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Une question pour vous : êtes-vous prêt à changer de vie ?
Avez-vous déjà envisagé de tout quitter pour commencer une nouvelle vie à l’étranger ? Dans cet épisode spécial de « La radio des Français dans le monde », enregistré en direct du salon Destination Canada Forum Mobilité à Paris, Gauthier Seys explore les opportunités d’immigration au Canada. Cet événement attire des milliers de visiteurs chaque année, désireux de découvrir les possibilités offertes par le pays de l’érable. Plus de 60 exposants et 2000 emplois à pourvoir ont attiré l’attention de nombreux Français et francophones aspirant à une nouvelle aventure. Mais qu’est-ce qui rend le Canada si attrayant pour les francophones ?
Notre invité du jour est Steve Chassé, gestionnaire de l’unité de promotion francophone à l’Ambassade du Canada à Paris. Depuis son arrivée en septembre dernier, Steve s’efforce de promouvoir les opportunités d’immigration pour les francophones au Canada. Il explique que l’une des priorités du gouvernement canadien est d’attirer des talents francophones pour soutenir les communautés francophones en situation minoritaire à travers le pays. Steve raconte comment le Canada, en tant que pays bilingue, cherche à équilibrer sa diversité linguistique en encourageant l’immigration francophone, avec un objectif de 8,5 % de nouveaux arrivants francophones d’ici 2025.
Le podcast explore ensuite les différentes facettes de l’immigration francophone au Canada. De la vitalité des communautés francophones hors Québec à l’importance de maîtriser l’anglais pour une intégration réussie, les invités partagent leurs expériences et conseils. Des histoires inspirantes, comme celle de Jonathan, un ingénieur en électronique de Bordeaux, illustrent les défis et les succès de l’expatriation. L’épisode se termine par des témoignages de professionnels de l’éducation et de la petite enfance, soulignant les besoins de recrutement et les avantages de vivre et travailler au Canada. Un épisode riche en informations pour tous ceux qui envisagent de franchir le pas vers une nouvelle vie au Canada.
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https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/travailler-canada/embaucher-etranger-temporaires/travailleurs-francophones-bilingues-exterieur-quebec/destination-canada.html
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Chapitrage du podcast spécial :
00:00:00 – Introduction et Présentation
00:00:35 – Destination Canada Forum Mobilité
00:00:58 – Invité : Steve Chassé et les Objectifs d’immigration francophone
00:05:35 – Invitée : Kimberly JEAN PHARUS – directrice de l’immigration francophone à la Fédération des Communautés francophones et acadiennes du Canada – FCFA
00:08:15 – Rôle de l’immigration pour la francophonie
00:10:47 – Invité : Jonathan, parcours d’expatriation
00:15:56 – Invitée : Julie Meunier, PVT
00:20:23 – Invité : Diego Sanchez, Langues Canada
00:25:11 – Invitée : Hadessah, projet de vie au Canada
00:30:04 – Invitée : Véronique EMERY, expérience en Ontario, Association francophone à l’éducation des services à l’enfance de l’Ontario (AFESEO), responsable du recrutement
00:32:41 – Invitée: Jocelyne Isabelle, Directrice : vie au Yukon, Garderie du petit cheval blanc
00:39:39 – Invitée : Marie-Joëlle Bergeron, Nouveau-Brunswick – Stratège en recrutement, Gouvernement du Nouveau-Brunswick – Ministère de l’éducation et de la petite enfance
00:44:00 – Invité : Francesco Viglione, transition réussie – agent de développement de la main d’œuvre – Gouvernement du Nouveau-Brunswick
00:48:00 – Invitée : Capucine Morault part prochainement en PVT
00:52:00 – Invité : Daniel Stevens, Agent d’immigration au Gouvernement du Manitoba
00:55:00 – Invité : Pascal Croissieux, une succes story – recruteur pour Bulk Careers (province de l’île-du-Prince-Edouard
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Podcast n°2433 (février 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.
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Un merci à l’Ambassade du Canada à Paris pour leur accueil, toutes les équipes et un remerciement particulier à Claire Linder pour la coordination des invités sur le studio de La radio des Français dans le monde.
Transcription de l’épisode :
La radio des Français dans le monde présent. Destination Canada. Forum Mobilité 2025. Un podcast enregistré à Paris le 14 février, animé par Gautier 16. Bonjour, bienvenue, vous écoutez la radio des français dans le monde.
On quitte notre studio aujourd’hui pour s’installer à Paris. Nous voilà à Destination Canada Forum Mobilité et je remercie les organisateurs. C’est la deuxième année où on pose notre studio éphémère dans ce salon. C’est la 20e édition. Elle a lieu les 14 et 15 février.
À suivre ensuite, ce sera Douala au Cameroun, 18, 19 et 20 février. Et puis ensuite, ça se passera en ligne 3, 4 et 5 mars. De toute façon, je vous parle de ça, mais les inscriptions sont complètes. Il y a eu plus de 60 000 inscriptions sur Paris pendant ces deux jours. Il y a 750 postes et pour 2000 jobs à pourvoir avec plus de 60 exposants sur ce salon.
La radio des français dans le monde est heureuse de vivre pour la deuxième fois cette aventure et je remercie Steve Chassé, gestionnaire de l’unité promotion francophone à Paris. Steve, c’est toi qui ouvre le bal aujourd’hui au micro de la radio. Bonjour et bienvenue. Merci, bonjour Gauthier, ça fait vraiment plaisir. D’Être avec toi aujourd’hui pour cette entrevue.
Donc ça me fait plaisir de prendre. Un peu de temps pour parler de l’événement, parler de l’édition Destination Canada Forum Mobilité. Tu es un petit nouveau on va dire à ce poste depuis 6 mois. Je salue, j’embrasse Louise qui était au micro l’année passée et qui a pris de nouvelles fonctions aujourd’hui. Mais l’organisation de ce salon, c’est sous ta direction.
Oui, depuis mon arrivée en fait sur Paris en septembre dernier, j’occupe les nouvelles fonctions de gestionnaire d’unité de la promotion francophone. Donc notre mandat principal à l’ambassade du Canada, c’est de de participer à des activités, soit de recrutement ou encore de donner de l’information, fournir de l’information au public sur les différentes possibilités qui s’offrent aux candidats à l’immigration, que ce soit les candidats à l’immigration temporaire pour vivre une courte expérience au Canada ou encore s’établir de manière plus permanente dans l’une des provinces ou territoires canadiens. Alors justement, s’installer de façon plus permanente, c’est avec une vraie stratégie de faire venir des Français, des francophones. Et vous voulez aussi faire vivre la francophonie. À travers ces postes, il faut des francophones.
C’est exact. En fait, l’une des priorités du gouvernement du Canada, c’est d’attirer justement des talents, d’attirer des gens qui parlent le français ou aussi qui ont une base ou une bonne connaissance de l’anglais pour venir s’établir dans les provinces canadiennes qui sont majoritairement anglophones. La raison derrière tout ça, c’est que le Canada est un pays bilingue, donc. On parle l’anglais, on parle le français, mais en termes de proportion au niveau. Des francophones, c’est plus au Québec où on trouve la majorité des francophones.
Cependant, il y a des communautés, il. Existe des communautés francophones très dynamiques en. Situation minoritaire et qui sont réparties un peu partout à travers tout le reste du Canada. Donc, pour faire vivre justement ces communautés, pour qu’on puisse garder le fait français au Canada, nous sommes à la recherche de personnes qui sont francophones et, autant que possible, bien entendu, qui sont en mesure de pouvoir se débrouiller un peu en anglais pour pouvoir assurer une meilleure intégration, surtout dans le marché du travail ou encore trouver un logement, etc. Alors volonté que la langue française vive, avec des quotas, 8,5% des nouveaux arrivants, dans l’organisation, ils doivent être francophones.
Exactement. Chaque année, le gouvernement du Canada fixe des objectifs en termes de nombre à atteindre, en termes de nouveaux résidents permanents au Canada. Le gouvernement du Canada a établi pour cette année, en 2025, le chiffre de 8,5 % de francophones sur la masse de nouveaux résidents permanents qui viendront s’établir en 2005. Et puis ma dernière question, est-ce que cette fascination du français pour le Canada reste toujours aussi vive? La relation entre la France et le Canada, c’est sûr que c’est très fort.
