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Lisez l’article sur « Se loger à Berlin » sur Lepetitjournal.com
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VIVRE A BERLIN, comme son nom l’indique va vous faire découvrir la capitale allemande de l’intérieur, avec plein d’infos que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
L’idée ? Faire de cette petite chose qui vous trotte dans la tête depuis pas mal de temps… une réalité, tout simplement : vous expatrier à Berlin !
Au sommaire de ce podcast animé par Olivier Jauffrit :
-Interview de la présidente de Berlin Accueil, l’antenne locale de notre partenaire la FIAFE
-Les infos d’Arthus et son tour de tout ce qu’il faut savoir sur Berlin en 3 minutes (en fait c’est 4 minutes cette semaine parce qu’il y a beaucoup à dire)
-Et puis notre guide cette semaine c’est Laura Jeannin, qui a choisi de s’établir à Berlin il y a 5 ans. Elle va nous dire pourquoi, nous partager son quotidien, et nous donner plein de conseils importants.
Bonne balade dans une des villes les plus excitantes d’Europe !
Podcast produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.
Chapitrage de l’épisode :
00:00:00-Introduction et Présentation de l’Épisode
00:03:30-Présentation de Berlin et Interview de Laura Jeannin
00:04:15-Démarches Administratives à Berlin
00:05:20-Les Quartiers Où Loger à Berlin
00:06:50-Système Éducatif pour les Enfants d’Expats
00:07:30-Les Incontournables de Berlin avec Laura
00:08:30-Lieux Historiques à Ne Pas Manquer
00:12:00-Attractions et Vie Nocturne à Berlin
00:17:00-Gastfreundschaft et Pratiques Locales
00:19:00-Dynamisme et Attractivité de Berlin
00:21:00-Différences Culturelles entre Allemands et Berlinois
00:29:00-Conseils pour S’intégrer à Berlin
Retranscription de l’épisode :
Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode de la série de podcast VIVRE-A de Français dans le Monde. Plusieurs façons de l’écouter, il est toujours bon de le rappeler, en live tous les samedis à midi et minuit, et tous les dimanches à 6h et 20h, heure de Paris, sur notre radio, dispose sur francaisdanselemonde.fr, et puis en podcast, à la même adresse, quand vous voulez, plutôt pratique. juste avant de faire vos valises pour Berlin, par exemple, parce que c’est notre destination cette semaine et on va une nouvelle fois essayer de vous donner un maximum d’infos et de conseils pour faciliter votre expatriation là-bas, histoire de faire de cette idée qui vous trotte dans la tête depuis pas mal de temps une réalité, tout simplement. La présidente de Berlin accueille, l’antenne locale de notre partenaire La Fiaf sera en interview tout à l’heure, en milieu d’émission à peu près. Artus et son tour de tout ce qu’il faut savoir sur Berlin en trois minutes, c’est dans un instant.
Et puis notre guide cette semaine c’est Laura Jeannin. Je vous en dis pas plus parce que déjà j’ai pas beaucoup de voix aujourd’hui, désolé. Et surtout parce qu’elle attend derrière le rideau pour se présenter justement. Vous écoutez Vivre à Berlin sur la radio des Français dans le Monde. Salut Laura !
Bonjour ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de notre podcast vivre à direction Berlin cette semaine et je ne dis pas ça par hasard direction-berlin.com exactement c’est l’adresse du site web que tu as créé spécialisé dans les visites guidées en français de Berlin et ça tombe bien parce qu’une visite guidée est personnalisée c’est exactement ce qu’on va faire aujourd’hui ensemble mais avant tu peux nous en dire un petit peu plus sur ton parcours s’il te plaît ? Oui, bonjour tout le monde ! Moi c’est Laura, Laura Jeannin. Donc Berlin, c’est ma ville de cœur.
Je l’ai découverte quand j’avais 14 ans en colonie de vacances. J’y ai passé deux semaines pour apprendre la langue et la culture et ça m’a tellement plu que je me suis dit Il faut que j’essaie d’y vivre. Et donc, pendant mes deux derniers stages d’études, je les ai passés à Berlin et j’ai adoré, donc je suis restée. Et c’est là que j’ai été embauchée pour mon premier job. Donc, moi, j’ai un parcours de traductrice.
D’accord. De l’anglais, de l’allemand, de l’espagnol vers le français. Et depuis janvier 2022, je me suis mise à mon compte en tant que traductrice et guide touristique avec justement mon site web Direction Berlin. Très bien. Et ça fait combien de temps que tu es à Berlin du coup ?
Ça fait maintenant presque cinq ans. Ça passe extrêmement vite. Et pourquoi tu penses avoir cliqueté sur Berlin plus qu’une autre ville quand tu étais ado ? C’est une bonne question. C’est surtout dans l’ambiance.
