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Lisez l’article concernant les points de vue incontournables de Lisbonne sur Lepetitjournal.com
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Bienvenue dans un nouvel épisode de VIVRE A.
Rejoignez Olivier dans un épisode passionnant de VIVRE A…, le podcast qui vous fait voyager à travers les destinations préférées des expatriés français dans le monde.
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Découverte de Lisbonne : une Expérience Expat Unique
Dans cet épisode, nous explorons Lisbonne, une ville qui, bien que proche de la France, offre un changement de vie rafraîchissant. Lisbonne promet une expérience inégalée pour ceux qui recherchent une nouvelle aventure.
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Temps Forts de l’Épisode :
-Le Parcours Expatrié de Carole à Lisbonne
Écoutez l’histoire de Carole sur son déménagement à Lisbonne, marqué par des hauts et des bas, notamment sur le plan professionnel. C’est notre podcast replay, sélectionné parmi plus de 2000 interviews réalisées par Gauthier pour « La Radio des Français dans le Monde », juste après le confinement Covid. Un regard sur la façon dont la vie se déroulait à l’époque, lorsque le monde s’est arrêté.
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-Entretien en direct avec Nicolas LOT
Nicolas LOT, qui vit à Lisbonne depuis deux ans et demi, nous rejoint en direct. Il partage son expérience personnelle, pourquoi il a choisi Lisbonne, ce qu’il y fait et comment la vie s’y déroule. Obtenez des conseils d’initié, des astuces précieuses et découvrez les lieux incontournables et les erreurs à éviter.
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Écoutez VIVRE A et imaginez votre vie dans la magnifique Lisbonne !
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Podcast de Juin 2024 produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.
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Chapitrage de l’épisode :
00:00:00 – Introduction et Présentation de l’Épisode 00:00:38 – Nicolas Lot, Guide de l’Épisode
00:01:61 – Bienvenue à Lisbonne
00:01:77 – Rencontre et Installation à Lisbonne
00:02:30 – Vie Professionnelle en Freelance
00:03:22 – Découverte de Lisbonne : Quartiers et Points de Vue
00:04:24 – Sortir à Lisbonne: Fêtes et Bons Plans
00:06:37 – Vie Culturelle et Plages à Proximité
00:10:59 – Carole : Défis de l’Expatriation
00:19:11 – Covid et Respect des Règles à Lisbonne
00:28:17 – Perspectives Futures et Vie au Portugal
00:31:03 – Conclusion de Nicolas sur Lisbonne et Recommandations
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Retranscription de l’épisode
Salut, c’est Olivier pour un nouvel épisode de Vivre A, le podcast qui vous fait voyager à travers les destinations préférées des Français expatriés dans le monde. Cette fois-ci, nous partons à Lisbonne. Ce n’est pas loin, mais c’est, je pense, suffisamment dépaysant pour changer de vie et y avoir une expérience comme nulle part ailleurs. On va s’attacher à vérifier en tout cas dans cet épisode avec Carole, qui va nous raconter son installation à Lisbonne, qui a eu des hauts et des bas, surtout au niveau du boulot. Ce sera le podcast Ripley, pioché dans les 2000 interviews réalisées par Gauthier pour la radio des Français dans le Monde juste après Covid et le confinement, histoire de se souvenir comment ça se passait quand le monde s’est arrêté.
Et puis Nicolas Allaud est mon invité en direct, maintenant notre guide fil rouge pendant tout ce podcast. Il vit à Lisbonne depuis deux ans et demi. Il va nous dire pourquoi il a décidé de partir là-bas, ce qu’il y fait, comment ça se passe, etc. Bref, son point de vue de l’intérieur pour essayer de vous donner des conseils précieux, des bonnes adresses aussi, c’est important. Ce qu’il faut faire ou ne pas faire, en gros, vous permettre de vous imaginer sur place.
Bienvenue dans Vivre à Lisbonne ! Vous vivez dans une ville que vous aimez ? Témoignez dans cette émission. Contactez-nous via la page contact sur le site francaisdanslemonde.fr Bonjour Nicolas, comment vas-tu ? Bonjour Olivier, bah écoute, ça va très bien, je te remercie, ravi d’être là.
