La nouvelle vie de Lara & sa famille au Canada

Avez-vous déjà envisagé de tout quitter pour commencer une nouvelle vie à l’étranger ?

Dans cet épisode de « Français dans le Monde », Gauthier Seys retrouve Lara Massin, une invitée récurrente qui partage son expérience d’expatriation au Canada. Depuis 2020, Lara et sa famille ont quitté la Bretagne pour s’installer au Québec, une aventure qu’ils ont entreprise en pleine pandémie de COVID-19. Le podcast explore les défis et les réussites de cette transition, offrant une perspective intime sur la vie d’expatrié. Lara revient sur les moments difficiles liés à l’immigration, notamment les complications administratives qui ont menacé leur statut de résidence, mais aussi sur les joies de l’adaptation culturelle et de l’intégration dans une nouvelle communauté.

Lara Massin, qui vit maintenant au Canada avec son mari et ses trois enfants, est une expatriée française dont le parcours a été suivi par l’équipe de « Français dans le Monde » depuis le début de leur aventure. Elle a été l’une des premières à partager son histoire sur la radio en 2020, et depuis, elle a navigué à travers de nombreux défis, y compris des problèmes avec les services d’immigration canadiens. Aujourd’hui, Lara et sa famille ont obtenu leur résidence permanente et sont en voie de demander la nationalité canadienne, symbolisant une réussite après des débuts tumultueux.

Cet épisode se concentre sur les multiples facettes de l’expatriation, de l’adaptation à une nouvelle culture à la gestion des différences linguistiques. Lara évoque les contrastes entre la vie en France et au Canada, soulignant les différences culturelles, les changements dans le mode de vie, et la manière dont sa famille a su s’adapter, notamment ses enfants qui se sont rapidement intégrés. Elle aborde également la question de l’identité et des relations avec la France, tout en partageant des réflexions sur les aspects positifs et les regrets éventuels de leur choix de vie. Ce podcast est un témoignage inspirant pour ceux qui envisagent une vie à l’étranger, offrant un aperçu honnête des hauts et des bas de l’expatriation.

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Transcription IA du podcast :