C’est une ville où on est beaucoup plus libre. Je compare souvent avec la région parisienne parce que je viens du Val-d’Oise. Et Berlin est une ville déjà beaucoup plus relaxe comparée à Paris. Ça se sent chez les gens, dans le métro, partout. C’est aussi une ville beaucoup plus grande, beaucoup plus aérée en fait.
c’est beaucoup moins dense, et il y a aussi énormément de nature, il y a énormément de lacs, de forêts, donc on peut très facilement passer de la ville à la nature, ce qui est très appréciable. Et puis il y a le côté un peu alternatif, il y a le côté très dynamique, culturellement c’est extrêmement riche, et puis c’est évidemment une ville qui a beaucoup d’histoire. Tout ça mélangé, c’est vrai que ça en fait un cocktail très attrayant. Très bien, on va parler de tout ça un peu plus dans le détail au cours de cet épisode « Vivre à Berlin ». Tu me paraît être la guide idéale pour nous faire découvrir cette ville un peu autrement, donc c’est parfait.
On va commencer la visite dans un instant. Le temps pour nous d’écouter le résumé des infos à savoir sur Berlin avec Artus. Les infos d’Artus.
Vivre A. Guten Tag, Olivier. Je m’arrête là, c’est mieux pour vous, je n’ai pas fait un mot LV2. Bon, pour bien commencer cette nouvelle année sur les ondes de Français dans le Monde, le podcast Vivre A vous emmène outre Rhin, aujourd’hui direction l’Allemagne et sa capitale Berlin. Avec 29 000 compatriotes dans ses rangs, Berlin est derrière Francfort et Munich, la troisième ville d’Allemagne accueillant le plus de Français.
Une telle concentration d’expatriés à moins de deux heures d’avion de Paris n’est pas si étonnante. Berlin a plein d’atouts pour attirer petits et grands à s’y expatrier. Mais avant de faire vos valises, il y a tout de même quelques infos importantes à savoir. Rentrons dans le vif du sujet et commençons par les traditionnelles infos administratives. Une hantise pour beaucoup, les tâches administratives sont nombreuses en Allemagne.
De vos premières démarches jusqu’à l’obtention du certificat d’enregistrement de résidence, je vous explique tout dans l’ordre chronologique. Pays membre de l’espace Schengen, l’arrivée chez nos voisins germaniques est relativement simple. Aucun visa n’est nécessaire. Attention tout de même, si vous souhaitez vous expatrier de manière pérenne en Allemagne, c’est-à-dire au-delà de 90 jours par semestre, Un titre de séjour vous sera demandé. Une fois arrivé, puis installé dans votre lieu d’habitation, vous devez vous présenter dans un délai de 15 jours au bureau d’enregistrement communal pour y remplir un formulaire.
Comment obtenir un rendez-vous pour un Annelbung ? C’est tout simple. Rendez-vous en ligne sur le site Berlin Service. L’enregistrement est super important. Il vous permet entre autres d’avoir un numéro d’identification fiscale, de déclarer une adresse officielle auprès des autorités allemandes, d’ouvrir un compte bancaire, de s’inscrire à une assurance maladie, ou encore d’acheter un forfait internet.
Vous le comprendrez, ce n’est pas un négligé. Une fois le fameux Anelbung réalisé, vous obtiendrez votre SESAM, à savoir le précieux certificat d’enregistrement de résidence. Une fois les corvées administratives finies, il vous faut savoir où loger et dans quel quartier choisir. Avec ses 12 arrondissements et ses 96 localités du choix, il y en a, tout dépend de vos attentes et de votre budget. A l’ouest de la capitale, Meads et Charlottenburg sont deux quartiers branchés et haut de gamme.
A proximité des sites touristiques et des nombreux espaces verts, ces deux quartiers sont idéals pour les familles et les jeunes actifs. Seul point noir, les prix dans ces quartiers qui sont tout simplement les plus chers de la capitale. Autre quartier sympa et plus abordable, Schönberg et ses alentours. Situé à proximité du centre-ville, Schönberg est un lieu de vie idéal pour tous ceux qui cherchent une ambiance chill et authentique à Berlin. L’ensemble des quartiers que je vous présente sont situés dans la couronne sud-ouest de la ville, à proximité de plusieurs écoles françaises.
Après l’admin et le logement, nouveau chapitre de cet accompagnement main dans la main, l’enseignement de vos enfants. Si vos enfants ne parlent pas allemand, pas de stress. De la maternelle au lycée, nombreux sont les établissements berlinois, à proposer des enseignements en langue française. L’école primaire Voltaire, qui est d’ailleurs membre du réseau AEFE, ou encore le lycée français de Berlin, sont des établissements de qualité et reconnus en métropole. Bien entendu, il n’y a pas que ces deux établissements.
Notre nouveau partenaire, le site d’actu pour expatriés Le Petit Journal, a fait le point pour vous sur l’ensemble des écoles de la capitale allemande. Bien entendu, je vous invite à aller voir et profiter par la même occasion d’écouter votre radio préférée directement sur leur site web lepetitjournal.com. Voilà, c’est tout pour moi. À très bientôt pour explorer de nouvelles villes. Vous écoutez VIVRE À, animé par Olivier Geoffry, sur la radio des Français dans le monde.
Dans le monde. De retour avec Laura, notre berlinoise rien qu’à nous pour démarrer, comme promis, la visite de Berlin dans cet épisode VIVRE À BERLIN. Première étape, les essentiels touristiques. Qu’est-ce qu’il faut absolument voir à Berlin quand il y arrive pour la première fois, Laura ? Alors déjà, il faut savoir qu’il y a énormément de choses à voir.