Bah c’est gentil, merci beaucoup de nous rejoindre dans l’épisode « Vivre à Lisbonne » de ce podcast. On est assez impatients d’avoir ton point de vue sur la ville, sur la vie sur place, en gros ton expérience perso, mais avant, on aimerait en savoir plus, comme on fait à chaque fois, sur ton parcours, d’où viens-tu, que fais-tu, où vas-tu ? Dis-nous tout, Nicolas. Très bien, je vais me présenter brièvement. Moi, c’est Nicolas comme tu viens de le dire.
J’ai 26 ans. Ça va faire un peu plus de deux ans et demi que j’habite à Lisbonne. Dans la vie, je suis directeur artistique en freelance. Je fais du graphisme et du motion design, de l’animation en vidéo. Je suis également professeur de graphisme depuis quelques mois.
Et tu fais tout ça à Lisbonne, tes clients sont au Portugal, en France, un peu partout ? Alors, je fais tout ça depuis Lisbonne, depuis mon bureau chez moi, parce que je travaille en indépendant. La majorité de mes clients sont en France. Du coup, voilà, je n’ai pas pour l’instant beaucoup de clients portugais. Ça arrive petit à petit, mais je travaille essentiellement avec des clients français depuis Portugal.
Et qu’est-ce qui t’a amené là-bas, au Portugal, à Lisbonne en particulier ? Qu’est-ce qui m’a amené là-bas ? C’est une bonne question. Je suis venu vivre au Portugal car ma compagne est portugaise. Donc je suis français, elle est portugaise mais on s’est rencontrés en Lettonie.
Rien à voir, on était tous les deux là-bas pendant une année lors de nos études où on s’est rencontrés. À l’issue de ça, elle est rentrée vivre à Lisbonne, je suis rentré vivre à Paris. Pendant quatre ans, on était à distance comme ça. Donc voilà, on essayait de faire des allers-retours. Un coup, elle venait me voir à Paris.
J’allais la voir à Lisbonne. C’est comme ça que j’ai pu, du coup, découvrir ce pays et cette ville. Et voilà, il est venu un moment où j’ai fini le contrat de travail dans lequel j’étais. Et du coup, c’était inévident pour moi de venir m’installer à Lisbonne. Pour ma compagne, c’était un petit peu plus compliqué.
Elle était encore interne en médecine à l’époque. Et voilà. Et une relation à distance pendant quatre ans, ça ne doit pas être facile quand même. Ça s’est bien passé. Écoute, on est encore là aujourd’hui.
Ça nous a permis de chacun découvrir un peu la culture de l’autre, ce qui était quand même quelque chose de très sympa par rapport à une relation plus classique. Surtout, le truc, c’est qu’on le savait. Un Français et une Portugaise qui se rencontrent en Lettonie, on se doutait bien qu’on n’allait pas vivre ensemble du jour au lendemain. Ça faisait partie du contrat initial. on a accepté.
Et aujourd’hui, on en est là. Donc, on a réussi à aller un petit peu plus loin. Aujourd’hui, on habite au Portugal. Peut-être qu’un jour, on ira du côté de la France. J’en sais rien.
Mais pour l’instant, tout se passe pour le mieux à Lisbonne. Très bien. Et tu viens de quelle région en France ? Moi, je viens de région parisienne. Donc, j’étais dans le Val d’Oise, au nord de Paris, où je retourne régulièrement car ma famille est encore là-bas.
De Londres à Sydney, de Stockholm à Dakar. Bienvenue sur la radio des Français dans le Monde. Ok, l’idée, c’est de parler ensemble, Nicolas, rien de plus, comme si on était sur une terrasse en plein centre-ville de Lisbonne et comme si tu me racontais un peu ta vie sur place. En plus, ce sera vachement plus sympa qu’en visio comme maintenant, à distance. Première chose, Lisbonne, c’est une belle ville historique.
Si je te demande les essentiels à visiter, tu penses à quoi immédiatement ? Les essentiels à visiter, déjà je vais penser donc au quartier du centre-ville, donc à côté de la place du commerce. Il y a plein de quartiers qui sont très sympas, donc voilà, des rues très étroites, des rues pavées mais à la fois très colorées. Je pense notamment au quartier de Graça, au quartier de Alfama, au quartier de Baixa. Ça c’est très sympa, c’est là qu’on commence en général, c’est vraiment le centre-ville de Lisbonne.
