Elodie Van Baars : L’art de la transition de vie

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Comment réinventer sa vie professionnelle lors d’une expatriation ?

Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des français dans le monde », réalisé dans le cadre du partenariat avec le réseau d’experts Expat Pro, Gauthier Seys s’entretient avec Elodie Van Baars, une coach spécialisée dans l’accompagnement des transitions de vie, notamment pour les femmes expatriées. Élodie partage son parcours personnel et professionnel qui l’a menée à créer sa propre méthode de coaching, « Gateway Coaching by Elo », pour aider d’autres expatriés à trouver leur véritable vocation et s’épanouir pleinement.

Elodie Van Baars est une coach certifiée avec un parcours riche en expériences internationales. Née à Angers et ayant grandi à Paris dans une famille cosmopolite, elle a toujours été attirée par les voyages. Après des séjours marquants à Rio, Madagascar, Dubaï, et Kuala Lumpur, elle s’installe au Portugal. Son parcours professionnel varié, allant de l’industrie cosmétique à la création de sa propre méthode de coaching, témoigne de sa capacité à s’adapter et à innover dans des environnements diversifiés.

Dans cet épisode, Élodie explique comment elle accompagne principalement les femmes expatriées, souvent en période de « midlife discovery », à redéfinir leur vie professionnelle et personnelle. Sa méthode de coaching, qu’elle a nommée « Révélation », se déroule en quatre étapes : introspection, individuation, effectuation, et transformation. Elle souligne l’importance de se reconnecter à soi-même pour trouver un alignement personnel et professionnel. Élodie partage également son approche holistique qui intègre le cœur, le corps et l’esprit, et comment cela peut transformer la vie de ses clients pour qu’ils puissent vivre de manière plus authentique et épanouie.

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https://gatewaycoachingbyelo.com/fr/

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Podcast n°2479 (mai 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Chapitrage du podcast :
00:00:01 – Introduction du podcast
00:00:23 – Accueil d’Elodie Van Baars
00:00:38 – Présentation de Gateway Coaching
00:01:65 – Travail de coaching pour mamans expatriées
00:02:127 – Importance de l’alignement personnel
00:03:204 – Parcours international d’Élodie
00:03:234 – Défis et souvenirs au Brésil
00:05:333 – Années à Dubaï
00:07:450 – Choix de Lisbonne après la Malaisie
00:08:518 – Création de la méthode de coaching Révélation
00:09:568 – Influence de la foi dans la vie d’Élodie
00:10:643 – Invitation à visiter le site Gateway Coaching
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Transcription IA du podcast :

Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec la souriante Élodie Van Barst, direction le Portugal. 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Françaisdanslemonde.Fr.
Avec un sacré parcours d’expat, on retrouve Elodie aujourd’hui qui se promène dans la belle nature près de Lisbonne. Et pour bosser, c’est pas seulement pour se promener. Bonjour Elodie. Bonjour Gauthier. Merci de m’accueillir.
En tout cas, tu es radieuse. Je suis certain que ton travail de coach, rien que faire ta connaissance et échanger comme on a fait quelques minutes avant, suffit pour remonter le moral. En tout cas, ce que me disent mes coaches, c’est qu’ils aiment mon énergie et ça fait partie de leur prix de décision quand ils décident de travailler avec moi. Je ne suis pas surpris. On échange aujourd’hui pour parler de Getaway Coaching by Elo dans le cadre du partenariat avec Expat Pro.
On va parler de ce travail où tu accompagnes les transitions de vie personnelles, professionnelles et précisément plutôt pour les femmes. Oui, tout à fait. Qu’est-ce que tu as rencontré les hommes ? Ah non, les hommes sont les bienvenus aussi. En fait, j’accompagne les mamans expatriées qui ressentent le puissant désir et besoin de réinventer leur vie professionnelle.
Et donc, l’idée, c’est un peu de créer leur société dans leur valise. Alors, soit ce sont des mamans qui sont entrepreneurs ou en devenir. Et donc, je les accompagne sur ce cheminement qui La plupart de mes clientes sont en transition de vie sur le midlife discovery, cette période entre 40 et 50 ans où on commence un peu à se poser des questions. C’est quoi le sens de ma vie ? Pourquoi est-ce que parfois je ressens ce vide à l’intérieur de moi malgré ma vie bien remplie avec mes enfants, mon mari, l’activité que je fais déjà, ma contribution ?
Mais il me manque encore quelque chose et souvent c’est ça qui pop-up. Et en tout cas, quand on est bien accompagné à ce moment-là et qu’on fait les bons choix, on a une suite de vie qui est quand même beaucoup plus alignée avec qui on est. C’est ça, alors l’idée, c’est justement de ralentir, de se reconnecter à soi, quelque part d’apprendre à tomber follement amoureuse de soi. Et une fois qu’on a réussi à faire ça, enfin réussi, c’est une quête perpétuelle, je dirais. Mais une fois qu’on arrive à se reconnecter et trouver ce qui fait du sens pour nous dans notre vie, aussi bien au niveau du cœur, du corps que de l’esprit, comme tu le disais Gauthier, on trouve notre alignement et là en fait on est sur un autre taux vibratoire et du coup on attire à soi des choses qui résonnent avec nous et qui nous permettent de cheminer d’une façon sereine, joyeuse et authentique.
Alors Elodie, avant de se promener au bord de l’océan ou dans la forêt, comme tu peux le faire avec tes clients, on va se promener dans ton parcours. Tu es née à Angers, mais tu as grandi à Paris. Alors il faut dire que c’est une famille internationale. Maman est du Nord, papa est hollandais. En Autriche, tu vas faire une balade en camping-car en famille.
Ton oncle est en Indonésie, ton cousin est à Singapour. Bref, tout était prévu pour que l’international soit sur ton chemin. Ouais, je pense que c’était, je suis née avec ça. Une famille qui voyage beaucoup. Après, j’étais la première à prendre le TGV à l’époque pour aller en clash de neige à Apinak, dans le massif central.
Le TGV orange ! Ouais, exactement ! Ensuite, la première à prendre l’avion. Où est-ce que j’allais ? Je pense que je partais aux États-Unis à l’époque.
Donc, j’ai toujours beaucoup aimé voyager et mes parents m’ont aussi donné quelque part cet élan par différents voyages qu’on a fait tous ensemble, justement en camping-car, en effet, pour découvrir l’Europe. Alors tu vas faire tes études à Paris, puis école de commerce à Saint-Etienne, tu rencontres ton conjoint qui devient aujourd’hui ton mari, et tous les deux vous avez envie de voyager. Vous décidez de partir une année à Rio, alors c’est en même temps un excellent souvenir le Brésil, mais c’est aussi un peu difficile. Tu parles pas la langue, Rio est dense, le boulot c’est pas fastoche, c’est des bons et des mauvais souvenirs en même temps. Oui, alors bon, moi, je suis de nature hyper optimiste, alors du coup, c’est vrai que je retiens principalement les bons souvenirs.
Mais c’est vrai que le plus gros challenge pour moi, ça a été d’atterrir dans un pays sans connaître la langue et sans pouvoir me faire comprendre, parce qu’à l’époque, c’était quand même en 98, je me souviens très bien, parce que c’était l’année où la France a gagné la Coupe du Monde. Et bim, c’est vraiment le mauvais moment pour être en France au Brésil. Exactement. Et donc, du coup, je me souviens que j’ai eu un gros moment de frustration, d’ailleurs, que j’ai comblé par la nourriture. Je me souviens, en étant en colocation avec quelqu’un qui travaillait chez lui, mes placards étaient remplis de biscuits.
Et je me souviens, j’ai pris 8 kilos à l’époque parce que, justement, ce n’était pas facile d’être dans un endroit paradisiaque où on ne parle pas la langue, où finalement, on ne peut pas profiter. J’ai mis un peu de temps à savourer, finalement, ces instants. Voilà. Retour en France, puis on repart à Madagascar, que tu ne connaissais pas du tout. Tu n’avais même jamais eu l’occasion d’y mettre les pieds.
Bonne surprise, ça se passe bien jusqu’à ce que le pays traverse une période difficile. Vous partez alors que la loi martiale a été décrétée, je peux le comprendre. Retour à Paris, puis une autre opportunité professionnelle. Cette fois-ci, vous allez partir en 2005 à Dubaï. C’est là-bas que vous allez y vivre 15 années avec l’arrivée de Sacha et Victoire, vos enfants.