C’est une relation qui existe depuis très très longtemps. Le fait de venir ici en présentiel pour parler des opportunités pour venir au Canada en tant qu’immigrant, soit temporaire ou permanent, c’est qu’on sait qu’il y a un engouement, on sait qu’il y a un intérêt de la part des Français. Aussi des gens qui habitent la France. Qui ne sont pas nécessairement des citoyens français, mais qui ont par exemple un titre de séjour, mais qui visent peut-être à venir s’établir au Canada. Alors ce genre d’événement-là, comme Destination Canada.
Forum Mobilité, C’est l’occasion unique, en fait. Pour faire tout ce réseautage, en apprendre davantage. Souvent, c’est un peu méconnu. On entend souvent parler, bon, il y a le Québec, mais il y a aussi toutes les autres provinces où on peut, en fait, avoir plein d’opportunités intéressantes. Il y en a pour tous les goûts.
Aussi, on parle des grands espaces si on pense aux territoires du Nord, les territoires nordiques. Si on aime la montagne, on a les belles rocheuses canadiennes, par exemple, l’ouest du pays, les prairies qui sont à perte de vue, en fait, c’est d’immenses territoires. Ainsi que les maritimes, il y a l’Ontario, effectivement, les maritimes, donc il y en a vraiment pour tous les goûts. Ça dépend du climat, qu’est-ce qu’on préfère comme climat. Si on aime le froid, c’est sûr qu’on peut être attiré vers les territoires plus nordiques.
Mais effectivement, oui, il existe, je pense, un intérêt très fort de la part des citoyens et des soins français pour l’immigration au Canada. C’est d’ailleurs ce qu’on va entendre dans ce podcast spécial sur la radio des Français dans le monde. C’est toute la diversité, toute la richesse qu’offre ce pays. Les différents invités vont passer, à partir de maintenant, au micro pour se présenter. Merci, Steve.
Ça me fait plaisir. Merci à vous. C’est super gentil. Et puis bon salon, bon forum. Merci.
Vous écoutez la radio des francophones dans le monde. C’est vrai que ça aurait pu être le nom de la radio. On va parler de la francophonie du Canada avec Kimberley, Jean Farin. Bonjour et bienvenue à notre micro. Bonjour et merci de m’avoir invitée.
Tu parles aujourd’hui en tant que directrice immigration de la Fédération des Communautés Francophones et Acadiennes. Est-ce qu’on peut faire un peu d’histoire tous les deux ? Le Canada, ses provinces, ses territoires, on ne connaît pas tous. En France, on n’a pas bien appris ça à l’école. Est-ce que tu peux nous rappeler un peu comment est organisé le Canada ?
Oui, en effet. Donc, au Canada, on a des provinces et des territoires et, comme vous le savez peut-être, on est un pays bilingue. Et oui, en effet, il y a des francophones qui habitent partout au pays. Donc, on a des communautés francophones vibrantes et accueillantes d’un océan à l’autre. Alors, que ce soit dans les prairies, que ce soit en Atlantique, en Ontario ou même dans le Grand Nord canadien, on arrive à trouver des communautés francophones.
Alors, évidemment, on quitte le Québec aujourd’hui, parce que c’est une zone où on va souvent, on parle du Québec de Montréal. Donne-moi trois, quatre autres grandes villes que l’on va connaître et dans lesquelles il y a une vraie vie francophone. Oui. Alors, la francophonie hors Québec, c’est 2,8 millions de francophones. Donc, on est un peu éparpillés partout, mais on est partout, justement, d’un océan à l’autre.
Bon. Par où commencer? J’adore les provinces de l’Atlantique, c’est magnifique. Alors, on a des villes comme Moncton, on a Saint-Jean. Si on va au niveau des Prairies et de la Colombie-Britannique, on a une super belle communauté francophone à Vancouver, mais également au nord de la province.
On a une belle communauté francophone au Yukon, au Nunavut, bien sûr, l’Est et le Nord de l’Ontario avec des villes comme Sudbury, des villes de plus petite taille comme Hawkesbury et bien sûr, Ottawa, Calgary, Winnipeg. Vraiment, les communautés francophones, on est vraiment partout. Et alors justement, cette immigration vient renforcer la francophonie. L’idée, c’est de recruter et de renforcer cette communauté pour la faire vivre. Oui, justement, un aspect très intéressant des communautés francophones et acadiennes, c’est cette ouverture envers l’immigration.
Donc, les communautés francophones et acadiennes cherchent activement à attirer des personnes immigrantes francophones qui veulent venir s’y installer pour faire communauté ensemble. Donc on a des francophones qui eux-mêmes sont de première ou de deuxième ou de plusieurs générations. On a des francophones qui ça fait quelques années ou même quelques mois seulement. Mais ensemble, on veut faire société, on veut créer des communautés vibrantes où on a la chance de parler en français, d’envoyer nos enfants à l’école en français, de faire du théâtre en français, du sport, de recevoir des soins de santé en français. Donc, l’immigration a vraiment joué un rôle crucial dans la vitalité des communautés francophones, mais c’est toujours dans une perspective de cohésion communautaire et de faire société ensemble.
Évidemment, il faut savoir aussi parler anglais. En effet. Donc, les communautés francophones et acadiennes à l’extérieur du Québec, on est en situation minoritaire. Donc, pour percer dans le milieu de l’emploi, une bonne connaissance de l’anglais est très importante. Bien sûr, il y a des secteurs qui sont énormément en demande, des secteurs typiquement francophones, comme le secteur de la petite enfance, le secteur de l’éducation et le secteur de la santé.
Mais en effet, j’encourage tous ceux et celles qui souhaitent venir s’installer à l’extérieur du Québec, au Canada, de développer du mieux que possible leur niveau d’anglais. En fait, s’installer dans une communauté francophone à l’extérieur du Québec, c’est une belle occasion de pouvoir améliorer son français. puisqu’on va être vraiment dans un contexte où la majorité est anglophone, mais tout en ayant accès à des services en français à une communauté francophone. Merci Kim Perlis, c’est très clair. Merci pour cette explication.
Bon salon. Merci beaucoup. À très vite. À bientôt. Installez maintenant l’application Français dans le Monde sur votre mobile, la radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.
On va écouter Jonathan, il a 31 ans, il est de la région de Bordeaux, ingénieur système en électronique. Alors sa petite histoire avec le Canada a commencé en 2020. On va en parler sur l’antenne de la radio des Français dans le Monde. Jonathan, bonjour. Bonjour.
— Alors, aujourd’hui, parlons un peu expatriation. Cet état d’esprit nord-américain, tu l’as déjà en toi depuis un moment. T’avais déjà eu l’occasion, dans le cadre de tes études, de vivre un an à Montréal. — Oui, oui, oui, tout à fait. J’avais déjà cet état d’esprit nord-américain, que je trouve moins conservateur, peut-être, et traditionnaliste que ce qu’on a l’habitude de voir en Europe.
et j’étais très attiré par l’idée d’une expatriation. Il se trouve qu’une des écoles d’ingénieurs les plus réputées de Montréal est venue à l’institut de technologie où j’étudiais nous faire la promotion de ses cursus et ça m’a plu. Donc je suis parti là-bas et j’ai entamé un baccalauréat en génie électrique pour pouvoir obtenir un diplôme canadien et m’insérer plus facilement sur le marché du travail nord-américain à cette époque. Après tu es rentré en France, tu as fait tes études et en 2020 tu viens sur le salon Destination Canada. Et puis là, ça se passe très bien avec Ottawa.
