la France, non, à aucun moment. Pour d’autres, c’est peut être le cas. Certains pensent que pour des raisons fiscales, il préférable d’aller vivre ailleurs. Moi, j’ai jamais raisonné comme ça.
Moi, ça a toujours été l’envie de découvrir ailleurs qui m’a fait partir ailleurs, mais sans aucun renoncement. Alors la France, tu as fait le 1ᵉʳ confinement puisque tu étais revenu, et tu t’es retrouvé coincé ici, retrouvé heureux d’être coincé en France, à Shanghai ou je ne sais où, j’imagine, puisqu’on est dans cette séquence qui s’appelle un occitan dans le monde, le sud de la France garde un charme inégalé, je ne vais pas dire le contraire. C’est certain que ce sud là, en particulier parce que c’est un sud qui est encore très préservé, si je compare avec le sud est, [sos/eos], la Côte d’Azur ou le sud ouest et le Pays basque, ça reste une région un peu moins touristique. Je parle de l’Occitanie. L’Aude en particulier, un peu moins touristique, un peu moins fréquentée, donc peut être un peu moins abîmée.
Aussi. En tout cas, Vincent, je suis désolé, mais Météo France aujourd’hui, et ça doit être un des seuls jours de l’année, annonce qu’il fera plus beau à Lille, là où se trouvent nos studios, qu’à Montpellier, là où se [sos/eos] tu te trouves. Je suis désolé. Voilà, de temps en temps, il faut que le Nord ait quand même quelques. Quelques points d’avance.
Dernier petit mot. Tu t’appelles vincent de Saint Exupéry. Évidemment, pour les auditeurs, ça parle un tout petit peu. Alors tu m’as dit hier il y a un lien familial par le nom, mais tu ne fais pas partie des ayants droit, par exemple. C’est un nom qui est facile ou qui est difficile à porter.
Parce que pour le coup, ça tombe bien, Saint Exupéry s’est connu sur toute la planète, alors il y a probablement des noms beaucoup plus difficiles. Non, c’est plutôt une chance. Effectivement, c’est un joli nom. C’est surtout une jolie personne, donc une personne qui attire plutôt les sympathies. Effectivement très connue.
Un petit peu moins en Asie, si ce n’est au Japon, mais bon, toute personne ayant côtoyé la communauté francophone, ayant appris le français, aura été au contact du petit prince et d’Antoine de Saint Exupéry, généralement. Donc c’est sûr que de ce point de vue là, c’est un nom qui est plutôt sympathique à porter. Et donc on peut ne pas se plaindre après, évidemment, il y a le revers de la médaille. C’est à dire qu’on est parfois sollicité pour de mauvaises raisons. On peut même être parfois un peu courtisé d’une certaine façon.
Ÿ donc en tout cas, on est toujours questionné. Donc il y a des aspects qui sont eux un peu moins positifs, mais bon, c’est normal. C’est comme pour tout, c’est le yin et le yang. Voilà, c’est ce qu’on apprend. Totalement nazi.
Même moi, je t’ai fait le coup, donc tu vois, comme quoi on peut pas passer à travers. Merci beaucoup, Vincent, pour ce témoignage. Bon retour en France et j’espère que. Ta femme et les enfants vont profiter. De ce petit chant de cigales.
À bientôt. Merci. À bientôt. Vivre à chaque week end zoom sur une ville d’expats avec Olivier Geoffry Vivre à Hong Kong de quoi ça a l’air ? Comment ça se passe ?
Que faut il savoir ? Que faut il éviter de faire ? Peut être aussi, c’est un peu à toutes ces questions qu’on essaye de répondre dans l’épisode de cette semaine avec Karine qui vit là bas depuis cinq ans. Alors Karine, comment tu t’es intégré toi parmi les hong kongais ? La vie locale, les différentes culture, c’est facile, ça demande juste du temps.
Comment on fait ? Ma particularité c’est que, à l’inverse de personnes qui travaillent dans un bureau et qui ont des collègues hongkongais, moi je travaille essentiellement de la maison. Donc je n’avais pas cette facilité là d’avoir des collègues hongkongais avec qui s’intégrer, qui peuvent me présenter d’autres gens. Du coup j’ai dû être un petit peu plus inventive. Donc j’ai d’abord été dans un coworking space, ce qui a été assez compliqué parce que sans le savoir, je me suis mise un coworking space spécialisé en informaticiens qui faisait des jeux vidéo, ce qui est assez cool, mais ils n’étaient pas trop bavards.
