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Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde » réalisé en partenariat avec Expat Communication & FemmExpat.com dans le cadre du « Dossier Spécial : Conjoint Accompagnateur », Gauthier Seys reçoit Nathalie Buet, responsable éditoriale du site FemmeExpat.com, pour une discussion enrichissante sur le thème du conjoint accompagnateur. Ce rôle, souvent sous-estimé, est crucial dans le cadre de l’expatriation, et Nathalie partage avec nous son parcours unique, ayant grandi dans plusieurs pays en tant qu’expatriée. Son expérience personnelle lui permet d’apporter un éclairage précieux sur les défis que rencontrent les conjoints, en particulier les femmes, qui suivent leur partenaire à l’étranger.
Dans le cadre de la mobilité internationale, les conjoints accompagnateurs font face à des obstacles significatifs, notamment en matière d’emploi. Nathalie évoque les exigences linguistiques, particulièrement à Bruxelles, qui peuvent compliquer l’intégration professionnelle. Elle présente également les ressources mises à disposition par FemmeExpat pour accompagner ces femmes dans leur nouvelle vie, leur permettant ainsi de mieux naviguer dans les méandres de l’expatriation.
Ce podcast met en lumière des sujets spécifiques aux femmes expatriées, tels que la grossesse, l’isolement et la recherche d’un équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Gauthier et Nathalie encouragent l’entraide au sein de la communauté expatriée, soulignant l’importance du partage d’expériences pour surmonter les défis liés à la vie d’expatriée. Que vous soyez un expat en pleine aventure ou que vous envisagiez un retour en France, cet épisode est une mine d’informations et de conseils sur l’expatriation.
En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment le réseau FemmeExpat contribue à créer un environnement favorable pour les femmes expatriées, en leur offrant des outils et des conseils pratiques pour réussir leur intégration. Grâce à des interviews d’expatriés et des témoignages inspirants, « La radio des Français dans le Monde » se positionne comme une radio en ligne incontournable pour tous ceux qui vivent à l’étranger.
Ne manquez pas cette occasion d’en apprendre davantage sur la vie d’expatriée et les ressources pour expatriés disponibles pour faciliter votre parcours. Que vous souhaitiez étudier à l’étranger, préparer votre retraite à l’étranger ou simplement mieux comprendre les enjeux de la mobilité internationale, cet épisode est fait pour vous. Rejoignez-nous pour explorer les défis et les joies de l’expatriation en compagnie de Nathalie Buet et découvrez comment la communauté des Français dans le monde peut vous soutenir dans cette aventure.
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Podcast n°2317 (Octobre 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.
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Transcription de l’épisode :
Gauthier Seys Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde, avec notre dossier spécial conjoint accompagnateur, des podcasts inspirants à découvrir. Je suis Gauthier Seyss, j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Nathalie Bué. On parle de FemmeExpat.com. Dossier spécial, le conjoint accompagnateur, en partenariat avec Expat Communication et FemmeExpat. Nathalie Buet Sur FrançaisDansLeMonde.fr Gauthier Seys Goethe Morgan ? Non, je ne suis pas sûr que ce soit complètement… J’ai essayé, c’est du néerlandais logiquement, c’est à peu près… Nathalie Buet Oui Morgan ! Gauthier Seys Ah voilà, je m’en doutais que ça n’allait pas être bon. Nous sommes à Bruxelles avec notre invitée, c’est la responsable éditoriale du site FemmeExpat.com, partenaire de notre opération autour du sujet du conjoint accompagnateur. Bonjour et bienvenue Nathalie. Nathalie Buet Salut Gauthier ! Gauthier Seys Alors il s’avère qu’on travaille souvent ensemble, et cette fois-ci c’est toi qui passes dans le poste. Te voilà sur la radio des Français dans le Monde, on va commencer d’ailleurs par survoler ton parcours. Alors toi, t’es vraiment ce qu’on appelle une femme expat, puisque déjà ça commence par une naissance à Buenos Aires. Ton papa est expatrié pour Nestlé en Argentine, donc tu commences ta vie en expatriation. Nathalie Buet Ouais, moi j’aime bien dire que j’ai l’expat dans