Claire Amandine et Marie présentent l’agence de relations publiques à Los Angeles

Avez-vous déjà rêvé de vivre à l’étranger, de découvrir de nouvelles cultures et d’élargir vos horizons ?

Dans cet épisode du podcast « 10 minutes », Gauthier Seys nous invite à explorer les parcours inspirants de trois femmes extraordinaires qui ont fait de la mobilité internationale une réalité. En nous partageant leurs expériences, elles nous montrent que bien que le voyage soit parsemé de défis, il est aussi rempli de découvertes enrichissantes et de réussites personnelles.

L’épisode met en lumière Claire, la fondatrice de SpLAshPR Agency, une agence de communication digitale basée à Los Angeles, ainsi que ses collaboratrices et amies, Charlotte et Amandine. Claire, qui vit aux États-Unis depuis 30 ans, raconte son parcours inspirant depuis son arrivée avec deux valises jusqu’à la création d’une entreprise florissante. Charlotte, après 26 ans passés à l’étranger, et Amandine, qui a récemment réalisé son rêve de vivre à Los Angeles, partagent également leurs expériences de vie et de travail à l’international, soulignant l’importance de la persévérance et de l’humilité.

Le cœur de cet épisode réside dans l’exploration des défis et des opportunités liés à la vie à l’étranger. Les invitées discutent de la création et du développement de SpLAshPR Agency, une entreprise qui relie la culture française et américaine à travers des projets de communication et d’événementiel. Elles partagent comment leur identité française offre un avantage unique dans le monde des affaires, tout en soulignant l’importance de s’adapter aux cultures locales. Leurs histoires illustrent comment la passion, la détermination et une touche de « French Touch » peuvent transformer des rêves d’enfance en réalités tangibles. SpLAshPR Agency accompagne Piaff Entertainement qui promotionne des artistes Français et Francophone aux USA.

https://www.splashpragency.com/?lang=fr

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Podcast n°2583 (octobre 2025)

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Chapitrage du podcast :
0:00:01-Bienvenue et Présentation de l’épisode
0:00:31-Introduction des Invitées
0:01:58-Création de SpLAshPR Agency
0:02:50-Rêves d’Enfance et Débuts aux USA
0:03:30-Voyages et Parcours de Charlotte
0:05:30-Vie Cosmopolite d’Amandine
0:06:40-Défis et Réalités de Vivre aux USA
0:08:48-Impact de la Culture Française sur le Travail
0:10:09-Partenariats Culturels et Internationaux
0:11:30-Décalages Horaires et Organisation du Travail
0:12:26-Remerciements et Conclusion

Transcription IA du podcast :

Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent ou qui vivent de près ou de loin la mobilité internationale. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec trois drôles de dames qui sont un peu partout sur la planète, Los Angeles ou Lyon. Vous allez voir, on va vous parler de Splash Pierre Adjansi. 10 minutes.
Alors moi, je suis à Lille, il y a Marie-Charlotte, mais que tout le monde appelle Charlotte, qui est à Lyon et puis à Los Angeles, on retrouve Claire et Amandine, mes trois drôles de dames du jour. Bonjour, mesdames. Bonjour Gautier ! Et on se le disait avant de prendre l’antenne, c’est magique parce que moi c’est la fin de journée. Pour Claire et Amandine, il est 9h du mat, c’est l’heure du café et peut-être pas des croissants à Los Angeles, mais ça peut arriver.
On va revenir un peu sur la création de l’agence. Mais si vous voulez bien, avant, un petit mot sur le parcours de chacune d’entre vous. Claire est la fondatrice de cette agence en 2009. Bonjour et merci d’être avec nous. Est-ce que tu peux nous présenter en quelques mots cette vie qui s’est pas mal passée aux USA, finalement ?
Oui, pas mal. Bonjour Gauthier. Écoute, moi, j’ai fondé Splash PR Agency en 2009 à Los Angeles. Et j’avais déjà vécu à New York, à Miami. Et puis, voilà, on travaille principalement, on est une agence de com digital, digital marketing.
Relation publique, relation presse, avec une spécialisation en événementiel. On fait du branding, du consulting, on est vraiment une boutique agency. Et ça fait 30 ans que je suis aux États-Unis, on and off. Ensuite, logiquement, avec mes acolytes, on a fondé Splash en France aussi, qui est née il n’y a pas très longtemps, et on a plein de projets dans le monde entier. Quand tu étais encore en France, les USA, c’était le rêve pour toi, le rêve américain ?
Alors, moi, c’est vraiment depuis toute petite. Je pense que c’est dû à l’histoire de ma famille. J’ai un grand-père qui a beaucoup voyagé. On a des origines très, très, très variées, diverses et variées dans la famille. Et je crois que vraiment, oui, Il paraît que quand j’avais 5 ans, je disais à ma mère, maman, maman, tu crois qu’un jour j’irai à New York ?
J’avais besoin de me rassurer. Elle me disait, mais bien sûr, ma chérie, bien sûr. Et c’était vraiment, je ne sais pas, ça a toujours été une évidence. Malheureusement, à 20 ans, j’avais un petit copain qui ne voulait pas bouger. Je voulais aller en Suisse aussi.
J’avais la bougeotte et quand on s’est séparés, je suis partie directe et j’ai trouvé un autre petit copain qui lui était un cosmopolite. Donc voilà, l’aventure a démarré, mais je suis arrivée à Los Angeles toute seule. Je connaissais mon futur patron que j’avais vu deux fois et je suis arrivée avec deux valises. Et c’était en effet, il y a quelques années depuis, tu vis dans cette jolie ville du cinéma avec un beau décor et un bon petit climat. Tu n’as pas choisi l’endroit le plus dégueulasse aux USA, on ne va pas se mentir.
Effectivement, c’est plutôt sympa. C’est loin, mais c’est plutôt sympa. Charlotte, toi aussi, tu as vécu l’international, bien qu’aujourd’hui, tu sois rentrée en France. 26 ans à l’étranger, mais il n’y a pas eu que les USA. Un petit coup en Asie aussi.
Oui, bonjour à tous. Effectivement, moi, je suis née à Paris. J’ai grandi à Lyon et à mes 25 ans, j’ai eu envie de parcourir le monde. Et j’avais un peu comme Claire depuis toute petite. J’étais passionnée des séries américaines et de la musique américaine, parce que ma maman écoutait beaucoup de musique américaine et notamment du disco, une fan de disco.
Et puis le jour J est arrivé, j’ai eu la chance de rencontrer Claire à Lyon et on est tombé en admiration l’une avec l’autre. Et puis cette amitié s’est créée. J’ai eu cette chance extraordinaire de partir. à partir à Los Angeles. Et mon aventure des 26 ans a démarré par cette aventure-là, ce premier départ.
