Depuis New-York, Eric Thoby présente « Agora Expat »

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Dans cet épisode du podcast « Le podcast des français dans le monde, » nous rencontrons Eric Thoby, le fondateur d’Agora Expat. Eric partage avec nous son parcours fascinant, qui l’a mené de sa Bretagne natale jusqu’à la ville qui ne dort jamais. Après avoir lancé une pièce dans la fontaine de la Trump Tower à 22 ans en espérant vivre un jour à New York, Eric a concrétisé ce rêve en 2004 et n’est jamais retourné vivre en France. Depuis, il s’est immergé dans la vie trépidante de cette métropole, tout en conservant un lien fort avec ses racines bretonnes.

Eric Thoby est le fondateur d’Agora Expat, une entreprise spécialisée dans les solutions d’assurance santé sur mesure pour les expatriés. Son parcours académique et professionnel l’a conduit à explorer divers continents, notamment l’Asie et l’Amérique du Sud, avant de s’établir à New York. Avec une expérience de 15 ans en gestion de patrimoine, Eric a su développer une expertise précieuse pour accompagner ceux qui, comme lui, ont choisi de vivre à l’étranger. Agora Expat est présente à Paris et New York, et offre des services personnalisés à une clientèle internationale variée.

Dans cet épisode, Eric nous parle de la mission d’Agora Expat, qui est d’aider les expatriés à naviguer dans les systèmes de santé souvent complexes et coûteux des pays d’accueil. L’entreprise se distingue par une approche sur mesure, en fournissant des conseils adaptés aux besoins spécifiques de chaque client. Eric insiste sur l’importance d’une bonne compréhension des systèmes de santé locaux pour éviter les mauvaises surprises. Il souligne également l’importance de l’accompagnement humain dans un secteur de plus en plus digitalisé, garantissant ainsi une réactivité et une proximité avec ses clients.

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https://agoraexpat.com/

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Podcast n°1896 (Octobre 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.

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Chapitrage de l’épisode :

0:00:01 – Introduction du podcast
0:00:20 – Présentation d’Eric Toby et du rêve de New York
0:00:35 – Vie à New York : palpitante et cosmopolite
0:01:65 – Origines bretonnes d’Eric Toby
0:02:136 – Parcours éducatif et premières expériences internationales
0:03:202 – Richesse des expériences internationales
0:04:241 – Création d’Agora Expat
0:04:287 – Fonctionnement et mission d’Agora Expat
0:06:362 – Importance de la compréhension des systèmes de santé étrangers
0:07:453 – Conseils pour éviter les mauvaises surprises avec l’assurance santé
0:08:487 – Équipe réactive et humaine d’Agora Expat
0:08:506 – Conclusion : météo et au revoir
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Transcription de l’épisode :

