Dans cet épisode, Jeanfi nous parle de sa prochaine tournée aux États-Unis, organisée par Piaff Entertainment, une association dédiée à la promotion de la culture francophone à l’étranger. Il partage ses réflexions sur l’importance des expatriés français, qui, selon lui, contribuent au rayonnement de la culture et des valeurs françaises à travers le monde. Jeanfi aborde également les défis et les joies de se produire à l’étranger, notamment l’adaptation de son humour à un public expatrié. Avec des anecdotes personnelles et une passion communicative, cet épisode offre un aperçu fascinant de la vie d’un artiste globe-trotter.
Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent de près ou de loin la mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Anne Lorraine et Jean-Phi. On va parler de la tournée américaine de Jean-Phi. 10 minutes.
Il est tombé du ciel sur l’antenne de la radio des Français dans le Monde avec nous aujourd’hui, Jean-Phi, Jean-Sen et notre invité. Bonjour et bienvenue sur la radio des Français dans le Monde. Bonjour Gautier, tellement merci de me recevoir. En plus, quand même, on est tous les deux des Hauts de France. Alors toi, tu es de Maubeuge.
Moi, je suis de Tourcoing. Voilà, il y a une toute petite différence, mais on est quand même de cœur rattachés au Nord. Ah oui forcément, non mais le Nord on est soudés de Tourcoing ou de Maubeuge, c’est pareil, nos parents ils ont forcément couché ensemble à un moment ou à un autre. Absolument, ils m’en ont parlé ce midi d’ailleurs. Tu as fait tes études comme moi, alors on vient de se rendre compte qu’à quelques mois près, peut-être même qu’on a partagé les mêmes bancs de Villeneuve d’Ascq.
Oui, dans les mêmes amphithéâtres, à la même faculté. Enfin, toi, t’étais en droit et moi, j’étais en lettres, mais mes petits copains étaient en droit. Donc, oui, j’ai fait mes études à Bille-Neuf-Dazs. Mon Dieu, toute une époque. On a partagé les mêmes bancs d’amphithéâtres, ça, c’est sûr.
Incroyable. Le monde est petit, comme on dit souvent, notamment sur cette radio. Je retrouve également Anne-Lauren Bailly, qui est à la tête de Piaf Entertainment et qui nous permet de nous rassembler aujourd’hui. Anne-Lauren qui s’offre quelques vacances. Elle est au bord de la mer.
Elle a un décor très joli. Bonjour, Anne-Lauren. Alors tu as coupé ton micro, techniquement ça ne pourra pas marcher. Je te le refais. C’est pour que vous n’entendiez pas les vagues.
C’est pour que vous n’entendiez pas les vagues. Comment tu peux nous énerver, c’est incroyable. Grâce à toi aujourd’hui, on échange avec Jean-Phi Janssen, car il va partir en tournée spéciale aux Etats-Unis dans quelques jours. Si tu veux bien, on va commencer un peu sur ton parcours, Jean-Phil, assez incroyable. Tu es dans l’un de tes premiers métiers, steward chez Air France, peut-être d’où le nom de ce show, Tomber du ciel.
Tout ça pour aujourd’hui être une des figures, des grosses têtes et tu y es depuis 2016. Tu fais du théâtre, du cinéma, du one man show, t’as même fait danse avec les stars. Tu es un chat, tu as mille vies. Alors, je ne sais pas si j’ai mis lui, mais en tout cas, j’ai un précepte, c’est l’aventure est au coin de la rue. Et ça, c’est ce qui régit toute ma vie.
Donc, ça m’emmène toujours dans des aventures à droite. Alors, des fois, très merdique, mais des fois, je vis des choses exceptionnelles. Mais non, c’est vrai, c’est en fait, c’est souvent mes échecs dans ma vie. qui m’ont fait rebondir et faire autre chose. Avant d’être Stewart, j’étais avec un mec, mon premier mec, avec qui on avait ouvert des boutiques de fringues.