Alors attention, je te conseille de prendre une bonne paire de chaussures si tu t’y rends parce que c’est très vallonné, ça manque beaucoup. Une bonne manière de découvrir Lisbonne, c’est de découvrir les différents points de vue, donc les Miradoru qui constituent Lisbonne. Il y a sept collines. À Lisbonne, on a quand même des quartiers qui sont très marqués, donc chaque quartier a vraiment une identité qui est très forte. Ils ont tous leurs spécificités et ça vaut vraiment le coup de se balader, en commençant du côté de Bay Chachiado, qui est vraiment la rue principale vers la place du commerce, et ensuite de monter un petit peu dans les hauteurs de Lisbonne, pour prendre un peu de hauteur justement, et pour découvrir les points de vue qui sont à couper le souffle et qui sont présents un peu partout dans cette ville très ballonnée.
Evidemment, si on aime sortir, on ne peut pas passer à côté de Bay Royalto, c’est l’indispensable, donc c’est pareil, c’est à côté du centre-ville. C’est là que du coup on a les bars, les gens. C’est des petites rues qui sont très étroites mais très sympas, c’est très chaleureux. Donc chacun ne reste pas dans son bar, le but c’est de prendre une bière et ensuite tout le monde se retrouve dans la ville, on profite, on chante et on danse ensemble. Ça, ça fait partie un peu des indispensables de Lisbonne.
Je peux vous conseiller, donc je parlais tout à l’heure des sept différents points de vue. Voilà, mon préféré, c’est le château Saint-Georges, donc le Castel Saint-Georges. Ça, c’est très sympa. Ça vaut le coup de prendre son ticket en avance sur Internet, histoire de ne pas faire la queue. On a vraiment la meilleure vue de Lisbonne, surtout si on y va pour le coucher de soleil.
C’est magnifique. J’y vais à chaque fois que je reçois des gens, et voilà, c’est génial. Et c’est pour ça que c’est ton préféré, parce que c’est une des plus belles vues ? C’est parce que c’est totalement une des plus belles vues. On a le soleil du bon côté, on a vu sur tous les autres quartiers de Lisbonne.
C’est magnifique, j’y vais à chaque fois. Alors, qu’est-ce que tu aimes bien faire d’autre à Lisbonne ? Est-ce que tu as des bonnes adresses qui pourraient en fait permettre à ceux qui viennent visiter tout ce que tu viens de citer de se poser un petit peu ? Bien sûr. Alors déjà, si vous venez visiter à Lisbonne, ce que je ne peux que vous conseiller, c’est de venir au mois de juin.
Donc là, on est en plein dedans. C’est pour moi le meilleur moment pour visiter la ville parce que pendant tout le mois de juin, on a ce qu’on appelle les centouches populares, donc les fêtes populaires. sur un mois donc ça se passe tous les soirs donc j’y étais encore hier soir pour pas t’en dire c’est génial en gros je t’explique comment ça se passe C’est fait populaire à son image, avec ses couleurs. C’est quelque chose de très fédérateur. On y danse ensemble, on y boit des bières, on mange de la sardine.
C’est très traditionnel portugais. C’est toujours rempli de gens. À Lisbonne, ça se passe pendant tout le mois de juin. Au nord du Portugal, c’est un petit peu différent. Je ne sais plus si ça commence plus tôt ou ça fait une plus tard.
Mais si vous êtes du côté de Porto, ça vaut le coup de vous renseigner. Là, le but, c’est de trouver la Sao João. Il y a aussi la fête des lanternes, c’est magnifique. Donc c’est les Santos Populares du Portugal. Ça se passe tous les soirs pendant le mois de juin.
Donc je ne peux que vous conseiller de venir à Lisbonne au mois de juin pour essayer de combiner un petit peu vos dates de voyage avec ce qui se passe ici au Portugal. Et ça me paraît pas mal le mois de juin en plus parce qu’après il fait peut-être un peu trop chaud, non ? Il peut faire très chaud en été effectivement, c’est vrai que Lisbonne c’est réputé pour avoir quand même une météo qui soit assez clémente, assez forte en termes de soleil. Pour l’instant il fait très bon aujourd’hui, donc là on a à peu près 25 degrés je dirais. Parfois en été c’est vrai que ça peut être un peu compliqué.
en été, au mois d’août, plein clagnard. En plus, tu sais comment ça se passe quand on se balade en général en tant que touriste. C’est la journée dehors, sous le soleil, donc des fois ça peut être un peu beaucoup. Alors, heureusement, on a la plage, ce qui n’est pas très loin. D’ailleurs, en parlant de bonnes adresses, ma plage préférée, c’est celle qui est vers Sintra, un peu au nord de Lisbonne.