Tu trouves quasiment Job. C’est en route, mais il va se passer un petit détail qu’on va appeler la pandémie, le Covid. Exactement, exactement. Donc, j’étais venu en 2020, puisque j’avais donc, après avoir entamé mon cursus au Québec, je suis rentré en France pour compléter mes études en France. Et en ayant été diplômé, je suis revenu pour à nouveau m’expatrier, où j’ai découvert en fait les Ottawa.
ce que je ne soupçonnais pas, puisque j’avais changé d’avis. C’est-à-dire que j’étais plus dans la démarche d’immigrer au Québec, ce qui est quelque chose devenu mainstream pour les Français, puisqu’on y parle majoritairement français. Moi qui ai la chance de parler assez couramment anglais, ça représente une plus-value, puisque les territoires anglophones ont un besoin en francophonie. Donc je coché quelque part toutes les cases, et j’avais pas du tout de réticence à y aller. Donc j’ai découvert les gens d’Ottawa et j’ai eu la chance d’être le fameux gagnant du concours 2020 de la Lucky Drop qui m’a valu une invitation à Ottawa pendant le Winter Lood où j’ai également eu l’occasion de rencontrer des chefs d’entreprise de l’Outaouais pour des postes qui correspondaient en système en électronique embarqué.
Malheureusement, juste après mon retour en France, pendant le processus de recrutement, À quelques jours près, le Covid, on a déclaré l’état d’urgence et les gens se sont retrouvés chez eux, les frontières fermées et tout s’est arrêté. Mais alors Jonathan, tu as la dent dure, tu recommences en 2025, à nouveau présence sur Destination Canada et tu as toujours la même envie avec un meilleur CV. Donc finalement, c’est un mal pour un bien. Tout à fait, tout à fait. Alors, il faut reconnaître quand même que ça n’a pas été facile, mais cela dit, ça a été l’occasion d’étoffer mon CV, en effet.
Et oui, oui, oui, on peut dire que j’ai la dent dure, en tout cas que je suis motivé, puisque me revoilà à nouveau, maintenant que le Covid est beaucoup plus derrière nous. Et en effet, j’ai toujours cette idée d’expatriation dans un pays du Canada, enfin. Dans une province du Canada anglophone et. Non pas au Québec, comme la plupart des Français auraient l’habitude d’y penser. puisque je pense que c’est un facteur différenciant justement d’être francophone.
Et résultat ce salon aujourd’hui c’est le début d’une nouvelle vie. Quelque part j’espère, j’espère. C’est ce que j’espère. Il y a des choses un peu en vue, c’est un peu précis dans ta tête ou tu restes très ouvert ? Je suis venu en fait avec une idée très précise c’est à dire que j’étais venu dans trois objectifs Le premier était de confirmer la stratégie que j’avais d’immigration.
Pour cela j’avais besoin des conseils plus aiguisés de la part du gouvernement canadien qui est présent sur le salon. J’avais également dans l’idée de renouer des contacts avec l’Ontario où j’étais allé puisque ça s’était terminé un peu précipitamment. Et j’ai également eu l’occasion de parcourir les offres d’emploi présentées dans le cadre du salon. dont une correspondait tout à fait à mon CV, ce qui n’arrive pas si souvent que ça, et étonnamment dans une province à laquelle je n’aurais pas du tout pensé, donc Terre-Neve et Labrador en l’occurrence. Et donc je suis allé les voir et je suis venu avec ces trois objectifs en tête, une idée assez précise, mais vous voyez, ça fait une matinée que je suis là et…
— Ça. Peut changer, ça peut s’ouvrir. — Exactement, exactement. Déjà, voilà, je profite du salon pour redécouvrir, en fait, redéfinir ce qu’il peut m’être offert. Je sens que tu vas potasser quelques documentaires sur YouTube sur cette nouvelle province qui n’était pas sur ta liste de course.
J’ai déjà commencé. Je ne me suis pas surpris. Bon Jonathan, résultat dans quelques mois parce que ça prend un peu de temps. Tout à fait. On va sans doute se retrouver, tu me rappelleras quand tu seras installé avec ton nouveau job et ton nouveau chez toi.
Mais alors avec grand plaisir, vous serez une des premières personnes que j’appellerai sur le territoire alors. C’est noté, rendez-vous pris. Merci Jonathan, bonne aventure à toi. Merci à vous. En ce moment sur francaisdanslemonde.fr, écoutez les.
Podcasts qui nous ont le plus inspirés en 2024. Voyagez aux quatre coins du monde avec. Des Français qui racontent les belles histoires sur la mobilité internationale.
Une habituée sur l’antenne de la radio des Français dans le Monde, Julie Meunier, cofondatrice de pvtiste.net. Je salue Mathieu, l’autre fondateur, c’est bien d’en parler aussi. Julie, bienvenue. Merci. Alors on va faire un exercice depuis quelques années.
On rappelle aux auditeurs ce qu’est le PVT, mais c’est bien de faire les fondamentaux pour commencer. Alors oui, le PVT, c’est le programme vacances-travail. C’est un programme qui a été mis en place par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour permettre aux Français qui ont entre 18 et 30 ans ou 18 et 35 ans, ça dépend des destinations, de partir à l’étranger dans des pays hors Union européenne, là où c’est normalement difficile d’aller travailler, d’avoir accès à un visa de travail d’une durée maximale d’un an. Et au Canada, c’est deux ans. Pour faire un peu ce qu’on veut.
On peut voyager, on peut travailler, on peut mixer un petit peu les deux. Donc c’est un peu l’occasion d’avoir quartier libre dans un pays assez lointain. Et avec des facilités sur les démarches administratives notamment ? C’est ça globalement, c’est assez facile de faire une demande de PVT. On va y revenir pour le Canada quand je dis facile, c’est si on oublie un peu les tirages au sort.
Mais en soi, la demande de PVT n’est pas compliquée. Alors petit point sur 2025, des nouveaux pays ? — Pas de nouveau pays, non. — Des pays en moins ? — Pas de pays en moins.
Bon, il y a eu, oui, effectivement, depuis quelques années, le PVT Russie qui a été suspendu. On sait pourquoi. Peut-être qu’il reviendra un jour. Mais sinon, depuis le PVT Équateur, il y a maintenant 2 ans, 2 ans et demi, il n’y a plus rien eu. — Et alors quel est le PVT qui attire le plus les jeunes Français ?
Et contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, c’est vraiment l’Australie le pays numéro 1, parce qu’il n’y a pas de limite de place. Je pense que s’il n’y avait pas de quota pour le Canada, ça dépasserait largement l’Australie. Mais c’est l’Australie. Alors justement, il y a un quota qui est attribué, ce qui permet de vivre le grand frisson, puisqu’il y a un concept de tirage au sort. Cette année, 6 615 places, c’est un peu moins.
Que l’année dernière, oui, tout à fait. Habituellement, le Canada donne aux alentours de 7 000 places. Avant 2024, avant toutes les annonces assez négatives en termes d’immigration au Canada, on avait tous les ans quasiment la surprise d’avoir un ajout de places. Comme en 2023, il y avait eu 12 700 places en tout pour les Français. Là, en 2024, 7 000 seulement.
En 2025, 6 615. Ce qui ne vient pas arranger les affaires des actuellement 14 000 Français qui sont inscrits comme candidats Voilà, avec déjà plusieurs milliers de places qui ont été données cette année. Et ça veut dire qu’on a droit à ce fameux tirage au sort dont on a déjà parlé. C’est ça. On s’inscrit, il y a un tirage au sort et on reçoit un mail.
Et voilà, après, il faut avoir la main heureuse. Il faut avoir la main heureuse. Mais heureusement, depuis quelques années, le tirage au sort, c’est toutes les semaines pendant plusieurs semaines. Donc, c’est pas parce qu’on n’a pas une place au début qu’on n’en aura pas après. Mais la majorité des candidats n’auront pas de place.
C’est quand même bien de le préciser. Donc, ils peuvent retenter l’année suivante. ou chercher une autre solution. Alors on va parler justement des solutions alternatives. Juste pour terminer, ça reste quand même quand on est jeune, qu’on veut découvrir l’international, une solution exceptionnelle.
Oui, c’est vraiment super. Moi, je suis une grande fan du PVT. Je l’ai fait deux fois. C’est très autonome. On a un visa.
C’est à nous de prendre le billet d’avion. de réserver une auberge de jeunesse et ensuite de se débrouiller sur place. Mais justement, c’est un peu une page blanche qu’on écrit un peu comme on veut. On travaille beaucoup, on voyage beaucoup, mais en tout cas, on rencontre des gens et on apprend beaucoup sur soi et sur une nouvelle culture, une nouvelle langue aussi. Donc, je le recommande vivement à tes auditeurs.