Donc je me suis fait deux amis dans ce coworking space, donc ça c’était déjà un bon début, dont une australienne et Andy qui est un créateur de jeux vidéo hong kongais. Donc ça a été un 1ᵉʳ petit pas pour me faire des amis, mais ça a pris un petit peu de temps. Le moyen que j’ai eu, et le moment où ça s’est un peu décoincé, c’était le moment où j’ai commencé à progresser en cantonais. Donc assez rapidement j’ai pris des cours de cantonais, et au bout d’un moment, quand j’ai eu un petit niveau, je me suis inscrite sur l’application tandem. C’est une application qui permet de relier des gens qui veulent apprendre une langue avec d’autres gens qui veulent apprendre la langue qu’on parle naturellement.
Donc en fait je me suis mise là dessus pour chercher des personnes qui parlaient cantonais, qui voulaient apprendre le français. Et là je me suis fait tout plein d’amis et ça a été vraiment la porte d’entrée pour me faire tout un réseau de Hong Kong. Mais alors le cantonais, il faut s’accrocher, c’est pas impossible, il faut travailler assez régulièrement. Moi ce que j’ai fait en fait les 1ᵉʳˢ temps, c’est que j’ai décidé de ne pas fréquenter de francophones pour éviter ça et de faire tout ce que je pouvais en cantonais. Donc quand j’allais au marché, je parlais pas en anglais.
Au début les gens comprenaient rien, après ils ont commencé à rigoler et puis maintenant c’est bon, ils comprennent ce que je dis. Et j’arrive à commander mes pak choï et mes aubergines sans problème. L’essentiel. Exactement. Mais du coup là, ça fait cinq ans que je l’apprends et je peux toujours pas dire que je suis fluent, mais j’arrive à avoir une conversation disons basique en cantonais.
Mais c’est difficile. Et ce qui est aussi particulier, c’est qu’il y a la partie orale et il y a la partie écrite qui est différente, qui ne se prononce pas comme la partie orale. Donc c’est comme apprendre deux langues. Donc moi jusqu’à présent je sais lire un menu au restaurant, mais je sais davantage parler quand même. On peut vivre à Hong Kong sans parler le cantonais, ça serait mentir que de dire le contraire.
Il y a déjà d’ailleurs je pense que les 3/4 des étudiants expatriés ne parlent pas du tout un mot chinois. Donc c’est faisable pour la vie de tous les jours. Mais c’est vrai que moi ça m’a permis déjà de me faire tout un réseau d’amis. Ça m’a permis aussi d’aller un petit peu me faufiler dans des endroits où j’aurais jamais pu aller. Je me suis fait inviter par la tante d’une amie à aller voir un opéra cantonais par exemple.
Je me suis fait inviter par une autre copine à aller dans une fête de famille où il n’y avait personne qui parlait anglais. Donc j’ai l’impression d’avoir accès à plus. De choses et surtout d’avoir une meilleure compréhension de l’endroit où je vis. Mais si on parle que l’anglais, on s’en sort, donc ça va. D’accord, si on parlait de la culture un peu plus précisément ?
Justement je t’entends pas mal parler d’opéra. Évidemment tu baignes toi même un peu dans la culture, tu es écrivaine. Qu’est ce que tu aimes bien toi côté culturel à Hong Kong ? Alors moi ce que j’adore, c’est qu’ils ont tout plein de festivals sur lesquels en fait ils vont décorer toute la ville. Donc ils ont effectivement le nouvel an chinois mon préféré, le festival de la mi automne qui en septembre et puis là ça prend toute la place, il y a tous les commerces qui se décorent, toute la ville qui s’arrête l’espace d’un instant.
Donc pour le festival de la mi automne notamment, il y a justement des marchés aux fleurs partout. Les gens se retrouvent à l’extérieur pour pique niquer dans les parcs, c’est très sympa. Donc ça, c’est une chose que j’aime bien. Après moi, j’ai une petite passion pour l’opéra cantonais que j’ai découvert justement via quelques amis qui m’ont emmenée à l’opéra cantonais. Là, j’ai découvert tout un monde de costumes.
La musique est très particulière, il y a des grosses percussions, c’est presque hypnotique, comme ça. Et donc si vous voulez découvrir l’opéra cantonais, moi je vous conseille d’aller au Situ Center. C’est le West Kolun Theater qui est à Hong Kong et qui propose notamment des initiations à l’opéra cantonais qui durent qu’une heure. Parce qu’il faut savoir qu’un opéra cantonais classique, ça dure environ 4 h, donc ça peut être un peu intense quand on n’a pas l’habitude. Mais donc ce West Cologne Center, il propose des initiations avec explications en anglais et puis explications des costumes.
Donc ça, c’est très sympa. Ÿousand ça, c’est quelque chose que j’apprécie tout particulièrement après les histoires en elles mêmes, ça dépend de l’opéra qu’on regarde. J’ai été voir un opéra classique qui s’appelle Dai leufa dont l’histoire est typiquement chinoise parce que ça se passe effectivement sous la dynastie Ming, avec des traditions, etc. Donc ça, c’est très chinois. Mais après, il y a des artistes hongkongais qui se réapproprient cet art.