On a par exemple la Praia da Draga, qui est magnifique, qui est vraiment une sorte de petite crique avec une falaise de chaque côté, que je trouve très sympa. On peut y aller facilement, faut les transports en commun, la voiture, comment ça se passe ? Alors, on peut soit prendre une voiture, c’est le plus simple, soit il y a des trains qui nous amènent directement vers Sintra. Sinon, si on veut aller sur une plage qui sont plus proches, on a les plages du côté de Cachcaiche, qui est une ville aussi très sympa sur la côte, donc c’est une petite ville qui est à une vingtaine de minutes de Lisbonne. Ça vaut le coup si on passe une petite semaine, de 1 ou 2 journées vers Sintra ou Cachcaiche.
C’est très sympa. Et sinon, on a évidemment des plages qui sont bien plus proches, qui sont à une quinzaine de minutes du centre-ville en voiture ou en train. Ça, ça marche très bien. il n’y a pas de souci pour s’y rendre. Effectivement, quand il fait chaud comme ça, ça fait toujours plaisir de pouvoir profiter également de la plage parce qu’elle est une belle côtière.
Ça vaut le coup. Tout à l’heure, tu me demandais un petit peu mes adresses en centre-ville. Il y en a pour tous les goûts. Déjà, si tu veux goûter un peu à la nourriture portugaise, je te conseille d’aller manger dans les Tashkash qui sont Les restaurants typiques portugais, ce sera un peu l’équivalent des bistrots en France. C’est des restaurants où on y mange des choses simples mais très bonnes, des spécialités portugaises à un prix qui est en général très très bas.
Donc les Tashkash portugaises, c’est les restaurants portugais typiques. C’est là qu’on va venir goûter, ben voilà, tous les plats portugais. Du poulpe, du bacalhau, donc c’est de la morue. On y mange du arroz de pato, du riz au canard. Enfin voilà, il y en a plein, je ne vais pas tous les citer, mais voilà.
Un restaurant que moi j’aime beaucoup, donc voilà, ça c’est propre à mes goûts, c’est Rones Green. C’est une chaîne de restaurants, il y en a 4-5 dans la ville. On y mange super bien, c’est vraiment des produits locaux, légers, avec beaucoup beaucoup d’options végétariennes. Donc voilà, ça c’est mon petit coup de cœur, j’y vais très souvent avec ma compagne. Voilà pour mes petites adresses en termes de restaurant.
Le reste vous ferez votre idée en venant visiter le Portugal mais la cuisine portugaise a beaucoup à offrir. On y mange des portions très généreuses, on y mange beaucoup de poissons, des produits de la mer. Moi j’en suis tombé amoureux. Mention spéciale pour le poulpe grillé qui est devenu l’espace d’un repas à mon plat préféré. C’est une base de plat ensuite voilà chacun va le faire un peu à sa Au début, c’est quelque chose que je n’avais jamais mangé avant de venir ici.
Je l’ai mangé en salade, grillé. J’en suis fou maintenant. Je peux être sûr que si je le vois à la carte d’un restaurant, je vais le commander. C’est devenu mon indispensable à Lisbonne. Le poulpe grillé.
Et les portions au Portugal sont toujours très généreuses, donc on peut y aller. Ça fait envie, clairement. Et pour reprendre et conclure le chapitre un peu touristique, si on veut sortir des sentiers battus un petit peu loin de là où les touristes vont, il y a moyen ? Tu as quelques suggestions pour s’isoler un petit peu tout en visitant un Lisbonne un peu différent peut-être ? Oui, bien sûr.