Même en cinq ans, je n’ai pas encore tout prouvé. Il en reste encore. Il y a forcément le quartier central qu’on appelle Mite, M-I-T-E, avec bien entendu les incontournables comme la Porte de Brandebourg, le Reichstag, donc le Parlement allemand, l’avenue principale de Berlin, Unter den Linden. Donc ça, c’est vraiment le centre touristique mais qui a aussi énormément d’histoire. En plus, tout a été reconstruit à l’identique, donc ce sont de beaux bâtiments, mais qui sont en fait relativement récents.
Mais ça vaut le coup quand même d’y passer, parce que c’est là qu’on se rend compte des origines de Berlin, mais aussi, bien sûr, de tout ce qui s’est passé au moment de la Seconde Guerre mondiale et du mur de Berlin. Parce que, effectivement, Berlin, ça attire surtout pour son histoire, Pour la Seconde Guerre mondiale, je recommande deux musées en particulier qui couvrent très bien cette période. Il s’agit de la topographie de la terreur, qui est en plus gratuite, à moitié en plein air, à moitié à l’intérieur, qui retrace vraiment toutes les étapes de l’époque nazie et de la terreur qui a été instaurée. Ensuite, le Berlin Bunker Story, qui est un peu moins connu. Comme son nom l’indique, c’est un bunker, et à l’intérieur, on a deux expositions, l’une centrée sur le nazisme et sur Hitler, vraiment sur la vie d’Hitler, sur son développement, avec notamment une reproduction du fameux Führerbunker, où Hitler est mort, et une deuxième exposition sur l’après-guerre et le mur.
Toute cette dimension historique, ça donne justement un feeling un peu particulier quand on se balade à Berlin. Oui, tout à fait. Ce qui m’amène au deuxième incontournable, qui est le mur quand même. Et ça, c’est vrai qu’on s’en rend compte quand on se balade et qu’on voit d’anciens morceaux du mur. Par exemple, à la Bernauerstrasse, on a toute une exposition en plein air, que je présente aussi au fil de mes visites, mais ça peut se faire aussi en autonomie.
C’est gratuit et il y a aussi un centre de documentation qui explique la chronologie du mur. C’est aussi intéressant d’aller faire un tour du côté des anciens quartiers est, par exemple Friedrichshain ou Prenzlauer Berg, et puis après d’aller du côté ouest sur la Kurfürstendam, on dit souvent que ce sont les Champs-Elysées allemands, et là on voit vraiment tout un autre aspect de Berlin. On parlait brièvement tout à l’heure de la dimension, du feeling qu’on a quand on se balade à Berlin au milieu de toute cette histoire qui est très présente, l’histoire évidemment, mais il y a quand même un équilibre je trouve intéressant. J’ai eu la chance d’y aller beaucoup moins que toi, mais pour un city break de quelques jours, la dimension historique est là, mais ce n’est pas trop pesant non plus. Oui, parce que Berlin a énormément évolué.
Il y a beaucoup de gentrification, comme dans beaucoup de grandes villes, qui a amené une autre population, mais aussi un autre dynamisme culturel, peut-être plus festif, mais aussi plus… Même dans les cafés, oui, ça s’est un peu boboisé. C’est vrai que ça existe aussi. Et puis, il y a d’autres choses à Berlin. Si on n’aime pas la guerre ou le mur, il y a aussi beaucoup de châteaux. Le château de Schautenburg, ou alors on fait une petite excursion à Potsdam.
Potsdam, c’est le Versailles de Berlin. Et là, on a sept châteaux. concentré dans la ville. Il y en a vraiment pour tous les goûts. C’est ça qui est assez appréciable à Berlin parce qu’au-delà de ça, il y a tous les musées d’art, il y a tous les concerts, la vie nocturne extrêmement dynamique avec la techno, mais aussi d’autres genres musicaux.
Donc, c’est vrai que, heureusement, l’histoire ne pèse pas tant que ça au quotidien. Et tout ce qu’il y a à voir, tout ce que tu évoquais à l’instant, même si on le sait, Berlin est très étendu, ça reste quand même accessible et presque en centre-ville, on est d’accord ? Oui, parce que les transports à Berlin marchent super bien. Moi, je compare avec Paris, mais… Faut.
Pas, faut pas ! Ça marche beaucoup mieux, c’est assez bien organisé. Il y a cette ligne circulaire qui englobe, disons, le centre de Berlin, qui est très pratique, et puis une multitude de métros et de trams. Donc, c’est vrai qu’on peut se rendre d’un bout à l’autre relativement rapidement. Alors, je ne veux pas te prendre au dépourvu, mais une question qu’il me semble que je n’ai pas encore posée une seule fois dans cette émission.
Est-ce qu’il y a des choses à Berlin à ne pas visiter ? Ah oui, il y en a, parce qu’il y a aussi des sortes d’attrapes touristes. Oui, il y en a, ça c’est sûr, dans le quartier touristique, il y a certains musées. Alors, il y en a un qui vient de sortir, ça s’appelle Cold War Museum et ça, a priori, D’après ce qu’on voit, les gens sont assez déçus aussi par rapport au rapport qualité-prix. Donc, il y a des lieux comme ça.
