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Bienvenue dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des français dans le monde » : Gauthier Seys engage une conversation captivante avec Amélia Lakrafi, députée de la 10e circonscription des Français établis hors de France. Ensemble, ils explorent la question de l’engagement politique et de la contribution à la société, même depuis l’étranger. Amélia partage son parcours unique et les raisons qui l’ont poussée à entrer en politique, malgré ses réticences initiales.
Amélia Lakrafi est née à Casablanca, au Maroc, avant de s’installer en France à l’âge de deux ans. Après des études en comptabilité et gestion, elle devient la plus jeune directrice financière de son entreprise à seulement 27 ans. Son engagement dans le monde associatif, notamment pour lutter contre la fuite des cerveaux, témoigne de son désir de faire bouger les choses. En 2015, les attentats en France l’incitent à s’engager davantage pour son pays, ce qui la pousse à intégrer la réserve citoyenne de l’armée de terre. Sa détermination et son profil diversifié attirent l’attention des équipes d’Emmanuel Macron, qui lui proposent de se lancer en politique.
Dans cet épisode, Amélia Lakrafi discute de son rôle de députée et de son travail sur des sujets cruciaux tels que le droit des femmes et la représentation des Français de l’étranger. Elle aborde les défis rencontrés par les expatriés, souvent mal compris ou caricaturés, et insiste sur l’importance de capitaliser sur cette diaspora dynamique. Amélia souligne également la nécessité d’une collaboration entre les différents acteurs pour faire avancer les choses et partage son expérience de communication avec les pays étrangers pour promouvoir une image positive de la France. Enfin, elle évoque les efforts déployés pour soutenir les Français de l’étranger, malgré les idées reçues, et appelle à une meilleure compréhension de leur réalité.
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Voici 10 minutes, le podcast des français dans le monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Amélia Lakrafi. On est avec madame la députée de la 10e circonscription des français établie hors de France. 10 minutes, le podcast des français dans le monde. francaisdanslemonde.fr Madame la députée, bonjour et bienvenue sur l’antenne de la radio des Français dans le Monde, contente de faire ta connaissance, puisque tu m’as autorisé à ce que je te tutoie dans ce podcast.
Merci Gauthier, très contente de faire ta connaissance également. On va évoquer dans ce premier podcast ton parcours assez incroyable. L’idée dans ce parcours, comme on en a parlé hors antenne il y a quelques instants, c’est d’arriver à un résultat que tu n’avais finalement jamais espéré ou attendu. faire de la politique, faire bouger les choses. Ce n’était pas écrit sur le pseudo au début.
Jamais, et non. Et en plus, je disais tout le temps à mes amis élus. Oh mon Dieu, mais quelle galère. Jamais je ne ferais ça. C’est réussi.
Élu en 2017 et réélu en 2022. On va s’intéresser à ce métier de député et au travail qui est réalisé, notamment sur le droit des femmes. Là aussi, c’était un débat qu’on a eu ensemble hors antenne avant d’enregistrer. Il y a encore du boulot. Beaucoup, beaucoup de monde.
Beaucoup, beaucoup de monde. Alors Amélie, on va commencer par le parcours. Tu es née à Casablanca, je vais refaire ma phrase. Tu es née à Casablanca au Maroc. À deux ans, tu arrives en France.
Papa est entrepreneur et vous allez arriver en famille, cinq frères et sœurs. Tu commences tes études et tu vas rentrer à l’internat privé catholique. Tu vas me dire, c’est le seul moment où… Après, tu vas aller dans l’école publique. À l’école catholique, T’es pas une jeune petite arabe, t’es comme les autres élèves, ça t’a marqué ?
Ça, oui, ça m’a beaucoup marquée. J’étais à la fondation Eugène Napoléon et au lycée Saint-Claude-Îles. Et c’est vrai que j’étais la seule arabe ou musulmane, on dit ça comme on veut, ou issue de l’immigration. Et je ne l’ai jamais ressenti, jamais. Et que ce soit mes profs, les religieuses ou mes camarades de classe, je ne l’ai jamais ressenti.
