Octobre Rose : Claire Baillet présente Ikono

Podcast spécial à l’occasion d’Octobre Rose

Avez-vous déjà envisagé comment la mobilité internationale pourrait transformer votre vie ? Dans cet épisode de « 10 minutes », Gauthier Seys nous emmène à Bruxelles pour une conversation inspirante avec Claire Baillet, fondatrice de la marque IKONO. À travers son parcours personnel et professionnel, Claire partage comment ses expériences internationales ont façonné sa vision du monde et l’ont conduite à créer une entreprise qui répond à un besoin profondément personnel et universel.

Claire Baillet est une entrepreneure française qui a passé la majeure partie de sa vie adulte à l’étranger, vivant dans des pays tels que l’Allemagne, l’Angleterre, la Hongrie, et les États-Unis avant de s’installer à Bruxelles. Son parcours est marqué par une passion pour l’enrichissement culturel et professionnel que procure la vie à l’étranger. Son expérience personnelle avec le cancer du sein l’a poussée à créer IKONO, une marque de maillots de bain conçue pour les femmes ayant subi des interventions chirurgicales, combinant mode et fonctionnalité.

L’épisode aborde des thèmes puissants tels que la résilience face à la maladie et l’importance de la sensibilisation au cancer du sein. Claire partage son approche holistique de la guérison, intégrant médecine traditionnelle et douce, et explique comment IKONO est né de sa propre expérience. Elle souligne l’importance de créer des produits qui non seulement répondent à un besoin fonctionnel, mais qui célèbrent aussi la féminité et la force des femmes. Avec un engagement envers l’écologie et la production locale, IKONO s’efforce de transformer un défi personnel en une opportunité de croissance et de beauté pour toutes les femmes.

https://ikon-o.com/

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Podcast n°2581 (septembre 2025)

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Chapitrage du podcast :
00:00:01-Bienvenue et Introduction
00:00:26-Présentation de Claire Baillet
00:01:62-Expérience Internationale de Claire
00:03:22-Diagnostic du Cancer du Sein
00:04:295-Sensibilisation et Médecine Douce
00:06:409-Approche Holistique et Sport
00:07:470-Constat du Manque de Maillots de Bain Adaptés
00:08:587-Lancement d’IKono
00:11:690-Développement d’Icono en Europe
00:11:747-Origine du Nom Ikono
00:12:772-Clôture et Encouragement

Transcription IA du podcast :

Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde qui aide tous ceux qui se préparent, qui vivent de près ou de loin la mobilité internationale. Je suis Gauthier Seys et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Claire Baillet. Nous partons à Bruxelles. 10 minutes.
Dans le cadre de Octobre Rose 2025, j’ai le plaisir de recevoir sur notre antenne Claire, Claire, la fondatrice de IKONO. IKONO, c’est pour embellir des choses abîmées. Eh bien, on va vous expliquer tout ça. Bonjour, bienvenue, Claire. Bonjour Gauthier, merci de me recevoir.
Ça me fait plaisir de te retrouver. Nous avons eu l’occasion déjà de travailler ensemble et puis tu m’as parlé de la création. Il y a quelques années de Icono, on va donc mettre cette marque en lumière. Mais juste avant, si tu veux bien, retournons à Saint-Germain-en-Laye. Tu vas y naître et grandir.
Et puis, lorsque les études vont arriver, tu vas mettre le petit doigt dans l’engrenage de la mobilité internationale, Allemagne, Angleterre. Et ensuite, tu ne reviendras plus jamais vivre en France. Tu iras en Hongrie, aux USA, en Allemagne. Et depuis 15 ans, tu es à Bruxelles. Est-ce que tu peux nous dire pourquoi l’international t’a autant tendu les bras ?
C’était un choix depuis mes études parce que j’ai toujours été intéressée par l’étranger, d’aller étudier à l’étranger, je trouvais que c’était toujours très enrichissant. Et puis en fait, quand j’ai fini mes études, ça me paraissait être une évidence que les années que j’avais passées à l’étranger ne pouvaient pas s’arrêter là. Et donc, j’ai commencé tout simplement à travailler en Allemagne et puis ensuite dans les différents pays que tu as énoncés. Ça a toujours été pour moi un moteur d’intérêt, d’enrichissement aussi bien intellectuel que professionnel. Et donc, voilà, en fait, ça ne m’a jamais quitté.
Donc, j’ai toujours continué à évoluer dans un bain international et ça me convient bien, ça me plaît bien. Et aujourd’hui, Bruxelles est un lieu hautement international, bien que parmi toutes les expériences que tu aies eues, c’est quand même l’un des pays les plus proches de ta région parisienne natale. Absolument. Et on y parle plus le français que l’anglais. Mais voilà, se trouve que c’est un hasard.
J’ai été amenée à Bruxelles à nouveau aussi pour des raisons professionnelles, puisque j’y suis venue pour Samsonite, j’y suis venue ensuite pour d’autres types de sociétés. Et voilà, il s’est trouvé que par hasard, les sièges étaient en Belgique et donc c’est comme ça que j’y suis restée, sachant qu’on rayonne facilement de Bruxelles sur les autres pays européens. Donc c’est un pays dans lequel on y vit bien. En tant que Français, on y vit bien. Et avec un petit coup d’Eurostar, t’es vite à Paris.
Exactement. Ou à Londres ou en Allemagne. C’est ça qui est aussi… super évident à concilier en tant qu’étrangère. Et c’est vrai qu’en Belgique, on ne se sent pas vraiment étranger.
On est dans un cadre qui est quand même assez proche de celui qu’on connaît, même s’il y a des différences, évidemment. Même s’il y a quelques particularités culturelles. On va se reprojeter clair. En 2021, tu as un joli cadeau pour tes 50 ans. Habitué à faire des autopalpations parce qu’il y a des antécédents dans la famille, tu vas sentir quelque chose d’un peu anormal sur la poitrine et donc tu vas aller voir le docteur, le diagnostic est posé, tu as donc un cancer du sein.
Exactement, tout à fait ça. Donc, j’ai effectivement cet invité qui est arrivé et qui n’était pas forcément le bienvenu. Et donc, en 2021, comme beaucoup de femmes, puisqu’on dénonce plus de 140.000 cas par an de nouveaux cas en France, en Belgique et en Allemagne, on découvre un cancer du sein hormonodépendant avec une métastase à la hanche, ce qui complique un petit peu l’affaire. Alors, tu as l’habitude de t’auto-palper, on va en toucher un mot quand même. Tu sais que dans la famille, il y a des antécédents, donc du coup, tu as déjà ce réflexe, tu avais cette sensibilisation.
Oui, oui. Et puis, de toute manière, moi, j’étais suivie chaque année, je faisais des mammographies, donc j’étais déjà conditionnée à faire attention à ça. Et effectivement, donc, ça a toujours été, oui, depuis mes 40 ans, c’était un sujet sur lequel J’étais déjà sensibilisée et j’encourage évidemment les femmes, notamment dans ce cadre d’Octobre Rose, et on le répète jamais assez, de faire attention à ça. Parce que malheureusement, de plus en plus, le cancer du sein touche une population qui est jeune, qui est beaucoup plus jeune qu’avant. Et le nombre de cas ne diminue pas.
Malheureusement, chacune d’entre nous peut être touchée par une maladie. Évidemment, ça se soigne de mieux en mieux, mais il n’empêche qu’au plus tôt, c’est pris. Au mieux, vous êtes soigné. Au mieux, on se remet de cette épreuve. Alors tu vas suivre deux chemins parallèles, en même temps une médecine assez lourde avec l’opération jusqu’à la rééducation, mais également de la médecine douce.
Tu penses aussi que bien manger, être bien dans sa tête, tout ça, ça peut être utile aussi pour un bon établissement. Absolument. Rapidement, j’ai toujours pensé que la maladie, c’était aussi une approche holistique de la guérison. Je me suis penchée sur la médecine ayurvédique, On reconsidère l’alimentation, on reconsidère justement les plantes qu’il faut consommer pour éviter de recréer des inflammations. Le sport qui évidemment aussi est un élément déterminant dans la revalidation.
La sophrologie, permettre justement à l’esprit et le corps d’être alignés. Et je pense que ça, c’est extrêmement important parce qu’à nouveau, quand on est soigné, on a des très, très bons chirurgiens, on a des très bons oncologues, etc. qui vont appliquer, nous, les maladies, les médecines que l’on a l’habitude de connaître. En revanche, inciter aussi à à aller plus loin dans la réflexion et d’essayer justement d’empêcher que ça revienne, ou en tout cas de ne pas créer un champ propice à la prolifération de la maladie, ça me paraissait aussi important. Et c’est pour ça que j’ai consulté également Le docteur en a rien lu en Védic, des sophrologues, pour justement essayer d’avoir une approche 360.
