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Lisez l’article concernant Juliette Bruce sur Lepetitjournal.com
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Comment faire face aux défis de la mobilité internationale tout en poursuivant ses passions ?
Dans cet épisode captivant de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde », Gauthier Seys nous invite à explorer le parcours fascinant de Juliette Bruce, une expatriée qui a su transformer ses expériences de vie à l’étranger en une source d’inspiration. En tant qu’auditeur, vous êtes invité à réfléchir à vos propres aventures internationales et à la manière dont elles ont façonné vos passions et aspirations. Juliette partage son histoire unique, de Paris à Singapour, en passant par Londres, Shanghai, Dubaï, et enfin La Haye, tout en poursuivant sa passion pour la scénographie.
Juliette Bruce, l’invitée de cet épisode, est une véritable enfant de la troisième culture. Née à Paris, elle a grandi entre différentes cultures et pays, ce qui a nourri sa passion pour le dessin et les histoires visuelles. Son parcours professionnel est tout aussi diversifié, allant de la scénographie à la conception d’événements dans des villes aussi variées que Shanghai et Dubaï. Aujourd’hui, elle vit à La Haye avec son mari, un proviseur anglais, et continue d’explorer de nouvelles opportunités créatives tout en s’adaptant aux chocs culturels et climatiques de chaque nouvelle destination.
L’épisode se concentre sur le dernier projet innovant de Juliette, « Coolawand », une baguette magique conçue pour refroidir les soupes et boissons trop chaudes. Ce concept, inspiré par les défis quotidiens des jeunes parents, est à la fois pratique et ludique, offrant une solution créative aux problèmes domestiques courants. Juliette cherche actuellement des financements pour lancer la production de cette invention prometteuse. À travers son histoire, elle démontre comment les expériences d’expatriation peuvent non seulement enrichir notre compréhension du monde, mais aussi stimuler notre créativité et notre esprit entrepreneurial.
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https://www.coolawand.com/home/fr
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Podcast n°2426 (février 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.
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Chapitrage de l’épisode :
00:00:01 – Introduction et Présentation du Podcast
00:00:35 – Rencontre avec Juliette et Petit Teaser
00:01:64 – Parcours de Juliette Bruce : De Paris à Londres
00:07:446 – Invention de la Baguette Magique Coolawand
00:08:489 – Appel aux Investisseurs
00:09:555 – Conception et Caractéristiques du Produit
00:09:586 – Prix et Mise en Marché de la Baguette
00:10:601 – Réflexions sur la Vie à Dubaï et Lahaye
00:11:664 – Prochaine Aventure de Juliette et sa Famille
00:11:704 – Conclusion et Remerciements
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Transcription de l’épisode :
Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante et abracadabrantesque pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Soyez les bienvenus dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Juliette Bruss. Direction Laé, en Hollande. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
francaisdanslemonde.fr. J’ai su dire abracadabrantesque sans me tromper. Je suis choqué.
Bonjour, Juliette, ma petite magicienne du jour. Bonjour. On va parler en fin de podcast de ton idée fantastique, génialissime pour refroidir une soupe trop chaude ou rafraîchir une boisson trop chaude. Non, c’est ça. Absolument, absolument.
Alors là, on peut y aller pour certaines choses. Dans l’idée, il faut attendre la fin du podcast pour comprendre ce que je viens de vous raconter. Alors Juliette, on va parler de ton parcours. Accrochez-vous, chers auditeurs, parce que ce n’est pas simple. Tu es née à Paris.
Toute ta famille est du côté de Marseille. Mais lorsque tu es née, tes parents vivent à Londres. Ta maman décide de plutôt accoucher à Paris. Elle trouve que les méthodes françaises sont plus appropriées. Mais en fait, finalement, tu ne veux jamais vraiment, à part pendant les vacances, vivre en France.
Voilà absolument c’est pas mal résumé alors je vais en France tous les étés quand même et tous les hivers donc c’est vrai que ça fait un moment quand même maintenant donc je connais quand même bien mon pays mais c’est vrai que je n’y ai jamais habité. Tu es donc ce qu’on appelle un enfant de la troisième culture. Absolument, un vrai tsitsikaï. Avec une petite particularité de bougeotte et de choc climatique, on va revenir là-dessus. À 7 ans et demi, tu vas vivre à Singapour, tu vas faire ta scolarité là-bas, un peu dans le système français, un peu dans le système anglais, question de goûter à tous les styles, mais c’est plutôt le style anglophone qui va te correspondre.
Absolument, as toujours d’ailleurs, même mon mari, oui. Bah oui, parce que ton mari, il est anglais, alors tu l’as trouvé au cours de tes périples. Tu fais tes grandes études à Londres, une école d’art. Là, tu vas travailler dans la conception de décors et de costumes, ce qu’on va appeler plus tard la scénographie. Voilà, exactement.