10 min. Le podcast des français dans le monde, françaisdanslemonde. Mon invité se souvient, lorsqu’il avait 20 deux ans, d’avoir fait une petite balade sur la 5ᵉ avenue à New York. Il rentre dans la Trump tower, il y a une fontaine aveu. Et là, il lance une pièce en disant un jour, j’habiterai à New York.
Eh bien, je vais vous emmener tout de suite à New York, retrouver Eric Toby, le fondateur de Agora Expat. Ça y est, le rêve est réalisé, Eric. Oui. Bonjour, Gauthier. Oui, a priori, le rêve est réalisé.
Et effectivement, j’ai mis le doigt dans l’engrenage. Et depuis mon retour à New York en 2004, je ne suis pas rentré en France, donc ça fait quand même quelques années maintenant que j’y suis. Comment c’est, la vie à New York ? Est ce qu’on a cette même sensation que dans les feuilletons américains, que ça va à 100 à l’heure, où. Au contraire, on peut un peu profiter.
De la vie ? Effectivement, il y a quand même. New York, c’est assez spécifique. C’est pas ce que je dis souvent. C’est pas l’Amérique, parce que New York, c’est tellement cosmopolite qu’on a vraiment.
C’est ce qui me plaît, d’ailleurs, et je pense que c’est ce qui plaît à ceux qui viennent, soit temporairement ou qui restent comme moi. C’est qu’on a l’impression de vivre à 100 à l’heure. C’est une vie palpitante, excitante. On retrouve différents bouts d’Amérique et différents bouts du monde entier, parce qu’il y a tellement de communautés. C’est ça qui fête cette ville, son caractère unique.
Mais encore une fois, ça peut être la porte d’entrée aux États Unis. Mais c’est pas les États Unis, parce que c’est vraiment très différent de ce qu’on pourrait trouver si on va au fin fond du Wyoming ou l’Alabama, pour citer que ces deux états. On va aller, si tu veux bien commencer l’histoire, là où tu es né. Tu es originaire du sud Bretagne. On va aller manger ce délicieux sel de Guérande.
C’est là que tu arrives sur la planète. Oui. Moi, je suis né à Guérande. J’ai toute ma famille qui est au sud Bretagne, entre Nantes et Vannes. J’y suis né, j’ai fait mes études ici, ensuite, je suis parti au lycée à Redon Sud, et puis ensuite, j’ai voulu.
Je me trouvais un peu dans un espace restreint, si tu veux dire, même si j’adore la Bretagne, je fais partie des Bretons de New York, etc. Mais ensuite, j’ai fait mes études à Paris, des études de commerce international, et j’avais envie de découvrir, découvrir le monde. Alors justement, ça tombe bien, puisque tu es dans un cycle multinational, cette école de commerce va te permettre de découvrir l’aventure de l’expatriation. New York pour une 1ʳᵉ fois en quatre 20, 13. Puis l’Asie, notamment le Japon, un petit retour en France, puis 15 ans de gestion de patrimoine à la direction régionale.
Tu vas fréquenter le Mexique, Washington et à nouveau New York jusqu’à la création de Agora Expat. Ça fait quand même des expériences et des cultures bien différentes, ce début de parcours. Oui, des expériences très, très différentes les unes des autres. Mais ça, je pense que c’est le propre de ceux qui aiment voyager, découvrir les choses. Moi, j’encourage toujours ÿ les gens à tenter l’aventure.
C’est vrai que c’est plus simple de tenter l’aventure à 20 ans ou 20. Cinq ans, quand on n’a pas de bagages, qu’à 40 ou 50 ans ou plus tard. Mais. Mais c’est tellement intéressant, tellement différent entre le Japon et l’Asie, différents pays, ou même même l’Amérique du Sud et les États Unis, que j’ai pu avoir la chance de découvrir. C’est un enrichissement au quotidien.
Donc j’incite vraiment les gens, quand on se projette, à essayer de le concrétiser. Et après, si ça ne fonctionne pas, ils rentrent en France. Pourquoi pas ? On va parler de agora. Agora, ça s’appelle.
Ça dit, c’est la traduction de la place publique. C’est d’ailleurs le nom d’un centre commercial, là où vit ta femme, qui est de République dominicaine. Ce mot, agora, qui en plus commence par un a, ça sonnait bien pour la création de ton entreprise. Oui. En fait, quand on a créé à l’époque agora expat, l’idée, c’était de créer un endroit où les gens puissent échanger.
Alors nous, on n’est pas un centre commercial, mais on est en quelque sorte une sorte de marketplace, en fait, où on va effectivement. Ou en tout cas, les personnes qui nous consultent vont aller chercher les solutions, celles qui leur conviennent le mieux. Ÿ nous, on est spécialisé dans les solutions d’assurance santé. Donc l’idée, c’était. Ça, c’était d’apporter.