Et si vous voulez tout savoir, c’est pvtist.net. Le site est très complet, très bien fait. T’es l’unique dans le domaine du PVT, quasiment ? Il n’y en a pas beaucoup. Parfois, certains parlent un petit peu d’une destination où ils ont fait un PVT, mais c’est vrai que nous, ça fait 20 ans là, en juillet, ça va faire 20 ans qu’on est là, donc on connaît très, très bien notre sujet, toutes destinations confondues.
Merci beaucoup, Julie. Tu salues l’équipe. Merci beaucoup. À bientôt. La radio des Français dans le monde présente le dossier spécial, les ados et l’expatriation.
Expérience à la fois enrichissante et parfois difficile, car elle mêle de nombreuses émotions. Et.
Sur francaisdanslemonde.fr, dossier réalisé en partenariat avec les experts du réseau Expat Pro, épargné par Expat Students, le spécialiste des candidatures pour les universités au Royaume-Uni, en Europe et au Canada. La radio des Français dans le Monde. La voix des expats. On parlait du PVT et des limites avec les quotas. Il y a peut-être une solution alternative.
Ça s’appelle Langue Canada. Et pour en parler, je suis avec le directeur d’affaires internationales de Langue Canada, Diego Sanchez. Bonjour, Diego. Bienvenue. Bonjour.
Alors, quelle est donc la présentation que l’on peut faire de Langue Canada pour nos auditeurs? Langue Canada, c’est une organisation au niveau national. Au Canada, on représente des écoles qui enseignent l’anglais et le français en tant que langue étrangère. Donc, on attire 120 000 étudiants internationaux à chaque année, dont à peu près 2 500 Français qui viennent évidemment pour apprendre l’anglais. Donc, Langues Canada a été créée, ça fait à peu près 20 ans, et puis depuis l’année de 2024, on a signé une entente avec IRCC, et c’est par rapport au programme PVT, le fameux PVT qui est très cherché par les Français.
Alors, ça vient en complément. Là, quand on ne réussit pas le tirage au sort, par exemple, on peut se tourner vers Langues Canada. Les mêmes critères, même critère d’âge, à peu près la même procédure. Simplement, là, il va y avoir en plus l’enseignement de l’anglais une fois qu’on sera sur place. C’est vrai, oui.
Donc, IRCC, le gouvernement du Canada, nous a accordé un quota à nous. Et ça nous permet à nous de faire des nominations des jeunes français. Ça veut dire qu’en gros, ils vont dépasser le tirage au sort. Donc, ils n’ont pas à attendre qu’ils soient tirés au sort, évidemment, à hasard. Donc nous, on peut nominer et puis dix jours après la nomination, ils ont l’invitation pour appliquer pour le permis de travail, le fameux PVT.
Là, ils vont passer évidemment à toutes les démarches, comme n’importe qui. Donc la décision finale, c’est au gouvernement du Canada, mais 99% des Français d’habitude vont réussir avec leur demande de PVT. Par contre, ce que nous proposons, c’est exactement ce dont tu viens de parler, c’est le cours intensif d’anglais. Donc, oui, le Canada est bilingue, on a des provinces qui parlent strictement le français, mais c’est très important de parler anglais pour mieux s’intégrer au marché du travail et puis aussi pour gagner plus d’argent. J’ai dit à tout le monde, si on parle anglais, on va gagner à peu près 20-25 % de plus.
Donc, parler anglais, c’est très important. Et c’est ça que nos membres vont offrir aux jeunes Français qui passent à travers nous au moins 12 semaines d’anglais. C’est un cours intensif, à peu près 25 heures par semaine. Mais là, ils peuvent aller n’importe où qu’ils veulent. Donc, au Canada, oui, ça se peut qu’ils vont suivre un cours à Toronto.
Mais puis, après les trois mois, ils vont passer à Vancouver ou à Montréal. Ils sont libres à bouger. et puis c’est un PVT de deux ans, comme les autres. Donc, voilà ce que nous proposons. Et puis, même si on a un quota à nous, il faut décider vite parce que nous aussi, on pense que nos quotas vont disparaître très vite.
Donc, s’ils sont intéressés, il faut postuler. C’est possible d’aller sur notre site Web LangueCanada, langue au pluriel, à .ca. — Alors, c’est une formation qui est payante. — Oui, oui. Donc il faut prévoir à peu près entre 6 et 7 000 $ canadiens.
Ça fait à peu près 5 000 €. Et puis voilà, c’est un prix raisonnable. C’est que le marché paye d’habitude. Mais comme j’avais dit, s’ils souhaitent, ils peuvent travailler pendant les trois mois aussi, hein. C’est pas obligatoire.
— Ils peuvent cumuler avec un travail. — Oui, oui, oui. Mais on revient en étant parfaitement bilingue, c’est quand même pratique. Oui, je ne peux jamais dire qu’ils vont devenir parfaitement bilingues dans trois mois, mais ça aide beaucoup. Et puis, disons qu’il y a quelqu’un qui parle l’anglais déjà très bien, ils peuvent suivre des formations spécifiques.
Par exemple, il y a des programmes de Business English, par exemple. Donc, c’est plutôt vers le monde du business. Donc, ça peut aider. Nos membres sont très flexibles, donc il faut parler avec les écoles pour savoir c’est quoi la meilleure offre. Eh ben merci Diego, et puis pour certains auditeurs, où la porte s’est refermée avec le tirage au sort, eh ben y a vous maintenant, y a cette solution-là.
— Oui. Il faut dire, ils sont super bienvenus, les Français sont bienvenus n’importe où au Canada, et puis on veut promouvoir la francophonie. Donc ça veut apporter beaucoup de valeurs à la société canadienne, et puis voilà. On espère que… qu’on aura plus de Français qui viendront chez nous.
— Eh ben en tout cas, aujourd’hui le message est passé sur la radio des Français dans le Monde. À bientôt ! Merci. Bientôt. Bye.
Il est temps sur la radio des Français dans le Monde de parler de l’amour. Parce que c’est l’amour qui va tout changer pour Adessa. Bonjour, bienvenue. Bonjour. Tu as 40 ans, tu es originaire de Bretagne.
Assez jeune, tu vas avoir l’occasion de faire un PVT de 2016 à 2018. Tu vas te promener du côté de Sherbrooke, Montréal. Tu vas aller jusqu’à Vancouver. Tu racontes avec ta petite Toto. Au fait, t’étais bien là-bas, tu serais bien resté finalement.
J’étais très, très bien là-bas et je serais bien restée. Dès que je suis arrivée dans le pays, au Canada, j’ai très vite trouvé un emploi du côté de Sherbrooke, en fait. Donc, je me suis ouverte à l’opportunité de prendre ce qui venait selon ce qui était. Donc, j’ai commencé un job en tant. Que serveuse et vendeuse.
Et ensuite, je suis allée dans mon domaine d’activité et j’ai même eu une entreprise. J’étais indépendante au Canada pour donner notamment des cours de yoga et être formatrice, commencer mon métier de formatrice là-bas. Mais c’est un PVT, donc à un moment, il y a une date limite. Tu rentres en France et puis le Covid va venir s’installer. Donc ça va tout changer.
Tu vas néanmoins avancer en France, créer ton auto-entreprise. Tu es formatrice dans le bien-être. Tout se passe bien. Ça aurait pu rester la France, bien que le Canada restait dans un coin de ta tête. Et si mes informations sont bonnes, il n’y a pas que le Canada qui reste dans un coin de ta tête.
La rumeur dit qu’il y a aussi l’amour par là et les chemins se croisent effectivement. Et aujourd’hui, je souhaite retourner au Canada parce que c’est mon pays de prédilection. Et j’ai envie d’y revivre. Et ça a toujours été mon projet. Et puis, il y a l’amour qui m’y attend.