Ça a été un tremplin et puis j’ai fait plein, plein de choses. J’ai découvert plein de choses. J’ai vécu aussi à Miami, donc j’ai fait à peu près une huitaine d’années aux États-Unis. Et après, j’ai continué mon parcours par la Polynésie et après, pour finir en Asie, une bonne quinzaine d’années à Singapour pour revenir dans cette belle ville qu’est Lyon. Donc, on est sur le même fuseau horaire, toi et moi.
Nous, c’est facile. Ville aussi, ville de lumière avec toute la beauté et la magie de cette ville gastronomique. Il y a beaucoup de choses à faire. Ça a une plaque aussi tournante qui bouge énormément. Paris est fantastique également, mais Lyon bouge pas mal.
Ça fait plus de 30 ans avec là qu’on se connaît et on avait toujours eu envie de créer quelque chose ensemble. Au-delà de l’amitié, professionnellement, on s’est dit qu’on avait beaucoup de choses en commun. J’ai eu la chance de travailler beaucoup dans tout ce qui était le F&B, restauration, hôtellerie. elle aussi. Et du coup, avec un parcours en plus complètement parallèle, mais dans des villes différentes, on s’est rapprochées et Lyon a été un peu notre point d’ancrage.
Et Lyon, Los Angeles, c’est deux villes qu’on apprécie toutes les deux énormément. Donc voilà, naturellement, les choses se sont faites organiquement et écologiquement, on va dire. On a deux Césars dans notre vie. Voilà, deux petits garçons qui s’appellent César. C’est vrai, deux Césars.
Avoir un fils qui s’appelle César quand on vit à Los Angeles, c’est quand même le comble. Et moi je l’ai eu quand j’étais à Singapour, donc pareil, très rigolo. Et puis la petite dernière, elle s’appelle Amandine. Amandine qui a commencé sa vie à Bordeaux, mais assez vite la bougeotte. Il y a eu Genève, il y a eu aujourd’hui Los Angeles.
Ça fait deux ans que tu y es. Toi, c’est un rêve de petite fille aussi. Exactement. Bonjour Gauthier. J’ai poursuivi des études très classiques tournées vers l’international.
J’ai intégré le secteur de la mode et du luxe dans les premières années de ma carrière, sur Paris d’abord, à Genève ensuite. C’est vrai que j’ai toujours eu ce désir de partir à l’étranger. Il y a quelques années, j’ai créé mon entreprise. J’ai vraiment mis le focus sur le branding, le marketing, la communication dans le secteur du luxe. Et l’objectif, c’était vraiment de pouvoir être mobile avec cette entreprise que j’ai créée il y a quelques années, en me disant qu’avec mon cerveau et un ordinateur, finalement, je pouvais vivre à la montagne, à la mer, au soleil, sous la pluie, peu importe.
Et il y a quelques années, je me suis dit qu’est-ce qui m’empêche de quitter l’humidité de Bordeaux, même si Bordeaux est très belle, Bordeaux est pluvieuse, pour aller passer un peu plus de temps au soleil. Et du coup, j’ai suivi mon rêve de petite fille. Et je me suis dit quitte à partir, autant partir loin. Et du coup, je suis partie à Los Angeles. Amandine, quand on a un rêve, un rêve de petite fille, de vivre une vie américaine et qu’on la vit pour de vrai, est-ce qu’il y a des déceptions ou est-ce qu’il y a des bonnes surprises ?
Un petit peu des deux. Non, il n’y a pas de déception. Je dirais plutôt qu’il y a des défis. Partir aux États-Unis, ce n’est pas juste arriver en conquérant et se dire, c’est bon, je suis française, voilà, je vais parler avec mon accent, ça va charmer les Américains. Je pense que ce qu’il faut se dire, c’est que personne ne nous attend.
et qu’il faut rester très humble. Ça nous ramène à beaucoup d’humilité et en plus en étant français, je pense qu’on a ce côté, on est fier d’être français, on a un beau pays, on a une belle culture, mais personne ne nous attend et je pense que ça nous ramène à un peu d’humilité de partir. Voilà. Mais c’est génial. Et dans tous les cas, je pense que si c’est notre rêve, ce ne sont pas quelques embûches qui vont nous empêcher d’avancer.
Et justement, le fait que ce soit un rêve, c’est ce qui permet aussi de tenir et d’avancer quand on est face à certains défis. Très bien. Claire, un mot sur Splash. Donc, tu fais des événements, des relations publiques avec toutes tes équipes. Est-ce que depuis une quinzaine d’années que tu développes Splash, le fait d’être française, ça donne un petit supplément d’âme ?