Ce que je peux te conseiller, si tu veux sortir un tout petit peu du centre-ville, il y a LX Factory qui est un quartier un peu alternatif qui se situe entre Lisbonne et Bélème. Je pense que tu en as peut-être déjà entendu parler pour la tour de Bélème qui est un monument très connu. LX Factory, petit quartier alternatif des anciennes usines qui ont été réhabilitées pour en faire un quartier un peu un peu différent avec beaucoup de street art, beaucoup de petits restaurants dans lesquels tu peux manger, ça c’est très sympa. Sinon on a le quartier Orient qui est un peu plus l’appareil sur le côté de la ville. Moi je peux m’empêcher de penser à la Villette à Paris quand je pense à Orient, donc un quartier qui est piéton, très moderne, axé vers la culture, avec un aquarium qui est génial, qui est l’un des aquariums les plus beaux, les plus grands du monde.
Si jamais tu visites Lisbonne et que par exemple il pleut, voilà moi je recommande aux gens d’aller voir l’aquarium dans ces cas-là. Tu as le quartier de Malvelou qui est un quartier pareil, assez alternatif avec beaucoup d’usines et d’anciens entrepôts de stockage qui sont réhabilités pour faire des marchés de créateurs, des marchés couverts. C’est très sympa, c’est bien d’aller s’y balader le week-end. J’aime beaucoup ces endroits-là lorsque j’ai envie de sortir du centre-ville qui est très touristique. Et justement, pour pousser la sortie du centre-ville encore un petit peu plus loin, on n’en a pas vraiment parlé en préparant cet épisode, mais au cas où tu aurais des idées, des conseils, est-ce qu’on peut s’évader de Lisbonne à une demi-heure maximum, par exemple, ou trois quarts d’heure ?
Alors moi c’est ça que j’aime beaucoup aussi par rapport à la région Paris Indus je viens, c’est qu’il est très facile de vraiment sortir de la ville et d’être dépaysé très rapidement. On a la région d’Alentejo au sud de Lisbonne, d’un coup tu te retrouves dans une région qui est totalement différente avec des paysages différents. Tu peux trouver tout type de plages, des forêts, des plages de sable blanc ou alors justement des criques avec des énormes falaises et voilà c’est très facile de s’évader. Moi j’ai ma petite moto, j’aime bien le week-end, on part un coup au nord, un coup au sud, et vraiment c’est très rapide d’être dépaysé. Il y a plein de petits villages qui sont magnifiques, que ce soit au nord ou au sud de Lisbonne, et on aime beaucoup s’y perdre un peu, passer la journée loin de la ville, et ça se fait très rapidement.
Par rapport à Paris où il va falloir conduire un petit peu plus pour vraiment arriver à la campagne et être dépaysé, là c’est très facile, donc c’est très simple de changer un peu d’environnement. C’est pas une ville qui est très grande, Lisbonne, on est d’accord. C’est pas une ville qui est très grande et d’ailleurs c’est un avantage. C’est une ville qui est à table humaine malgré le fait qu’elle écoche tous les avantages d’une capitale. Mais c’est très simple en journée de commencer au centre-ville et de marcher pour faire un peu le tour de la ville.
Les transports, ça fonctionne super bien à Lisbonne. Il y a des lignes de métro, il y a des bus, il y a le fameux tram de Lisbonne. L’aéroport se situe dans le centre-ville donc pareil, c’est très facile une fois que t’arrives à Lisbonne de rejoindre le centre historique. on s’y déplace très bien et ça fonctionne très très bien à Lisbonne. Très bien, merci pour cette première visite.
On va gratter un peu plus la vie à Lisbonne avec toi dans quelques minutes en abordant, entre autres, l’aspect culturel, comment bien s’intégrer, par exemple, et plein d’autres choses que tu vis au quotidien. Et là, tout de suite, on va retrouver Carole, qui elle aussi, comme toi, c’est expatriée à Lisbonne. Elle est interviewée par Gauthier dans le cadre de son émission Les Français parlent au français, que vous retrouvez tous les jours de la semaine sur la radio Les Français dans le Monde à midi et à minuit, heure de Paris. À tout de suite, Nicolas. À tout de suite.
Les français parlent au français. Un français dans l’interview. Nous restons en Europe, nous partons pas très loin et pourtant, c’est bien différent. Nous voilà à Lisbonne, au Portugal, avec notre invitée du jour. Bonjour, Carole.
Bonjour, Gauthier. Merci de me recevoir. Tu étais lyonnaise et te voilà lisbonéenne, je ne sais pas. Lisboète, Lisboète. Je suis lyonnaise d’origine, mais j’ai passé 20 ans à Paris quand même.