Et si ce podcast était le début de votre nouvelle vie, bienvenue sur Français dans le Monde, le média de la mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de retrouver Lara pour notre fil rouge depuis 2020 sur la radio des Français dans le Monde. Lara et sa famille vivent au Canada.
10 minutes. 10 minutes.
Bonjour Lara ! Salut Gautier ! Alors. Je vais pas te cacher, je suis assez content de te retrouver puisque lorsque la radio est née en 2020, tu as été une de nos premières invitées pour parler de votre préparation à ce moment-là. Vous êtes en Bretagne, vous aviez décidé en famille, vous êtes à 5, de vivre l’aventure de l’expatriation.
On vous a suivi étape par étape, on vous a souvent parlé. Il y a eu des moments un petit peu folkloriques puisque vous avez décidé de quitter la France. On était en pleine période Covid. Vous êtes arrivé avec du confinement. T’as l’impression que c’était hier.
Ou que c’était déjà loin ? Ça passe vite, ça passe vite, vraiment. C’est déjà quand même un peu loin quand. Même, c’est vrai. On vous a suivi, on vous a souvent questionné, voir un petit peu comment ça se passait.
Il y a eu des bons et des mauvais moments, mais comme tout le monde, évidemment, c’est la vie. Sauf que la dernière fois qu’on s’est parlé, c’était il y a un an et demi, Lara. Là, on va dire que je t’ai trouvé un peu down. Vous avez des difficultés avec les services de l’immigration. La résidence permanente était remise en cause.
Votre permis de travail a été refusé. Vous avez reçu des informations le 21 décembre. La famille de France était là pour les fêtes de. Noël. C’était catastrophique.
Ouais, vraiment, c’était vraiment une période très difficile pour moi, enfin pour nous tous là, très tendue. C’est tout notre projet d’immigration qui est remis en cause par quelqu’un qui a maltraité un dossier. Donc, puis ça, c’est difficile à gérer parce que difficulté d’avoir des personnes au téléphone. Il faut avoir des contacts dans ce cas-là. Et puis, c’est sûr que quelques jours avant Noël, c’est.
Un coup dur. Ouais, le goût de la dinde n’était pas aussi. Bon que d’habitude. C’est. Ça, ouais, vraiment.
Évidemment, Noël, c’est sous la neige quand on vit dans. La région Québec. Ben oui, bien sûr, c’est sous la neige. On. En a déjà.
Alors un an et demi, tout va beaucoup mieux. Vous aviez à l’époque 90 jours pour régulariser, mais les services se sont rendus compte qu’ils avaient fait une erreur. Vous avez aujourd’hui la résidence permanente qui est valide pour cinq ans. Ton conjoint et toi et vos trois enfants, vous êtes même presque en début de procédure pour faire la. Demande de nationalité.
Ouais c’est ça, on a reçu notre résidence permanente finalement au mois de novembre l’année dernière donc super, on est vraiment content, ça nous sécurise. Puis là c’est sûr que le but de cette année c’est de déposer notre citoyenneté pour avoir. La double nationalité. Eh ben bravo, ça avance bien cette histoire. Lara, on va faire un petit tour sur différents sujets.
Parlons travail pour commencer. Toi, il y a eu un licenciement il y a peu de temps, l’occasion de découvrir que dans la culture nord-américaine, un licenciement, c’est pas. Comme en France. C’est ça, donc quand on te dit qu’on te dit sensible, t’as 15 jours pour débrouiller et retrouver. Un nouveau travail.
Bon, t’as trouvé un nouvel emploi, tout va bien. Ton mari, lui, il avait beaucoup de kilomètres à faire tous les jours dans des petites routes de campagne, de nombreux kilomètres avec parfois des conditions météo difficiles. Finalement, ça aussi. Ça s’est arrangé. Ouais, c’est ça.
Il avait retrouvé un autre travail aussi avec un employeur super sympa. On est resté amis d’ailleurs, vraiment des super personnes. Puis finalement, c’est vrai que les kilomètres quand il y a de la neige, l’hiver glace, tout ça, l’hiver, c’est dur. Ça joue aussi dans le contexte-là. Donc c’est ça.
Alors les trois enfants, là, c’est rigolo. C’est eux qui se sont le plus vite adaptés. Aujourd’hui, ce sont des. Vrais petits Québécois. Ouais, c’est ça.
Aujourd’hui, il y a une période, ils switchaient avant de rentrer, ils parlaient un peu québécois avec les accents, tout ça, avec leurs copains. C’est sûr que c’est des éponges, mais quand ils rentraient à la maison, ils switchaient, ils parlaient vraiment français avec nous, puis maintenant, bon, ils font plus trop l’effort, puis c’est bien, ils s’adaptent, ils ont envie de leur ressembler, donc c’est parfait. Tout va bien. Alors que tu m’as dit, il parle québécois, donc c’est du français avec plein d’expressions, avec plein de subtilités, avec des déclinaisons un peu différentes. Faut suivre quand même.
Tu t’y es habituée ? Ouais, franchement, au début, quand on est arrivé, c’est vrai qu’on avait comme du mal un petit peu sur certaines expressions ou des termes. Faut savoir qu’aussi, les Québécois utilisent aussi pas mal de mots anglais dans leurs phrases. Donc des fois, tu vas retrouver deux mots d’anglais dans une phrase. C’est-à-dire, ok, donc tu vas essayer de comprendre, puis par définition, tu vas te dire ça veut dire ça.
