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Lisez l’article concernant « Paris Accueil » sur Lepetitjournal.com
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Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde », Gauthier Seys s’entretient avec Alexandra Bouée de « Paris Accueil ». Ensemble, ils explorent les défis et les joies de la réintégration après une longue période à l’étranger, offrant des conseils précieux et des anecdotes captivantes pour ceux qui se trouvent dans une situation similaire.
Alexandra Bouée, née en Belgique, a passé 20 ans à l’étranger, vivant dans des villes aussi diverses que New York, Tokyo, Londres et Zurich. Son parcours est marqué par des expériences culturelles riches et variées, allant de la vie dans un petit appartement à Tokyo à la découverte des coutumes locales en voyageant avec un sac à dos. Alexandra est également très active dans les réseaux d’accueil de la FIAFE (Fédération Internationale des Accueils Français et Francophones d’expatriés), ce qui lui a permis de tisser des liens forts avec d’autres expatriés tout au long de ses déplacements.
L’épisode se concentre sur le rôle crucial des associations d’accueil pour les expatriés et les impatriés, en particulier Paris Accueil, où Alexandra joue un rôle clé. Elle partage son expérience de retour à Paris, les surprises agréables qu’elle a rencontrées, et l’importance de ces réseaux pour faciliter la transition et créer des connexions utiles. Que vous soyez sur le point de rentrer en France ou simplement curieux de la vie des expatriés, cet épisode offre un aperçu enrichissant et inspirant de la réintégration culturelle et sociale.
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https://www.parisaccueil.com/
https://www.sophro-mind.com/
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Podcast n°2261 (Septembre 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.
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Chapitrage de l’épisode
00:00:00-Introduction et présentation d’Alexandra Boué
00:00:42-Retour en France après 20 ans d’expatriation
00:01:20-Enfance entre Belgique et New York
00:02:00-Première grande aventure au Japon
00:03:00-Expérience à Londres, Suisse et retour à New York
00:03:54-Importance des accueils de la FIAF
00:04:40-Paris Accueil : une nouvelle expatriation ?
00:05:35-Démarches administratives en France
00:06:20-Différence entre Paris et New York
00:07:40-Surprise positive de la vie parisienne
00:09:00-Travail de Alexandra au sein de Paris Accueil
00:10:20-Activités diversifiées de Paris Accueil
00:11:45-Conclusion et invitation à rejoindre Paris Accueil
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Transcription de l’épisode
Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale, écouter des parcours inspirants et des paroles d’experts sur francaisdanslemonde.fr. Je suis Gauthier Seys et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Alexandra Boué de Paris Accueil. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. francaisdanslemonde.fr Parfois le français a quelques images d’épinal, met les petites choses dans des boîtes, mais attention, gare au cliché, l’expérience d’Alexandra et son parcours dans les différents accueils de la FIAF va être un éclairage important sur la radio des français dans le monde. Bonjour Alexandra.
Bonjour. Et bienvenue de retour en France après 20 ans d’expatriation. Contente de retrouver ton pays natal ? Oui, très contente en fait. J’ai dit pays natal, ce n’est pas tout à fait ton pays natal puisque tu es née en Belgique.
Je t’ai coupé, tu voulais dire quelque chose ? Non, mon pays de cœur, en tout cas la France. C’est ça. Tu es née en Belgique parce que tes parents sont assez voyageurs, tu vas y vivre quelques années, puis partir déménager à New York. Petite à New York, quand on arrive, les buildings doivent être très très hauts.
Incroyable. C’était les années 80. Voilà, c’était New York, ça faisait rêver tout le monde. C’était une expérience assez marquante. Surtout, ce que je me rappelle, c’était mon retour en France à l’âge de 15 ans, à l’école en troisième, où je disais que j’arrivais de New York et en fait, les filles autour de moi, elles n’avaient jamais pris l’avion.
C’était une autre époque. On voyageait moins, c’était moins… Voilà. Moi, je me souviens, la première fois que j’ai mis les pieds aux Etats-Unis, assez jeune, j’ai l’impression de débarquer dans une série télévisée, en fait. Alors, tu rentres en France, tu fais tes études, puis il y a un mariage et tous les deux, en couple, vous allez vivre une première grande aventure.
C’est le Japon, direction Tokyo, 15 mètres carrés pour vivre. Fallait s’entendre. Oui, tout à fait. La petite anecdote très drôle, c’est que, évidemment, quand on arrive au Tokyo, on vous a briefé pour le risque des séismes, tremblements de terre, et la première chose qu’il nous avait dit, c’est qu’il faut, en cas de tremblement de terre, courir et se mettre sous la table. Sauf que nous, la table faisait 50 centimètres, donc en fait, on ne pouvait pas tenir à deux.
Et donc on se disait, en riant avec mon mari, c’est le premier qui. Arrivera sous la table et puis l’autre il dégrouille. Et puis tu vas dans un supermarché et là tu trouves une pomme qui doit être suremballée en plus à 10 euros. Et là, je me suis dit, ben oui, ça va être compliqué. Et en fait, ça a été une expérience merveilleuse parce qu’on a beaucoup voyagé, sac à dos.