Alors c’est double motivation. Clairement, c’était un ami, c’est devenu aujourd’hui eux conjoints avec une relation à distance. Alors vous voyez, il vient de temps en temps, etc. Vous vous êtes quand même posé la question de qui va aller voir qui ? Oui, dans l’égalité dans le couple, quand même, on s’est vraiment posé la question.
Est-ce que notre projet de vie se fait en France ou est-ce que notre projet de vie se fait au Canada ? Et la réponse s’est imposée d’elle-même, ça a été le Canada. T’as toujours envie d’y vivre. Parce que même si on dit qu’il fait froid, la neige, ça fait aussi beaucoup de bien. Et comme tu es dans le bien-être, tu en sais quelque chose.
C’est exactement ça. Résultat, lui, vit sur l’île du Prince Édouard. On est sur l’extrême Est, donc de l’autre côté de Vancouver. C’est ça. Et là, aujourd’hui, tu es sur le salon parce que ta vie, elle pourrait changer à nouveau.
Complètement. Tu te vois bien le rejoindre, mais pour ça, il faut des infos, il faut des conseils, il faut voir un peu ce qui existe. Tout à fait et c’est l’endroit idéal parce qu’il y a des conférences qui nous renseignent sur tous les programmes d’immigration. Il y a aussi des employeurs qu’on peut rencontrer en direct, apprendre aussi la démarche parce que même les CV sont différents en France et au Canada. Donc voilà, ici on est armé pour pouvoir réussir notre immigration et l’ambiance est super sympa.
Et ça permet, sur un même lieu géographique, de voir beaucoup de compétences et d’avoir beaucoup de réponses à toutes tes questions. Tout à fait. Et puis d’ouvrir des perspectives aussi. Parce que, par exemple, là, moi, je suis vraiment sur un endroit particulier. Et en étant au Salon, je me suis ouvert la perspective de, pourquoi pas, aller trouver des emplois dans les provinces limitrophes.
et pouvoir faire un pont et pourquoi pas réussir le projet d’immigration. Et je crois qu’un projet d’immigration c’est ça, c’est de rester vraiment ouvert aux perspectives et puis pas rester fixé sur un seul et même objectif. Il n’y a sans doute pas une seule route directe. Non, surtout pour aller au Canada, il y a beaucoup de routes, c’est grand. Et ce soir, quand tu vas rentrer Destination Canada, tu vas appeler ton conjoint en racontant ta journée ?
En racontant ma journée, en lui disant que j’ai eu beaucoup de belles rencontres, beaucoup de belles informations et que maintenant je suis vraiment parée pour avancer dans le projet. Et tu penses que ça va te prendre à peu près combien de temps ? Ça, on ne sait pas. Difficile ? Difficile à dire.
Maintenant, pareil, le temps est extensible et rien n’empêche en attendant justement que les choses puissent s’activer, par exemple en ayant une offre d’emploi et en arrivant sûr avec un job pour pouvoir avoir un programme. C’est aussi se dire pourquoi pas faire des sauts de puce, aller au Canada, prospecter, revenir en France et puis que ça se fasse petit à petit. Eh bien, je te souhaite en tout cas, Adessa, le meilleur pour la suite de cette belle histoire qui ferait presque une belle série Netflix. Merci beaucoup. On le proposera un jour.
Pourquoi pas. Bientôt au cinéma. A bientôt. Merci. A bientôt.
Prenons rendez-vous. Chaque jour, écoutez Les Français parlent au. Français, animé par Gauthier. À la radio à minuit et à midi. Notre média a déjà tendu son micro.
À plus de 2000 expats. Parcours de vie, conseils d’experts, correspondants qui réagissent à l’actualité et des Français qui parcourent le monde avec leurs sacs à dos. Écoutez ces témoignages pleins de sourire pour bien préparer et pour réussir votre expatriation.
sur la radio des français dans le monde. La radio des français dans le monde est sur le salon Destination Canada Forum Mobilité. On va parler d’éducateurs de petite enfance avec Véronique, mon invitée française parisienne qui un jour va partir pour quatre mois en Ontario et va y rester 25 ans. Un coup de foudre du coup. Bonjour Véronique.
Bonjour. Un coup de foudre pour le système, pour la culture, pour le pays. Oui, pour l’approche pédagogique, pour les valeurs, pour l’environnement. Alors, c’est quoi le grand atout de cette vie en Ontario ? Une pédagogie ouverte, centrée sur l’enfant ou centrée sur l’élève, des valeurs de respect, de diversité, d’inclusion.
Très bien. Et au-delà du travail, le quotidien, la culture, les sorties, les loisirs ? Tout à fait. C’est un pays qui a beaucoup à offrir, en tout cas la province de l’Ontario, très chouchou des francophones. Parlons spécifiquement de ton travail.
Vous recrutez actuellement dans le domaine de la petite enfance. Quel profil ? Tout à fait, on cherche des personnes qui sont passionnées par le domaine de la petite enfance, qui vont être capables de mettre l’enfant au cœur de leurs pratiques pédagogiques au quotidien. Des personnes qui sont formées en petite enfance, avec un diplôme reconnu, de l’expérience, et surtout une fierté francophone, parce qu’il ne faut pas oublier qu’on est en milieu francophone minoritaire. Donc ils sont fiers de leur idée de francophone, qui vont être des modèles pour les enfants.
Donc on va parler en français avec les enfants ? On va parler en français avec les enfants, tout à fait. — Et malgré tout, faut quand même connaître l’anglais, parce que la ville sera très anglophone. — Donc c’est sûr que c’est un atout. C’est pas une exigence, parce qu’on dit que le français, ça s’apprend, mais l’anglais, ça s’attrape.
Donc on s’attend à des personnes qui ont d’abord une fierté francophone et qui vont être capables de communiquer quand même avec les familles, les parents et le reste de la communauté. — Et si un auditeur écoute cette interview et qu’il veut en savoir plus, site web ? Affeceo.Ca, Association francophone à l’éducation des services à l’enfance de l’Ontario. Eh bien c’est noté, merci beaucoup Véronique pour cette présentation. 25 ans là-bas, ça veut dire qu’on oublie Paris ?
Pas de retour. Pas de retour, c’est ferme. C’est sûr, merci, bonne journée.
La radio au service de ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Venez chers auditeurs, je vous emmène au pays du soleil de minuit. Nous voilà dans l’un des trois territoires du Canada. Nous sommes au Yukon. On dit Yukon en français, on dit Yukon en anglais.
Bon, Yukon c’est bien. Bonjour Jocelyne. Bonjour. Est-ce que je peux te demander que tu présentes rapidement qui tu es ? Oui, bien sûr.
Alors moi, je suis née au Québec. Je suis allée au Yukon pour un contrat de 18 mois et ça fait bientôt 9 ans que je suis déménagée au Yukon. Un petit coup de cœur. Oui, exactement. Et tu es aujourd’hui directrice de garderie.
Oui, alors je dirige la garderie, la seule garderie francophone qu’on a au Yukon. Parce que le Yukon, c’est un grand territoire, mais avec peu d’habitants, donc on est 45 000 habitants. Presque tous habitent dans la ville de Whitehorse, qui est la capitale. De ces 45 000 personnes-là, il y a à peu près 15 % de francophones. On a une garderie francophone présentement.
On planifie d’en ouvrir une deuxième. C’est pour ça qu’on est au Salon Destination Canada. Et c’est pour ça qu’on se parle aujourd’hui. Alors au Canada, il y a 9 provinces, 3 territoires pour 40 millions d’habitants. Pour ma culture générale et peut-être pour un certain nombre d’auditeurs, la différence entre les provinces et les territoires ?
Alors les provinces ont un gouvernement provincial, les territoires sont gouvernés par le gouvernement fédéral. Ils n’ont pas un propre gouvernement. Et c’est sans doute souvent des zones moins habitées ? Oui, tout à fait. Alors si on arrive au Yukon, on n’est pas très loin de l’Alaska, c’est peut-être pour ça que c’est le pays du soleil de minuit parce qu’il y a des jours, des périodes dans l’année où le soleil est toujours là.
Jusqu’au solstice d’été en fait, le soleil ne se couche presque jamais. Donc la nuit, il ne fait jamais complètement noir. Donc il fait un peu plus sombre, mais c’est toujours lumineux. Tandis que l’hiver par contre, on a moins de soleil. Les périodes d’ensoleillement sont plus courtes.
