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Avez-vous déjà rêvé de vivre sous le soleil espagnol, loin des pluies incessantes et du froid ? Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde », Gauthier Seys nous invite à explorer la vie des Français expatriés à travers le monde. Cette semaine, il dialogue avec Romain Puértolas, un écrivain au parcours atypique, qui partage ses expériences de vie à l’étranger, ses nombreux déménagements et sa passion pour le voyage. Mais qu’est-ce qui pousse Romain à constamment chercher de nouveaux horizons, et comment cette vie de nomade influence-t-elle son écriture ?
Romain Puértolas est un écrivain français d’origine espagnole, né à Montpellier. Fils de militaires, il a grandi dans une famille où la mobilité était une norme. Ayant déménagé près de quarante fois en trente ans, Romain a développé une véritable passion pour l’exploration et l’adaptation à de nouvelles cultures. Polyglotte et curieux de nature, il a exercé divers métiers, de l’enseignement des langues à la police, en passant par l’aviation. Installé à Malaga depuis 2014, il a trouvé un équilibre entre sa vie de famille et sa carrière littéraire, tout en continuant à explorer le monde à travers ses écrits.
L’épisode aborde des thématiques variées, allant de l’importance des langues dans un contexte international à la qualité de vie à Malaga. Romain partage sa vision de l’éducation bilingue pour ses enfants et l’impact des langues sur sa carrière. Il évoque également ses projets littéraires, notamment son enquête fictive sur l’affaire Dupont de Ligonnès et son travail de démystification des théories complotistes, ainsi que sa récente participation à l’émission « Les traites » diffusé sur M6. Finalement, Romain nous laisse entrevoir comment l’écriture lui permet de vivre plusieurs vies en une, tout en restant ancré dans une ville qu’il considère comme un havre de paix sous le soleil andalou.
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Chapitrage de l’épisode :
Voici 10 min, le podcast des français dans le monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 min avec Romain Pueartelas. Et oui, grand père espagnol, on est déjà en Espagne, avec notre ami écrivain. 10 min, le podcast des français dans le monde, françaisdanslemonde. Bonjour, Romain.
Bonjour, Thierry. Tu es dans cette magnifique ville de Malaga. On parlait un peu de ce soleil. T’aimes pas la pluie, toi ? C’est pas ton truc, la pluie.
Donc là, t’es bien. Moi, la pluie et le froid, c’est pas mon truc. Mais j’en veux même pas 1 h, quoi, même pas 1 h ? Je ne veux que du soleil et. Que du beau temps.
En l’occurrence, t’es pas mal à Malaga, du coup. Bah là, c’est parfait. On a 320 cinq jours de soleil à l’année, je crois. Et donc, il fait chaud tout le temps. Il n’y a pas d’hiver.
Donc c’est vraiment les célèbres difficiles, dans le sud de l’espace, à 2 h de Gibraltar. Mais si tu veux bien, on commence par le début. Tu es né à Montpellier avec une maman militaire. Donc assez vite, tu es allé de ci, de là, tu t’es promené. Tout petit, déjà, tu avais l’habitude de faire quelques déménagements.
Oui. Je suis un aventurier dans l’âme. J’ai commencé très tôt, puisque, effectivement, mes deux parents, mon père et ma mère, étaient militaires. Mais je vivais uniquement avec ma mère, donc on a dû déménager plusieurs fois. Voilà.
Et j’avais mon père, aussi, qui était, lui, un grand aventurier, pour le coup, qui a baroudé, qui a fait plusieurs guerres à l’Indochine, l’Algérie et tout ça. Donc il a beaucoup voyagé et qui m’a entretenu depuis petit dans une dynamique de voyage, on va dire, et d’imagination. C’est ça. Tes parents t’ont injecté un ADN de voyageurs, quoi. C’est ça, ouais.
Et ensuite, j’ai beaucoup déménagé. J’ai déménagé énormément. Je crois que c’est 30 neuf fois en 30 et quelques années, donc oui, vraiment beaucoup. Il y en a pour qui le déménagement, c’est l’enfer. C’est.
Machin. Pour moi, c’est une renaissance, en fait, partir et vivre ailleurs, pour moi, c’est une bouffée d’air frais. C’est une renaissance. Exactement. Je t’avais demandé si tu avais mis tes meubles sur roulettes.