Et c’est vrai que je l’ai ressenti beaucoup plus tard à l’école publique. Tu vas faire des études d’expert comptable, contrôleur de gestion et à 27 ans tu es la plus jeune directrice financière d’un groupe dans lequel tu travailles. Tu commences à travailler dans ce milieu-là. Il y avait des envies de petite fille de faire tel ou tel métier à ce moment-là ? Des envies de petites filles de s’en sortir, des envies de petites filles de ne pas vivre la vie de sa maman et des envies de petites filles de gagner de l’argent.
Et du coup, je pensais que c’était un luxe de faire un travail qui nous plaît. Et donc, je me suis dit poursuivre l’argent pour gagner de l’argent. Donc, contrer l’argent des autres, donc expertise comptable, me paraissait pas mal. Tu vas ensuite t’intéresser au monde associatif avec notamment une association sur les dépôts de brevets. Tu constates un peu la fuite des cerveaux à ce moment-là ?
Alors oui, en fait, c’est ma société Vizinov qui faisait, qui accompagnait les startups ou les PME à déposer des brevets et à financer la recherche avec les fonds publics. Et je me suis rendu compte que du gap entre les entreprises et le monde de la recherche et que les entreprises ne voyaient pas d’un bon oeil les chercheurs et de voir les chercheurs quitter le pays pour avoir une reconnaissance et avoir un meilleur salaire. Et je crée l’Institut Doctorium pour lutter contre la fuite des cerveaux. Et ça va mieux aujourd’hui ? C’est vrai que c’est une idée reçue qu’on a, c’est que les talents ils partent.
Ça ne va pas mieux du tout malheureusement. Non, non, non, ça ne va pas mieux. Alors, je pense qu’il y a une conscientisation des entreprises, peut-être, mais on a un sujet à l’école doctorale. Moi, j’intervenais en dernière année d’école doctorale pour expliquer aux doctorants qu’il y a une vie dans le privé. et j’expliquais aux entreprises qu’il faut embaucher des chercheurs quand on veut faire de la recherche et que c’est gagnant-gagnant et que dès lors que les entreprises font de la recherche, innovent, elles sont prêtes pour l’export et en général elles sont en croissance.
Et ça fonctionnait plutôt bien. Tu travailles aussi en créant une société de cybersécurité, et puis il va y avoir, dans l’actualité, en 2015, à un moment charnière, les attentats en France. Ça, ça t’a beaucoup touché. Tu m’as dit, je me suis posé la question, qu’est-ce que je peux faire pour mon pays ? Tu avais envie de concréter, après ces attentats, de faire vraiment quelque chose.
Exactement. Je ne comprenais pas pourquoi mes voisins me retiraient le bleu, blanc, rouge, que j’ai mis en soutien, en solidarité, en disant que c’était un grand moment pour qu’on soit tous vraiment soudés autour du pays, autour du drapeau.
Et je me suis dit, mais attends, le drapeau bleu blanc rouge, pourquoi les gens ont peur dès qu’on le met ? Je ne comprends pas. Et c’est vrai que ça m’a fait tilt. Et quand je me suis dit qu’est-ce que je peux faire pour mon pays parce que je ne peux pas être là et juste être triste en me disant mon Dieu, c’est horrible, c’est triste ce qui se passe. Ou de critiquer parce que je sais qu’on adore critiquer.
Ça arrive un peu. Et du coup, j’ai intégré la réserve citoyenne de l’armée de terre. Armée de terre parce que mon associé cybersécurité était Voilà, 30 ans d’armée de terre, des services de renseignement d’ailleurs. Et du coup, voilà, j’obtiens le grade de commandant de réserve à la réserve cyber défense à l’armée de terre. Un jour, un coup de fil, les équipes d’Emmanuel Macron t’appellent parce que ton profil, alors personne issu de la diversité, comme on dit dans le monde politique.
C’est une espèce de phrase comme ça. Maman startupeuse, tu réunis pas mal de qualités pour peut-être mener une campagne. Tu vas d’ailleurs apprendre qu’on t’a sélectionné pour mener ce combat en pensant que tu allais perdre. C’est agréable. Oui, c’est vrai que je suis contente de ne pas l’avoir appris avant, parce que c’est vrai que si on part dans sa tête avec l’idée qu’on va perdre, je pense qu’on perd.