Et j’ai évidemment aussi continué à faire du sport, j’en ai toujours fait, mais quasiment six mois après mon opération, je courais les 20 kilomètres de Bruxelles avec la cellule que l’Institut Bordet avait menée, qui s’appelle Impulsion, et qui continue toujours maintenant à courir. Mais donc, on courait avec toutes les femmes qui pouvaient être éligibles. et puis les docteurs qui ont joué le jeu et donc on a fait une super équipe et on a couru nos 20 bornes à Bruxelles. Tu vas aussi te retrouver sur la plage avec de lourdes cicatrices et te rendre compte qu’il y a un petit trou dans le dispositif. Les jolis maillots de bain pour des femmes qui veulent rester belles et modernes, ça va être difficile à trouver.
Il n’y a pas grand chose. Tu vas d’ailleurs mener une assez lourde enquête et le constat est flagrant. Les couleurs sont moches, la modernité n’est pas au rendez-vous. Il n’y a pas de gainage, ce ne sont pas des maillots de bain très sexy. Et donc tu dis, il va falloir faire quelque chose.
Résultat, avec l’âme d’entrepreneur que tu as, tu lances Icono. La genèse est vraiment venue de là, d’un constat. Absolument, absolument. En fait, ce constat est venu après la période hivernale passée. J’allais à la piscine, on a tous son maillot de bain de piscine qui faisait l’affaire.
Et puis l’été arrivant, à un moment donné, je me suis dit qu’est-ce que je vais mettre sur la plage ? Parce que le maillot de bain de piscine, c’est bien, mais ça ne fait pas forcément le job pour pour se retrouver à la plage, entre amis, en famille. Il y a aussi le regard des autres qui est important quand on passe par ce type de parcours. Et donc, je fais l’expérience l’été et je trouve effectivement que mes anciens maillots de bain ne fonctionnaient plus du tout. Et je me suis dit, c’est quand même pas possible qu’au XXe siècle, la mode se soit arrêtée sur des formes, des couleurs qui ne sont pas forcément actuelles, qui ne sont pas forcément valorisant pour les femmes et qui ne mettent pas forcément la féminité de la femme, quand elle sort un petit peu des sentiers battus, en valeur.
Et donc, c’est là où j’ai interviewé un panel de femmes qui avaient été touchées par la maladie, mais aussi d’autres femmes qui, tout simplement, au fil du temps, le corps change après des grossesses, des opérations, des reconstructions ou autres. Et donc, il y a un peu plus besoin de maintien, de confort. Évidemment, au niveau de la poitrine, une construction spécifique pour pouvoir permettre aux femmes de mettre des prothèses si elles en ont besoin. Celles qui n’ont pas besoin de mettre des prothèses utilisent le maillot de bain normalement. Mais donc clairement, il y avait un besoin.
Il y avait un besoin sur le marché qui n’était pas du tout couvert. Alors tu vas travailler avec une styliste française qui vient du luxe. Tu vas faire attention à utiliser des tissus écologiques avec une production en Europe. Et IKONO va voir le jour. Exactement.
Donc, l’idée était de réconcilier la mode et le fonctionnel dans un même produit qui est icono et qui raconte une histoire aussi pour toutes les femmes justement et qui ont besoin de retrouver leur féminité et de continuer surtout à rester dans le mouvement et à aller de l’avant. Donc, cette styliste, effectivement, m’a été d’une grande aide marine française qui a travaillé pour des des belles marques de luxe, qui m’a suivie sur ce projet, qui a designé les produits. Et puis ensuite, on a voulu pousser le sens jusqu’au bout en allant trouver des tissus écologiques, en allant trouver une production en Europe. Ça, ça a été aussi très compliqué. Donc au final, maintenant, on a trouvé une production en Espagne où il y a un vrai savoir-faire.
Il y a des mains qui sont habituées à travailler la corsetterie, le bain, et donc de là est né un produit. très bien conçu, très confortable, avec une très belle qualité. Et donc ensuite, à partir de là, les produits sont stockés à Bruxelles et les produits sont disponibles toute l’année. Parce que là aussi, c’était important, c’était d’être capable d’offrir à toutes les femmes, quel que soit le moment de l’année. Parfois, on tombe malade et on est on doit rentrer dans des phases de revalidation, ça peut être en novembre, ça peut être en décembre, ça peut être à n’importe quel moment de l’année, et de ne pas devoir faire un choix sur des produits très limités, ça faisait aussi partie du pari d’Ikono d’être disponible à tout moment de l’année par toutes les phares, que ce soit en magasin, que ce soit online, et donc nos connexions sont permanentes.
Alors, les auditeurs qui nous écoutent, qui trouvent que l’idée est géniale, peuvent peut-être t’aider dans le développement. Tu as lancé en 2023, d’abord en Belgique, puis en France, en Hollande, en Allemagne, bientôt en Autriche, tu m’as dit. S’il y a d’autres pays qui peuvent aujourd’hui distribuer Ikono, ils peuvent te contacter. Et puis également le site Internet ikon-du6o.com. Juste un dernier mot clair.
On l’a dit en introduction, Ikono, ça a du sens au Japon, le mot. Alors oui, puisque ikono, ça vient de l’idée de l’icône et de l’art japonais qui s’appelle le kentsuki et qui consiste justement à embellir des choses qui ont été cassées par un liseré d’or. Ici, ce n’est pas un liseré d’or, mais c’est un petit liseré rose fuchsia que l’on retrouve également sur les maillots de bain, qui est un petit clin d’œil justement au concert. Eh bien voilà, la boucle est bouclée, on revient sur le lancement de Octobre Rose. Faites-vous dépister où que vous soyez dans le monde, des dispositifs existent pour vous.
On vous met le lien dans le descriptif de ce podcast. Merci, bravo Claire pour cette belle idée. Et qu’est-ce que je peux te souhaiter de meilleur pour IKONO par exemple ? Eh bien, beaucoup de développement dans plein de pays et surtout que les femmes puissent trouver une solution au travers de ces produits-là qui les rendent belles et surtout qui leur donnent le moral et la positive attitude. Et on voit que tout ça, tu l’as aujourd’hui en toi.
Merci. À bientôt. Merci Gauthier. À bientôt. Vos podcasts sur la mobilité internationale sont sur fdlm.fr.
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