Il y en a un peu partout. Après, souvent, ça dépend aussi de sa connaissance de l’histoire de Berlin parce qu’il y a des musées qui sont plus généraux. Mais en fait, effectivement, les pros, disons, les amateurs d’histoire seront déçus, mais peut-être qu’une famille qui veut juste avoir un aperçu, ça lui plaira. Donc il faut aussi nuancer. Donc tout dépend de ce qu’on cherche.
Et de ce qui nous plaît. Parce que c’est vrai que moi, je le vois, il y a des gens qui vont visiter des choses où en fait, ils y vont parce qu’il faut y aller. Par exemple, sur l’île aux musées, il y a énormément de musées sur l’antiquité avec de l’art antique, etc. C’est vrai que c’est très connu. Ça fait partie des listes des choses à faire.
Mais si on n’aime pas l’art antique, ça ne sert à rien d’elle. Je suis d’accord. Et à l’opposé de la question que j’ai posée tout à l’heure, qui était un peu une blague, évidemment. C’est quoi, toi, tes habitudes de berlinoise ? Quelles sont tes bonnes adresses ?
Toutes catégories confondues. Ou est-ce que tu recommandes le plus à tes visiteurs, par exemple, quand tu fais des visites guidées en français de Berlin ? Alors, c’est vrai que c’est large. Ça peut être des restaurants, des cafés, des endroits que tu aimes bien, des parcs, etc. Si on reste pour une courte durée, il vaut mieux venir en été.
Entre mai et fin septembre, l’hiver c’est quand même très froid et il fait nuit extrêmement tôt. Mais tout ça pour dire que l’été, N’oubliez pas votre maillot de bain. Les lacs, franchement, c’est une des meilleures choses de Berlin. Tous les berlinois passent leur été au lac. La plupart des gens ne partent pas en vacances en juillet et août.
Non, ils restent à Berlin parce qu’il y a plus d’une trentaine de lacs à Berlin, très accessibles en transport. C’est aussi l’occasion de faire de jolies petites randonnées pour trouver des coins un peu plus isolés. Ça, ça vaut vraiment le coup l’été. Alors là, on est un peu en. Dehors de Berlin, c’est ça ?
Le pire, c’est que ça reste dans Berlin, en fait. C’est que Berlin est tellement grand que ça fait partie de Berlin. Berlin a vraiment des lacs partout. Et ça, c’est quelque chose que les gens ne savent pas. Après, en termes d’habitude, Je ne suis sûrement pas très originale, mais pour sortir et faire la fête, Friedrichshain, c’est le quartier pour ça, c’est le plus accessible, avec la fameuse RAV Gelände.
C’est toute une zone près de la station Warschauer Strasse. Moi, j’appelle ça le village des clubs. Il y a toute une série de clubs et surtout de genres différents. Alors moi, j’avoue que la techno, ce n’est pas trop mon truc. Honte à moi.
Il y a du choix. Et sinon, ce qui est intéressant en termes de café, mon café préféré, c’est celui de mon quartier. Mon quartier, c’est Wedding. Wedding, c’est au nord d’Alexanderplatz. C’est un quartier plutôt turc, des kebabs tous les deux mètres, mais extrêmement familial et c’est un quartier qui est encore assez authentique et pas encore trop touché par la gentrification.
Et on y trouve le Lobe local. Ça, c’est un café écologique et végétarien. Pourquoi ? Parce qu’en fait, ils font pousser… Enfin, tous les ingrédients qu’ils utilisent poussent dans le jardin qui est juste à côté du café et qui appartient au café.
Ils ont même des petites poules qui se baladent. L’ambiance est très bien pour venir soit prendre un brunch, un bon brunch ou alors une petite part de gâteau. Très agréable. Donc ça, c’est une bonne nouvelle. J’ai l’impression qu’il y a moyen de retrouver cette ambiance un peu village encore dans Berlin, non ?
Dans certains quartiers. Alors, village, c’est peut-être un petit peu exagéré. Il y a quand même beaucoup de monde dans ces quartiers, même si c’est… Mais on y retrouve, oui, une ambiance un peu plus océantique avec ce qu’on appelle les knipeurs. Alors, les knipeurs, ce sont les petits bars de quartier qui accueillent une population très diverse.
On a des plus vieux aux plus jeunes. Ça brasse aussi toutes les cultures et plus… Un peu moins tapas l’œil, un peu moins bobo, un peu plus dansons, jugons. et c’est vrai qu’on en trouve plus dans ces quartiers un peu en périphérie du centre. Mais en tout cas, c’est un super premier aperçu de Berlin touristique, avec une bonne vibe aussi, je trouve.
Donc on a envie d’en savoir plus, mais le meilleur moyen de découvrir la ville dans son ensemble, ça paraît bête, mais c’est d’y aller, tout simplement. À suivre encore plus d’infos sur Berlin, sa culture, la meilleure façon de s’imprégner de la ville, ton point de vue, Laura, aussi sur les habitudes des berlinois, comment s’intégrer, etc. Ce qu’il faut faire ou ne pas faire, ce sera juste après nos Amis de la FIAF, qu’on retrouve souvent dans Vivora, parce que les accueils de la FIAF sont précieux et plein de bons conseils aussi pour les nouveaux expatriés. Et c’est Gautier qui s’y colle maintenant. Le podcast.
