Investir en France depuis l’étranger avec William Demoustier

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Vous êtes expatrié et vous vous demandez comment investir en France tout en vivant à l’étranger? Cet épisode du podcast « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde » est fait pour vous. Gautier Seys accueille William Demoustier, fondateur d’Expat immo, pour discuter des opportunités et des défis de l’investissement immobilier pour les expatriés.

William Demoustier, originaire de Nice, a déménagé à Nancy à l’âge de 15 ans où il a rencontré son futur associé. Après avoir travaillé à Paris, lui et sa compagne ont décidé de s’expatrier à Singapour en 2014. Suite aux complications du Covid-19 et au besoin de repères familiaux, ils ont finalement déménagé à Dubaï en 2021. William a fondé Expat immo en juin 2020, une entreprise spécialisée dans l’aide aux expatriés pour investir dans l’immobilier en France.

L’épisode explore le parcours de William et les raisons qui l’ont poussé à créer Expat immo. Il détaille les services offerts par l’entreprise, notamment la gestion des investissements immobiliers à distance, les services juridiques, les aides au financement, et la gestion locative. William explique également les avantages de l’effet de levier dans l’immobilier et l’importance de la diversification des investissements. Pour ceux intéressés, il est possible de contacter Expat immo directement pour des conseils personnalisés.
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https://expat-immo.com/
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Podcast n°2132 (Mars 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.
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Chapitrage de l’épisode :

00:00:01 – Introduction et présentation de l’invité
00:00:23 – Rencontre et objet de la discussion
00:00:39 – Parcours de William avant l’expatriation
00:01:01 – L’envie de vivre à l’étranger et arrivée à Singapour
00:01:46 – Choix de Singapour et vie de famille
00:03:00 – Impact du Covid et transition vers Dubaï
00:04:24 – Premier contact et intégration à Dubaï
00:04:40 – Création et fonctionnement d’Expatimo
00:06:36 – Services offerts par Expatimo
00:09:00 – Budget et investissement immobilier en France
00:10:00 – Importance de la diversification des investissements
00:11:00 – Comment contacter et échanger avec l’équipe d’Expatimo
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Retranscription de l’épisode :

Francaisdanslemonde.Fr, la première plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Bienvenue sur notre podcast, je suis Gautier Seyss et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec William Demoustier, direction Dubaï. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Francaisdanslemonde.Fr. Bonjour William.

Bonjour Gauthier. Content de faire ta connaissance. On se connaît via les réseaux sociaux et on va ensemble parler d’investissement en France lorsqu’on est expatrié. Vos clients au sein de Expatimous sont tous des expats. Exactement.

95% d’un tel que référence. On est parfois référencé chez des clients en France, fiscalement basé en France, mais 95% sont expatriés. Alors, avant d’arriver à la création et à l’explication de ce qu’est Expatimo, on revient à Nice, tu originaires de là-bas, à 15 ans tu déménages sur Nancy. C’est là que tu vas d’ailleurs rencontrer ton futur associé, il sera important dans le dispositif. Tu vas ensuite travailler à Paris et avec ta compagne qui est devenue ta femme et la mère de vos deux enfants, vous décidez de vivre l’aventure de l’international.

C’est suite à un petit road trip que vous avez eu envie comme ça de vivre à l’étranger ? Exactement, on est partis tous les deux en roadtrip en Turquie. Et en revenant à Paris, malgré des situations très confortables, on ne pouvait pas se plaindre, on avait envie de changer d’air. A l’époque, on n’avait pas forcément envie de se marier tout de suite, ni d’avoir des enfants tout de suite, mais on avait envie de vivre quelque chose de fort ensemble. Donc on a décidé de s’expatrier, c’est comme ça qu’on est arrivés à Singapour en mars 2014.

Et pourquoi Singapour du coup ? C’est une belle question. Singapour, on voulait des destinations anglophones. C’était important pour nous parce que je ne parlais plus l’anglais. On voulait des destinations avec une belle qualité de vie où on pouvait trouver des bonnes conditions de rémunération.

On a exclu l’Australie et le Nouvelle-Zélande à distance parce qu’on trouvait ça trop loin de nos familles. Et vu qu’on arrivait sans travail, il fallait trouver également des destinations qui permettaient de trouver des emplois sur place. Et en fait, quand on procède par élimination, il reste peu de destinations. Il restait Hong Kong et Singapour et Dubaï à l’époque, mais on ne l’avait pas considéré. On reviendra dessus probablement.

Entre Hong Kong et Singapour, il se trouvait que ma femme avait son beau-frère à l’époque sur place, donc ça nous a décidé de nous installer là-bas. Et c’est là que vous avez eu vos deux petites filles. Créer une famille comme ça en mobilité internationale, peut-être un peu loin de la famille, ça a été facile ou au final c’est une belle aventure pour toute la famille ? C’est une belle aventure, mais je ne dirais pas que c’était facile pour plusieurs raisons. La première, c’est quelque chose qu’on avait totalement sous-estimé, c’est le manque de repères d’éducation.