On avait fait faillite. Il m’avait scroqué. Et donc je lui ai dit mais qu’est-ce que je vais faire ? J’avais 22 ans. Je me suis dit, ben, Stewart.
Et si j’étais pas devenu Stewart, je serais pas devenu humoriste. Enfin, tout est lié, tu vois. Mes échecs sont devenus mes forces. C’est la capacité à rebondir qui a fait que j’ai changé de vie à chaque fois. Alors attention, parce que là, tu vas te retrouver aux États-Unis.
Si ça tombe, dans un an, tu es le prochain président américain. Oh mais ça se pourrait bien, je vous prends au mot monsieur. Vous savez, déjà j’ai un univers bilingue parce que j’étais hôtesse de l’air. Les Etats-Unis, je connais bien parce que toutes mes villes où je vais jouer, j’ai forcément vécu des choses fortes. J’ai fait des fêtes incroyables à San Francisco.
J’ai vu une lumière très bizarre à Seattle. J’ai fait toutes les boutiques à Times Square. Donc à chaque fois, j’ai des anecdotes à raconter dans les villes où je suis passé. Donc c’est plutôt bien. C’est vrai que quand je t’ai parlé de ces 3 millions de français qui vivent la mobilité internationale et dont on parle jamais sur les médias nationaux, toi t’as dit moi je les connais, je les ai presque tous rencontrés au cours de mes voyages.
Beaucoup dans les avions, on avait beaucoup d’expats et de familles d’expats. Et puis, on transportait les enfants d’expats en UM, des choses comme ça. Donc, je sais ce qu’implique ce genre de vie et que c’est une communauté très nombreuse à travers le monde. Donc, que ce soit de l’Asie jusqu’aux États-Unis, il y en a partout les expats. La France, c’est exporté partout.
Et justement, on n’en parle pas assez de ces Français qui portent nos valeurs à travers le monde et qui sont nos ambassadeurs un peu. Tu trouves que c’est une richesse, ces 3 millions de Français expatriés ? Je trouve que ça contribue au rayonnement de l’esprit français et de ce que fait la France. Et c’est eux qui sont en première ligne. En plus, chaque fois qu’il se passe quelque chose géopolitiquement avec la France.
Donc, c’est quand même des gens qui n’ont pas forcément une vie toujours facile, même si elle offre certains avantages. C’est pour ça qu’ils le font. Mais je trouve que c’est quand même une vie à part compliquée. Et puis, c’est un déracinement, quoi qu’on en pense. c’est quand même un déracinement, donc c’est quelque chose qui est temporaire.
Mais il y a des gens qui ne font que ça, qui passent d’un endroit à un autre. Moi, je trouvais cette vie très… En fait, c’est assez difficile. Donc je pense que c’est important que ces gens-là soient soutenus. en tout cas qu’on aille au devant de…
Moi très vite, quand j’ai commencé à Air France, je voyais les expats, mais quand j’ai commencé au Grosse Tête en 2016, très vite, j’ai reçu des messages de gens qui écoutaient le podcast des Grosses Têtes à l’écran laid, que ce soit à San Francisco ou à Bangkok, et qui m’envoyaient des messages en me disant que m’écouter, t’es un petit peu un morceau de terroir. Donc, ça me faisait plaisir et je me dis, si aussi je contribue à ça, maintenant que je ne suis plus de Stewart, j’ai quand même gardé ma proximité avec les expats. Et en effet, ça nous fait un point commun parce que la radio des Français dans le monde est écoutée chaque jour par cent mille Français à travers le monde. Et ils ont aussi, eux, un petit bout de France qui les rattache, parce que même si on est très loin, la France reste toujours dans son cœur. Oui, ça, ça part jamais.
Puis c’est un esprit français sans être chauvin. Mais je pense qu’il y a quelque chose. Il y a des nuances à la française. Il y a le goût. Enfin, on n’a pas les mêmes goûts partout.