Sur Français dans le Monde, on va s’installer dans la capitale allemande avec notre invité Atessa Desca. Nous sommes à Berlin, accueil dans le cadre du partenariat avec la FIAF. Il y a un engouement, alors c’est peut-être un développement économique, le coût de la vie. Il y a quelque chose qui fait qu’il y a une attractivité berlinoise aujourd’hui. Berlin est attractif parce que c’est une ville qui est dynamique, qui est jeune.
Suite à la chute du mur, les entreprises qui étaient déjà présentes et qui se sont implantées ici sont des start-up essentiellement. On a peu de grosses entreprises parce qu’elles sont toutes en… qu’on appellerait encore l’ex-Allemagne de l’Ouest. Donc ici à Berlin, on a un grand nombre de start-up qui font que les nouvelles technologies, ça bouge. Beaucoup d’étudiants aussi viennent, ou des VIE également.
Donc c’est une ville très jeune. J’ai lu que l’âge moyen était de 30 ans, 20% des expatriés sont entrepreneurs, 40% des expatriés vivent dans le secteur privé. Il y a un dynamisme et aussi 60% des expatriés ont un niveau d’études supérieur. Pour vivre à Berlin, qui est une grande capitale, qui est 7 à 8 fois plus grande que Paris, sans avoir beaucoup beaucoup plus d’habitants, tu as découvert une qualité de vie en tout cas au quotidien. Absolument.
Je dirais que c’est une capitale mais provinciale, avec une âme provinciale. Sa superficie, le nombre d’espaces boisés, verts, Les cours d’eau, les lacs font que cela donne un charme bucolique à la ville. C’est moins citadin et même s’il y a peut-être autant de voitures, il y a peu d’embouteillages. Les réseaux de transports en commun sont extrêmement bien développés et desservent l’ensemble de la ville. Et puis, bien évidemment, les pistes cyclables.
Et il y en a déjà plusieurs centaines. Il y a des centaines et des centaines de kilomètres. Et je sais que Dans les tuyaux est un projet pour les développer encore plus. Ce que tu veux dire par là, c’est que le ressenti lorsqu’on passe une journée à Paris ou une journée à Berlin, c’est deux salles, deux ambiances. C’est très différent.
Tout à fait. Ici, on ne se sent pas oppressé. Même samedi, si on fait ses courses, ce n’est pas la cohue, le stress, c’est très agréable. Et c’est vrai que c’est une ville qui offre à la fois, si on aime l’histoire, si on aime les arts, si on aime la nightlife, si on aime la nature, tout est là. Tout est regroupé ici.
L’offre culturelle, artistique, sportive est extrêmement développée. Alors si on aime la météo, on va être gâté parce qu’on a des temps qui changent beaucoup. On a des saisons très marquées et puis d’un jour à l’autre, ça peut varier énormément. Absolument. À Dubaï, je ne regardais pas l’application météo.
Non, il n’y a pas besoin. Ici, je me suis mise de nouveau à la regarder, mais en fait, finalement, un peu en désespoir de cause, je ne le fais plus parce que la météo change. Le temps est très instable et la météo change. fréquemment au cours de la journée. Il peut pleuvoir alors que ce n’était pas prévu, il peut neiger alors que ce n’était pas prévu, enfin…
Mais ça fait son charme. Et je me souviens d’une guide qui m’avait dit, en prévision d’une visite que je souhaitais faire, je lui parlais du temps des vêtements qu’il fallait porter et qu’elle recommandait, et elle m’avait fait cette réflexion que je trouve très pertinente. Elle m’avait dit, à Berlin, il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais vêtements. Et alors, les Berlinois sont regardés de façon un peu particulière, puisque les Allemands ont un avis sur les Berlinois. Ce ne sont pas des Allemands comme les autres, ils sont moins cools.
Étrangement, les Allemands jugent les Berlinois plutôt rustres, malpolis, en tout cas différents du reste des Allemands. Il faut dire qu’il y a une. Histoire particulière pour cette ville, une grande richesse culturelle, des musées fabuleux. T’en profites, toi, en tant que française expatriée, tu les visites, ces musées ? J’essaye au maximum, mais il y en a tellement, c’est compliqué.
Autre sujet qui est compliqué, c’est le logement. On ne va pas tourner autour du pot, trouver de quoi résider n’est pas simple. C’est vrai, Berlin fait partie de ces villes où il y a une crise du logement. Il est très difficile de se loger, aussi bien en location que pour acheter un bien. d’autant plus que les prix de l’immobilier n’ont cessé d’augmenter depuis une dizaine d’années.
C’est vrai que ça reste toujours en deçà des prix parisiens ou londoniens par exemple, mais chaque année le logement prend 10 à 12% en moyenne. Et c’était une ville très abordable, très bon marché il y a quelques années, mais c’est de moins en moins le cas. Et donc il faut surtout anticiper son arrivée, envisager aussi la possibilité de prendre un logement, un meublé ou un logement temporaire. Il n’est pas rare du tout de devoir commencer par cela avant de pouvoir prendre un logement définitif. Tu disais que la crise du logement s’était encore accentuée.
