Alicia Beyney, originaire de Paris, a un parcours riche et varié. Après des études en psychologie du travail, elle a travaillé dans les ressources humaines et l’informatique financière. Son parcours de vie l’a menée à Londres, puis au Luxembourg, avant de s’installer à Dubaï avec son mari, entrepreneur dans le secteur des data centers. Son engagement au sein du French Social Club, qu’elle préside depuis octobre dernier, est une illustration de sa volonté de créer des liens sociaux et d’aider les nouveaux arrivants à s’intégrer.
L’épisode aborde plusieurs aspects de la vie des expatriés français à Dubaï, notamment les opportunités professionnelles exceptionnelles et la facilité des démarches administratives. Alicia explique comment le French Social Club aide à briser les clichés en organisant des visites culturelles et des activités sociales pour les Français. Elle souligne également l’importance de l’histoire de Dubaï, qui remonte à 5000 ans, et la richesse culturelle qu’offre la ville au-delà de ses gratte-ciels et hôtels de luxe. Pour ceux qui envisagent de s’installer ou de visiter Dubaï, cet épisode offre un aperçu précieux et rassurant.
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Francaisdanslemonde.Fr, la première plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Bienvenue sur notre podcast, je suis Gautier Seyss et j’ai le plaisir d’accueillir Alicia Benet. On part à Dubaï avec le French Social Club. On va surtout lutter contre quelques clichés, quelques images d’épinales qui s’accrochent irrésistiblement à l’image de Dubaï. Merci les Instagrameuses pour en parler.
Mon invitée est Alicia, présidente depuis quelques temps seulement de French Social Club. C’est le nom local de la FIAF, pour ce qu’on appelle habituellement Dubaï Accueil. Bonjour Alicia. Bonjour Gauthier, merci pour l’invitation. Très content de faire ta connaissance, c’est la première fois qu’on échange tous les deux.
Ce petit mot sur le French Social Club, un peu partout dans le monde, la FIAF a des noms de villes associés au mot accueil. Là, Dubaï n’a pas voulu, c’était le marque déposée. Dubaï est une marque déposée, donc il a fallu qu’on trouve un nom. Le French Social Club est venu tout seul. Ici à Dubaï, on a le Philippine Social Club, l’Indian Social Club, l’English Social Club.
Donc le French Social Club est devenu le nom officiel d’anciennement de Dubaï Accueil. Alors on va revenir d’abord sur toi, ton parcours, tu es originaire de Paris, tu fais des études de psychologie, du travail, puis tu vas travailler dans les ressources humaines, en informatique financière. Et puis sur ton chemin, l’amour avec un mari qui a monté une grosse société dans la tech, un data center, qui va vous amener ensuite à voyager assez vite quand il y a le projet de Londres, par exemple. Tu dis let’s go, on y va, je suis partante à fond. Alors moi j’étais parisienne jusqu’au bout des ongles donc ça a été un peu difficile de traverser la manche je dirais, mais j’ai continué à travailler à Londres et puis cette première expatriation a été une révélation pour nous.
Donc, on a continué à déposer nos bagages ailleurs aussi. Ensuite, vous êtes allée au Luxembourg. Alors, Luxembourg, très bien, très cosmopolite. Mais bon, la météo, ce n’était pas non plus, on peut le dire, le rêve. Voilà, tout à fait.
Après quatre ans à Luxembourg, on avait envie de changer d’air. et de se réchauffer un peu. Donc, on a pris la décision de partir à Dubaï parce que Dubaï est à 6 heures de Paris et était assez bien connecté en termes d’aéroport pour mon mari. Donc, oui, Dubaï a été un choix et avec le recul, un très bon choix. Alors, un bon positionnement, en effet, pas très loin de l’Europe, pas très loin de l’Asie.
On a trois heures de décalage avec la France en ce moment. Oui, en hiver, trois heures, en été, deux heures. Alors vous décidez donc de vous y installer et tu vas t’impliquer très fortement dans l’association du French Social Club. Tu en deviens la présidente en octobre dernier. C’est important pour les français qui arrivent sur place, notamment avec ces images de Dubaï qui ne sont pas la réalité de la vie à Dubaï, d’avoir une connexion française sur place.