Donc c’est quand même nous qui avons fait Versailles. Excusez-moi, monsieur. Et justement, lorsque t’es Stewart, que tu voyages à travers le monde, il n’y a pas un moment où tu te dis bon, je vais peut-être déménager de Maubeuge et m’installer dans un endroit différent. Ah, alors très vite, je l’ai fait parce que moi, j’étais de Maubeuge, mais quand j’ai eu 18 ans, je suis parti m’installer dans le sud à Montpellier. Déjà, tu vois, déjà en France, j’ai bougé parce que nous aussi, on a une diversité de paysages, ne serait-ce qu’en France.
Mais après, quand j’ai été Stewart, c’est vrai qu’une histoire d’amour a failli me mener à Rio. Donc, j’ai failli aller vivre à Rio. Mais bon, j’ai dû déchanter parce que c’est quand même très contraignant. Mais l’avantage, c’est que j’avais de gros avantages en avion, donc je pouvais faire les navettes sans problème. Mais j’ai failli déménager à Rio.
Oui, le monde est un village. Moi, j’ai aucun problème à aller vivre ailleurs parce que je trouve que le monde est un village et que les connexions se font. Et quand on visite le monde de toutes les semaines, comme je le faisais, on finit par avoir ses habitudes à droite à gauche, en fait. Du coup, savoir que dans quelques jours, tu seras sur les scènes de San Francisco, Seattle, Miami, Boston, New York, ça ne te fait pas peur ? Alors non, parce qu’en plus, j’ai des copains dans tous ces endroits, donc j’ai déjà beaucoup de copains expats à San Francisco.
Et après, quand moi j’y allais en tant que steward, comme j’y allais à peu près dans ces villes une à deux fois tous les mois, J’avais rencontré des gens. Donc là, c’est histoire de revoir tout le monde, avec nostalgie, de remarcher sur les endroits où j’allais marcher, d’aller faire mes courses chez Duanarid et d’acheter mes caleçons chez Ralph Lauren. Voilà, c’est ça que je veux faire et de revoir les gens. Donc non, j’ai peur de décevoir parce que j’espère faire rire et je veux plaire aux gens et j’espère ne pas les décevoir. Donc je ferai tout pour ne pas les décevoir et pour en tout cas, pour les emmener dans ma bulle de joie.
Mais je suis très, très content. Alors on va saluer du coup Anne Lorraine qui a pensé à t’inviter au sein de Piaf Entertainment. On rappelle Anne Lorraine que tu es basée à San Francisco et que Piaf s’occupe de la promotion de la culture francophone et des échanges culturels. C’est un bien beau métier que tu fais. Pourquoi as-tu pensé à Jean-Phi ?
Il vient exactement de dire pourquoi c’est important d’avoir des gens qui amènent toute la culture française à l’étranger dans le monde expatrié. Moi je suis enfant d’expatriés et je voulais que mes enfants, et je suis aussi expatriée moi-même, je voulais vraiment que mes enfants soient devant la culture française. On a beaucoup de talent en France, on a des gens extraordinaires. Là, avec Jean-Phi, c’est la deuxième interview qu’on fait et c’est vraiment très chouette, chaleureux. Il y a beaucoup de choses qui se dégagent et on est vraiment très content d’avoir Jean-Phi qui vient dans toutes les villes américaines à la fin du mois, dans 15 jours.
Alors ce sera, je suppose pour toi, un grand moment. Travailler, monter sur scène aux Etats-Unis, est-ce que tu l’as déjà fait ? Non, non, non, non. J’ai fait beaucoup de choses aux Etats-Unis, mais pas monté sur scène. Donc, bien là en tant que stéroïde, là, j’y retourne en tant qu’artiste.