Et Jocelyne, on doit te le dire souvent, le Canada, il fait froid? Oui, il fait froid. Et au Yukon alors? Au Yukon, l’été, la moyenne est entre 15 et 25 degrés Celsius. L’hiver, la moyenne, c’est entre moins 10 et moins 25, mais il y a certaines semaines, c’est à une période où on peut aller jusqu’à moins 40.
D’accord. Mais bien habillé, ça se fait. Bien habillé, avec des gants, tout va bien. Par contre, on peut passer un peu de temps le matin pour déneiger. Tout à fait.
Mais étonnamment, en ville, on n’a pas tant de neige que ça. Moi je viens du Québec, il y a beaucoup plus de neige au Québec qu’au Yukon. Et aussi c’est une image qu’on a, mais les gens qui n’aiment pas trop la chaleur, c’est vraiment idéal? Ce qui est bien, c’est qu’au soleil il fait chaud et à l’ombre on est très bien. Alors souvent dans les endroits où il fait un peu plus froid, on sait faire la fête.
Est-ce que c’est le cas du Yukon? C’est le cas du Yukon, en effet. En l’occurrence, qu’est-ce qu’on va pouvoir faire dans ces loisirs ? Il y a du sport ? C’est vraiment l’endroit idéal pour les gens qui aiment les sports de plein air, les aventures, la marche, les randonnées.
Parce que c’est des grands espaces, beaucoup de montagnes, de lacs. Donc le camping, le plein air, c’est vraiment l’endroit idéal pour ça. Jocelyne, je vais m’asseoir à table et je voudrais que tu me serves une bonne boisson et un bon plat. Fais-moi une petite sélection. Ok.
Alors un bon plat, je te suggère un steak de wapiti ou un steak de bison ou même un filet de saumon parce qu’on a le saumon qui est très populaire au Yukon. Pour la boisson, c’est un peu comme ici. Il n’y a pas de boisson spéciale là-bas. Très bien. Et on accompagne ça avec quoi?
La viande avec des frites? On peut, ou sinon les pommes de terre en purée. J’avoue que là, à ce moment précis du salon, j’ai un peu faim. Jocelyne, merci beaucoup. Vous écoutez le podcast spécial Destination Canada, Forum Mobilité 2025.
Un podcast enregistré à Paris le 14 février pour la radio des Français dans le monde. Venez avec moi, on part dans la région du Nouveau-Brunswick. Nous sommes évidemment avec Marie-Joëlle Bergeron pour parler des enseignants de la petite enfance. C’est un sujet important. Bonjour Marie-Joëlle.
Bonjour. Merci d’être avec nous sur la radio des Français dans le Monde. Un petit mot de présentation pour cette province, le Nouveau-Brunswick. Ressitue-le-moi et donne-moi quelques informations. Oui, avec plaisir.
Donc le Nouveau-Brunswick, c’est la province à l’est de la province du Québec. Donc c’est vraiment la porte d’entrée vers les provinces atlantiques. On partage nos frontières avec l’État du Maine aux États-Unis, le Québec et la Nouvelle-Écosse tout au sud. Donc on est vraiment sur le bord de la mer avec nos trois littoraux et donc on a toute une culture aussi très maritime. Et c’est la seule province où le gouvernement est bilingue.
Oui en fait c’est vrai, on est la seule province officiellement bilingue du pays. Ce qui fait en fait qu’on a deux langues officielles et à l’intérieur de nos programmes d’éducation, donc on a un secteur d’éducation en français et un secteur d’éducation en anglais. Même chose pour les services de la santé. Donc le bilinguisme est surtout un bilinguisme institutionnel. Mais nous sommes effectivement 70% de la population parle l’anglais, 30% parle le français.
On a environ 50% qui peut s’exprimer dans les deux langues. Alors justement, on va s’arrêter sur le système scolaire. Il y a des différences pédagogiques. Il y a plusieurs systèmes qui cohabitent. Oui, tout à fait.
En fait, ce qui nous démarque à l’international, c’est vraiment l’inclusion scolaire, le fait que tous les élèves sont au centre de la même classe. En fait, tous nos élèves ont droit à la même éducation. Et donc, on met vraiment de l’avant Que l’élève est au centre de ses apprentissages, que l’élève peut contribuer à développer ses compétences. On veut vraiment que l’élève puisse développer ses intérêts, ses passions, apprendre à se connaître pour voir un peu comment il va se positionner dans le monde changeant qu’on connaît au quotidien. Donc on est vraiment dans une approche humaine citoyenne où l’élève peut vraiment apprendre à devenir un futur citoyen finalement.
Tu veux dire qu’un enseignant en France, s’il se retrouve chez toi, il va devoir repenser un peu son mindset? Effectivement, bon point. L’enseignant joue plus un rôle d’accompagnateur des apprentissages que d’un enseignement magistral où est-ce que le contenu est vraiment beaucoup plus directif. On est vraiment dans une approche où est-ce qu’on veut développer les compétences des enfants qui puissent se rattacher à du concret, à du tangible, à du pratique. Donc l’enseignant va plutôt être là pour accompagner les élèves que d’être plutôt magistral.
Et Marie-Joëlle, si vous êtes aujourd’hui présente à Destination Canada, c’est que vous avez des besoins de recrutement. Effectivement. Vu la dualité linguistique, on a des écoles de langue française et des écoles de langue anglaise qui offrent un programme d’immersion française. Donc les deux offrent des postes comme professeur, comme enseignant de français. Donc des matières en français et non pas juste du français comme tel.
Dans nos écoles francophones, on cherche des enseignants du primaire et du secondaire et dans nos écoles d’immersion française aussi. À l’intérieur des écoles anglophones, on cherche aussi des enseignants pour nos cours de français. On a des auditeurs qui sont peut-être en train de débuter une nouvelle vie alors en vous contactant. Oui, je le souhaite bien. En allant voir sur le site du gouvernement du Nouveau-Brunswick, vous allez trouver toute l’information pour nous rejoindre.
Sachant que c’est aussi une formation réglementée, une profession réglementée, donc il faudra certainement faire reconnaître ses acquis pour avoir la certification d’enseignement. Avoir une équivalence par rapport à ses diplômes français. L’équivalence ici, oui, c’est le MasterMF2 qui est reconnu au Nouveau-Brunswick. Donc, les enseignants qui nous écoutent qui ont un MasterMF2 avec une licence en matière enseignée, on a bien envie de voir votre profil arriver au Nouveau-Brunswick. Eh bien, merci beaucoup et merci pour ta passion.
Tu vis ça passionnément. Un grand merci. Francaisdanslemonde.Fr La première plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale.
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C’est le moment d’un petit voyage en Italie. On va aller dans la région de Naples et puis on va se promener pour faire une grande boucle et finalement revenir au Salon Destination Canada. Bonjour Francesco. Bonjour. Enchanté.
Donc on l’entend, tu as un prénom et un petit accent italien. A l’époque, tu vis en France et tu viens sur le Salon Destination Canada. On est en quelle année ? On est en novembre 2018. — Et aujourd’hui, tu es exposant sur le salon.
— Exactement. — Mais qu’est-ce qui s’est passé ? — C’est un jeune d’immigration. J’ai été récruté en 2018, via le programme d’initiative stratégique du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Pourquoi le Nouveau-Brunswick ?
Car c’est l’unique province qui est officiellement bilingue dans tout le Canada. J’étais tombé en amour après une présentation avec cette province, et ensuite j’ai fait toutes mes recherches, et j’ai commencé ma démarche en immigration. Ensuite, le destin fait que la personne qui m’avait recruté en 2018 à Destination Canada, aujourd’hui elle est devenue ma directrice. C’est génial ! Aujourd’hui nous partageons le stand.
C’est la première fois que nous le faisons ensemble mais ça nous fait rigoler tous les deux car c’est elle qui m’a recruté et aujourd’hui on est ensemble. Dans le même stand. Alors tu quittes l’Europe et tu vis bien loin de l’Italie et de la France aussi. Comme tu connais les deux continents, qu’est-ce qui est le plus grand avantage du Canada ? L’accueil des gens, la liberté d’être comme tu es.