Mais c’est mieux que ça. Encore quand on voyage beaucoup, on apprend à voyager léger. Exactement. À l’époque, je n’avais pas encore de meubles. Pas beaucoup de meubles.
J’ai toujours eu des livres. Le pire, c’est que les livres, c’est vraiment très, très lourd. On rentre les cartons de livres, après, on ne peut même plus les soulever du. Du sol, quoi. Donc, je voyageais uniquement avec des livres.
Tu m’as même dit. J’en ai perdu quelques uns sur le chemin. Ouais, on en perd toujours. C’est dommage. Au delà de ces voyages, tu as eu aussi pas mal de métiers différents.
Tu as touché un peu à tout. Oui, je suis quelqu’un de très curieux. Quelqu’un qui. Je suis un passionné. C’est à dire que je me passionne pour les choses à.
Et donc j’en fais très vite le tour. Mais voilà, je me suis passionné pour l’enseignement des langues. Espagnol, anglais, français, que j’ai enseigné à Barcelone. La traduction, l’interprétariat. J’ai travaillé dans l’aviation, dans le contrôle aérien.
J’ai été steward, j’ai été nettoyeur, machine à sous. En Angleterre, j’ai appris à piloter des avions. Ensuite je suis rentré dans la police. J’ai fait des voix aussi, pour les méthodes de français. Donc voilà, c’était vraiment.
Je suis très curieux. Et en fait, je voulais avoir un petit peu comme des poupées russes. Plusieurs vies en une vie. Alors tu as vécu en France ? En Espagne.
En Angleterre depuis 2014. Malaga. On est d’accord que vu ton rapport rapport à la pluie, l’Angleterre n’est pas. Dans les meilleurs souvenirs. Non, j’ai un très bon souvenir de l’Angleterre, pour ce qui est l’anglais.
C’est à dire que c’est là bas que j’ai appris à parler couramment l’anglais. Et c’est là bas que j’ai appris à piloter des avions. Mais effectivement, il ne faisait pas beau du tout. Je me sentais très seul. Donc c’est vrai que l’Angleterre.
Je vais en garder que le positif, on va dire, ce qui m’a vraiment aidé dans la vie, professionnellement. Mais oui, c’était très dur. Et c’est vraiment pas beau. Vraiment pas beau du tout. On se rapproche et c’est le sud de l’anglais.
C’était dans le sud de l’anglais. Imagine dans le nord. C’est là où vont les londoniens en vacances et les week ends et tout. C’est Brighton. C’est vraiment le lieu de vie, léviature de soleil et tout.
Je vous raconte pas. Il y a que 330 jours de pluie par an. Ça va par rapport au nord. C’est exactement le concord de Managa. Un jour, tu rencontres à Aubagne Pablo, qu’on a reçu sur cette antenne il n’y a pas longtemps, qui a parlé de son cursus de chanteur.
D’ailleurs, vous faites de la musique ensemble ce jour là. C’est comme ça que vous vous rencontrez. Et c’est comme ça que Pablo m’invite à ce qu’on se rencontre aujourd’hui. Un peu comme Pablo, tout va te ramener toujours. V.
L’Espagne, un grand père espagnol, une femme aujourd’hui espagnole. Qu’est ce que c’est que cette attirance irrémédiable pour l’Espagne ? Tu as compris pourquoi ? En fait, moi ça m’est arrivé. Ça m’est arrivé quand j’avais 14 ans à peu près.
J’ai pris conscience que j’étais d’origine espagnole. Donc j’ai pris conscience parce que jusque là c’était un petit peu dur déjà. Mon nom, mon nom, il est écorché tout le temps, personne ne savait le prononcer. J’avais honte de ce nom. Puertolas.
On prononçait Petrolas, Portolas, Putulus. J’ai assisté à toutes les déformations de mon nom, donc j’avais honte de son nom là. Et puis un jour. V. 14 ans, vous savez, c’est quand on ne veut pas être comme les autres, quand on devient adolescent, on devient rebelle et on se dit qu’est ce qui fait que je suis différent des autres ?
Et là je me suis dit, je suis d’origine espagnole. Et mes copains, en fait mes meilleurs amis étaient eux aussi d’origine espagnole. Et donc on a commencé à faire un clan espagnol. On a un peu mélangé de tout. On était aussi dans les gangs de Chicanos, vous savez, américain.