Alors on n’est pas un supermarché de l’assurance, puisqu’on fait plutôt du sur mesure. Mais l’idée c’était vraiment de réunir en un même lieu le conseil qu’on peut leur donner. Alors justement, il y a des bureaux à Paris et à New York, des solutions de santé, d’assurance santé pour les expats, pour globalement les expats ÿousand ceux qui ont quitté leur pays, c’est pas uniquement pour les expats de France. Et tu as quelques autres nationalités également. Oui.
Alors même si effectivement, et ça c’est lié à mon histoire personnelle, j’ai effectivement. Et puis mon origine puisque je suis français, mais j’ai effectivement, beaucoup de nos clients sont français à cause de cette historique. Mais l’expatrié pour nous, en fait, c’est toute personne dont le pays d’origine est différent de son, de destination ou de résidence. Donc on a beaucoup d’Italiens, beaucoup d’Européens en général, mais beaucoup d’Italiens, par exemple des Espagnols, des Suédois, on a des francophones d’Afrique par exemple. Et eux mêmes, même si on a de nos clients qui peuvent être sur les États Unis, on a aussi des clients qui sont sur l’Amérique du Sud, l’Asie, voilà, différents pays, l’Afrique notamment.
Alors aujourd’hui, beaucoup de services de ce type sont digitalisés. C’est l’ordinateur qui nous accompagne sur le chemin de l’assurance santé. Vous, vous avez pris un cas un peu particulier, vous êtes plutôt pour accompagner sur mesure et pour trouver des solutions. À des cas spécifiques. Oui.
Alors principalement parce qu’il y a deux problématiques. La digitalisation apporte beaucoup d’avantages. Normalement on gagne du temps, on fait ses recherches soi même, on limite le nombre d’intermédiaires, donc effectivement, il y a des gains indéniables. Et nous mêmes aujourd’hui, on digitalise un certain nombre d’actions. Mais lorsqu’on parle de couverture santé sur des pays dont le fonctionnement est vraiment différent de ce à quoi.
Par exemple, si je prends le cas des français, ce à quoi on peut retrouver en France, où le système est plutôt généreux et sa à comprendre, si je prends le cas des États Unis, c’est un marché complexe avec des règles de fonctionnement plutôt calquées sur le système anglo saxon, donc vraiment différent de ce qu’on peut connaître en France. Donc déjà, il faut bien le comprendre, ça évite les écueils. Et deuxièmement, on a une autre problématique qui est aussi le coût de la santé dans certains pays. Aux États Unis, on est sur le pays plus cher au monde en termes de santé. Donc on a nous, notre motto, c’est surtout de dire soyez bien conseillés à la fois sur ce qui existe, comment ça fonctionne et combien ça coûte, parce que on n’a pas le droit à l’erreur, surtout quand on parle de santé, sachant que c’est cher et compliqué.
Donc si on n’a pas bien compris ce qu’on a acheté, qu’en plus on a pris parfois des solutions au rabais, c’est au moment où on a l’occasion d’utiliser son assurance qu’on risque d’avoir des mauvais surprise. Donc notre but c’est vraiment d’éviter cela à ceux qui sont pas familiers au système. C’est très clair. Eric, merci beaucoup pour cette présentation Agora Expat. Il y a le site Internet, présence sur les réseaux sociaux également.
Et en effet si vous avez vraiment besoin d’avoir du sur mesure, l’occasion de vous tourner. V. Les équipes d’Agora Expat. Tu m’as dit c’est une équipe à taille humaine. Oui.
Nous on a des interlocuteurs à la fois à Paris et Zweitausendeinundzwanzig et aux États Unis. On est une petite équipe mais vous aurez toujours une réponse à vos questions dans les 20 4 h. C’est l’avantage d’être petit, c’est qu’on est. Aussi réactif malgré tout. Je suis à Villeneuve d’Ascq, dans mon studio, je vois un ciel bien nuageux.
Qu’est ce que tu vois toi là. À la fenêtre ? Eh bien je me tourne en fait puisque j’ai dos à la fenêtre, je me tourne. Il fait un soleil radieux à New York. C’est un temps printanier.
On est dans la saison des. Des cherry blossom comme on dit. Des cerisiers en fleurs. Donc c’est une saison magnifique pour venir à New York parce qu’il fait pas trop humide. Il fait des températures 12 15.
Voilà. Je sais pas Villeneuve d’Asc, il fait. Peut être plus chaud même. Non en ce moment il fait un peu beau mais un peu frais. Mais moi ça me va bien de venir boire.
Venir boire un petit café avec toi. À New York là. Et Ben quand tu veux. Gauthier, tu es le bienvenu si tu. Passes nous voir à New York.
Merci beaucoup en tout cas. Eric, Toby et toutes les équipes de Agora Expat
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