Absolument. Ce n’est pas forcément non plus la carte de visite, parce que quand on a des clients qui nous appellent du Canada, d’Italie, de Chine ou peu importe de quel endroit dans le monde, on n’a pas forcément un plus-plus parce qu’on est française. Eux, ce qu’ils veulent surtout savoir, c’est si on maîtrise bien la langue de Shakespeare.
c’est la seule chose qui les intéresse. Dans ce cas-là, quand ils veulent qu’on fasse de la création de contenu, qu’ils aient des articles dans la presse ou peu importe les raisons, ils veulent être sûrs qu’à la limite, c’est peut-être même… Ils se disent, est-ce qu’il parle bien anglais ? Ils ne s’en rendent pas forcément compte non plus. C’est un plus culturellement, par exemple au niveau de l’événementiel, au niveau de l’art.
C’est vrai qu’on travaille avec des personnes qui sont vraiment C’est très enrichissant. Laurel Holloman, qui était actrice, qui est devenue artiste-peintre dans l’art abstrait, qui est devenue très connue dans son domaine, qui a exposé dans le monde entier. Travailler pour une Valériane Giscard d’Estaing, qui a deux galeries, une à Los Angeles, une à Paris. qui représente des artistes absolument incroyables, ou créer une exposition pour une grande photographe française qui a gagné le Grand Prix Estée Lauder et lui organiser son exposition à Los Angeles, ça aussi c’est un challenge. Donc forcément, bien sûr que la culture francophone, la culture française, est très importante au niveau du goût, de la façon, de l’approche, évidemment.
Bien sûr, oui, c’est un plus, et puis même pour tout, je pense pour la beauté, les cosmétiques, on a travaillé pour des laboratoires, on a créé pour des laboratoires français et américains des pop-ups, voilà. Alors, vous avez un point commun avec un autre partenaire de la radio des Français dans le monde, Piaf Entertainment, avec un pied en France, un pied aux États-Unis et l’envie de créer des ponts entre nos deux pays. Piaf Entertainment fait aussi briller la culture française aux USA et depuis dix ans, vous êtes l’agence officielle. Vous avez commencé il y a dix ans avec Kevin Hamms et plus récemment, Jean-Phi Jansen était sur cette antenne. D’ailleurs, un petit mot, puisqu’il vient de débuter sa tournée américaine, Jean-Phi, Absolument.
Aga Dunor, comment ça s’est passé ? Oh, c’était magique, magique. On a commencé avant-hier sur Los Angeles, au Théâtre Hudson. Hier, ils étaient à l’Alliance Française de San Francisco. Ce soir, ils sont à Sunny Valley.
C’était magique, vraiment magique. Il est tellement touchant. Moi, je suis amoureuse de Jean-Phi Janssen. On ne peut pas se marier. C’est ça, ça va être le problème.
Mais je l’aime d’amour, c’est formidable. Vraiment pour ceux qui ne le connaissent pas, il faut absolument le découvrir, il est extraordinaire, touchant, drôle. C’est vraiment chouette. Les Français qui vivent aux États-Unis peuvent en profiter puisqu’il est en tournée en ce moment. En tout cas, merci d’avoir fait les présentations, Claire, Amandine et Charlotte.
Je me demandais si c’était facile de travailler avec les décalages horaires. Ce n’est pas toujours fastoche, fastoche. Il y a quand même des grandes amplitudes. Et puis dans votre métier avec l’évènementiel, on sait, je l’ai vécu quelques années, on dort quand on peut. Absolument.
Oui, oui. Mais nous sommes des vampires. On n’a pas besoin de dormir. Des gentils vampires. Oui, des gentils vampires.
Merci d’avoir été avec nous sur l’antenne de la radio. Merci pour la place aussi que vous donnez à la culture et à faire briller la France à travers le monde, à travers ces événements et cette French Touch. À bientôt les filles. Merci Gauthier, merci de nous avoir écoutés. Vos podcasts sur la mobilité internationale sont sur fdlm.fr et sur YouTube en cherchant Français dans le Monde.
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