Et pourquoi cette passion pour ces décors, qui est toujours ton boulot d’aujourd’hui d’ailleurs ? Absolument ! J’ai toujours eu une passion énorme pour le dessin, l’imaginaire, raconter des histoires visuelles. J’ai toujours aimé raconter des histoires visuelles. Cette passion est peut-être venue de mon père qui est publiciste.
Les agences de pub, je pense que la créativité est vraiment au sein du travail et surtout à l’époque où il y avait beaucoup d’affiches, des publicités sur la télé, etc. Donc j’adorais en fait cette espèce de façon de raconter des histoires subliminelles pour parler au public. Là c’était cinématographique pour le coup, mais moi j’aimais beaucoup les visuels, les décors et tout ça. Et quand j’ai découvert en fait à l’école, c’est à l’école en fait que j’ai découvert la possibilité d’être concepteur de pièces, de théâtre, toute la visualisation, la scénographie donc. J’ai trouvé ça absolument fascinant et j’ai trouvé que ça pouvait s’appliquer à beaucoup de choses.
Et aujourd’hui, maintenant, bien sûr, on connaît bien la scénographie dans les musées, dans les expos, dans les événements. Voilà, c’est quand même le nu, quelque chose de très large. Justement, tu vas faire de l’événementiel et faire de la scénographie à Shanghai. Quand tu vas trouver que Londres est trop gris, tu vas changer un peu de décor. Et puis, quelques années plus tard, nouveau changement pour Dubaï.
Jolie rencontre avec des Français à Dubaï. Tu as un bon souvenir de ce passage à Dubaï ? Oui, j’ai vécu beaucoup de vie à Dubaï parce que j’étais très jeune et je n’avais pas de boulot. J’étais vraiment au tout début de ma carrière et je me suis retrouvée sans travail assez rapidement. J’ai eu beaucoup de soutien de Français qui étaient installés là-bas à l’époque.
On était en 2011-2012, donc c’était quand même il y a un moment. et Dubaï n’était pas du tout développée telle qu’elle était aujourd’hui. Il y avait vraiment une super ambiance envers les jeunes à Dubaï et ils m’ont aidée à garder confiance et à m’accrocher avant de pouvoir trouver mon premier vrai boulot. Et là, c’est une révélation. Tu adores ce boulot.
Tu travailles pour les Galeries Lafayette de Dubaï. Non, je ne travaille plus pour les Galeries Lafayette. Je travaillais pour une agence de design qui travaille pour le retail. Donc, on fait des vitrines, des magasins, de la scénographie pour les magasins et les marques de luxe. Alors tu vas rencontrer, on le disait, à Dubaï, ton futur mari.
Il est à ce moment la prof de littérature. Il devient proviseur aujourd’hui et vous allez avoir une envie de bougeotte un tout petit peu et retenir une destination très différente de Dubaï. Direction Lahaye, aux Pays-Bas. Et alors là, choc climatique, choc culturel. Tu m’as dit en gros, on ne pouvait pas faire plus extrême entre Dubaï et Lahaye.
Absolument. Je pense que là, on aurait vraiment tapé. On voulait du changement et on a été servi. Vraiment, c’était absolument incroyable. J’en ai eu plein les yeux.
On est parti aussi en plein milieu du Covid. Il y a beaucoup de gens qui ont vécu ça. Donc, ce n’était pas toujours facile, mais c’est vrai que le temps, le climat, la culture des gens, on parle du Moyen-Orient, une culture très chaleureuse et très communautaire, etc. Dubaï est très international, donc en fait Dubaï c’est vraiment international, et alors un pays qui est beaucoup plus centré sur lui-même, qui la langue donc du coup est très… on parle tous hollandais, maintenant j’ai appris.
Et du coup, beaucoup plus calvinistes, beaucoup plus froids. Donc, c’est vrai qu’on est sur d’autres. Modes de vie qui ont aussi leurs. Avantages et leurs inconvénients. Les néerlandais, tu parlais un petit peu à Dubaï.
Tu avais appris un peu également l’arabe là-bas. J’avais appris un tout petit peu l’arabe, mais c’est un peu un de mes plus grands regrets, c’est de ne pas avoir vraiment, vraiment appris. Après, comme tout le monde sait, à Dubaï, on parle vraiment surtout anglais. Alors que, par exemple, aux Pays-Bas, j’ai tout de suite su qu’il fallait que j’apprenne le hollandais si je voulais m’intégrer au moins jusqu’à B2. Alors on arrive à ce grand moment de la baguette magique, un grand moment de l’interview.
Vous allez avoir un bébé qui va naître à Dubaï. Et puis les bébés, on leur prépare des soupes. Et puis tous les parents du monde ont connu ce moment-là. On en parlait hors antenne tout à l’heure. On fait la soupe, mais elle est trop chaude.