Il y a aussi certaines expressions qui sont vraiment à eux. Donc c’est ça. On s’habitue, puis tu sais, au final, au bout de cinq ans, oui, on comprend bien, heureusement. Mais c’est marrant, il n’y a pas longtemps, regarder l’émission les têtes à claques. On regardait en France avant de partir aussi, on aimait beaucoup, c’est rigolo.
Puis on comprenait rien quand on était en France. Puis là, on regardait ça, on fait, on comprend tout maintenant, donc c’est bon. On est bien intégrés. C’est un bon signe. Moi, j’ai un souvenir par rapport aux Québécois.
Le directeur d’antenne quand je travaillais à Europe 2 à l’époque, alors là, je te parle d’il y a très, très longtemps. était un Français qui vivait à Montréal. Et quand il commençait sa journée, il faisait un effort et on comprenait tout. En fin de journée, on ne comprenait absolument plus rien. Pourtant, il.
Parlait bien le français. Ouais, c’est ça. C’est des Français différents. Un petit mot sur l’immigration. En cinq ans, les choses ont un peu changé.
Les règles se durcissent un peu, notamment pour les anglo-saxons, peut-être un peu moins pour les francophones, bien qu’il y a quand même un peu de racisme. Il y a quand même un peu l’idée que les gens de l’extérieur viennent un peu prendre. Le travail des Canadiens. Disons que c’est sûr qu’il y a de la pénurie de main d’œuvre et puis il y en a toujours. Mais c’est vrai que moi je ne l’ai pas ressenti dans tout mon entourage ni au travail nulle part.
Des fois c’est plus sur les réseaux sociaux que les gens, c’est ceux-là où tu vois plus des fois des commentaires un peu déplacés. Moi, je ne l’ai jamais vécu vraiment en réel, donc je n’ai jamais eu de problème avec ça. C’est sûr que la population en 5 ans a vraiment changé aussi. Donc je comprends, il faut qu’ils s’adaptent aussi à l’immigration. Donc c’est vrai que là, ça va se renforcer un petit peu, ça va.
Ralentir un petit peu. Quand on dit que ce sont des cousins, on dit toujours nos cousins du Canada, est-ce que le terme selon toi est bon ? Parce qu’on a quand même finalement plus. De différences qu’on ne l’imagine. Non, c’est deux cultures complètement différentes.
On ne peut pas dire qu’on est cousin. Oui, on parle français, mais ce n’est pas le même français du tout. Puis, on n’a pas du tout les mêmes cultures, les mêmes façons de faire la vie au quotidien. C’est vraiment différent entre une vie. Française et une vie québécoise.
Faire ses courses, c’est très différent. Faire à manger, c’est très différent. Les relations sociales sont différentes. Oui, c’est ça. En France, on ne mange pas à 17 heures.
Enfin, on ne mange toujours pas à 17 heures.
Ça, c’est quelque chose qui n’est pas possible pour nous, mais c’est sûr que, voilà, c’est… En France, on recevait beaucoup d’amis à la maison, on jouait beaucoup avec les amis chez les uns et les autres, on faisait beaucoup de fêtes familiales, tout ça. Alors eux, c’est sûr qu’ils sont beaucoup famille aussi. Ils se rassemblent beaucoup le week-end en famille à faire des repas. Par contre, inviter les amis, ça, c’est beaucoup plus difficile de se faire des.
Liens sociaux. Ouais, c’est ça. Quand on est ici en France, on voit la dispute avec notre président américain Trump qui veut faire de vous le 51e état américain. Comment vous vivez-vous ? J’aime bien prendre la température avec un français sur le terrain.
Comment vous vivez cette confrontation ? Ça s’est un peu calmé ces dernières semaines, mais. Vous vivez ça comment Ouais, disons que Trump, voilà, c’est comme le petit clown qui veut s’accaparer un peu de tout, ce qu’il veut. ? Mais là, nous, je vais te dire franchement, là, depuis qu’on est arrivé ici, on a coupé quand même beaucoup tout ce qui est information, tout ça.
On regarde vraiment le nécessaire. Moi, je reçois des actus tous les matins, des infos, bref, en gros, que je lis pour voir l’essentiel et pour ne pas voir. Les conneries qui traînent à. Droite, à gauche. pour ne pas se stresser.
C’est sûr qu’on en. Entend parler, mais les Québécois, non, non, Trump. On disait que, par exemple, dans les magasins, on privilégiait. Le franco-canadien, le canadien par rapport à l’américain. Vraiment.
Oui, oui. Tous les produits québécois, tout ça sont vraiment mis en avant, étiquetés avec l’étiquette du Québec. C’est sûr que les Québécois regardent vraiment beaucoup maintenant ce. Qu’Ils achètent et puis achètent principalement le local. Lara, petite question à une bretonne, est-ce que tu manges encore du Queeniaman ?
Est-ce que tu as encore des. Plats français ? Ou est-ce que t’as dû t’adapter ? Ben écoute, on s’adapte, on arrive à se faire des plats français quand même parce qu’on trouve les ingrédients donc on fait maison. C’est sûr qu’il faut s’adapter, il y a des choses qu’on trouve pas, il y a des choses qui nous manquent en effet ou des choses qui sont chères comme les saucisses, le fromage, tout ça, tu sais, c’est quand même vraiment plus cher qu’en France donc tu sais, tu te fais des petits plaisirs de temps en temps mais c’est pas tout le temps.
Et puis quand on revient en France et ben. On prend une grosse valise et puis on en ramène beaucoup. Tu peux ramener. Du saucisson à la douane, c’est autorisé ? Non, ne t’invite pas à ramener du saucisson là, parce que ça va.
Mal aller pour toi si tu ne fais pas une belle amende. Justement, par rapport à la France, est-ce que tu écoutes encore une radio française ? Est-ce que tu sais ce qui s’y passe ? En ce moment. C’Est un peu le bordel en politique.