Comme je ne savais pas que ce n’était pas possible, et bien voilà, ça a été possible. Et c’est vrai que ça, c’est une phrase qu’on dit souvent.
Je fais cette campagne en me disant qu’il n’y a pas de raison. On prend ça comme un projet, en mode gestion de projet, qui fait quoi, quand on prend les chiffres des élections. On s’est tous réunis avec mes amis parce que je n’avais pas d’équipe politique de campagne, comme on fait. À l’époque, le parti m’avait donné des contacts d’une ou deux personnes pour nous aider. Mais en fait, rapidement, ils se sont rendus compte qu’on n’avait pas besoin d’eux.
J’avais vraiment une super équipe, une sœur hyper forte sur les textes qui savait rendre mon discours technique simple. Ça, c’est une force et qui était très forte dans les visuels. Une copine qui était très, très forte en administratif et chiffres, elle est devenue ma mandataire financière. Chacun avait son truc et on a fait ça, une vraie équipe gestion de projet avec des étapes, un objectif et on a atteint l’objectif. Carrément, puisqu’en quatre semaines de campagne seulement, cette méthode chef d’entreprise fait que tu vas te retrouver élu de la République, on est en 2017.
Petite chose, petite remarque un peu plus privée, lorsque tu dis à ta fille que tu vas te porter candidate pour être député, elle dit ça tombe bien, de toute façon un jour je serai présidente, donc ça match ? Ouais, ça, j’adore. J’ai vraiment ce souvenir que j’adore, parce que c’est la première personne à qui j’en parle quand je raccroche, en lui disant, qu’en penses-tu, en fait ? Est-ce que j’y vais ? J’y vais pas ?
J’en sais rien. Et elle me dit, attends, maman, c’est super ! Comme j’ai prévu d’être président de la République, parce que tu m’as toujours dit que tout était possible dans la vie, si t’es députée, tu peux m’aider, tu pourras m’aider, t’auras déjà un pied dedans. Et vraiment, cette réponse m’a subjuguée. Et on te dit, t’as l’air sincère, donc on va te suivre.
C’est rigolo de se dire que c’est la sincérité qui va rendre le projet possible. C’est vrai, mais en fait, malheureusement, on le ressent encore aujourd’hui. Quand on dit oui, un tel à la télé, on en a marre des éléments de langage. C’est des éléments de langage, c’est des robots qui parlent. On comprend rien à ce que vous dites.
Vous manquez d’empathie, vous manquez de souci. On en a marre des politiques. Je l’ai ressenti sur le terrain. Et quand, au début de chaque réunion, on me disait, ma petite dame, vous avez l’air bien sympathique, mais nous, on vote à droite. J’ai dit, c’est pas grave.
Quand je leur ai dit, c’est pas grave, votez pour qui vous voulez, je m’en fiche. Mon équipe hurlait pour dire, Amélia, plus jamais tu dis ça. Je dis, non, mais en fait, ils font ce qu’ils veulent. Et puis de toute façon, qu’ils me disent devant moi, je vais voter pour toi. Et puis dans l’urne, ils font ce qu’ils veulent.
Aucun intérêt. Donc oui, ils font ce qu’ils veulent. Et qu’à la fin de ces mêmes réunions, les mêmes venez-moi en me disant, vous avez l’air sincère quand même. Ça m’a beaucoup touchée parce que moi, je leur ai dit, je ne suis pas une femme politique. Je prends ce projet, cette mission comme un projet intéressant et plus une mission qu’un travail.
Et OK, donc comment je peux, à mon niveau, apporter quelque chose ? C’était il y a sept ans. Du coup, pour répondre à la question, que puis-je faire pour mon pays ? Est-ce que tu as l’impression que tu as fait le bon choix de te lancer dans la politique ? C’est un monde très dur, très masculin aussi.