C’est pas du tout espagnol, mais c’est hispanophone, on va dire. Et on faisait du rap, de la musique où on chantait en espagnol ou on sampler des musiques espagnoles. Et donc voilà. Et j’ai appris en fait l’espagnol en l’espace de deux mois. Ça a été très rapide, c’est à dire que j’avais des notes qui allaient aux alentours de neuf sur 20.
Et deux mois après je passais à 10 huit sur 20. Et le prof hallucinait en se demandant. Il croyait que je trichais quoi. Et en fait non. C’est que d’un coup je m’étais mis.
Je me mettais la télé espagnole, la. Radio espagnole, et j’avais appris très très rapidement en espagnol. Alors depuis 2014, je l’ai dit, installée à Malaga, ta femme elle est de Grenade. Vous n’êtes pas très loin de Grenade pour aller voir la belle famille. C’est pratique.
Et puis il y a deux enfants qui vont au lycée français à Malaga. Alors important pour toi que les enfants aient ces deux langues dans leur poche. Le français et l’espagnol, c’est une vraie valeur ajoutée pour eux. Oui. Moi j’ai une expérience moi, les langues m’ont sauvé de tout.
Et tous les métiers que j’ai eus c’est grâce aux langues. Voilà. J’ai tout eu grâce aux langues. Et donc pour moi c’est très important. Et mes enfants ont deux langues, ce que je dis, deux langues gratuites, le français et l’espagnol.
C’est pour ça que je suis très à cheval sur le fait que je ne veux pas qu’ils perdent le français. Je veux que ce soit toujours présent pour qu’il y ait zweitausendein ces deux langues à nouveau égal. Quand je vois des parents, j’en vois ici des parents qui sont d’autres origines à Malaga et qui parlent espagnol avec leurs enfants, je me dis c’est dommage. Ils sont par exemple, je ne sais pas, une russe qui parle espagnol à son enfant, je trouve ça très très très très dommage. Voire criminel.
Criminel parce qu’ils sont en train de lui gâcher une langue. Ils ne lui donnent pas une langue. Et une langue c’est vraiment une valeur ajoutée comme tu dis. C’est vraiment quelque chose. De l’or.
ŸOusand à table on parle en français. À table on parle en français. J’ai instauré ça parce que sinon il. Parle jamais français, c’est impossible. Un mot sur la qualité de vie à Malaga.
Bon bah c’est vraiment chouette. Tu disais venons de Paris, c’est le paradis. Il fait beau, on mange bien. Peut être c’est un peu calme. Peut être.
Voilà c’est le seul truc. Moi je suis quelqu’un de très actif et c’est pas peut être quelque chose d’un peu trop calme. Il n’y a pas énormément de choses donc c’est super bien pour la retraite. Malaga je trouve ça. Mais pour les personnes actives, bon ben il y a.
Il manque peut être des choses mais c’est pas un problème parce que moi j’ai ma base ici. Je suis écrivain, donc moi j’ai juste à avoir mon ordinateur et écrire mes livres et après je voyage quoi. Donc tout le manque que je peux avoir de ça ? Je le supplée dans mes voyages. Tu le compenses dans les voyages, en l’occurrence.
Actuellement, tu voyages pas mal pour ton livre. J’ai retrouvé dupont de Ligonnès. Tu parles de cette affaire qui, depuis 2011, t’a marqué un petit mot sur pourquoi tu as eu envie d’écrire ce. Livre et comment tu le défends aujourd’hui ? Oui.
C’est 1 £. Au début, c’était pas 1 £, c’était ma vraie enquête. Parce qu’en 2011, je me suis intéressé au sujet et j’ai voulu aider. J’ai voulu aider surtout que j’ai vu qu’on prenait quelquefois de mauvaises directions, et donc j’ai voulu rétablir des choses, des choses qui me paraissaient plus plausibles dans les théories. Tout le monde a ses théories.
Et en fait, c’est très récemment que j’ai repris cette enquête là et que j’en ai fait. Que je l’ai mélangé à une fiction et que j’en ai fait 1,01 £ roman, en fait. Voilà donc où il y a de tout. Il y a ma passion pour l’enquête, il y a ma passion pour cette affaire là. Et puis il y a aussi du privé, du personnel.