Donc, j’ai ce track supplémentaire. Et puis, mais après, monter sur scène, je crois que c’est universel, que ce soit à Tombouctou ou à Seattle ou à San Francisco ou à Paris. Le track est le même. Mais là, il y a peut être un peu plus de d’inconnu pour moi parce que je ne sais pas comment ça se passe et les théâtres aux Etats-Unis, je vais découvrir tout ça en arrivant. Je n’y ai pas mes habitudes en fait, c’est ça.
Mais c’est très marrant. Comme je te dis, l’aventure est au coin de la rue, elle est aussi au coin de la rue aux Etats-Unis. Donc, j’espère que je vais vivre des choses incroyables. En tout cas, je suis sûr qu’en sensation, ça va être incroyable. Anne-Lauren, tu as déjà eu l’occasion de faire venir des humoristes.
Est-ce que parfois il peut y avoir un petit décalage dans l’humour ? Parce qu’un français qui est aux Etats-Unis depuis quelques années peut peut-être un peu changer son mindset. Est-ce que parfois un humoriste se retrouve un peu désemparé face à un public qui est vraiment très différent qu’un français de France ? En fait, ce qui change énormément, et c’est la raison pour laquelle à Piaf Entertainment, on va toujours voir le spectacle avant de le produire, pour aussi aider quand, par exemple, les personnes font des références à de l’actualité, les Français n’ont pas les références. Donc, on a eu le cas d’une artiste qui était, c’était presque sa chute finale, qui a cité un nom Et effectivement, c’est tombé presque à plat parce que les gens n’avaient pas la référence.
Donc là, dans le cas de Jean-Phi, ce ne sera pas du tout comme ça. Tout est parfait. J’ai vu le spectacle. qui est vraiment bien. C’est surtout au niveau des références que les gens n’ont pas, et c’est pour ça qu’on travaille beaucoup en amont avec les artistes, et les artistes nous connaissent et nous font confiance et nous demandent justement de leur dire qu’est-ce qui passe, qu’est-ce qui ne passe pas, et échangent ce qu’ils disent parfois.
et change même de ville en ville. Ça m’est arrivé d’avoir des artistes qui me disent, est-ce que je fais pareil à San Francisco qu’à Los Angeles ? Et c’est vrai que ça fait longtemps qu’on fait ça, donc on est capable de savoir, parce que c’est tellement grand les États-Unis que ce sont des régions différentes, c’est-à-dire que les Bretons ne pensent pas pareil que les gens du Sud. C’est pareil aux États-Unis, les gens de New York ne vont pas du tout avoir la même réaction que les gens de San Francisco. On est avec très humblement, on leur donne nous notre point de vue et les gens qu’on fait venir sont des gens très professionnels et qui s’en sortent très très bien.
Alors en tout cas, Jean-Phi, je suis sûr que tu vas vivre des heures intenses. Tu le disais, tu as peut-être un petit peu le track. En tout cas, tu n’as pas le track de prendre l’avion. J’ai souvent des artistes. L’un de leurs pires moments, c’est de devoir monter dans cet oiseau de fer et traverser le monde entier.
Toi, les avions, ça va. Écoute, là, pour une fois que je vais être dans l’avion, assis, en train de me faire servir et que je n’ai pas à servir les gens, forcément, j’adore. Mais l’avion a toujours été mon ami, donc c’est un univers que je maîtrise tellement bien que je suis content de remonter dans l’avion parce qu’il ne monte plus assez souvent à mon goût. Et faire un long courrier là, ça m’intéresse vraiment. Ça fait tellement longtemps que ça ne m’est pas arrivé.
Et on t’écoute sur la planète entière. Cette fois-ci, c’est Piaf qui t’invite aux USA. Tu serais prêt à aller à peu près n’importe où pour proposer ton spectacle Tomber du ciel ? Mais partout où on voudra de moi, j’irai. On m’a proposé il n’y a pas longtemps de dédéduer en Australie.
