Anouchka Bastard : L’aventure Sénégalaise sans ailes !

Avez-vous déjà envisagé de traverser plusieurs pays sans prendre l’avion pour vous installer dans un nouveau pays ?

Dans cet épisode fil-rouge de « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde » réalisé en partenariat avec l’association « Français du monde ADFE », nous suivons Anoushka Bastard, qui a entrepris un voyage audacieux de Toulouse au Sénégal, en passant par cinq pays et utilisant douze moyens de transport différents. Ses aventures et mésaventures, comme un changement inattendu des règles de visa en Mauritanie, nous rappellent les imprévus qui peuvent survenir lors d’une telle expédition.

Anoushka Bastard est une aventurière dans l’âme, prête à quitter sa vie en France pour un nouveau départ à Saint-Louis, au Sénégal. Avec un parcours déjà riche et varié, elle est motivée par le désir de réduire son empreinte carbone et de vivre une expérience authentique en évitant l’avion. Dans cet épisode, elle partage ses réflexions sur la préparation de son voyage, les défis rencontrés en cours de route, et la manière dont elle a su s’adapter à une nouvelle culture et à un nouvel environnement.

L’épisode explore en profondeur le processus d’adaptation d’Anoushka à sa nouvelle vie au Sénégal. Elle parle de son travail dans la coopération décentralisée, des défis linguistiques avec le walof, et de l’effervescence de la vie à Saint-Louis, une ville riche en culture et en histoire. Anoushka nous raconte comment elle a préparé son départ en anticipant au maximum, tout en restant ouverte aux imprévus. Elle partage également ses réflexions sur l’importance de créer des liens, tant avec les locaux qu’avec d’autres expatriés, pour mieux vivre cette transition.

https://www.linkedin.com/in/anouchka-bastard/

Chapitrage du podcast :
0:00:01 – Introduction du podcast
0:00:24 – Anoushka se prépare pour le grand départ
0:01:00 – Voyage sans avion : un périple de 4500 km
0:01:34 – Péripéties administratives à la frontière
0:03:00 – Arrivée à Saint-Louis
0:04:30 – Les défis de l’intégration à Saint-Louis
0:05:30 – Trouver un logement à distance
0:06:50 – La nécessité d’imprégner la langue
0:07:45 – Les moments de doute et de solitude
0:08:50 – Se réadapter à une nouvelle culture culinaire
0:10:00 – Garder un lien avec la France depuis le Sénégal
0:11:00 – Mission professionnelle : coopération en communes rurales

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Podcast n°2556 (juillet 2025)

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Transcription IA du podcast :

Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec mon invité fil rouge, Anoushka Bastard. On poursuit son voyage et son installation à Saint-Louis. 10 minutes. 10 minutes.
Le podcast des français dans le monde. Interview fil rouge en partenariat avec Français du Monde ADFE. Il y a trois mois, j’ai échangé avec Anushka qui allait prendre sa valise et son sac à dos pour traverser une bonne partie du monde et commencer une nouvelle vie. Bonjour Anushka ! Bonjour Gauthier.
Content de te retrouver. Trois mois plus tard, le podcast est le 2449 pour ceux qui veulent réécouter ton parcours, ton histoire de vie, ton envie de nouvelle vie. Et aujourd’hui, on va prendre le relais et raconter un peu tout ce qui s’est passé ces dernières semaines. On est en avril, tu es à Toulouse, tu as ton sac, tu as ta valise et c’est parti pour un départ. Rappelons aux auditeurs que tu voulais aller t’installer au Sénégal sans prendre l’avion.
Oui, tout à fait. Je suis partie avec ces deux gros sacs en soirée 21h30 de la gare routière de Toulouse en direction du sud. C’était un long périple de plus de 4500 kilomètres, je crois à peu près, avec 12 transports différents, 5 pays et donc plein de découvertes aussi sur 8 jours. Quand tu mets les valises dans le train, que tu vois le train partir, à ce moment précis, tu te dis quoi ? Youpi ?
Ouais, tu te dis, j’espère que je vais bien les retrouver à l’arrivée. Mais oui, il y a une excitation, évidemment, palpable et non négligeable, en effet. Alors, tu vas traverser cinq pays, on l’a dit, huit jours, avec une petite péripétie parce qu’un des pays a changé ses règles de visa et tu ne le savais pas. Oui, voilà quelle idée de changer ses règles sans me prévenir. Mais en effet, la Mauritanie avait changé ses demandes de visa.
Il fallait faire une demande au préalable. La démarche sur place était la même, à la frontière, mais il fallait le demander en amont. Et donc, on m’a prévenue le soir à 22h et je devais partir le lendemain matin. Tout était prévu et finalement, je suis restée trois jours à Darla, dans le Sahara occidental, afin d’avoir ce précieux sésame. Alors subitement, on ne parle plus le toulousain, on se retrouve à devoir dégainer son anglais avec un problème administratif, quelqu’un en face de soi qui peut être un petit peu rigide.
Promiez et moi un peu en se disant ça va pas être si simple. Oui, c’est ça. Et puis les questionnements, parce que du coup, la complexité du voyage, je l’avais réglé au millimètre presque. Et je me suis dit, c’est bon, tout est calé. En fait, pas du tout.
Il suffit d’un rouage comme ça qui dérape pour que tout s’écroule, entre guillemets. Et puis du coup, des questionnements. Mais finalement, ça m’a rendu juste à la réalité de la douceur et de la lenteur du voyage qu’il fallait juste que j’appréhende. En tout cas, c’était un bon choix. T’es contente de ne pas être montée dans cet avion et d’avoir une empreinte carbone beaucoup plus limitée ?
Oui, tout à fait. J’ai calculé du coup mon bilan carbone avec une amie que j’ai rencontrée d’ailleurs sur le voyage, qui faisait le voyage elle jusqu’au Togo, donc encore plus loin. Et on a calculé que du coup, mon empreinte carbone avait été divisée par cinq sans avoir pris l’avion. Excellent. Te voilà à Saint-Louis.
On n’est pas très loin d’une grande ville au Sénégal. Remplante-moi un peu le décor. On est tout proche de la frontière avec la Mauritanie, à 30 minutes en voiture. On est tout au nord et au bord de l’océan. On est à 4 ou 5 heures de Dakar.
C’était l’ancienne capitale à Saint-Louis. Ça a été une très grande ville et c’est aujourd’hui une grande ville culturelle aussi. Alors Anoushka tu m’as dit, on m’a parlé de la douceur de Saint-Louis, pour l’instant je ne l’ai pas connue. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça a été moins calme que prévu ?
C’est vrai que j’avais espéré aussi avec ce voyage, cette expérience à l’étranger, pouvoir poser aussi bien mes valises et un peu mon esprit à essayer de laisser mes rêveries vagabonder entre guillemets. grâce à la douceur de Saint-Louis, mais finalement la vie ici est effervescente et chaque pas dans la rue éveille ta curiosité et tape à droite ou à gauche et finalement je ne suis pas encore trop atterrie sur ce biais-là. On me dit parfois que c’est une période qui est un peu fatigante parce que son cerveau est toujours en pleine alerte. Il y a la langue, il y a le changement de culture, il y a l’habitation, il y a le travail, il y a les nouvelles personnes qu’on croise. Le cerveau, il tourne à ce moment là.
Oui, complètement. Je pense qu’on sous-estime peut-être aussi un petit peu cette période-là avant de partir. Mais c’est vrai qu’il y a la langue. Ici, on parle français, mais en fait, on parle beaucoup walof, surtout que je travaille dans des communes rurales. Donc, du coup, il y a aussi beaucoup de personnes qui parlent walof.
On est interpellé par plein de petits changements qui paraissent anodins et sont nécessaires au quotidien. par la météo qui est différente, la manière de s’habiller, la manière d’échanger avec les gens, les sur-sollicitations aussi. Donc plein de choses comme ça qui au quotidien font qu’on ne se repose pas vraiment le cerveau en tout cas. Tu avais en tout cas de quoi dormir. Tu avais trouvé un appart’ avant de partir.
