Une étude, réalisée par l’Office européen des brevets (OEB), et publiée début février à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, nous donne une bonne et une mauvaise nouvelle sur cette maladie.
La mauvaise d’abord, c’est que 31 % des hommes et 25 % des femmes de l’Union européenne seront diagnostiqués d’un cancer avant leurs 75 ans.
La bonne maintenant est que, effectivement, le cancer se soigne de mieux en mieux. L’oncologie est le secteur de la médecine qui progresse le plus vite. Les innovations y ont augmenté de 70 % depuis 2015. En entrant maintenant dans le détail de cette étude, on note que les grands chercheurs français que sont l’Inserm et le CNRS sont véritablement des mastodontes au niveau mondial…
Dans le classement des entreprises publiques qui, partout dans le monde se battent pour faire régresser ce fléau, l’Inserm apparait à la 2ème place avec plus de 1500 brevets demandés… Seule le devance l’incontournable Université de Californie qui elle, durant ces 20 années de référence, a demandé plus de 2100 brevets.
Bien placé aussi dans ce classement le CNRS, 4ème… 1230 demandes de brevets… lui aussi est devancé par une université américaine, celle du Texas. Les deux français sont les deux seuls acteurs non américains de ce classement. 7ème pays mondial dans la lutte contre le cancer, la France est aussi le 3ème pays européen… Derrière l’Allemagne et le Royaume Uni. Le pays le plus impliqué dans la lutte contre le cancer est donc les Etats-Unis avec… globalement… avec 50% des brevets déposés. L’Union Européenne arrive deuxième avec 18 %. Et le Japon 3ème avec 9%.
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