Tu gardes le contact quand même ? Oui, oui, on regarde de temps en temps les informations, genre une fois par semaine avec mon mari, pendant le week-end, le midi, on regarde des informations une fois par semaine. J’écoute les Français dans le Monde, bien sûr. Après, j’écoute principalement de la musique aussi, mais au niveau information, c’est sûr qu’on a limité, puis on ne s’en porte. Pas plus mal psychologiquement parce qu’on n’a pas toutes les horreurs qui peuvent se dire.
Mais quand tu dis on écoute de la musique, alors si t’écoutes la radio des Français dans le Monde, t’entends le nouveau. Aurel San. Mais je ne suis pas sûr qu’Aurel San passe sur les radios canadiennes. Non, c’est sûr que le genre de musique est aussi complètement différent, mais il y a des. Très belles découvertes à faire aussi au Québec.
Il y a des très bons… Au bout de cinq ans, entre le projet que vous aviez eu, qu’on a suivi, votre installation, ces petits soucis, les bons, les mauvais moments, c’est quoi aujourd’hui le bilan ? C’est aucun. Regret ? Ou on aurait peut-être fait des choses autrement ?
Un petit débrief, pas facile comme question. Je pense qu’on n’a aucun regret aujourd’hui d’être arrivé parce que c’est toujours… Les choses pour lesquelles on est parti, pour le travail, pour sécuriser nos enfants, tout ça, ça, ça reste vraiment primordial. Puis moi, je suis contente de laisser mes enfants sortir dehors, de ne pas les surveiller, de ne pas me dire qu’ils vont être enlevés ou qu’ils vont être renversés par une voiture parce que c’est des choses, les gens font attention ici. Il y a beaucoup moins de problèmes de genre.
Pareil pour tout ce qui est attentat et tout ça. Donc c’est sûr qu’on vit beaucoup plus sainement. Je me promène dans la rue tranquillement, je ne regarde pas derrière moi s’il y a quelqu’un qui va me voler quelque chose ou quoi. Donc pour la sécurité, c’est 100%, on a eu raison. Notre famille, tout ça, nous soutiennent vraiment aujourd’hui.
Ils nous disent tous qu’on a fait le bon choix. Vous avez fait le bon choix de partir parce que là, ça devient critique en France, il y a quand même beaucoup de problématiques. Donc ça nous rationne aussi dans notre choix. Et puis voilà, on est heureux, on se sent bien. Vraiment, ce qui nous manque vraiment le plus, c’est la relation qu’on avait avec nos amis, avec notre famille.
Il y a eu des coups durs aussi. J’Ai perdu mon papa il y a un an. Donc c’est ça, c’est les choses les plus dures. Oui, il y a une distance et on ne peut pas la gommer. Il y.
A le. Décalage horaire. Ce n’est pas simple pour les relations humaines avec ce qu’on appelle les proches. Vraiment, oui. Justement, cette année, sur la radio des Français dans le Monde, on s’intéresse aux familles d’expats, ceux qui restent en France et qui ont un.
Proche qui vit l’expatriation. Vous leur dites tout sur votre quotidien ou vous filtrez un peu l’information ? Non, on leur dit. Tout. Non, il n’y a pas de…
Pas de problème, pas de tabou, on filtre pas l’information, non. Voilà. Et quand vous. Savez que vous allez caler un moment pour revenir, je suppose que tout le monde est très très content. Oui, c’est sûr, on essaye au maximum de voir les personnes, mais bon, c’est sûr qu’on est quand même cinq, c’est difficile aussi, le coût du billet d’avion, c’est pas rien non plus.
C’est ça. Les enfants commencent aussi à réclamer.
Il y en a un qui a réussi à repartir avec son père l’année dernière. Ça lui a fait du bien aussi, le petit dernier. Les autres commencent à réclamer aussi pour retourner. Donc voilà, on va essayer de gérer ça pour qu’ils puissent aller profiter. Mais en.
Général, quand on vient, ce n’est pas des vacances pour nous, c’est beaucoup de fun. Retrouvailles, mais c’est génial. Il y a plein de podcasts pour t’aider à réussir, parce que c’est vrai que c’est très fatigant de revenir, de voir la famille, etc. Lara, ma toute dernière question, on nous écoute aux quatre coins du monde. Visiblement, l’expérience, elle.
Est positive pour vous aujourd’hui. S’il y. A une erreur que tu ne referais pas, ce serait laquelle ? Une erreur. ?
C’est difficile quand on qu’est-ce que tu sens ? Je ne suis pas là pour ne poser que des questions. Faciles. Une erreur ? Tu me coupes le souffle ?
Non, je n’ai pas d’erreur. Non, je le referai tout pareil. C’est bien correct. Ça y est, tu parles québécois. En tout cas, merci d’avoir gardé le lien avec la radio.
C’est important. Aussi de suivre un peu et de voir les hauts, les bas. On appelle ça la courbe du choc de l’expatriation. Tu l’as connue. Ouais, c’est ça, c’est.
Les joies du manège, double sens. C’est ça, c’est les montagnes russes qui arrivent souvent, mais ça commence à se stabiliser. C’est bon signe. Bravo en tout cas, merci. Je vais te demander de saluer Cyril, les trois enfants.
Merci d’avoir gardé le contact également avec notre média. Et puis, je te souhaite le meilleur pour la. Suite. On ne sait jamais si on va se retrouver ou pas, mais en tout cas, tu sais que la porte est toujours ouverte. Oui, merci Gauthier.
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Podcast n°2616 (décembre 2025)

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