Comment on fait pour trouver un appartement à quelques milliers de kilomètres de chez soi ? Oui, tout à fait. J’ai eu la chance même aussi de trouver un appart avant de partir. J’avais beaucoup développé mon réseau en amont, aussi bien au niveau du travail qu’au niveau du logement, pour m’imprégner aussi de cette vie culturelle, cette nouvelle vie là-bas. Et j’ai eu la chance d’avoir des connaissances qui m’ont permis de trouver cet appartement.
Et je me sens très bien, donc c’est aussi reposant. Ça, pour le coup, ça m’a permis de me reposer intellectuellement, d’avoir cet endroit, d’avoir une safe place ici. Évidemment, à nous, jusqu’à l’idée de ce podcast, c’est d’aider ceux qui vont vivre comme toi cette aventure. Tout ce qu’on peut préparer en amont, si j’ai bien compris, même si après, il y aura quand même des aléas, ça facilite un peu les choses. Oui, tout à fait.
Peut-être déjà aussi un petit peu la langue. Moi, je pense que je ne l’ai pas assez préparé, s’imprégner de la langue et essayer de l’apprendre un peu plus. Après, ça peut dépendre des zones où on va, mais en tout cas, c’est nécessaire et ça aide vraiment à la rencontre. C’est vraiment très apprécié. Et puis après, il y a des choses, on est obligé de les faire sur place, mais bien les anticiper.
Moi, je sais que j’ai fait ma carte de résident ici et j’avais certains documents que je n’avais pas vraiment anticipé en amont. Donc, j’ai dû jouer de double tour. Donc voilà, peut-être quelques documents comme ça à anticiper aussi en amont. En même temps, anticiper, c’est aussi ne pas tout savoir préparer. Donc, il faut avoir l’esprit vif pour trouver des solutions aux problèmes qui arrivent au jour le jour.
C’est un peu ça que tu veux dire. Oui, c’est ça, c’est aussi savoir se laisser porter, puisque de toute façon, moi la première, j’avais bien pas prévu mon visa mauritanien, donc en effet, on ne peut pas tout prévoir et des fois, on n’y pense pas. Et c’est bien aussi de se laisser porter parce que c’est ça aussi, ce genre d’expérience, c’est la découverte au quotidien, c’est se tromper, c’est faire les choses mal pour les comprendre et après, mieux les faire. T’es à quelques milliers de kilomètres de ta famille, de tes amis, un cadre qui change complètement. Je suppose que de temps en temps, tu te retrouves un peu seul avec toi-même.
Est-ce qu’il y a des moments de doute ? Est-ce qu’il y a des moments de lassitude, de tristesse ? Pour l’instant, j’ai noté en trois mois un moment un peu bas, entre guillemets moralement, qui est survenu un mois après que je sois arrivée, où j’avais eu l’effervescence de l’arrivée qui était un peu passée et je m’étais rendu compte de certaines réalités. où on se confronte aussi à des choses qu’on n’avait peut-être pas forcément anticipées ou qu’on n’appréciait peut-être pas forcément dans une nouvelle vie. Et voilà, ça avait duré 2-3 jours, donc pas grand-chose finalement.
J’ai de la chance d’être très bien entourée, de garder le lien aussi à distance et d’avoir des amis qui sont très demandeurs de photos et de nouvelles, donc ça aide aussi de raconter aussi la vie ici, ce qui est bien et ce qui est moins bien, et ça aide pour passer au-dessus. Et justement, c’est grâce à ses amis en France, à ses échanges, que tu as pu remonter un peu ce petit coup de down. Oui, oui, exactement. Et également aussi, le chose peut-être à ne pas sous-estimer, mais le fait d’avoir des personnes aussi ici étrangères qui vivent ici des choses similaires à moi. Et à Saint-Louis, on a la chance d’avoir comme une petite communauté d’expatriés.
Alors, j’ai pas envie de m’y plonger complètement parce que c’est pas le but non plus. C’est pas le but de refaire la France ici. Mais c’est bien de pouvoir s’appuyer sur des personnes qui vivent les mêmes problématiques que soi. se dire que c’est normal, que c’est pas nous, que c’est comme ça et qu’il faut aussi des fois accepter exactement. Et puis il y a des choses qu’on n’accepte pas, mais il faut aussi faire avec.
Alors je t’ai posé la question en préparant l’interview. La nourriture, par exemple. Tu m’as dit bah oui, il faut un peu s’habituer parce qu’on se retrouve face à des trucs qu’on n’a jamais vus de sa vie. On ne sait pas quel goût ça. On ne sait pas comment on le mange.
Moi j’ai la chance de vraiment tout manger, donc vraiment je suis assez facile sur ce biais là. Mais je me retrouve beaucoup à la commune entre autres, autour du bol, à une dizaine de personnes, à manger des choses où je demande c’est quoi le plat exactement ? Qu’est-ce que c’est ? Et en fait voilà, à me laisser porter par le côté un peu trop épicé, un peu trop… un peu trop vinaigré, etc.
Mais du coup, c’est des questions d’habitude aussi. Et ça fait aussi partie de la découverte. Et alors, à quelques milliers de kilomètres, c’est quoi ton rapport à la France aujourd’hui ? Est-ce que tu te dis, tous les jours, je vais aller voir un peu ce qui se passe côté des infos ? Est-ce que tu gardes ce petit lien quand même ou t’es vraiment immergée dans ton quotidien au Sénégal ?