C’est-à-dire que quand on devient parent, personne ne nous apprend à être parent. Et le repère éducatif qu’on peut aller chercher chez les cousins, cousines, familles proches, pendant les réunions de famille nous ont manqué avec du recul. Et le Covid est arrivé et il se trouve que La dernière fois qu’on avait vu nos parents, on avait notre grande fille. La deuxième fois qu’on a vu nos parents, on avait une deuxième fille qui marchait. Donc là dessus, c’était assez compliqué dans le sens où il n’y a pas eu d’accompagnement de grossesse, ni de la première année.

Il y a eu partout pour tous ceux qui ont connu ces murs qui se sont dressés pendant le Covid, des histoires parfois un peu douloureuses. Je suppose que pour les familles, ne pas pouvoir voir la petite, ça a été un peu difficile, clairement. Exactement, et à l’inverse également, parce que je reviens un peu sur ce besoin de repères, que ce soit pour les parents ou pour les enfants, les grands-parents ont un vrai rôle dans ce sens-là. Alors vous décidez de partir du coup à cause de ce Covid et des restrictions, direction Dubaï. Alors pourquoi Dubaï ?

C’est la deuxième fois que je pose une question du même style, sachant que vous étiez déjà passé là-bas et que vous n’aviez pas aimé. Et oui, comme quoi, il faut rester ouvert sur les opportunités. Pourquoi Dubaï ? Déjà de manière très pragmatique, c’était la seule destination à l’été 2021 qui acceptait de nouveaux migrants. Beaucoup de frontières étaient encore fermées, notamment l’Asie.

Dubaï nous a accueilli les bras ouverts. On avait de l’appréhension, comme je pense beaucoup de personnes sur Dubaï. Ce qui s’est passé, c’est qu’on a tout simplement appelé, on a commencé à émettre l’idée auprès de nos amis à Singapour de partir à Dubaï. On a rapidement eu des contacts sur place et ils nous ont rassurés sur la vie là-bas, que ça restait une vie simple.

Une vie simple comme on pouvait la voir à Singapour ou d’autres destinations, loin des grands clichés que l’on peut trouver dans les médias. C’est ça, on part sans doute dans ses bagages avec toute une série d’idées préconçues sur la vie à Dubaï et quand on y est, quand la vie se passe au quotidien, tu m’as dit c’est simple, on a des amis, on s’y sent bien, c’est pas du tout cette image dépinale qui est habituellement dégagée par les médias. Alors cette image existe, mais les médias focusent dessus, dans le sens où si on veut trouver le Dubai des médias, on le trouvera, mais si on veut l’éviter, on l’évite très facilement. En juin 2020, tu crées Expatimo, alors c’est toi qui as commencé personnellement à investir dans l’immobilier en France, à Nice et à Mulhouse. A Mulhouse d’ailleurs, où le droit foncier alsacien est différent, ça c’est historique, c’est des restes de la Deuxième Guerre.

C’est ça, c’est même les restes de la première guerre, quand l’Alsace-Lorraine était encore allemande jusqu’en 1918. Le droit frontier a été créé avant 1918, et donc il y a des spécificités, pour être précis, c’est en Alsace-Moselle, donc à Metz également. Il y a des spécificités, si ce n’est pas Gauthier également, sur les jours de congés. Ils ont deux jours de congés supplémentaires, le 26 décembre et le vendredi saint, qui sont fériés en Alsace-Moselle et pas dans le reste de la France. Eh ben voilà, j’en apprends tous les jours.

Aujourd’hui, vous avez développé Expatimo complètement en remote. Alors là aussi, on le dit de temps en temps, avec le Covid, ça a été beaucoup de souffrance, mais aussi pas mal d’avancées technologiques, notamment ce qui ne pouvait pas se faire avant, des signatures à distance, par exemple, c’est aujourd’hui possible. Exactement, c’est entièrement possible que ce soit du côté bancaire ou notarié. Toutes les signatures se font à distance de manière très facile, souvent via des logiciels type DocuSign. Seules les offres de prêts sont toujours imprimées physiquement en papier, envoyées dans une boîte postale et ensuite renvoyées en France.

Mais ça reste des échanges papier sans déplacement. Alors aujourd’hui, Expatimo et toute l’équipe est un véritable tiers de confiance, avec des vidéos pour visiter virtuellement les liens, des services juridiques, des aides au financement, jusqu’aux travaux et à la gestion locative. Vraiment, toute la chaîne est intégrée chez vous. Exactement. En fait, depuis le début, on s’est mis dans la position de l’acquéreur expatrié.

Donc c’est également pour cette raison que je reste expatrié, pour garder un peu cette expérience client. Un expatrié a souvent l’habitude d’être bien, voire très bien servi dans son pays d’accueil parce qu’il y a souvent plus de services qu’en France. Donc on a développé un service qui est totalement digitalisé avec une gestion de projet réactive sur WhatsApp notamment. On est vraiment un tiers de confiance pour représenter nos clients dans le cadre de la visite du bien, c’est-à-dire qu’on va visiter le bien, mais pas que. On va également vérifier les PV d’AG, le foncier, etc.