On n’ose pas la donner au bébé parce qu’on a peur qu’il se brûle. Alors on tourne, on souffle dessus comme un bébête, comme ça. Tu t’es dit qu’il y a quelque chose à faire et tu as inventé un concept incroyable qui s’appelle Cool Worm. C’est une baguette magique qui refroidit quand tu touilles en fait. Voilà, c’est ça.
En fait, c’est un glaçon vraiment tel qu’on le connaît, donc en plastique très solide et très résistant et sans BPA, en fait, qui va être accroché au bout d’une baguette. C’est ce qui va donner les pouvoirs de pouvoir refroidir absolument ce qu’on veut. Donc, en fait, c’est vraiment de donner le pouvoir aux enfants de leur redonner, en fait, cet espace d’indépendance, de pouvoir gérer le dîner pour les faire un peu plus grands et le pouvoir à la maman ou au papa, pour les bébés, de pouvoir le faire pour eux. Et avec ce côté ludique de la baguette magique et de tout ce qui va avec, de la fée qui fait des choses incroyables, abracadabra, la soupe elle est rafraîchie, on se brûle plus. Idées fantastiques que tu as eues et que tu développes.
Actuellement, la baguette magique est en moulage, mais pour pouvoir lancer une production, Il faut avoir un peu de moyens. On peut faire un appel à nos auditeurs qui sont dans le monde entier, qui sont peut-être en train de se dire, mais dis donc, Juliette, elle a inventé un truc de ouf. Tu cherches aujourd’hui des financements, 50 000 euros. Voilà, en fait, on cherche des investisseurs pour la grande première production, exactement comme tu me disais. Et voilà, c’est important parce que j’ai mis beaucoup de mon capital déjà dans ce projet, parce que c’est quelque chose que je voulais vraiment voir jusqu’au bout, parce que je la veux pour moi-même en fait, cette baguette.
Et là, en fait, on a un site où on offre 25% de réduction sur tous les premiers achats à tous ceux qui nous suivent, qui vont rejoindre notre communauté pour nous dire à quel point c’est quelque chose qu’ils aimeraient avoir dans leur cuisine, qu’ils aimeraient avoir dans leur famille. Alors évidemment, tous les produits utilisés, ça ne pose pas de problème pour la santé. Tu as inventé tout ça. On peut changer les bâtons facilement. Tout a été pensé, pensé et repensé.
Exactement, on a travaillé avec des équipes absolument de product design. C’est fabriqué en Europe, c’est avec toutes les normes européennes aussi, donc ça c’est très important. Le plastique il est très très résistant aux chaleurs et à la température très haute et très basse. Donc c’est très important pour nous, ça va au lave-vaisselle, ça se met dans l’eau bouillante. Vraiment, c’est un objet qui ne se casse pas facilement, qui n’a pas de petits bouts pour les enfants et qui est recyclable.
Et alors tu vas le vendre combien. La baguette à peu près ? Vraiment, l’idée de la baguette avec son pochon et tout l’ensemble, on la vendra à 25 euros sur le marché, normalement.
Ça, c’est l’idée. En tout cas, si quelqu’un nous écoute, même si plusieurs personnes nous écoutent et veulent participer à l’aventure de cette baguette magique géniale, on peut te contacter. Le lien pour accéder à ton site est présent dans le texte de ce podcast. Et puis ce parcours incroyable avec des rebondissements, etc. J’ai pas su bien comprendre s’il a été plaisé à fond ou si Dubaï te manquait un peu.
Dubaï, ça me manque parce que j’ai des amis là-bas et que c’est quand même vraiment sympa d’être à Dubaï. La vie à Dubaï, non, je ne regrette pas d’être partie, même si vraiment, j’ai adoré notre passage. L’Aïl, c’est un endroit vraiment très beau, avec énormément de culture, mais c’est vrai que ce n’est pas mon grand coup de cœur d’expatriation. Je pense qu’on va avoir de nouvelles aventures qui vont nous attendre autre part. Ça fait partie des discussions à l’apéro, vous êtes en train de regarder une map monde en vous disant où est-ce qu’on pourrait aller, chérie ?
Ce qui est bien, c’est que quand on est dans l’éducation, pour mon mari, il a le choix de pouvoir vraiment aller un peu là où les choses intéressent. Donc voilà, j’avoue qu’on est en ce moment en train de préparer notre prochaine aventure. Alors on sait où ce sera, il y a une petite scoop pour la radio des Français dans le monde ? Aucune idée. Là, vraiment, c’est vraiment encore pas du tout décidé.
Et en tout cas, Juliette, en tant que chef d’entreprise, tu pourras te promener avec ton concept de baguette magique, qu’importe la destination prochaine. Je vous invite à découvrir ce concept. Il est top. Bravo pour cette idée. Tu embrasses tout le monde, toute la famille.
Profite bien. Merci pour ce parcours présenté sur l’antenne de la radio des Français dans le Monde. Merci beaucoup Gauthier. Merci de m’avoir invité.
Vous écoutez la voix des expats.
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