On a eu la chance de se lier d’amitié avec des jeunes couples qui parlaient japonais. Et ça a été fabuleux parce qu’on a pu voyager dans toutes les villes impériales, faire des monastères, des onsen, tout ça. Ça a été une très belle expérience. C’est un pays incroyable de richesse culturelle. Oui, tout à fait.
Ensuite, c’est direction Londres en 2004 pendant 13 années, puis 3 années en Suisse et on retourne à New York pendant 3 ans. Vous rentrez de New York il y a quelques mois en septembre dernier. Fin totale de l’aventure d’expatriation en s’installant à Paris ou pas forcément ? Je ne sais pas. En fait, c’est vrai qu’au début, je m’étais dit, c’est bien, on rentre, on se pose.
Et puis là, ça fait un an et je me dis, en fait, ça ne me déplairait pas de repartir. Voilà, on verra ce que la vie nous réserve, mais pourquoi pas ? À suivre. En tout cas, à chaque fois que tu bouges, que tu déménages quelque part sur la planète, tu te retrouves dans les accueils de la FIAF. Tu m’as dit, c’est vraiment un endroit super, le moyen de faire des connexions très utiles.
Oui, je me souviens toujours quand je suis arrivée à Londres, je débarquais avec trois petits, un mari qui voyageait beaucoup. Je parlais l’anglais, mais voilà. Et c’est vrai que quand j’ai entendu parler de Londres à cœur, je me suis dit, mais c’est génial, je vais tout de suite rencontrer des Françaises. Et c’est ce que j’ai fait. Et en fait, voilà, je me souviens de mon premier café de rentrée.
où j’ai pu avoir des infos sur le supermarché, le médecin. Et ça je trouve que c’était très précieux quand on arrive dans une ville qu’on ne connaît pas, de tout de suite pouvoir connecter avec des gens qui ont les mêmes préoccupations et qui ont vécu les mêmes choses. Alors il y a des accueils un peu partout dans le monde et les auditeurs vont peut-être découvrir qu’il y a un Paris Accueil. Paris pour ceux qui rentrent d’expatriation notamment ou pour les impatriés. Paris Accueil, c’est comme si c’était une nouvelle expatriation pour toi ?
Oui tout à fait, moi je pense qu’après 20 ans, alors je revenais en France pour les vacances, mais c’est pas la même chose que d’être touriste entre guillemets de vacances et puis de retourner s’installer, vivre et en fait Paris Accueil avait été venu démarcher New York Accueil donc on avait une réunion en zoom Et je m’étais dit, bah oui, en fait, je rentre à Paris, c’est sûr que j’ai plein de copines parisiennes, mais j’étais très tentée par Paris Accueil et je n’ai pas du tout regretté. Voilà, j’ai retrouvé des anciennes de Londres, des anciennes de Suisse. Et puis, finalement, arriver à Paris après tant d’années, c’est quand même une nouvelle installation. Voilà, beaucoup de choses à redécouvrir. Eh bien il faut redemander sa carte vitale, toi tu m’as dit j’ai eu de la chance, en 15 jours je l’ai eu, je suis tombé sur des fonctionnaires très compétents.
C’est vrai que de temps en temps, à mon micro, on me dit que la démarche administrative peut être plus sulfureuse que ça. Oui, mais en fait, j’ai été assez impressionnée. Je trouve que, par exemple, la Sécu, j’ai dû les appeler deux fois et à chaque fois, j’avais quelqu’un de très compétent au téléphone. J’ai trouvé que les impôts, c’est la même chose. Vous pouvez appeler, avoir quelqu’un au téléphone, on vous donne des réponses.
J’avoue que ça, ça a été plutôt assez facile. Mais Alexandra, si je comprends bien, t’as plutôt été surprise en bien de Paris, puisque de New York, avec ces dernières années et les actualités qui ont pu être relayées chez les Américains, t’avais peut-être une image d’une capitale française plus abîmée que ça ? Oui, et puis j’avais un peu l’idée du Parisien, toujours de mauvaise humeur, pas très serviable, etc. Et en fait, je trouve que ça, ça a beaucoup changé. Je suis assez surprise de l’accueil dans les magasins de façon générale.
Voilà, les vendeurs cherchent toujours quand même maintenant à rendre le client satisfait, ce qui n’était peut-être pas le cas il y a quelques années, ou du moins c’est l’image que j’avais de la France, toujours en train de se péter, de râler. Non, je trouve que tout ça, ça s’est quand même beaucoup amélioré. Tu m’as dit la gastronomie, la culture, la santé. Finalement, tout ça, c’est très bien. C’est même sans doute beaucoup plus haut en termes de niveau que ce que tu as pu vivre à New York.
