Cet épisode aborde les nombreux aspects de l’accompagnement des conjoints expatriés, de l’importance de préparer l’expatriation à la nécessité de maintenir un équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Stéphanie insiste sur le rôle crucial des entreprises dans le soutien des collaborateurs et de leurs familles, soulignant que le succès d’une expatriation repose souvent sur le bien-être du conjoint accompagnateur. Elle partage également des conseils pratiques pour éviter l’isolement, encourager la formation continue et faciliter l’intégration dans un nouveau pays. Enfin, l’épisode met en avant l’importance de la communauté et du réseau, avec plus de 40 000 expatriés bénéficiant du soutien d’Expat Communication.
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Chapitrage de l’épisode :
Voici 10 min, le podcast des français dans le monde et notre dossier spécial conjoint accompagnateur, réalisé en partenariat avec Expat Communication et Femmes Expat. Et justement, avec moi, j’ai Stéphanie Merlan, co directrice de Expat Communication, dossier spécial le conjoint accompagnateur, en partenariat avec Expat Communication et Femme Expat, sur France et dans le monde. Fr et je vais vous dire, cher auditeur, je découvre pourquoi Stéphanie voulait autant être partenaire de ce dossier spécial sur la radio des français dans le monde. Parce que quelque chose me dit que sa propre expérience, eh bien, si c’était à refaire, elle aurait voulu connaître ses podcasts avant et ses différents accompagnements. Bonjour, Stéphanie.
Bonjour, Gauthier. Bonjour à tous. Alors, c’est vrai qu’on t’entend moins au sein d’Expat communication aujourd’hui. Je suis content que tu sois derrière notre micro. Oui, tout à fait.
Je suis ravie également de partager ce dossier qui me tient à cœur, tu le sais très bien, et de faire participer aussi toute l’équipe d’expat communication. On va comprendre. Alors, on a entendu Nathalie, on a entendu Alix, on a entendu vos coachs et des personnes qui ont travaillé avec vous. Aujourd’hui, on va s’intéresser notamment aux entreprises françaises qui envoient des salariés à travers le monde. On n’arrête pas de le dire, sur tous ces sujets de la mobilité internationale.
Préparez vous, organisez vous. Il y a l’interculturel, il y a la santé. Enfin, il y a des grands, grands sujets, et il y a le conjoint accompagnateur. On va parler pour commencer de toi. Tu es originaire de l’ouest, du côté de Nantes.
Tu fais tes études en école de commerce. Très vite, tu travailles à Paris. Des bons jobs, assez carriéristes, des programmes chargés. Tu travailles tard le soir. Un jour, M.
Va proposer de partir. Vous avez deux enfants. À ce moment là, à Mexico. C’était quoi, ta réaction ? Tu as dit oui tout de suite.
Ou tu as réfléchi Oui, écoute. De façon très spontanée, j’ai toujours été attirée par l’international, donc je n’ai pas eu un temps de réflexion. J’ai dit ok. Et quelques mois après. Après quand même, un voyage de reconnaissance.
Je suis partie avec ma petite. J’avais deux enfants, donc l’aînée trois ans et la 2ᵉ avait déjà cinq mois. Et il y en aura 1/3 qui. Va arriver sur place. 3ᵉ, effectivement, qui est née à Mexico après.
Mais je suis partie avec des jeunes enfants, donc c’était l’aventure. Je ne connaissais rien. J’ai découvert quand même un voyage de reconnaissance puisque ça c’est important. Et puis voilà, aucune autre préparation, je dirais, sur cette expatriation. C’était la 1ʳᵉ expatriation de toute façon, même si j’avais eu des expériences à l’étranger, des stages aux États Unis ou autres, c’est quand même un autre.
Voilà, il y a des jeunes enfants, donc la préoccupation c’est d’avoir aussi des informations sur. Sur la santé, comme tu disais, notre partenaire. Et puis à l’époque, il n’y a pas Internet, il n’y a pas tous ces sites, il n’y a pas toutes ces informations. Alors t’arrives forcément, tu t’occupes justement de l’école des enfants, que tout le monde soit bien à sa place, etc. C’est français.