On va pouvoir en parler dans le second podcast. Est-ce que tu penses que les choses avancent grâce à ton travail ? Alors, avec beaucoup d’humilité, je ne peux pas le dire comme ça. Les choses avancent grâce à un travail en commun. Ce n’est pas mon travail à moi, c’est mon travail, plus les ministres, plus nos Français à l’étranger, nos élus à l’étranger.
On a de la chance d’avoir des élus aussi, des conseillers des Français à l’étranger qui aident. On a de la chance d’avoir des diplomates extraordinaires. des consuls qui font un job de folie, qui comptent pas leurs heures. C’est lui, plus lui, plus elle, plus elle, qui font que… Et moi, c’est vrai que je fais très attention.
Et je me dis, ma petite pierre à moi, c’est… Dans la commission où je siège, aux affaires étrangères, j’aime bien rappeler constamment mes collègues qu’il faut arrêter de dénigrer le pays. J’ai fait un coup de gueule cette semaine en disant Est-ce qu’on peut arrêter de dire qu’on s’est fait virer comme des malpropres de l’Afrique ? Non, on ne s’est pas fait virer. Est-ce que vous pouvez un peu aimer la France, aimer votre pays ?
Parce que quand un parlementaire dit ça, moi, un ministre saoudien, émirien, émiratis, omanais, corétiens, me disent « Ah ouais, vos députés disent ça, mais la France, c’est devenu un pays tiers-monde. » Non. Arrêtez de dire ça. Il y a quatre pays africains qui ont eu des coups d’État. Et moi, qu’un voyou entréï renverse un chef d’État élu démocratiquement.
Là, je pense à Bazoum. Bazoum qui est encore arrêté. Bazoum élu démocratiquement, qui a lancé des réformes, des hôpitaux, des routes, une centrale électrique. et que le monsieur entrehi préfère les russes parce qu’ils vont gentiment piller les mines du Mali et laisser crever les maliens, moi je pense qu’on peut pas être des amis de ces gens-là. Donc je peux pas dire que je me suis fait virer par le Mali, on est en désaccord avec des houchistes, qu’on renversait à un président.
Et ça m’agace. Est-ce qu’on peut pas parler des 50 ou 51 pays avec qui ça se passe bien, que des 3 ou 4 avec qui ça se passe mal ? Et voilà. Donc moi, je rabâche ça. Et du coup, certains viennent me voir et me disent merci Amélia, merci, merci de dire ça tout le temps.
Et à l’étranger, du coup, on appelle le service après-vote ou le service après-vente, et j’explique ce qu’on fait. Et quand il se passe des choses comme, par exemple, les caricatures, et qu’il y a un attentat à Jeddah contre le consulat de France, et qu’on a des agents de sécurité qui sont blessés, et c’était le consul et la France qui étaient attaqués à Jeddah à cause des caricatures en France, et que les Français de Jeddah, je suis partie les voir tout de suite pour leur montrer mon soutien, et qu’ils me disent, est-ce que vous pouvez demander d’arrêter que nous, nos vies à l’autre bout du monde, en fait, sommes en danger à cause de vos conneries en France ? bon c’est dur de leur dire à ce moment là non mais liberté d’expression je fais ce qu’il veut même si je suis totalement pour la liberté d’expression mais après il faut aller expliquer et ce que je fais du coup c’est là où je dis S.A.V. dans ces pays là tous les pays du Golfe, j’ai fait tout le tour et je le fais tout le temps pour dire, c’est pas Macron, en fait, qui a fait les caricatures. La presse est indépendante.
Le président a caricaturé lui-même matin, midi, soir, dans des choses que si on le faisait dans n’importe quel autre pays au monde, les gens seraient arrêtés, et surtout dans ma cerveau. Et c’est vrai qu’ils ont certains du mal à comprendre, dans les pays de ma circonscription, qu’un journaliste fasse exactement ce qu’il veut, qu’un député fasse ce qu’il veut, ou qu’une maire, la maire de Paris, qui va décorer des opposants du royaume du barène, le royaume du barène va annuler sa visite d’État parce qu’il pense que c’est la France, donc le président. Et là, moi, je suis là à leur dire non, non, non. La mère est indépendante totalement et en plus elle est opposée au Président de la République, elle est de gauche, on est là. Et ce travail-là, c’est un travail qu’il faut faire.