Et également les espaces, le fait de pouvoir s’isoler, le fait de pouvoir quitter le travail à l’heure et de pouvoir avoir une vie après le travail. C’est vrai que la relation au travail est très différente. Oui, nous travaillons de 8h15 à 4h30.
Si je reste plus tard que quatre. Heures et demie, c’est même mon boss… Qui me dit, il est temps de partir. — Rentre à la maison. — Rentre à la maison.
Parce que le travail est important, mais c’est un élément de la vie. — C’est pas toute la vie. — Exactement. Et c’est aussi la vie personnelle qui est beaucoup plus en compte, ce que j’avais oublié en France. Et alors, tu es dans la communauté de Chaleur, c’est ça ?
Oui, dans la région Chaleur, au nord-est du Nouveau-Brunswick. C’est une région la longue 70 kilomètres. On compte environ 50 000 habitants dans cette région, mais il y a vraiment de quoi faire. Donc aujourd’hui, on invite les nouveaux arrivants à faire découvrir cette région, pour qu’eux aussi puissent s’installer. Et on y arrive, on y arrive à faire tomber les gens en amour avec cette région.
— Ah oui, tu prends les expressions canadiennes aussi, du coup, on est en amour. — Oui ! — Alors parlons quand même gastronomie, Francesco. — Ah… — Loin de tes bonnes pâtes et de tes bonnes pizzas, loin même de cette gastronomie française, tu t’y retrouves, dans la région du Nouveau-Brunswick ?
— Je me retrouve, aussi, si c’est quelque chose que réellement, ça me manque. La nourriture est quelque chose qui n’est pas du tout pareil au Canada. Quand tu es habitué à des pâtes ou tout simplement le fromage, la charcuterie et tu arrives dans un endroit où. Ce n’est pas vraiment le plus prédominant, oui. Bon, t’es quand même content de venir à Destination Canada à Paris du coup !
Exactement ! Ce voyage en Europe me permet à. L’Instant de faire le plein de goûts. Et de saveurs de la France ou de l’Italie, mais si je devrais choisir, ce sera toujours le Canada. Et en tout cas, impossible d’imaginer quand tu viens sur le salon Destination Canada que tu y serais en 2025 entrant à l’instant.
Jamais j’aurais pensé. Jamais je n’aurais pas pensé, c’est pour ça qu’aujourd’hui, quand je rencontre des candidats, je leur dis, moi j’ai commencé ici. Tout est possible. Tout est possible. Ce n’est pas un salon pour passer.
Une journée, c’est un salon où il y a des opportunités à saisir. C’est noté, merci beaucoup Francesco. Merci à toi. Profite bien de l’Europe pendant quelques heures. Oui, merci beaucoup.
La radio des Français dans le Monde. C’est du plaisir, c’est du contact, c’est du lien. C’est une connexion avec tous les Français. Au quatre coins du monde. Passons un moment avec Capucine Moreau.
Elle a 31 ans, elle habite à Versailles et elle est sur le départ. Bonjour Capucine. Bonjour Gauthier. Alors comme ça, tu as été tirée au sort pour un PVT direction le Canada. Tu te souviens de ce 15 avril dans ta boîte e-mail ?
Oui, comme tous les PVTistes, j’attendais ce moment, ce grand moment, et puis je suis très contente de partir enfin au Canada. Alors tu pars fin mai, tu pars seule, presque. Presque. Tu pars avec Mango. Avec ma petite chienne.
Alors, parlons-en, parce que voyager avec un animal, c’est pas si simple. Tu vas de l’autre côté du monde. Il y a des démarches particulières, pour les avions, pour l’immigration ? Alors, j’ai fait beaucoup de recherches pour le Canada, mais aussi pour tous les pays pour être pvtistes dans le monde entier. Et donc le Canada, c’est le plus simple.
Il y a juste à faire vacciner son chien contre la rage. Et on paye 30 euros en arrivant au Canada, voilà. Il y a des endroits dans le monde où c’est plus compliqué d’arriver avec un animal. Oui, Nouvelle-Zélande, Australie, il y a la quarantaine, c’est très très cher. Donc si on veut voyager avec un chien, le plus simple c’est d’aller au Canada pour être pébétiste.
Alors Capucine, tu me disais que tu es dans une famille d’expats. Déjà les grands-parents ont vécu en Afrique. Oui, au Ghana. Et puis aujourd’hui, ça continue, ton frère par exemple est au Québec. Il est à Montréal, oui.
Il est à Montréal. Vous l’avez dans la peau cette envie d’international ? Oui, c’est surtout moi. Je n’ai jamais vécu à l’étranger. J’ai même un cousin qui a vécu en Nouvelle-Zélande.
Il est citoyen néo-zélandais. J’ai envie d’aventure. C’est une aventure d’une vie. Oui, j’ai envie de tenter l’expérience. À l’occurrence, on disait que tu partais seule.
Bon, il y aura Mango, mais le chien ne va pas pouvoir beaucoup t’aider. Le chien est un Labrador. Et tu vas où ? Dans quelle région au Canada ? Terre-Neuve et Labrador.
C’est incroyable. A priori, c’est dans ce coin-là, du côté de St-Jones, la province des Vikings, où tu veux te rendre. Pourquoi ce choix ? Surtout pour la beauté de la nature, la diversité, donc là-bas il y a des icebergs, des baleines nabos, il y a aussi beaucoup d’oiseaux migrateurs. Il y a aussi pour la culture, donc là-bas il y a des acadiens, des vikings.
des Irlandais, donc c’est très très varié. Voilà, c’est surtout pour ça en fait. La nature et la culture. Sachant que tu pars en ayant eu l’occasion de t’enseigner, en ayant de la famille qui est déjà sur place, malgré tout t’es à Destination Canada, pourquoi ? Oui, pour rencontrer les exposants.
Je suis venue essentiellement voir Terre-Neuve et Labrador. Aussi IPE. Surtout le côté maritime en fait. C’est ce qui m’attire le plus. Pour la musique aussi.
Et côté boulot, qu’est-ce que tu vas faire là-bas ? Tu vas travailler ou tu vas te donner du temps libre ? Alors je vais… Mon PVT, il sera plus accentué sur le T de PVT. Donc…
Je vais travailler, après je suis assez ouverte, ça peut être dans le tourisme, avec les animaux, ou en petite enfance, voilà. Et alors, le fait d’être seule, est-ce qu’on t’a donné des conseils particuliers ? Parce que c’est pas toujours simple d’être une jeune fille et de voyager dans le monde. En fait, j’ai déjà voyagé seule. Avant, je trouvais ça un peu bloquant, j’avais peur d’être seule.
Et finalement, quand on part seule, on n’est jamais seule. Parce que quand on part en couple ou entre amis, en famille, on reste entre nous. Et moi, je vais beaucoup vers les gens, donc finalement, en fait, j’adore. Voilà, j’adore. Eh bien Capucine, une fois que t’es installée, que t’es sur place, tu t’es trouvée un petit boulot, tu nous rappelles ?
Ah bah oui avec plaisir, merci beaucoup ! Capucine Moreau, je dis ton nom, tu voulais qu’on donne ton nom parce que ben si on recrute dans le coin, ben tu es là ! Voilà, merci beaucoup Gauthier ! Et ben si tu trouves ton métier grâce à la radio des français dans le monde, tu m’offriras un bon plat quand je viendrai te voir ! Avec plaisir !
Belle aventure à toi en tout cas ! Merci, bonne journée ! Écoutez les Français du monde raconter leurs belles histoires. Les grosses voitures américaines, des fois on en voit même certaines qui sont plaquées or. Il y a la muraille qui a été reconstruite.
On peut se balader sans problème. Ça c’est magique. Les Canadiens vont dans des restaurants ou des boulangeries françaises sans aucun problème. francaisdanslemonde.fr Un service gratuit dédié à la mobilité internationale pour accompagner ceux qui s’y préparent, la vivent ou en reviennent. francaisdanslemonde.fr Avec plus de 2000 interviews que vous pouvez écouter très simplement en version podcast depuis notre site ou via votre appli habituelle, Spotify, Deezer, YouTube.