Berlin est à 45 minutes de la Pologne, qui a intégré beaucoup d’Ukrainiens depuis le début de la guerre. Tout ça a créé une tension sur le marché immobilier. C’est vrai que la tension qui existait déjà s’est exacerbée depuis bientôt deux ans. Il y a beaucoup de jeunes, même qui travaillent, qui sont en colocation, de jeunes adultes. Il y a fréquemment de changer plusieurs fois de logement justement.
Ce n’est vraiment pas évident et souvent les personnes qui nous contactent depuis l’étranger, qui ont des projets d’installation à Berlin, se trouvent très démunis. Et nous, on a finalement peu de réponses à leur apporter, malheureusement. Et pour terminer sur le sujet du logement, on va parler des endroits où se trouvent les Français. Comme c’est très étendu et que les réseaux de métro et de transports publics sont très développés, les Français sont un peu partout à Berlin. Oui, il n’y a pas une évidente et flagrante sur un quartier en particulier.
Le premier, c’est Freyscheinkreuzberg, qui se situe au centre-est de Berlin. Ensuite, il y a Mitte, qui comme son nom l’indique, est centrale, c’est le quartier historique. Et ensuite, il y a Charlottenburg-Wilmersdorf, qui est le quartier qui est à l’ouest de Berlin, on va dire, qui correspond à l’ouest parisien. et qui est à égalité avec le quartier de Parncot, qui lui, pour le coup, est au nord de Berlin. Donc, même si l’école française n’est même pas concernée par ces quartiers, les gens, même si leur enfant est à l’école française, ils ne vont pas forcément, ils vont chercher à habiter près, mais plutôt sur une ligne de métro ou de S-Bahn.
Pour terminer cette interview, est-ce que quand tu étais toute jeune, dans la nuit du 9 au 10 novembre 89, lorsque le mur va tomber, est-ce que tu imaginais que tu vivrais dans cette capitale un jour ? Non, jamais, jamais. Mais j’avoue que j’ai connu Berlin à l’occasion d’un anniversaire surprise qu’on m’avait fait, étant né l’été, c’était la météo, forcément, quand j’étais venue et c’était fantastique Berlin. Et en repartant de ce long week-end, je m’étais dit, j’avais dit à mon mari, tu sais, un jour, j’aimerais bien habiter à Berlin. T’es même la présidente de Berlin Accueil, pour en savoir plus, le lien de votre association est disponible dans ce podcast.
Merci beaucoup à Tessa. Merci à toi, Gauthier. Écoutez les Français du monde raconter leurs belles histoires. Les grosses voitures américaines, des fois on. En voit même certaines qui sont plaquées or.
Il y a la muraille qui a été reconstruite. On peut se balader sans problème. C’est magique. Les Canadiens vont dans des restaurants ou. Des boulangeries françaises sans obtenir de problème.
Francaisdanslemonde.Fr, un service gratuit dédié à la mobilité internationale pour accompagner ceux qui s’y préparent, la vivent ou en reviennent. francaisdanslemonde.fr Avec plus de 2000 interviews que vous pouvez écouter très simplement en version podcast depuis notre site ou via votre. Appli habituelle, Spotify, Deezer, YouTube. Et désormais, écoutez la radio lorsque vous surfez sur le petit journal.com, le média de références des Français et francophones à l’étranger, présent dans 74 villes dans le monde. Vivre à Berlin, Laura Janin est notre guide.
Cette semaine, nous visitons Berlin, oui, avec une spécialiste, c’est toujours mieux, une vraie guide en plus, qui propose des visites guidées de la ville en français. Alors, on va aborder maintenant, Laura, le côté un peu plus culture, intégration. Comment tu décrirais la vie à Berlin ou la mentalité, par exemple ? Alors c’est une vaste question. C’est vrai qu’on dit souvent que Berlin, ce n’est pas l’Allemagne.
C’est un peu un cas à part parce qu’il y a énormément d’expats, il y a énormément d’étrangers, ce qui en fait un melting pot très intéressant. Alors quand on dit que ce n’est pas l’Allemagne, c’est mieux que l’Allemagne ? C’est très différent ? C’est juste pas pareil ? Je ne suis pas très impartiale.
C’est-à-dire que moi, je dirais que oui, c’est mieux, mais ça dépend ce qu’on cherche, évidemment. Parce que c’est quand même aussi l’effet grande ville, c’est l’effet mix des cultures. Disons qu’une ville allemande traditionnelle est un petit peu plus pépère, on va dire. OK, belle description, belle réponse. Mais sinon, la mentalité, il y a en quelque sorte deux cultures à Berlin.
C’est vrai qu’il y a celle des expats et il y a celle des allemands. Ce n’est pas si facile de mélanger les deux. Alors, évidemment qu’on peut avoir des amis allemands, etc. mais c’est pas si facile de se faire des amis allemands, c’est pas si facile d’apprendre l’allemand. Donc, c’est vrai qu’on peut voir deux mondes un peu cohabités.
Après, ça veut pas dire que ça se mélange jamais. C’est pour ça que je recommande, moi, déjà d’essayer d’apprendre la langue. C’est vrai que ça paraît évident, mais en fait, la plupart des gens qui viennent à Berlin travaillent en anglais, donc ils n’ont pas vraiment l’occasion de pratiquer l’allemand, ce qui forcément crée quand même une petite barrière avec les Allemands, même si les Allemands parlent beaucoup mieux anglais que les Français, ça, il n’y a pas de doute. Donc moi je recommande de participer à une activité sportive ou alors une activité de loisir pour être mélangé à des allemands. Ça va faciliter l’intégration.