Donc l’année dernière, je suis allée voir une réinterprétation de l’opéra cantonais où c’était un hongkongais qui vivait au Canada, qui revenait à Hong Kong pendant le Covid et qui se retrouvait en quarantaine dans. Le grenier de son oncle et qui découvrait toutes sortes de choses liées à l’opéra cantonais. Donc là effectivement, ça a été réinventé et modernisé. Alors pour conclure ou presque, Karine, est ce que si encore une fois on se met dans la peau des auditeurs qui sont en train de découvrir ton aventure à Hong Kong, est ce que. Tu as un conseil ou deux ?
C’est autorisé aussi. Très important pour quelqu’un qui aimerait s’expatrier hong Kong depuis la Suisse ou depuis la France, je dirais que le conseil qui est peut être le plus basique et que vous devez avoir dans tous les pays du monde, c’est de ne pas sous estimer le pouvoir de la communauté la communauté francophone, la communauté française. Les gens expatriés sont très solidaires vu qu’on est tous un peu dans le même panier. Et du coup, moi j’ai découvert ça un peu tardivement parce que j’ai jamais eu l’occasion de m’expatrier avant de cette manière là. Et j’ai découvert ça presque un an après être arrivée.
Et je pense que si j’avais su. Toute la force des groupes Facebook, tous ces groupes qui existent en ligne, sur Instagram etc. J’aurais peut être pu trouver des réponses à mes questions de manière plus facilement. C’est vrai que c’est un bon conseil, parce qu’il y a tellement de choses maintenant, que ce soit, comme tu disais, les groupes Facebook, ou même les institutions francophones ou françaises, les accueils de la FiAF, qui est un partenaire de la radio, qui sont presque partout maintenant, c’est facile d’avoir de l’aide. Après, ça dépend ce qu’on souhaite.
Est ce qu’on veut garder un lien avec la communauté francophone ? Oui. Dans ce cas là, bien sûr, il y a plein de personnes qui peuvent vous aider. Est ce qu’on veut vraiment couper les. Ponts, au moins au début, pour s’intégrer un maximum ?
Là c’est une autre approche. Mais dans tous les cas, il y a moyen d’être aidé, je pense. Oui. Oui. Et puis ce qu’il faut se dire aussi, c’est qu’on n’est pas obligé d’être radical.
Enfin, on peut demander un conseil sans passer tout son temps libre et tous ses week ends avec la communauté francophone. On peut aussi prendre le meilleur des deux mondes, avoir des amis qui viennent de partout, profiter de l’expérience tout en profitant par exemple de la scène culturelle française. Et puis après d’aller écouter un opéra cantonais, comme je l’ai dit, ou d’aller. De sortir avec ses amis qui viennent de partout, voilà. On peut aussi prendre un petit peu de chaque picorée ou aller voir des pièces de théâtre écrites par une suisse.
Exactement. Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire. Oui, tout à fait. Merci beaucoup Karine. Merci énormément pour cette visite de Hong Kong en quelques minutes.
Mais visite riche, beaucoup plus qu’une visite même. Je dirais un partage très intéressant de ton point de vue de résidente sur place. Et c’est ce qu’on essaye de faire à chaque fois, aller au delà de la description basique de la ville pour vraiment s’en imprégner. Alors de ton côté, c’est quoi la suite pour toi ? C’est rester à Hong Kong ?
Tu as déjà des projets, tu fais. Ça au fil de l’eau. Alors je fais ça au fil de l’eau puisque j’ai un visa dépendant du contrat de mon mari. Donc on verra ce que que l’avenir nous réserve. Merci beaucoup pour ton témoignage et belle continuation.
Hong Kong. Alors, merci beaucoup. Bon, Hong Kong en 30 min. C’est vrai, c’était un challenge. Mais Karine, notre guide, l’a plutôt bien relevé.
Je trouve ce challenge. Et même s’il est difficile de répondre à toutes les questions possibles et imaginables que vous vous posez sur telle ou telle ville, je pense que là, vous êtes quand même bien paré, bien préparé, même. L’idée n’est pas de vous demander chaque semaine de changer vos plans d’expatriation, de toute façon. Non, ce serait pas très pratique, ni très réaliste. L’idée de cette série de podcasts, vivre à, est plutôt de vous donner les clés, d’alimenter votre réflexion, de vous aider à mener à bien votre projet de vie.
Parce que c’est ça, je pense, une expatriation. En fait, c’est un changement de vie. Et clairement, si je devais retenir une seule chose après avoir écouté Karine nous raconter sa vie à Hong Kong depuis cinq ans, tout au long de cet épisode, c’est qu’elle.
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