Donc, c’est pareil, une alliance d’expats qui m’écrivait en disant qu’ils m’écoutaient à travers les grosses têtes parce que les grosses têtes, c’est quand même ma meilleure vitrine et mon meilleur rayonnement. C’est ce qui m’a fait connaître. Et donc, c’est toujours un plaisir de pouvoir entrevoir et de dire qu’il y a des gens qui sont intéressés. Donc, partout où ça peut m’amener, j’irai. Oui, oui, forcément et volontiers même.
Alors l’appel est lancé. Je vais refaire ma phrase, j’ai eu du mal un peu. L’appel est lancé. En tout cas, dans le lien de ce podcast, vous trouverez toutes les informations pour pouvoir, si vous êtes aux Etats-Unis, aller voir Jean-Phi Jean-Seine avec son spectacle Tombe et du ciel, produit par Piaf Entertainment. Merci Anne Lorraine.
Tu as toujours un programme exceptionnel. Tu fais rayonner la France aux Etats-Unis. Merci pour ton travail. Merci, merci, merci beaucoup. Merci à toi aussi pour ce que tu fais, parce qu’on fait presque le même métier, mais dans des domaines différents.
Mais merci effectivement de garder la France vivante partout dans le monde. Et Jean-Phil, merci d’avoir accordé quelques minutes à la radio des Français dans le monde. Faire de la radio, monter dans un avion, monter sur une scène, tu sais tout faire. Il n’y a pas eu de problème pour toi de répondre à cette interview. Ah non et ça me fait très plaisir parce que là je sens le lien utile et ça me fait plaisir de m’adresser aux expats du monde entier puisque je ne peux plus le faire à travers mes avions, je le fais à travers ta radio et je suis très content de le faire.
J’ai cru que t’allais dire j’étais content de parler à un autre nordiste mais bon… Oui ça moi ! Non mais si bien sûr ! Effectivement ! Oui oui !
Alors entre ch’tis c’est toujours incroyable ! Et puis tu sais le ch’ti c’est. Proche de l’América ! Je vais jouer aux Etats-Unis mais par exemple, ils disent Huaqing pour la vie et nous on dit Huaqing c’est une serpillière ! De toutes façons c’est très proche tout ça !
Vraiment ! Et puis je suis certain que partout où tu voyages dans le monde, tu tombes toujours sur un type des Hauts-de-France ! Ah bah oui parce que nous on s’est sauvés parce qu’à un moment c’était sinistré y’avait plus de travail dans le Nord ! Donc les ch’tis sont dans le monde entier ! Donc partout où tu vas t’es sûr de retrouver un ch’ti quelque part !
Mais t’es pas sûr de manger un aussi bon welsh ou une aussi bonne carbonate que je prépare. Je te mets le défi de goûter mon welsh. OK, on se voit et on se fait tester nos welsh. J’ai juste un petit mot pour Claire qui nous accompagne et qui est là et qui, grâce à elle aussi, nous fait rayonner la France à l’étranger. Je recevrai Claire dans ce podcast dans quelques jours.
Claire, tu venais de te réveiller. Tu es où dans le monde ? À Los Angeles. Et donc, il est 8h30 du mat. Eh bien, c’est cela.
Après avoir dormi, on va dire 5 heures. Bon bah écoute, repose-toi et puis je t’inviterai sur notre antenne dans quelques jours, ça te va ? Parce que j’arrive, il faudrait que tu me fasses faire du shopping, il faudrait que tu m’emmènes chez Victoria’s Secret chercher des nouvelles culottes. Mais pas de soucis, c’est à deux minutes de chez moi. Bah tu peux prendre une double XL pour moi aussi, Jean-Phi.
Carnet de commande. Et quand tu reviendras avec mes culottes, on fera notre Welsh. Exactement, et après on rentrera plus dans nos culottes. Merci beaucoup d’avoir passé ce moment charmant. Bon spectacle, amusez-vous bien et à très vite sur l’antenne de la radio des Français dans le Monde.