Exactement. Donc qui est super pour rencontrer des amis. Alors M. Travaille beaucoup, etc. Le problème c’est qu’un jour tu te retrouves devant ton agenda et là toi, femme active, parisienne, avec beaucoup de boulot, tu te dis mon agenda, il est vide.
Tout à fait, je me souviens encore de l’agenda. Et là j’ai eu le choc. Tu le réalises après et tu vois tout le monde partir le matin, les enfants à l’école, le mari au travail, et toi là tu dis ah effectivement, moi j’y peux rien, je connais personne, qu’est ce que je vais faire de ma journée ? Tu parles pas espagnol, tu es un peu dans une ville où il n’y. A pas une grande sécurité non plus.
J’avais un niveau scolaire, voilà. Donc heureusement, on m’a proposé des cours ÿousand donc j’ai pu aller à l’université tout de suite. En fait, c’est. Ce que je conseille aux conjoints, c’est de surtout ne pas rester isolé, donc prendre des cours, aller dans les accueils. Donc très rapidement, je suis sortie de chez moi quand même.
Et ça c’est un sujet qu’on voit encore chez les conjoints. Sueurs c’est l’isolement. L’isolement ça peut être vraiment redoutable, surtout. Dans des pays difficiles, notamment le Mexique. Il y a des problèmes d’insécurité, donc on sort moins facilement peut être.
Et donc il faut absolument rencontrer du monde, aller dans les accueils. Moi j’ai pris des cours très rapidement, donc ça a été super. Et puis également je faisais pas mal de sport, beaucoup de sport, donc j’ai rencontré aussi, voilà, beaucoup de. Alors tu te lances aussi dans la création d’une boîte là bas. Et puis le problème c’est que, en expatriation, la boîte de M.
Dit Ben, faut rentrer. Résultat, tu débutes un projet, mais ça va pas jusqu’au bout. Tu t’étais jamais vraiment posé la question. Mais cette place de conjoint accompagnateur, tu te l’es pris en pleine tête, finalement. Oui, parce que j’ai pas été préparée, c’est sûr.
Et j’ai découvert, voilà. Donc j’étais pas la seule. Je me suis rendu compte que voilà, on vivait tous de la même façon. Alors finalement, ça te permet aussi de te réinventer. Il y a des côtés très positifs puisque tu vois, je me suis lancée dans la création d’une entreprise avec une autre expatriée, ce que je n’aurais peut être jamais fait si j’étais restée à Paris.
J’ai pu aussi, donc approfondir l’espagnol, etc. Mais voilà, j’ai bénéficier d’une préparation comme nous, on propose aujourd’hui chez Expat Communication, qui permet de sensibiliser sur les enjeux, les risques, voilà. J’ai pas cotisé à la retraite pendant toute ma durée d’expatriation, comme beaucoup de conjoints suiveurs. Et voilà. Donc aujourd’hui, je suis la 1ʳᵉ des militantes à dire vous partez, préparez vous.
Alors il y a beaucoup d’informations sur nos sites et ça, c’est indispensable. Alors justement, pour finir vite fait le cursus, il y a le retour en France, puis vous allez vivre un peu à Barcelone, retour à Paris. Tu vas travailler au sein du petit journal et tu vas commencer à travailler avec les équipes de Expat communication. On salue au passage Corinne et Sabine, les fondatrices. Tout à fait.
En 2010, sept, après avoir rencontré Alix, vous décidez toutes les deux de reprendre la société. Vous en êtes les cogérantes aujourd’hui. Et justement, ça va nous permettre de parler avec cette expérience, avec ce savoir, tu t’es dit on doit préparer, on doit donner des outils. Et on va l’occurrence, puisqu’on a déjà abordé plusieurs facettes de votre métier, s’intéresser aux entreprises qui envoient des salariés dans le monde. Là, tu passes un vrai message aujourd’hui sur la radio, c’est occupez vous du collaborateur qui part et du conjoint.
Tout à fait. Donc aujourd’hui, il y a beaucoup de choses qui sont déjà faites en entreprise. On accompagne, nous, aujourd’hui encore, beaucoup de conjoints. On les prépare aussi bien sur des aspects interculturels, mais également carrière. Mais ça reste encore peut être insuffisant.