Voilà, exactement. Si jamais notre travail ne nous permet pas d’être mélangé avec des Allemands, il vaut mieux partir sur ces activités-là. En plus, avoir un point commun entre tous les participants, ça permet de créer des liens plus vite. Après, ça n’empêche pas que pour se faire des amis plus facilement ou quand l’Allemand n’est pas encore développé, je recommande d’aller sur Meetup. Vous connaissez sûrement, c’est cette application avec beaucoup d’événements, en fait, et c’est très développé à Berlin.
Il y a énormément d’événements, surtout des cafés de langue, des visites, des événements professionnels, des sorties du cinéma, tout ce qu’on veut. Et ça, c’est vrai que c’est extrêmement pratique pour se faire des contacts, des amis, sortir ou s’occuper un peu. Et là, c’est un mélange d’allemand et d’expat, du coup, sur l’application. Exactement, exactement. Alors, ça dépend un peu le type d’activités qu’on fait, mais oui, il y a un mélange des deux.
Moi, je vais souvent aux activités linguistiques. Évidemment, on ne surfait pas. Je pratique beaucoup ce qu’on appelle les tandems linguistiques. Ça, c’est aussi une très bonne façon de se faire des contacts allemands. Donc, les tandems linguistiques, on se rencontre avec une personne qui souhaite apprendre le français et on parle 30 minutes en allemand et puis après 30 minutes en français.
Ça dépend après de la dynamique qu’on veut installer. Des fois, c’est plus longtemps, moins longtemps ou par sujet aussi. C’est très intéressant sur le plan culturel et aussi pour apprendre la langue. Alors, une question directe, désolé, pour illustrer tout ce que tu viens de dire par rapport à l’intégration. Donc, ça fait presque cinq ans que tu es à Berlin.
Est-ce que tu as des amis ? Alors, oui. Oui, c’est possible. Oui, c’est rassurant. La plupart de mes amis, c’est vrai, ce sont de partout dans le monde.
Moi, je trouve que c’est une richesse culturelle énorme. Ça m’a ouvert l’esprit sur énormément de choses. Et il y a des Allemands parmi eux. Alors, c’est vrai qu’en groupe, Il y en a toujours un ou deux qui ne parlent pas allemand, donc ça va switcher en anglais assez rapidement, c’est vrai. Mais c’est vrai que ça permet cette diversité culturelle qui est fantastique au niveau humain.
Pour m’intégrer aussi, je fais partie de l’association des traducteurs et interprètes de Berlin et Brandenburg. Et là, ce sont plutôt des germanophones. et ça me permet de garder un contact déjà pour le côté professionnel, mais aussi d’échanger plus avec des Allemands. Alors justement, on a parlé beaucoup de l’intégration personnelle jusqu’à maintenant. Tu commences à évoquer le côté pro, le côté emploi, travailler en Allemagne, travailler à Berlin.
Est-ce qu’il y a des choses à savoir, des choses à faire, à ne pas faire ? Bon, j’ai pas l’impression que tu travailles en bureau vraiment, mais est-ce qu’il y a des choses à changer, par exemple, en tant que Français, pour mieux s’intégrer dans un espace professionnel, dans un environnement professionnel à Berlin ? Alors oui, je pense qu’il y a des choses à changer. Alors j’ai travaillé en bureau pendant deux ans à Berlin, donc dans une agence de traduction. Déjà, il y a un mot à connaître, très important.
Ça s’appelle « Feierabend ». Et ça veut dire ? Et ça, ça veut dire… Alors c’est déjà très difficile à traduire, mais ça veut dire « c’est la fin de la journée, je me barre et je vais boire une bière ». D’accord, tout ça dans une seule phrase, très bien.
En gros, ça veut dire que c’est la fin de la journée, j’ai terminé mon travail. En quoi c’est très important ? Parce qu’un Allemand, il fait ses heures, mais c’est tout. Il ne va pas en faire plus. Alors qu’en France, il me semble que c’est plutôt mal vu si on part relativement tôt, par exemple.
Il y a toujours cette image de « je reste un peu tard au boulot pour montrer à mon chef que que je travaille. Alors qu’en Allemagne, si tu restes tard, ça veut dire que tu fais mal ton boulot, que t’es mal organisée. C’est intéressant parce que c’est une mentalité professionnelle qu’on retrouve aussi pas mal dans les pays anglo-saxons, justement Royaume-Uni et États-Unis, où rester tard le soir est souvent perçu comme un problème de productivité, par exemple. Oui, c’est dans la même lignée. C’est vrai que ça, c’est très appréciable.
Après, il y a des points sur lesquels les Français devront peut-être là, imposer leur culture, c’est-à-dire la pause midi, qui est des fois un petit peu rapide chez les Allemands, qui veulent justement terminer assez tôt, ou alors ils mangent un petit sandwich de rien du tout, alors que nous, on aimerait mieux prendre son temps, au moins manger quelque chose d’un peu plus… un vrai plat. Alors ça, il peut y avoir aussi, je pense, quelques différences. T’as eu du mal avec ce rythme-là, toi, quand tu travailles dans un bureau, justement, au début ? Alors, bon, mon cas est un peu particulier parce que je travaillais pour une agence de traduction et donc il y avait différentes équipes selon les langues.