Je sais que nos ambassades essayent de le faire, mais elles n’ont pas la parole aussi libre que les parlementaires. et du coup moi je peux avoir une parole extrêmement, extrêmement, extrêmement libre et c’est vrai qu’on fait souvent bad cop, good cop, bad cop avec les ambassadeurs et qu’ils me disent à moi ce qu’eux ne peuvent pas dire et moi je mets les pieds dans la place sans problème et voilà je peux même hausser le ton pour dire attendez c’est pas la France, c’est pas le président, c’est un élu, c’est un et malheureusement ou heureusement on a la séparation des pouvoirs Et je me dis, il faut le faire. Et c’est bien que je le fasse. Amélia, Madame la députée des Français établis hors de France, avec trois millions, trois millions et demi de Français qui vivent hors de nos frontières. La radio des Français dans le Monde a tendu son micro à aujourd’hui 2345 personnes.
Je suis toujours très surpris. que cette diaspora qui porte des belles valeurs, d’une belle culture et d’un beau pays, on s’en occupe très peu de ces français de l’étranger, on les écoute peu, ils sont souvent caricaturés, on part pour des raisons fiscales, etc. C’est quand même étonnant de ne pas capitaliser sur cette force.
On le fait quand même. C’est vrai que moi, ça m’a agacé de voir que mes collègues de France, quand on demande, on n’est que 11 ans sur les 577 à représenter les Français d’étrangers, donc ça ne fait pas beaucoup. Et quand on explique qu’il y a plus de 500 que nos Français étrangers ont besoin d’aide, c’est vrai qu’ils disent, attends, personne ne leur a dit de partir. Ils sont partis de leur plein gré, donc en gros, ne nous embête pas. Et de toute façon, on sait très bien que les expats sont riches, que les expats sont à la plage avec le cocktail, le sucre côtier.
Du coup, j’en ai fait un livre pour expliquer qui sont-ils, et ce livre est adressé surtout aux gens en France qui ne connaissent pas l’expatriation, où je raconte tous les drames associés à l’expatriation et comment ça peut exacerber une fragilité déjà en France. Et aussi toutes les réussites, parce qu’on a de la chance, on a des super success stories, que ce soit nos cuisiniers, nos pâtissiers, nos artistes, nos entrepreneurs. On a énormément, énormément de chance. Mais voilà, j’ai vraiment voulu rappeler la partie triste et la partie noire que les gens subissent. Après, ils ne sont pas tant oubliés que ça quand même, parce que moi, j’aime bien rappeler, même si chaque année, on se bat et on remet des amendements au budget pour que les Français étrangers continuent d’être aidés le plus possible et le mieux possible.
On a quand même réussi à créer 75 postes en 2025, enfin sur le budget de l’EPLF 2025, et 2023 a été le renversement de quasiment 25 à 30 années de baisse de ce ministère. On a renversé la vapeur en 2022, donc plus en fin d’emploi.
Et on est le seul pays au monde à donner des bourses, à donner des allocations handicapées, allocations pour les personnes âgées. Il n’y a pas de pays au monde qui fait ce qu’on fait. Donc c’est vrai que j’aimerais qu’on fasse plus. Mais en même temps, on est quasiment les seuls au monde à avoir déjà des parlementaires de la diaspora et des aides sociales, que ce soit pour la bourse, pour des allocations et toutes les associations subventionnées, notamment les associations de bienfaisance. Ce qu’on fait est exceptionnel.
Amélia, merci pour ce portrait. On te connaît mieux désormais. On va s’intéresser dans un second podcast et dans le cadre de notre dossier spécial conjoint accompagnateur de la place des femmes dans ce monde. Et il y a du travail. Donc, si je résume, il faut que tous les Français de France lisent ton livre et écoutent la radio des Français dans le Monde.
Ils en sauront quand même beaucoup plus. C’était super bien résumé, Gauthier. Voilà, merci. À suivre dans un second podcast où on va évidemment aborder la place des femmes. Merci beaucoup.