mes veines, j’ai l’expat qui coule dans mes veines. Je suis née en Argentine, j’ai grandi au Chili. et puis ensuite on est rentré en Suisse et puis ensuite j’ai eu la grande chance de connaître en tant que lycéenne la vie en République tchèque dans des années où c’était vraiment super intéressant puisque le pays s’ouvrait et après le régime communiste, donc c’était des belles années donc Prague et puis ensuite j’ai fait mes études à Paris, je voulais surtout plus bouger moi et puis je suis allée à Paris Gauthier Seys retour un peu en France, on se pose un peu, on bosse à Paris, tu fais des études dans la coméditoriale, tu commences à bosser en agence, puis tu vas passer pour un boulot dans une ONG, jusqu’à ce que ton époux, ton jeune époux, a une opportunité de partir travailler à Bruxelles. Tu m’as dit en préparant cette interview, j’ai dit oui tout de suite, t’as pas réfléchi. To the go. Nathalie Buet Bruxelles pour moi, ça se vérifie, c’est une ville très internationale. Et c’est vrai que comme j’ai l’expatriation dans les veines, vraiment, j’avais envie de goûter à cette ouverture internationale. Et Bruxelles répondait à ce besoin. Et puis, c’est vrai que ça reste une expatriation qui est quand même très proche de Paris. Donc, je n’avais pas l’impression de partir vraiment à l’aventure. Et puis, on partait pour trois ans au départ. Gauthier Seys Vous y êtes toujours. Je ne sais pas si tu as remarqué. Nathalie Buet Chez les expats français en Belgique. Gauthier Seys Tu m’as dit que la vie bruxelloise était très confortable, notamment avec vos trois enfants. Vous arrivez à profiter de cette capitale ? Nathalie Buet Oui, on en profite à fond. Le seul bémol quand on est expatrié français à Bruxelles, c’est pour trouver du boulot. Parce que Bruxelles est une ville bilingue, officiellement bilingue. Et donc, il faut pratiquer le néerlandais et le français. Et c’est vrai que moi, ma spécialité, c’est la communication éditoriale. Et donc, je ne parle pas assez bien, même si j’ai appris le néerlandais, je ne me parle pas assez bien pour pratiquer à l’écrit en deux langues. Et donc, c’est pour ça que j’ai accepté finalement très tôt. J’ai travaillé d’abord pour un magazine lifestyle français à la rédaction. Et puis ensuite, j’ai accepté cette mission en full distanciel avec Femme Extate, qui pose plein d’autres challenges aussi, puisque je suis en or. C’est quelque chose que pas mal de femmes expats connaissent aussi, d’être en full distanciel avec son client français. Gauthier Seys Alors, en tout cas, tu parles mieux le néerlandais que moi, visiblement, vu le lancement de cette interview. Mais tu le pratiques quand même. À Bruxelles, on parle majoritairement quoi, du coup, quand on va dans un magasin ? Nathalie Buet Français. Français, mais c’est vrai que la règle, c’est le bilinguisme dans la vie. Si tu veux un travail en français, tu vas en Wallonie. Et dans celle-là, c’est une autre règle. Gauthier Seys Alors, on est… partenaire avec la Radio des Français dans le Monde et Femmes Expats pour ce dossier spécial conjoint accompagnateur. Et tu m’as dit, ça tombe très très mal parce que nous, les conjoints, les conjoints, c’est pas Femmes Expats. Nathalie Buet Bien sûr, si on est un conjoint expat et qu’on est une femme, bien sûr, on peut venir lire Femmes Expats, et on le sait, les femmes sont encore majoritaires dans le scanner. Femmes Expats, c’est vraiment le site de toutes les femmes en expatriation, quelle que soit leur situation, qu’on soit accompagnatrice, bien sûr, mais il y a aussi… plein d’expats qui partent en solo, il y a des aventurières, il y a des étudiantes, il y a des retraités. Et pourquoi c’est important de le dire ? Parce que il existe des sujets spécifiquement féminin, sans équivoque, et que sur ces sujets, quand on est en expatriation, tout s’amplifie. Quand vous vivez une grossesse en expatriation, c’est une aventure dans l’aventure. Si vous voulez bénéficier d’une IVG, ça n’aura pas les mêmes conséquences quand vous êtes à l’étranger. Quand tu vois quitter tes enfants d’une NIE, quand on est en expatriation, c’est pas facile. La distance fait quelque chose. Voilà, on peut en citer plein des sujets. La ménopause quand on est dans un pays chaud, n’en parlons pas. Bref. Avec tous ces exemples, je vous montre déjà que tout ce qui est spécifique sur les femmes en expatriation, et nous, femmes expats, on est vraiment le premier média à s’y être intéressé, puisqu’on existe depuis 2001. Gauthier Seys Alors c’est vrai qu’en expatriation, on a plein de questions, on n’a pas forcément les réponses. L’idée de Femmes expats est de répondre spécifiquement avec l’angle d’être une femme. Ça reste en 2024 plus difficile. de devoir avoir ce rôle de femme, tu l’as évoqué, grossesse, enfant, job. Il y a encore du travail. Nathalie Buet Oui, il y a encore du travail. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on est là. Femmexpat.com est là. Donc là, on a construit vraiment tout ce dispositif énorme qui est là au service des femmes en expatriation. Gauthier Seys Alors, on va s’intéresser quand même spécifiquement à la position du conjoint accompagnateur. On préfère ce terme-là à conjoint suiveur qui est régulièrement utilisé. Parce qu’en effet, Nathalie, force est de constater que 90% des conjoints qui accompagnent sont encore des femmes. Là, c’est pareil. L’équilibre 50-50, c’est comme à l’Assemblée. On n’y est pas encore. Nathalie Buet Oui, mais on y croit. On y croit. Gauthier Seys Sur le sujet, vous avez… beaucoup de ressources, beaucoup d’articles, des podcasts, des guides, une newsletter. Vous avez vraiment une richesse éditoriale dans laquelle il faut puiser pour avoir réponse à ces questions ? Nathalie Buet Exactement. Alors, on va commencer par mon chouchou, si tu veux bien. Parce que Femme Expat, c’est d’abord un rendez-vous hebdo qu’une lectrice adore. J’en parle en premier parce que c’est vraiment le premier truc dont nous parle les lectrices, c’est la newsletter du mardi. Donc, tous les mardis, depuis au moins dix ans au moins, on s’invite. par mail chez les femmes expats. Alors parfois, c’est le vendredi aussi, mais ce rendez-vous, c’est vraiment notre petit chouchou. C’est pour vous dire, vous n’êtes pas seuls, on est là pour vous. Et on sait que bientôt, c’est les vacances, que c’est crevant, que bientôt, c’est Noël, que vous allez avoir de la vie. On connaît en fait vos vies d’expats. Et donc, nous, on est là vraiment tous les mardis. On leur partage nos bons plans, nos découvertes, l’actu des expatriés. On a pensé à ce truc, on vous le montre. On a rencontré tel expat, on vous… On pense qu’elle peut vous apporter des idées, elle peut vous inspirer. Donc, un seul mot, inscrivez-vous, vous ne serez pas déçus. Femmexpat.com slash inscription. Hyper facile. Et vraiment, venez. Ça, c’est vraiment le petit chou-chou. Gauthier Seys Et puis, il y a aussi les réseaux sociaux, justement, pour prolonger un peu la newsletter, pour rester en contact, en lien, répondre à des questions. Nathalie Buet Oui, tout à fait. Alors là, on a une communauté Facebook. Alors, on va sans doute en parler à un autre moment de ton dossier. Mais quand on est conjoint expat, le truc qui est vraiment challengeant, c’est que finalement, très peu de monde… peut comprendre ce qu’on est en train de vivre. Et c’est très difficile d’en parler. Et donc, c’est pour ça que très tôt, nous, femmes expats, on a mis en place une communauté Facebook, un groupe Facebook. Les expats, finalement, sont très souvent sur les groupes Facebook. Et là, vous pouvez poser n’importe quelle question, un petit coup de gueule, un petit coup de cœur. Tout de suite, vous avez plein de femmes expats qui vous répondent. Donc, ça, c’est vraiment la communauté. Puis ensuite, on a plein d’autres choses. Gauthier Seys Il faut quand même remarquer, c’est déjà sorti plusieurs fois dans les interviews concernant ce dossier du conjoint accompagnateur. L’isolement, c’est ce qu’il y a de pire. Quand on commence à décrocher, quand on commence à se sentir mal, surtout c’est le moment où il faut rejoindre des communautés, et donc notamment la vôtre, puisqu’on va savoir se faire plus facilement comprendre, plus facilement aider. Nathalie Buet Oui, oui, tout à fait. Oui, oui, ça c’est vraiment un point. Et puis, tu vois, là-dessus, on a… On a mis à jour, sur le site internet de Femme Expat, c’est 2500 articles. C’est absolument énorme. En général, les gens sont très impressionnés quand ils arrivent, mais c’est vrai qu’on est en ligne depuis 2001. Donc, c’est vrai qu’on a beaucoup de choses. Mais notamment, je voudrais signaler qu’on a mis à jour, il n’y a pas très longtemps, on est encore en train de