Alors, pour les informations, c’est vrai que ce n’était pas quelque chose que j’avais trop l’habitude de faire non plus en France. Donc, je n’ai pas l’impression de changer mes habitudes, ni plus ni moins. J’ai des nouvelles, j’en prends aussi un petit peu, évidemment, de l’actualité en France. Mais c’est vrai que je garde un lien. Je n’ai pas l’impression d’être vraiment ailleurs, en fait.
J’ai vraiment ce sentiment que de toute façon, on est sur la même terre. Et comme j’ai des nouvelles de ce qui se passe aux États-Unis ou au Japon, eh bien, je vais en avoir un peu à droite ou à gauche. Et grâce aujourd’hui aussi aux nouvelles technologies, ça aide pour garder le contact aussi bien sur l’actualité qu’avec les proches, comme on en parlait tout à l’heure. On a fait un dossier spécial sur c’était comment l’expatriation avant Internet. Tu imagines la même aventure sans avoir ton téléphone connecté, sans avoir tous ces outils.
Ça doit être étonnant. J’imagine, mais c’est vrai qu’elle me paraît beaucoup moins réelle. Après, j’ai des amis qui m’ont envoyé des cartes. Alors pour l’instant, je n’ai pas toutes reçues. Mais parce que certains ont oublié mon numéro de téléphone.
Donc je me dis aussi que c’est ça, c’est des nouvelles pratiques. Mais sinon, en 10 ou 15 jours, on reçoit une lettre ou une carte postale de France. Donc ça fait aussi très chaud au cœur de recevoir d’autres formes de nouvelles.
Et dernier mot concernant le boulot, tu avais une mission puisque tu es parti avec la communauté d’agglomération proche de Toulouse, le Cicoval. Tu as une mission de coopération dans des communes rurales. Donc le travail, comme le logement, c’était deux points qui étaient déjà checkés. C’est important aussi pour s’intégrer pour son quotidien ? Oui, les communes sont très aidantes.
Je travaille avec deux personnes adorables dans chacune des deux communes qui sont les secrétaires municipales qui sont là depuis toujours, depuis les 20 ans du début de la coopération décentralisée ici dans ces communes et elles accueillent formidablement et on poursuit les missions qui sont évolutives et vraiment dans l’accompagnement vis-à-vis des besoins des communes sur différents axes et là en particulier sur le développement durable, sur des projets environnementaux, de gestion des déchets aussi. Donc c’est vraiment des projets qui sont structurants et impactants et qui sont forts de sens également. Et donc du coup, ça aide à s’intégrer à travers les communes, à travers d’autres personnes, d’autres formats également. Donc c’est vraiment une belle opportunité pour moi. Et ma dernière question, entre un réveil matinal dans la Ville Rose et aujourd’hui, c’est quoi ton décor ?
C’est quoi la particularité de ton quotidien aujourd’hui ? Est-ce qu’il y a des odeurs par exemple ? Peut-être que pour le réveil matinel, ça serait l’appel à la prière, peut-être, de la mosquée qui peut réveiller par moment ou en tout cas qui rythme les journées, même si parfois on l’oublie presque en vivant ici au quotidien. Pour les odeurs, évidemment, on est happé à droite et à gauche par toutes les odeurs, beaucoup les odeurs de poissons, j’ai envie de dire, parce qu’on traverse souvent les marchés et donc voilà, c’est des odeurs qui sont assez fortes et donc du coup qui marquent l’environnement. Et après, sinon, comme hier et tout simplement hier soir, au coucher du soleil sur l’île de N’Dar, l’île de Saint-Louis, l’hyper-centre-ville, où il y avait un beau coucher de soleil tout orangé avec un vol de centaines de milliers d’hirondelles qui faisaient ce petit bruit parmi les ruelles et qui jouaient presque en se baladant comme ça.
Donc là, c’est ça, c’est l’émerveillement du début que je retrouve comme ça ponctuellement, mais presque au quotidien. Trois mois plus tard, aucun regret d’avoir fait ce choix de vie ? Aucun regret. Je m’en doutais parce que quelque chose que j’ai vraiment voulu, je ne peux pas le regretter. Et là, j’en ai la confirmation et ça me rassure, ça rassure mes proches.
Et voilà, j’ai hâte de voir la suite aussi. Et si il y a justement quelqu’un de ta famille, un ami qui écoute en ce moment, qu’est-ce que tu lui dirais ? Quelle phrase tu lui dirais comme ça, à distance, à travers les ondes de la radio des Français dans le monde ? Je lui dirais peut-être que tout va bien et que lui aussi, qu’il n’hésite pas à suivre ses envies et à pousser la porte de différents projets, même s’ils peuvent paraître peu communs au départ. Merci beaucoup.
Merci d’avoir tenu ta promesse d’être revenu débriefer cette installation. On a bien senti la courbe, la courbe de l’expat, la fameuse courbe du choc. Il y a plusieurs podcasts sur la radio qui expliquent ça. L’euphorie, le petit coup de déprime et j’ai l’impression que quand même, ça se passe plutôt bien pour toi et que tu avais en tout cas bien préparé les choses. Merci et belle journée à toi donc au Sénégal, près de Saint-Louis.
Merci Gauthier. Vos podcasts sur la mobilité internationale sont sur fdlm.fr et sur YouTube en cherchant Français dans le Monde.

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