Oui, c’est très important parce qu’ici, à Dubaï, on peut parler même de clichés. Les Français qui arrivent sont pleins de préjugés, en fait, donc ont envie de venir. Dubaï les fait rêver, mais ils ont ces clichés qu’on va essayer, qu’on essaie avec les bénévoles et mon équipe, d’effacer à travers les visites culturelles ici à Dubaï. et nos activités pour créer du lien social. Ça c’est très important et c’est vrai que les Français, ici expatriés, n’hésitent pas à contacter le French Social Club dans ce but-là en fait.
De temps en temps, quand vous croisez une Instagrameuse, vous devez vous dire, oh là là, qu’est-ce que vous avez fait du mal à l’image de la ville ? C’est sûr qu’elles ont un peu écorné l’image, mais il y a tellement de belles choses et de belles personnes, en fait, ici, qu’on efface cette image assez rapidement de notre mémoire. Tu me disais d’ailleurs, les Français qui vont s’installer à Dubaï, souvent ils te contactent depuis la France déjà pour dire c’est vrai, c’est vraiment comme ça. Et là, tu peux les rassurer finalement. Oui, voilà, tout à fait.
Donc, ils nous contactent et on leur explique un peu la vie à Dubaï et la vie facile, surtout quand ils arrivent, ils sont pris un peu dans l’administratif. Et ce qui fait la différence, et ils le notent directement, c’est cette facilité d’aborder cette administration émirienne qui est très avenante et très rapide, contrairement à notre administration en France. Et c’est vrai que le visa, tout est fait rapidement, en fait. Avec le sourire et plein de politesse. Avec le sourire et beaucoup de politesse, en fait.
Beaucoup, beaucoup de politesse. Alors, on va parler de l’association 460 familles. C’est beaucoup. Ça fait une sacrée organisation. Ça doit donner beaucoup de travail.
Toi et les 30 bénévoles qui font partie du French Social Club. Beaucoup de familles. Et tu as constaté depuis la fin du Covid, le flux s’intensifie. Oui, le flux s’intensifie de Français. Je pense que le soleil n’y est pas pour quelque chose, mais ça s’intensifie parce que Dubaï offre des opportunités de carrière exceptionnelles ici.
Je pense que les familles françaises n’hésitent pas à franchir le pas. Alors justement, il y a ceux qui vont pour bosser, puis il y a les conjoints, les conjoints accompagnateurs, comme on dit sur Français dans le Monde, qui se retrouvent parfois un peu seuls. Là, c’est vraiment une cible importante dans votre association de vous occuper d’eux. Vous avez fait des partenariats avec des entreprises, justement, pour que ces conjoints vous retrouvent et ne restent pas seuls. Oui, alors nous, on accueille surtout ce qu’on appelait femmes d’expatriés, mais il y a un changement qui s’opère depuis ces dernières années puisqu’on accueille beaucoup aussi de personnes qui créent leur société ici à Dubaï et qui veulent aussi se sociabiliser à travers des after work, etc.
Donc nous, notre but, c’est vraiment de créer ce lien social à travers des sorties culturelles, bien sûr, mais à travers ce qu’on appelle ici des business lunch, donc des repas de midi dans des restaurants avec différents… un indien, un népalais, un français. Donc, c’est l’avantage aussi à Dubaï de pouvoir manger un petit peu et de picorer dans toutes les cultures, on va dire. Et puis, bien sûr, des activités sportives. Donc ça, c’est très important.
Après, nous avons aussi pour nos expatriés tout ce qui est conférences. qui se déroule à l’Alliance Française, puisque nous avons un très grand partenariat avec l’Alliance Française, où nous organisons des conférences, aussi bien sur un point de vue médical qu’artistique, et ça c’est très important aussi pour nos expats. Alors, on va s’intéresser à la vie des Français expatriés à Dubaï. Entre 30 000 et 40 000 Français sont déjà sur place aujourd’hui. La première chose sur laquelle on peut zoomer, c’est l’histoire.
5 000 ans d’histoire, ce n’est pas forcément cette fausse ville qu’on peut voir aussi dans les reportages télévisés. Il y a toute une histoire derrière. Oui, tout à fait, parce que quand on arrive à Dubaï, on se dit bon, on arrive dans une ville nouvelle. avec ses gratte-ciels, son ambiance, ses hôtels de luxe, etc. Mais détompez-vous, Dubaï a une histoire qui remonte quand même à 5000 ans, où ce n’était pas forcément une plateforme touristique, mais une route commerciale entre la Mésopotamie, l’Inde et Oman.