Donc c’est vrai que j’étais dans l’équipe française, donc il y avait d’autres Français. Donc on pouvait faire notre pause comme on voulait. Mais c’est vrai que j’en ai vu beaucoup manger aussi devant leur ordi. Combien de fois je l’ai fait ça aussi ? J’ai vécu 20 ans au Royaume-Uni.
Je connais bien. I can relate, comme on dit. Mais après, au-delà de ça, il y a des… Sur la façon de communiquer. Alors là, il y a énormément de différences entre les Allemands et les Français.
Pour faire court, les Allemands explicitent tout. Ça, ça vient du fait que l’Allemagne n’est pas uniforme, alors que chez nous, en France, tout est quand même centralisé, tout est uniforme. Donc en fait, on a le même contexte. france donc on peut se permettre de sous-entendre beaucoup plus de choses alors que les allemands eux vont tout expliciter et ça peut entraîner des problèmes de communication alors je vais citer un exemple un peu bête mais Dans une discussion pour un événement, c’était se donner rendez-vous pour un événement et on devait se donner rendez-vous chez quelqu’un. Cette personne est française et elle met dans son message « Ce serait mieux qu’on se voit à 20h parce que je termine le travail à 19.
» Voilà, ce serait mieux. Alors tout le monde, les Français du groupe ont tous compris qu’on venait à 20 heures, mais il y a un Allemand qui a précisé, ah bah alors pour t’éviter du stress, il vaudrait mieux explicitement dire qu’on ne peut pas arriver avant 20 heures. Parce que pour lui, il y avait un sous-entendu en fait, mais pas clair. Exactement, pour lui, c’était pas clair, c’était juste une suggestion. Et je pense que ça, ça peut entraîner beaucoup de malentendus.
Donc des choses à savoir, clairement, mais bon, j’ai l’impression que ça se passe très bien quand même, de ton côté. Oui, non, en plus, c’est des petits chocs culturels du départ. Alors, c’est quoi la suite pour toi, Laura, avant de conclure ? Donc, ça fait presque cinq ans que tu es à Berlin, tu t’y vois encore pendant très longtemps, tu as des plans, tu fais ça au fil de l’eau, comment ça se passe ? Alors, moi, je m’y plais bien pour l’instant, je ne me vois pas bouger, surtout que je suis en train d’apprendre, enfin, continuer d’apprendre l’histoire de Berlin, donc il faut que je rentabilise un peu.
Je vais continuer à faire les visites et à traduire parce que c’est un bon équilibre que j’ai trouvé entre les deux, donc je vais continuer là-dessus. Pour les visites, j’apprends de nouveaux circuits chaque hiver, donc là, J’ai appris celui de Friedrich Heine, donc c’est la nouveauté de 2024. Et puis du côté traduction, je me forme à l’énergie solaire pour me spécialiser davantage. Ah oui, donc des sujets assez pointus quand même. Voilà.
Oui, ben oui, puisque on ne va pas en parler là maintenant, mais il y a de nombreux défis qui nous attendent, comme l’intelligence artificielle, etc. Donc, il faut aller chercher dans les niches, se spécialiser. Pour proposer quelque chose qu’une machine ne peut pas encore proposer, en gros. Exactement. Merci beaucoup, Laura, en tout cas, pour cette immersion dans ce que je considère, moi, comme une des villes les plus excitantes d’Europe, en tout cas, Berlin.
Ravi de voir que tu t’y sens bien, parce qu’au final, je pense que c’est ça qui compte, non ? Exactement. Et c’est ça aussi le pouvoir de Berlin, c’est que c’est tellement divers et variés qu’en fait, il y en a pour tous les goûts. Beaucoup de monde peuvent s’y sentir très, très bien. Merci beaucoup, Laura.
Très belle continuation. Puis à bientôt peut-être sur francaisdanslemonde.fr. Berlin, trois jours d’arrêt pour un city break. Berlin, deux semaines pour des vraies vacances sur place. Berlin pendant cinq ans comme Laura ou dix ans ou encore plus si affinités, c’est vous qui choisissez.
Dans tous les cas, cet épisode vivre à Berlin de notre podcast vous a donné pas mal de clés, je pense. J’en retiendrai une principale pour moi. qui a pris l’option city break là-bas il y a quelques années. Berlin est à part par rapport au reste de l’Allemagne, oui, mais pas seulement. C’est une ville qui coche beaucoup de cases internationales, culture, histoire, sortie, nature et bien d’autres choses encore.
C’est un peu le package idéal quand même Berlin, si on réfléchit. Essayez et dites-moi ce que vous en pensez. En plus, c’est pas loin, vous ne prenez pas beaucoup de risques en tentant le coup. Merci de votre fidélité et à très vite pour une autre destination. D’ici la bonne découverte.
Vous vivez dans une ville qu’à vous aimer ? Témoignez dans cette émission. Contactez-nous via la page contact sur le site francaisdanslemonde.fr.
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