15 années de 2005, donc je suis très fort en maths, jusqu’en 2020 à Dubaï, tu as vu Dubaï se transformer ? Complètement. Franchement, ça a été une expérience incroyable de voir cette ville où tout est possible finalement. Alors, je sais que certains ont des très mauvais feedbacks sur Dubaï. Pour nous, ça a été une vraie opportunité de carrière, de découverte, de différentes cultures.
C’est un melting pot incroyable. Là-bas, il y a tellement de nationalités différentes. On rencontre Oui, plein de gens différents et aussi, comme je le disais, une énorme opportunité de carrière et un endroit où finalement, de trois ans en trois ans, j’ai envie de dire, on a poursuivi notre petit bonhomme de chemin. Alors moi, j’ai fait, là-bas, j’ai travaillé pour trois sociétés différentes, dont une pendant dix ans, donc la dernière, où j’ai évolué, en fait, Je travaillais pour les sociétés de cosmétiques et de make-up de luxe et on faisait leur packaging et leurs cadeaux, les gift with purchase. Tu sais, quand on achète un cadeau de la marque, quand on dépense une certaine somme.
Donc, pour moi, j’ai adoré parce que j’ai découvert mon côté créatif. On m’a donné carte blanche pour créer ces cadeaux et c’était vraiment des moments incroyables avec mes clients. Donc, un beau moment de découverte de moi-même finalement et d’échange, de créativité. Ensuite, ce sera Kuala Lumpur pendant un an et demi, mais c’est la période Covid. Clairement, ce n’est pas facile.
Vous allez vous réunir en famille, tous les quatre. Regardez sur une carte où vous pourriez atterrir. Et c’est Lisbonne qui va gagner puisqu’il fallait un aéroport international. Il fallait du soleil. Il fallait une école internationale et il fallait se rapprocher de la famille.
Les parents vieillissent. Donc, avec la période Covid, je suppose que c’est entré en ligne de compte. C’est donc en Europe et au Portugal que ça va tomber. Là franchement t’es épanouie, t’adore, vous êtes content de votre choix ? On est super content, on est très heureux ici.
Chacun y a trouvé son petit trésor, j’ai envie de dire. Après la période Covid malaisienne où moi, j’ai vraiment adoré ce pays et j’ai fait des magnifiques rencontres. Mais on va dire que dans la globalité, sa famille a trouvé son épanouissement ici au Portugal. Alors, tu vas créer ta propre activité de coaching et même aller plus loin puisque tu vas créer ta propre méthode. Tu es coach certifié, mais tu considères qu’avec tes expériences, c’est ta méthode qui est la meilleure et c’est celle que tu proposes au sein de Getaway Coaching.
La meilleure, je ne dirais pas, parce que je pense que chacun a sa méthode et puis après, chaque personne est tellement unique qu’il trouvera son petit trésor dans chacune des méthodes qui sont proposées sur le marché du coaching. Mais je dirais que c’est une méthode que j’aime vraiment parce que je l’ai expérimenté moi-même et je teste et je continue à expérimenter. C’est ça qui est chouette. Encore une fois, ça réunit cœur, corps et esprit. Cette méthode, je l’ai appelée Révélation.
C’est tout un programme qui dure trois mois et qui permet justement de donner cet ancrage, de reconnecter finalement, on peut dire que c’est en quatre étapes, une période d’introspection, d’individuation. d’effectuation et enfin de transformation. Et tout ça, je l’ai créé par plein d’accompagnements. Moi-même, j’ai un coach. Je continue à me faire accompagner.
Je travaille aussi avec ma psychothérapeute qui me permet d’avancer. Et puis, évidemment, le meilleur coach, c’est quoi ? C’est la vie. Et puis, je dois dire aussi, ça, c’est aussi une particularité. Moi, j’ai un guide spirituel qui est Jésus.
Ma foi me porte en fait dans la vie. Et ça, c’est ma grande richesse. En l’occurrence, vivre l’expatriation, parfois dans la place de conjoints accompagnateurs, ça peut être un peu perturbant, laisser son travail de côté, laisser ses amis loin. Voilà, c’est le bon moment pour se poser les bonnes questions sur qui on est et ce qu’on veut faire finalement. Complètement.
Moi, j’ai adoré toutes les périodes qu’on a faites. C’était vraiment génial. Encore une fois, je pense que ma foi en la vie ne m’a jamais fait vraiment tout calculer. En fait, c’est plus des opportunités qu’on a choisies. C’était des décisions communes avec mon mari.
Comme je le disais, en fait, moi, j’ai toujours travaillé dans chacune des destinations. J’ai trouvé quelque part et j’ai même découvert des nouveaux métiers et des métiers que je n’aurais jamais soupçonné qui m’ont permis d’être qui je suis aujourd’hui et d’être capable d’accompagner tous ces mamans expatriées qui se présentent à moi. et qu’elles aussi, quelque part, veulent payer la vie qui les inspire. Alors je vais inviter les auditrices à aller surfer sur getawaycoachingbyelo.com, le lien est dans ce podcast. Ton site est très joli, il est très doux.
Merci. Et lumineux comme tu as pu l’être dans cette interview. Donc si ce qu’on a dit vous parle, n’hésitez pas à entrer en contact avec Elodie. De notre part, je vais te souhaiter une merveilleuse journée. Je suppose que tes balades que tu peux faire avec tes clients Dans la nature, comme je le disais tout à l’heure, ou en ligne, ce qui est peut-être un peu moins sexy.
Mais tout aussi efficace, je veux dire. On m’a tout en dit que c’était très efficace. En tout cas, ces balades, tu les fais dans un pays plutôt quand même très sympa. Ouais, merveilleux. Franchement, merci la ville.
Et merci Gauthier. Et merci à toutes celles qui nous écouteront. Et ceux aussi. Et merci aux équipes d’Expat Pro de nous avoir mis en relation. Au plaisir de te retrouver.
Mais oui, à bientôt. Vous écoutez la voix des expats.
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