Et c’est le 1ᵉʳ livre que j’ai écrit à la 1ʳᵉ personne. Donc c’est vraiment très autobiographique, même s’il y a une fiction. En attendant, on rêve quand même tous. De le retrouver un jour, celui là. Oui, je suis toujours dessus.
J’ai écrit le tome deux, d’ailleurs, je suis en train de terminer et toujours en train de le chercher. Mais je pense. Je pense qu’on ne va pas le retrouver. Je pense qu’il va mourir de manière anonyme, quelque part dans le monde. Et voilà qu’il se sera sauvé, on va dire.
Romain, tu n’es pas un grand fan des complots, des complotistes au point d’avoir récemment terminé l’écriture d’un livre sur l’attentat raté contre Trump et toutes ces diverses théories qui sont nées après l’attentat. Là, c’est écrit. C’est actuellement dans les tuyaux de chez Albin Michel. Ce sera ta prochaine actualité, en début d’année prochaine. Oui, peut être.
Alors, c’est le manuscrit qu’ils sont en train de lire en ce moment s’appelle on a tiré sur Donald. Et c’est un manuscrit dans lequel je démonte de manière technique et de manière prouvée, argumentée, que la pantane n’est pas un complot et pourquoi ce n’est pas possible que ce soit un complot. J’ai depuis enfance cette âme de démystificateur, d’anti magicien, d’expliquer aux gens comment fonctionne la magie, les tours, l’esbrouf. J’ai vraiment une aversion contre les théories de complotistes qui ne prouvent rien et qui racontent n’importe quoi. Voilà.
Toutes ces théories là, je lutte contre elles depuis petit. Et donc, dans ce livre là, on. Retrouve de cette essence là. Alors, pour les français de France qui suivent m. On t’a vu également dans les traites, cette année, tu as pu mener ton enquête ?
Bon. On va pas annoncer trop de choses. On ne va pas dévoiler ce qui s’est passé. Mais peut être que ton enquête ne. S’Est pas passée exactement comme tu l’avais imaginé.
Oui. C’est surtout que. C’est surtout qu’il y a une certaine. Personne. Qui s’appelle Danielle, qui a fait.
Elle s’est acharnée. Ils m’ont convaincu qu’elle ne pouvait être que traître, parce qu’elle a. Quand elle annonce que la personne a éliminé cette nuit, c’est telle personne. Et ça s’avère que c’est cette personne là qui ne vient pas au petit déjeuner et qu’on lui demande comment elle sait, qu’elle dit je l’ai éliminé ou non. Mais elle se reprend.
Et hors caméra, et en caméra, il y avait plein de choses comme ça. Donc c’est sûr que là, j’étais vraiment convaincu qu’elle était. Qu’elle est très traître. Alors, pour les français qui nous écoutent aux quatre coins du monde, sachez que les traites, c’est disponible sur YouTube. Les épisodes sortent petit à petit, donc vous pouvez suivre cette enquête assez incroyable.
Ce jeu a l’air incroyablement immersif. Est ce que tu peux nous dévoiler un peu les coulisses, quand on est de l’autre côté, comment c’est vraiment. On est vraiment dans ce château, coupé du monde, et dans cette enquête à. La vivre 20 4 h sur 20 quatre. Oui.
On est vraiment coupé du monde. On est vraiment dans ce château, on est dans l’enquête. En fait, on tourne toute la journée, depuis 7 h 30 jusqu’à 0 h, des fois 1 h 2 h. Donc on est vraiment très fatigué. Zweitausendein.
Les scènes qu’on voit où on est seul, où on parle face à la caméra, ça, c’est tourné à 2 h. On a des poches sous les yeux. On est. Et ensuite, on va au lit. Et moi, dans le lit, je continuais à préparer ma journée du lendemain et tout ça, on est coupé du temps, on ne sait plus quel jour on est.
On a des contacts sporadiques avec la famille. On a le téléphone portable le soir, donc voilà, on peut parler à sa famille, mais après, on ne sait plus où on est. C’est une espèce de petit guantanamo, on va dire. C’est de la torture ÿ psychologique et physique. On est très fatigué et puis psychologique, parce qu’en fait, tout le monde, tout le monde nous ment.
Ou on peut croire que tout le monde nous ment. On est dans cette. On est dans le jeu 20 4 h sur 20 quatre. C’est à dire que même quand on arrête la caméra et qu’on mange ensemble à 12 h, on a des gens qui nous surveillent. On ne peut pas parler du jeu le soir.