On a un service juridique pour relire les compromis de vente et les actes de vente. On va faire des contre-visites la veille des signatures pour s’assurer que le bien est toujours conforme aux attentes. et ensuite on a toute une équipe de travaux, décorations, architectes d’intérieur, ameublement pour pouvoir rénover le bien à distance avec des artisans locaux donc ça permet par exemple aujourd’hui d’investir à Marseille qui est une ville pas forcément facile de trouver des personnes de confiance d’investir à distance et d’avoir directement via nous le bon réseau d’artisans qui iront jusqu’au bout des projets qui reviendront s’il y a un problème de fuite d’eau un an plus tard Et le dernier pan, c’est la gestion locative. Pourquoi ? Parce que c’était très important.

C’est pas très rentable, il faut savoir, la gestion locative. Mais quand j’ai fait investir nos premiers clients sur Mulhouse, ils me disaient, c’est bien Mulhouse, mais William, si tu pars, comment ça se passe ? Et donc, en fait, j’ai été obligé, entre guillemets, de leur assurer la gestion locative derrière pour avoir nos premiers clients sur Mulhouse. Et donc, tout le service, maintenant, gère plus de 250 appartements sur toute la France. Alors on va situer d’ailleurs les endroits où Expatimo intervient, aujourd’hui c’est Mulhouse, Montpellier, Marseille, Bordeaux, Lille, Tourcoing et la région parisienne.

Les auditeurs qui sont un peu partout dans le monde aujourd’hui, qui écoutent cette interview et qui voudraient investir en France, il faut prévoir quel budget, à partir de quel tronçon financier on peut investir ? En fait, nous, on parle de projets tout compris, c’est-à-dire l’achat du bien, les travaux, les frais de notaire, nos honoraires, les frais bancaires. On parle d’un budget minimum d’environ 100 000 euros, tout compris. Mais il faut savoir que dans l’immobilier, il existe l’effet de levier qui est très important, c’est-à-dire que même avec 20 000 euros, on peut investir dans un bien à 100 000 euros. Donc le tigré d’entrée, je dirais qu’il est plus autour de 20 000 à 25 000 euros.

Pour pouvoir utiliser cet effet de levier et acheter un projet dans la centaine de millions d’euros, et on avale jusqu’à des projets entre 700 et 800 000 euros en général. Au-delà, on se bat plus avec des institutionnels, etc. Ce n’est pas forcément notre cœur de métier. Là, je pars vraiment hors région parisienne. Région parisienne et notamment Paris, on monte facilement au-dessus du million.

Petite question sur l’immobilier. On dit toujours que c’est une valeur sûre. On est en pleine inflation un peu partout dans le monde. C’est le meilleur placement d’investir dans l’immobilier à ce jour ? Alors, je n’aime pas trop dire ça parce que même si j’ai personnellement beaucoup d’immobilier, pas que, et je n’aime pas opposer les investissements.

La première règle, c’est la diversification. Donc typiquement, une personne qui a beaucoup d’immobilier à Dubaï, c’est bien d’en prendre un petit peu en France. Et inversement, je prône vraiment pour la diversification et pas penser. En fait, pour moi, le seul avantage d’investir dans l’immobilier, il n’y en a qu’un seul, c’est l’effet de levier. C’est-à-dire que si on a une enveloppe de cash, autant la mettre en bourse ou dans d’autres placements qui sont plus liquides, parfois même plus rentables.

Il ne faut pas se mentir. L’immobilier, le vrai avantage, c’est l’effet de levier. Et ensuite, c’est le sentiment d’appartenance. C’est-à-dire qu’on a plus le sentiment d’appartenance sur un appartement à Paris que dans une action coca que l’on a acheté. Techniquement, l’action coca sera probablement plus rentable.

C’est très clair en tout cas William. Et puis surtout si les auditeurs ont des questions, tu nous as proposé simplement qu’on laisse tes coordonnées dans le texte de ce podcast. On peut te contacter directement par mail ou via WhatsApp. Si on a la moindre question, si on veut se lancer dans cette aventure, on peut vous contacter. Aujourd’hui vous avez une équipe à Dubaï mais il y a des équipes en France aussi.

La majorité de l’équipe est en France. Il y a une vingtaine de salariés dans les différentes villes que tu as citées, Gauthier, pour servir nos clients. J’étais le seul expatrié pour être proche de nos clients. On réfléchit à recruter un veilleux à l’étranger. Mais bien sûr, la grande partie des salariés sont basés en France.

Ça s’appelle Expat Emo, le lien est dans ce podcast, où il y a merci pour cette présentation. Au plaisir de te retrouver, passe une belle journée sous le soleil de Dubaï. Merci Gauthier, à bientôt, merci pour l’invitation.

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