Le mot en lui seul résume de nombreux tourments que traversent les étudiants français… Le numerus clausus… Jusqu’à 2020, il a poussé dehors des quantités de jeunes qui voulaient devenir médecins… et de fait sont devenus indésirables… Parce que trop nombreux… Le numerus clausus est né en 1971 mais s’est considérablement durci à la fin des années 90…
Jusqu’à l’effet inverse de celui recherché… la pénurie de médecins en France… qui a finalement provoqué sa suppression il y a 4 ans… Une suppression en trompe l’œil puisque, aujourd’hui encore pas plus d’un étudiant en médecine sur 10 ou 15 parvient à accéder à la deuxième année. Et, nous en avons parlé récemment, les autres partent étudier à l’étranger…
Le problème aujourd’hui est que d’autres pays européens commencent eux aussi à limiter. C’est le cas, en Suisse, de la prestigieuse École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Pour pouvoir, je cite « continuer à assurer la qualité des études en désengorgeant les amphis et en réduisant le nombre d’étudiants par professeur », la fac envisage de diminuer le nombre de ses étudiants… En ciblant en premier lieu les étrangers… Et donc évidemment les français… Qui constituent le plus gros du bataillon international de l’université de Lausanne… Plus que cela même… 90 % des effectifs totaux.
Ce sont des bacheliers qui souhaitent entrer en première année… L’an dernier en 2023, ils étaient 11.000… Dès l’an prochain, en 2025, seulement 3000 d’entre eux seront acceptés. Et cette mesure prend effet pour 4 ans… Voire plus si affinités. Une belle porte qui se ferme pour ces étudiants français… L’EPFL est régulièrement classée parmi les dix meilleures universités européennes.
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