Donc à New York, on critique, mais finalement, on n’est pas mieux servi. Oui, parce que, par exemple, à New York, la santé coûte très cher. Le moindre médecin, c’est 150 dollars. Tout est quand même problématique et si vous n’avez pas les moyens, vous ne vous soignez pas. J’avais été très marquée, je me suis engagée pour une organisation de l’ONU qui s’intéresse au rôle des femmes et j’avais découvert qu’à New York, c’est quand même encore une ville où on mourrait en couche beaucoup plus facilement, avec des taux très élevés par rapport à une grande ville développée.
J’avais été très surprise. Et en fait, tout ça, c’était dû à des problèmes d’accès aux soins et de femmes qui vivent dans la précarité et qui attendent le dernier moment quand il y a un souci. Voilà. Donc ça, c’est quand même assez frappant. Gare au cliché, quoi.
Oui, tout à fait. Tu m’as dit, concernant Paris Accueil, puisqu’au bout de 20 ans, tu retrouves la vie parisienne et tu retrouves des amis qui ont vécu les mêmes choses. L’idée d’avoir vécu la même chose, est-ce que par rapport à tes anciens amis qui sont restés ici ou ta famille et ces amis-là qui ont vécu l’expatriation, c’est pas un peu rassurant de se retrouver entre ex-expats ? Oui, parce qu’on a vécu les mêmes choses. Revenant à Paris, j’étais contente de rencontrer des gens qui vivent dans mon quartier, qui avaient aussi les bonnes adresses, les bons tuyaux.
C’est vrai qu’on connecte beaucoup plus facilement avec ces gens de l’expatriation, peut-être que des Parisiens qui ont une vie un peu plan-plan, qui vivent depuis 20 ans dans le même appartement.
Je pense que cette ouverture de l’étranger, ça nous donne toujours l’envie de s’installer de façon efficace, d’avoir les bons tuyaux au bon moment. Les recettes que tu as dû trouver en t’installant à Londres, à Tokyo ou à New York, tu les retrouvais en t’installant à Paris ? Oui, je pense qu’après 20 ans d’expatriation, nous, on n’est jamais rentré en France entre, donc c’est vraiment un peu une redécouverte, mais avec beaucoup de, finalement, très agréable parce que je trouve que Paris est une ville fabuleuse.
Une qualité, finalement, tout est quand même assez facile maintenant. La qualité de la nourriture, on peut trouver des petits restaurants tout à fait abordables. À New York, c’est quand même compliqué de faire un bon déjeuner pour moins de 30 ou 40 dollars. Donc oui, Paris a quand même beaucoup d’atouts, je trouve. Aujourd’hui, tu t’occupes au sein de Paris Accueil du Flash Info, c’est la newsletter Hebdo qui est réservée aux membres.
Alors évidemment, il faut en faire partie. Il y a combien de familles qui font partie de Paris Accueil aujourd’hui ? Alors aujourd’hui on est plus de 300 membres donc c’est un gros accueil Paris et il y a beaucoup de retours annoncés pour le mois de septembre donc je pense que l’association va continuer à agrossir et puis c’est vrai qu’il y a une nouvelle équipe en place qui est très dynamique et on cherche vraiment à développer cet accueil. Avec une offre très variée. Pour les auditeurs qui vont rentrer d’une expérience d’expatriation, tu conseilles fortement de rejoindre les équipes de Paris Accueil.
Mais oui, moi je ne pensais pas en arrivant à ce premier café en septembre dernier, retrouver des anciennes de Londres que j’avais connues il y a 15 ans. En plus c’est des bonnes retrouvailles. Et puis voilà, il y a une offre, je dirais sportive, il y a beaucoup de groupes de marche dans Paris, donc c’est une façon aussi de découvrir Paris. avec des quartiers, etc. Il y a des marches dans la vallée de Chauvreuse, en banlieue parisienne.
Il y a une offre d’exposition. C’est vrai qu’on s’est régalé cet hiver avec toutes les belles expos de Paris. Il y a maintenant des déjeuners pour découvrir ou redécouvrir la gastronomie étrangère. Voilà, donc des choix très variés. Il y a du mahjong pour ceux qui aiment les jeux de société.
Voilà, vraiment plein de choses qui font que quand on arrive souvent, c’est vrai quand on revient à Paris aussi, parfois les copines, elles travaillent ou elles ont déjà leurs activités. Et puis vous, quand vous arrivez, il faut arriver à se retrouver une place, je dirais, parmi ce cercle d’amis qui a déjà sa vie toute tracée. Et donc, le fait d’être avec Paris Accueil, on peut se créer un emploi du temps très chouette et avec plein de choses variées et différentes. Alors pour en savoir plus, il y a le site internet qui est présent dans ce podcast et également les réseaux sociaux qui sont ouverts à tous. Merci Alexandra pour ce témoignage.
Paris Accueil, votre prochaine ville peut-être d’expatriation. Ne loupez pas le passage dans cette association du réseau FIAF avec qui nous sommes partenaires. Merci pour ce témoignage. Merci beaucoup.
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