mettre à jour, mais on a les Vivre A Et là aussi, on les a notamment enrichis avec les podcasts de la Radio des Français dans le monde. Mais là, attention, on a voulu faire hyper utile parce qu’on sait que les femmes expats, quand elles partent en expatriation, qu’elles se préparent, elles n’ont pas le temps de lire, elles n’ont pas le temps de vérifier toutes les infos. Donc nous, on a mis un petit peu d’infos, un petit peu de témoignages, mais on a surtout mis, et c’est pour ça que je rebondis sur ce que tu disais là, on a mis les groupes Facebook. qu’il faut contacter quand on arrive dans sa ville d’expatriation. Donc ça, quand vous allez dans les vivres à vous préparer une expatriation à Melbourne, vous savez exactement qui il faut contacter. Parce qu’en fait, comme tu le disais, il n’y a rien tel qu’un lien avec les expatriés sur place. Tu peux lire tous les docs que tu veux. Finalement, il n’y a rien de plus précieux qu’un lien humain sur place. Gauthier Seys Nathalie, toi qui es née à Buenos Aires, qui est ensuite allée au Chili, en Suisse, en République tchèque. Puis ensuite à Bruxelles et maintenant responsable éditoriale depuis Bruxelles de Femmexpat.com. Tu as maintenant une vraie vue de cette vie en expatriation. Est-ce que ça évolue avec le temps ? Est-ce que notamment depuis que tu es à la tête de la rédaction, tu sens que par exemple le Brexit, par exemple, je refais ma phrase, par exemple la pandémie a fait évoluer l’expatriation ? Nathalie Buet Oui, tout à fait. Les choses évoluent parce que les femmes expatriées elles-mêmes ont pris le sujet en main. C’est-à-dire qu’Alix en parlera mieux que moi dans les analyses des baromètres, mais aujourd’hui elles sont à la fois moteurs de ce départ en expatriation, mais elles partent un peu mieux préparées et on le voit. Quand on lit Femmes expats, on voit des tonnes de portraits de femmes qui se bougent, qui ont des projets de bénévolat, qui ont des projets associatifs, qui ont des projets d’entrepreneurs. Moi, je suis impressionnée par la richesse de tout ce qu’elles mettent en place. Néanmoins, et c’est ce que nous, on dit souvent en fait dans Femmes expats, c’est que l’expatriation, c’est une aventure géniale, mais on sait que c’est une aventure aussi. qui nous rend un peu plus fragiles. Et en fait, toute la ligne éditoriale de Femmes Expats, c’est de dire, on sait qu’il y a des moments de fragilité, on sait qu’il y a des moments où vous avez besoin d’être soutenus, on sait qu’il y a des moments un peu moins drôles. Et c’est tout ça dont on parle. On a monté deux podcasts, on a deux émissions de podcasts absolument géniales qu’il faut absolument aller écouter. Ça ne concurrence pas du tout la radio des Français dans le monde parce que là, on est vraiment dans du travail de longue haleine. Vraiment, c’est du travail. très long, c’est des podcasts de 20 minutes. Et là, on est allé rencontrer justement des femmes expatriées et elles vous parlent en fait de ces durabilités. On a fait des cartes postales sonores cet été, on s’est fait vraiment plaisir. C’est mes deux collègues géniales avec qui je bosse, Marine Guillermot et Amélie Faux, qui s’en occupent. Et là, en fait, par exemple, si je prends les cartes postales sonores de cet été, on a six parcours de femmes dans six… pays différents et en fait qui montrent chacune une facette de la vie alors je ne vais pas dévoiler ce qu’elle raconte mais en fait ce qui est impressionnant c’est qu’en fait ça marche comme des reflets de nos propres vies d’expatriés et c’est tout ça qu’on veut montrer dans Femmes expats et c’est aussi pour ça qu’on édite des guides pour donner en fait des clés pour réussir cette expatriation et pour vous dire vous n’êtes pas seuls on est là vous n’êtes pas perdus et surtout contactez-nous en fait parce que c’est comme ça que ça marche Merci Gauthier Seys Et bien Nathalie, on ne pourra pas te retirer une passion et une vigueur sur le sujet de FemmeExpat.com, partenaire de notre dossier spécial, beaucoup de ressources à votre disposition. Et sur le site de la Radio des Français dans le Monde, vous retrouverez notamment des liens pratiques vers tous les contenus utiles sur cette thématique. Merci beaucoup, belle journée à Bruxelles, sous la pluie du coup. Oui, Nathalie Buet je te confirme. Merci.
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