On peut le constater notamment chez les jeunes talents, parce qu’on accompagne au départ, mais aussi en expatriation en France. Donc tous les impatriés qui arrivent peuvent avoir des difficultés aussi à s’intégrer, notamment à Paris. On peut les accompagner sur les aspects interculturels et les aider à retrouver un emploi, et ça c’est essentiel. Si le conjoint, par exemple, américain, a du mal à s’intégrer dans les deux ans, l’expatriation peut échouer. Les accompagnements, c’est sûr que ça contribue à la réussite de l’expatriation à tout niveau.
Donc nous, on encourage évidemment les entreprises à être sensibles à proposer ces accompagnements. Évidemment, ils peuvent avoir énormément de ressources sur les sites, comme on a également sur le site femme expat, il y a énormément de ressources, on fait des podcasts, des guides, mais ça ne remplace pas de toute façon un accompagnement sur mesure, notamment pour retrouver un emploi en expatriation. C’est ça parce qu’on peut se renseigner, on peut écouter des podcasts, trouver des. Infos sur les sites, et puis il y en a beaucoup et finalement tu restes dans ton isolement, dans ton inquiétude, alors que voilà, un vrai coaching, un vrai service d’accompagnement va permettre d’identifier les besoins de chacun et de mettre en place des actions pour trouver un job ou alors un autre projet professionnel. Il y a beaucoup d’expatriés qui en profitent pour se reformer, se reconvertir, mais ça contribue à l’équilibre vie perso, vie pro.
Le collaborateur vit mieux son expatriation si le conjoint est également en activité. C’est ce qui lui correspond. Et donc ça, c’est ce qu’on encourage nous de toute façon auprès des entreprises. Et le conjoint accompagnateur, finalement, au départ avec des jeunes enfants, on ne s’en rend pas compte tout de suite, si tu veux, parce qu’on arrive, on installe la famille et puis voilà, au fil des années, si on reste plusieurs années en expatriation, les enfants aussi grandissent. Et là on se rend compte que finalement on n’a rien fait de sa carrière.
Et donc là, ça devient un souci, on le voit chez des conjoints. Alors vous proposez du coaching individuel, il y a des outils, il y a le site femme expat, proposer des guides. Et puis surtout, tu voulais mettre en avant l’idée qu’on rentre dans une communauté d’entraide. Aujourd’hui, 40000 personnes font partie de cette communauté expats de communication. Et comme chaque cas est particulier, de temps en temps quelqu’un peut donner un coup de main dans tel ou tel pays.
Ça, ça doit être assez grisant quand même. C’est la particularité d’Expat communication. On accompagne au départ, on est présent dès le départ de l’expatriation. Donc comme tu l’as très justement dit, on va proposer des formations du coaching, mais on va bien au delà. On va accompagner dans la durée.
On garde un lien vraiment de proximité avec tous nos expatriés puisqu’on anime cette communauté de plus de 40000 expatriés à travers tous nos outils, et puis que ce soit également en France, tous les talents, les impatriés qui arrivent, on garde cette proximité. On va relancer même les afterwork qu’on avait lancé avant période Covid. Là, on va relancer ces after work pour créer vraiment cette animation de communauté qui est essentielle. Et donc grâce à notre réseau de coachs, puisqu’on a plus de 40 coachs dans le monde, on arrive aujourd’hui également à pouvoir être très proche de tous. Ces expats et on évite cet isolement.
Qui peut être terrible. Voilà. Exactement. Et puis donc aujourd’hui, on a également des nouvelles formations qu’on lance auprès des équipes aussi. Alix t’en parlera peut être puisque tu auras un nouveau podcast, mais on se développe aussi sur l’accompagnement des équipes multiculturelles.
Merci beaucoup. Stéphanie, quelque part, je comprends pourquoi ça te tenait à cœur que la radio des français dans le monde s’associe avec vous sur ce partenariat. Parce que tu te dis que ÿ ça servira pour tous les conjoints expats dans le futur. Du coup, oui, voilà. Même si on fait beaucoup de choses, on reste très motivé sur cet accompagnement.
Et voilà. On est ravis de faire ce podcast avec toi. Je pense que là, tu vas interviewer aussi des expatriés. Tu les as peut être déjà interviewés. Tu pourras interviewer nos coachs également et puis les équipes d’expat communication.
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