Et désormais, écoutez la radio lorsque vous surfez sur le petit journal.com, le média de références des Français et francophones à l’étranger, présent dans 74 villes dans le monde. On parle beaucoup de la francophonie, mais parlons aussi de l’utilité de connaître les deux langues. Et pour en parler, voilà un invité qui était présent avec moi il y a un an. Bonjour Daniel Stevens. Bonjour, ça va ?
Très bien, merci, content de te retrouver. Tu es agent d’immigration au gouvernement du Manitoba. Alors rappelle-moi un peu, on est dans le centre du Canada. Oui c’est exact, on est complètement carrément. Au centre du continent en fait.
Et alors là c’est une province qui est majoritairement anglophone mais avec une population de 10% qui peuvent parler le français. Et la capitale c’est Winnipeg qui veut dire « au trouble ». « Au troublé » en fait, oui. Alors c’est dans la langue locale des autochtones qui s’appelle Oji-Cree. Et là on a une population assez importante autochtone.
Alors, il y a un an, on s’est vu ici. Quelques jours plus tard, tu étais au Maroc. Évoquons ce sujet. Tu disais que l’une des grandes problématiques, c’est d’attirer, certes, des francophones, mais qui parlent aussi l’anglais, parce qu’à peu près partout hors Québec, il va falloir être armé des deux langues. C’est ça.
Nous, on veut vraiment diffuser le message que les gens qui parlent seulement le. Français vont avoir peut-être des défis en trouvant des emplois dans leur domaine. Spécifiquement au Manitoba, on cherche des enseignants. Au niveau primaire, secondaire, même universitaire. Et eux, ils peuvent se débrouiller sans peut-être avoir des connaissances approfondies en anglais.
Puisque justement, ils travaillent pratiquement en français. Tout comme dans le domaine des médias, par exemple, communication selon deux choses, spécifiquement les médias, on peut se débrouiller comme ça. Mais oui, on met de l’emphase sur les gens qui ont un niveau au. Moins intermédiaire en anglais. — Après, on peut rassurer l’auditeur aussi.
On peut arriver avec un petit bagage anglophone, et ben il va grandir, il va croître sur place pendant la vie. — C’est ça, exact. Oui, c’est exact, oui. Oui. Avoir au moins un niveau intermédiaire, c’est bien.
Mais vous verrez que dès que vous vous déplacez là, que c’est inévitable que votre côté anglophone… que votre anglais développe assez rapidement. Et avec vos dépendants, peut-être, votre conjoint-conjointe ou les enfants, surtout, l’avantage, c’est que… Beaucoup de personnes veulent que leurs enfants et leurs familles parlent anglais, qui est une langue assez importante internationalement. Mais nous, on a un mandat de préserver et de faire croître la francophonie aussi au Manitoba.
Alors d’un côté, nous disons oui, nous encourageons les gens bilingues aussi, puisqu’il y a toute une vie que tu peux avoir en français, côté social par exemple, ce genre de choses. Merci d’avoir donné cette précision qui est quand même importante. Merci beaucoup. Merci, à l’année prochaine. Peut-être, on saura.
Vous écoutez la radio des Français dans le Monde. C’est l’histoire d’une success story. Voici Pascal, originaire de la vallée du Rhône. En 2017, il voit une annonce de recrutement. Il vient au salon.
On lui donne une casquette en lui disant t’es embauché. Aujourd’hui, il vit sur l’île du prince Édouard. Bonjour Pascal. Bonjour. Bon, t’es d’accord avec moi que quand t’es venu en 2017 à ce salon, tu savais pas que ça changerait ta vie ?
Absolument. Je n’avais aucune idée ni de ce que c’était, ni de comment ça allait se terminer. Et t’es même venu avec les pétoches parce que l’entretien s’est passé en anglais et t’étais pas balèze en anglais. Pas du tout. J’ai regardé sur YouTube des vidéos la veille de Job Interview pour mémoriser phonétiquement les questions.
Alors toi tu es transporteur, tu viens parce qu’une petite annonce de Bulk Carriers t’intéresse et l’entretien va finalement très très bien se passer. Tu te souviens de Mike du coup, qui est ton recruteur à ce moment-là. Tout à fait. Et qu’est-ce que c’est que cette histoire de casquette ? Quand on est embauché, on a directement une casquette en cadeau.
C’est ça. On discute presque 20-25 minutes. Il me demande un peu tout ce que j’ai fait, tout ça. Et à la fin, il me regarde, il me met la casquette sur la tête et il me dit « Félicitations, t’es embauché ! » Eh ben, quelle histoire !
En France, il y a une famille, ta femme, trois enfants. Deux vont venir, parce que le troisième, il a déjà commencé sa vie ici, donc… C’est ça. Mais donc, se réinventer, se mettre à l’anglais, vendre tout en France, tout acheter là-bas, c’est quand même changer de vie, hein ? Complètement.
Donc on arrive à l’aéroport avec une valise et on dit ben voilà, on recommence. Alors tout va très très bien se passer, tu vas te promener sur les routes du Canada et des Etats-Unis, c’est la zone que ta société couvre. Tu dois voir de beaux paysages quand même au quotidien. Oui tout à fait. Premier tour arrivé dans New York, on regarde, on a les yeux d’un gamin parce qu’on regarde ça, on a vu la télé dans les séries, on regarde les noms des villes.
— C’est pareil. — C’est ça. — Et si on s’arrête juste sur l’île du Prince-Édouard, c’est comment ? Ça ressemble à quoi, pour un Français qui nous écoute, là ? — L’île du Prince-Édouard, c’est…
Alors, quand on me demande où c’est que je vis, j’ai l’habitude de dire « j’habite en vacances ». — Ah ah ! Ouais, pas mal. C’est une belle accroche. — De partout où tu es, sur l’île du Prince-Édouard, moins de 15 minutes d’une plage.
avec les plages de sable rouge, un climat qui est, bon je vais pas dire qu’il fait 25 degrés l’hiver, ça serait pas vrai, mais qui est vraiment très soutenable, et des gens qui sont très très sympathiques. Et Pascal, pour boucler l’histoire, en 2022 tu deviens formateur, en 2024 tu deviens superviseur, et en 2025 on est sur le Salon Destination Canada et t’es de l’autre côté de la table. C’est ça. C’est toi qui recrute désormais. C’est ça.
Donc, ce que je mentionne, ben voilà. 2017, j’étais là, en train de errer parmi les stands, essayant de trouver là où je devais aller. Et maintenant, ben je recrute les candidats. Les prochains candidats. Voilà.
Eh ben écoute… Ce sera le mot de la fin de ce podcast Destination Canada Forum Mobilité avec cette belle histoire racontée par Pascal. Pas de regret d’avoir tout vendu en France et d’avoir vécu une nouvelle vie au Canada ? Alors un seul petit regret ? La bouffe !
De ne pas être parti avant. J’ai cru que tu allais me parler de nourriture. Ah, il y a quelques petites choses qui manquent. Ah, j’avais pas tort alors. Mais, ouais, si j’ai un regret, c’est de ne pas avoir fait plus tôt.
Donc t’invites les auditeurs à vivre la même aventure. C’est ça. Ceux qui veulent vraiment le faire, renseignez-vous, prenez les informations, trouvez les informations. Les informations ne vont pas venir à vous si vous n’allez pas les chercher. Venez au Salon d’Essai Nation Canada Forum Mobilité.
Nous étions à Paris avec la Radio des Français dans le Monde. Cette émission a été enregistrée le 14 février. Bonjour à tous les amoureux. Pour plus d’informations sur nos invités, le texte est dans ce podcast. Merci d’écouter la Radio des Français dans le Monde.
C’était le podcast spécial Destination Canada Forum Mobilité 2025, un podcast enregistré à Paris le 14 février pour la Radio des Français dans le Monde. Merci à l’Ambassade du Canada pour son accueil. Pour aller plus loin, rendez-vous sur francaisdanslemonde.fr pour écouter nos podcasts inspirants.
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