Et puis, par la suite, c’est devenu une ville, ce qu’on appelait la Ville Blanche, le quartier de Jumeirah, où commerçait ou commercer des marchands, etc. Des fouilles archéologiques ont été faites où on a retrouvé plein d’objets comme de la poterie, etc. Plein de choses qui ont fait qu’on a découvert que Dubaï n’était pas une ville d’aujourd’hui, mais d’hier aussi. Alors évidemment, nous, on connaît cette marina, mais si on s’éloigne un peu, qu’on va vers le désert, on va pouvoir trouver des anciens sites, faire des musées. Il y a une culture assez riche.
Il y a une culture assez riche et pour revenir à l’époque contemporaine, j’ai un site que j’affectionne particulièrement, c’est l’Etihad Museum, qui est un véritable joyau architectural et qui, dans ce musée-là, vous pouvez retracer l’histoire des Émirats depuis son indépendance, depuis que les Britanniques sont partis et justement l’importance du chèque Benzaïde dans cette histoire vraiment très intéressante et très entreprenante. Alicia, où se trouvent les Français ? Est-ce qu’il y a un quartier français en particulier ? Alors, les Français, on se donne, je trouve, en tant qu’expatriés, on est un peu partout. Mais c’est vrai qu’au bord de la plage, les Français sont vraiment sur le littoral, donc en partant de la Marina jusqu’à Downtown, en fait.
Donc, ils vont être à la Marina, à Jumeirah, au Msekem, à Rabian Ranchis aussi, un peu plus dans les terres, à Dubai Hills. Ça peut aller jusqu’à The Villa. Donc, les Français sont un peu éparpillés à travers Dubaï. En revanche, et d’ailleurs, on retrouve des commerces français un peu partout. On a les géants…
Un monoprix depuis quelques temps ? Pardon ? Un monoprix depuis quelques temps ? À un monoprix depuis quelques temps, des carrefours, des géants, pour en citer plusieurs, mais aussi des lieux de gastronomie française assez nombreux. Si on veut venir voir un peu, faire un peu un repérage, c’est facile.
C’est aussi cher qu’on le dit ou ça reste abordable pour venir passer quelques jours ? Alors Dubaï reste très abordable, c’est-à-dire que vous pouvez louer un appartement jusqu’à l’hôtel 5 étoiles, mais Dubaï reste vraiment une ville touristique très abordable, avec des billets d’avion, si c’est réservé bien sûr à l’avance, qui reste dans une fourchette de 5-600 euros et ensuite des hôtels à la marina qui sont abordables avec une bonne superficie. Vous pouvez passer de très bonnes vacances à Dubaï. J’ai l’impression que si on te propose 5 ans à Luxembourg, tu signes pas en bas de la page. Alors moi, j’ai affectionné Luxembourg.
Luxembourg, c’était une ville très agréable à vivre. Et tout comme Dubaï, mine de rien, ces deux pays ont un point en commun, c’est qu’ils accueillent beaucoup d’expatriés et les expatriés sont plus nombreux que la population locale. Donc ça, c’est important, ce qui rend vraiment la population très chaleureuse. À Luxembourg, j’ai rencontré des luxembourgeois vraiment très chaleureux. Ici, les émiriens sont des personnes chaleureuses, mais qui prennent vraiment soin de leur seigneur.
Ça, c’est quelque chose qui m’a énormément frappée ici, à Dubaï. En tout cas, il y a le soleil en plus, ça c’est certain, on n’a pas de doute là-dessus. Dubaï, si vous voulez en savoir plus sur le Fench Social Club, le lien est dans ce podcast, Alicia. Mais j’ai l’impression que tout va bien pour toi, alors je vais te laisser travailler parce qu’il y a un planet très rempli. Voilà, tout va bien, je suis très remplie et je profite de ce podcast pour rendre hommage à toutes les bénévoles qui travaillent ardemment au sein du French Social Club et qui donnent beaucoup de temps pour satisfaire ces expatriés qui arrivent et qui veulent connaître beaucoup de choses de Dubaï et qui s’adaptent assez facilement grâce à ces bénévoles.
Tu fais bien de parler d’eux, puisque moi je parle avec les présidents, mais il y a toutes les équipes des. Associations qui sont très importantes. Mais je t’embrasse, merci beaucoup, à bientôt Alicia. Merci à toi, au revoir.
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