On ne mange pas ensemble, on mange dans notre chambre, comme dans des cellules, en fait. Vraiment, c’est la prison, quoi. Donc. Ouais, ouais. C’est assez.
C’est assez fatiguant psychologiquement et physiquement, mais. C’Est une expérience merveilleuse. C’est ce que j’allais dire. Chaque participant a l’occasion, au moment de son départ, de dire un mot, et ce qu’on peut sortir, c’est que tout. Le monde a trouvé cette aventure assez exceptionnelle.
C’est ton cas aussi. C’est unique. C’est unique. C’est quelque chose qu’on n’aura jamais d’autre dans la vie, quoi. C’est un jeu qui est vraiment unique.
Et cet éclairage, de passer en télé et d’être sur médiatisé, tu le vis comment ? Alors, t’es un peu décalé, étant à Malaga, du coup. Coup, oui. Non, mais ce qui est marrant. Ce qui est marrant, c’est que moi, ça fait quand même.
Ça fait quand même plus de 10 ans que j’écris des livres, qu’on me voit à la télé, etc. Et tout ça. Mais personne ne reconnaît. Et là, depuis les traîtres, je suis allé deux fois en France, là, et j’étais. Et quatre personnes m’ont demandé des photos, m’ont reconnu, et tout ça.
Donc c’est vraiment. Voilà, la télé, c’est la visibilité. On voit que les jeux comme ça, c’est de la visibilité. Donc bon, c’est bien. De toute façon, je veux dire, ça, ça abreuve ce.
Les gens, en me voyant là, s’intéressent peut être à mes. Ou à moi. Et donc, c’est ça qui est intéressant. C’Est que ça fait une espèce de petite promotion pour mes livres, voilà. Romain, le franco espagnol voyageur.
J’ai quand même un peu l’impression que la famille, les enfants, tout ça, ça t’a fait un peu te calmer. Tu me disais je voyage, mais à travers mon écriture de livres. Voilà. Maintenant, j’ai une stabilité, parce que j’ai toujours été une personne très instable qui avait besoin de changement dans sa vie. Et là, ça fait vraiment quelques années que je suis plus stable et je me calme.
Et effectivement, j’ai trouvé le métier idéal pour moi, c’est à dire l’écriture. Être écrivain, parce que je peux être. Je peux choisir une profession et l’être directement en écrivant une phrase. C’est le pouvoir magique de l’écriture. C’est à dire que je dis que je suis médecin et je suis médecin.
Je suis pompier et je suis pompier. Il me suffit de me documenter ou. Voilà. Mais j’ai pas à passer de concours d’état. J’ai pas à faire tout ce que je faisais avant, dans ma vraie vie.
Et je peux changer de vie chaque fois que j’écris. 1 £. Ça, c’est merveilleux. Donc voilà pourquoi maintenant, je n’ai plus besoin de changer. Et puis c’est amusant.
C’est faire ce que j’aime. Écrire des livres, c’est ce que je fais depuis que je suis enfant. Maintenant, j’en fais mon métier. Je gagne de l’argent avec ça. C’est à dire que c’est mon métier principal.
Et puis on fait des films, on fait des adaptations cinématographiques de mes livres. C’est s’amuser, aussi. Zweitausendein à écrire des scénarios pour un film. Et tout ça, c’est vraiment. J’ai vraiment trouvé le truc que j’aime.
Parfait. Je t’invite aussi à écouter les différents podcasts de la radio des français dans le monde qui vont t’emmener aux quatre coins de la planète pour retrouver des français. C’est vrai que ce sont des voyages immobiles tout à fait passionnants. Merci d’avoir répondu à nos questions. Je te laisse.
C’est l’heure d’étapasse, là, c’est sûr. C’est l’heure d’état. Voilà. C’est 12 h encore. Ah non.
Je peux dire l’heure ou pas ? Il n’y a pas d’heure sur cette radio. Il y a toujours quelqu’un qui se. Lève et quelqu’un qui se couche. C’est une vraie discothèque, la radio, des fois.
Ÿ disons que c’est l’heure des tapas. Quelque part dans le monde, c’est toujours l’heure de l’apéro. C’est toujours l’heure de l’apéro. Quand on est français, c’est toujours l’heure de l’apéro. Merci.
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