C’est ça, parce qu’après tes études de psycho, tu as travaillé plutôt côté entreprise dans tout le monde des RH. Vous savez, les RH, c’est ceux qui licencient les gens. Oh non, c’est moche. Et ils les recrutent aussi et ils les font grandir dans l’entreprise. C’est vrai, c’est vrai.
Et puis ils les licencient. Ton premier job à Paris, pendant 15 ans, tu as été consultante, tu as travaillé en cabinet de recrutement. La vie à Paris, ça t’a plu ? La vie à Paris, oui, ça m’a plu parce qu’à l’époque, je démarrais ma vie professionnelle et donc j’avais tous les avantages de Paris. Donc oui, c’était top.
Après, quand t’as des enfants, quand t’as un rythme très soutenu professionnellement et puis que tu vis aussi des mouvements, les attentats, les villes jaunes, tout ça, ça a un peu dégradé la situation, dirons-nous. Trois enfants vont arriver avec monsieur et monsieur lui a une opportunité pour aller développer une filiale à Lisbonne. Tu te souviens du jour où il est rentré du boulot en disant chérie on partirait bien à Lisbonne, qu’est-ce que t’en penses ? Oui je me souviens, tout à fait. Parce que moi je venais quand même de démarrer un nouveau job, j’allais fêter ma première année et donc c’était un grand matching qu’allait se faire ou pas pour continuer dans mon entreprise ou pour bouger avec lui sur Lisbonne.
Et finalement, vous décidez de bouger. Deux enfants vous suivent, ceux qui ont 5 et 9 ans. Le troisième reste en France. Vous vous installez dans cette capitale portugaise. Et puis là, monsieur apprend que son boulot ne pourra pas se faire, que la filiale ne s’ouvrira pas et qu’il doit retourner à Paris pour travailler.
Et tu te retrouves, seul, avec les deux enfants, dans un pays dont tu ne parles pas la langue. Est-ce que tu peux me rappeler ce moment particulier de ta vie ? Oui, c’est ça. Écoute, en même temps je relativise aujourd’hui quand j’écoute des podcasts sur des expats de français qui arrivent en pleine pandémie et en plein confinement. Donc je vois que c’est assez douloureux.
Mais bon, moi c’était pré-Covid et l’aventure c’est que trois semaines avant d’arriver à Lisbonne, il prend ses congés et avant ses congés on lui annonce qu’à priori ils n’auront pas eu les autorisations pour ouvrir les bureaux. puisqu’il entre dans la finance et qu’il fait les autorisations de l’AMF, etc. Et du coup, qu’il va déménager avec nous, mais qu’il va repartir travailler le lundi matin en prenant le premier vol pour Paris. Là, tu me racontais quand on a préparé cette interview que tu avais comme une certaine angoisse d’être seul au monde. Bah oui, parce que t’arrives…
Moi, on avait fait la connaissance d’un couple, voilà, en France, courant juillet, qui partait comme nous. C’était les seules personnes que je connaissais. Et t’arrives, oui, dans un pays où tu connais pas la langue, où tu connais pas les codes. T’es avec tes petites et il va falloir que tu te lances dans l’aventure, bah du coup, seule, sans soutien, sans te dire bon voilà, et s’il m’arrive quoi que ce soit, bon bah y’a mon marié là, quoi. Tu parlais quelle langue ?
L’anglais, sans être bilingue, mais en tout cas, c’était la seule langue. Après, les Portugais parlent extrêmement bien l’anglais, parce que c’est un petit pays, le Portugal, qui ne fait pas de doublage pour les films, pour les séries télé. Donc les jeunes Portugais parlent extrêmement bien l’anglais. Dès qu’ils se sentent en difficulté, ils switchent en anglais sans problème. Et les Portugais plus anciens parlent très bien français, parce que c’était enseigné à l’époque à l’école.
dans les années 50. Ouf, c’était pas Tokyo quoi quand même. Non. Finalement monsieur revient, tout va s’arranger dans les mois qui vont suivre et puis vous allez connaître la période Covid qui a été un peu strong, notamment à Lisbonne. Oui, un petit peu strong, même beaucoup.
On était comme tout le monde, on ne savait pas ce qui allait nous arriver et ce qui était en train de se passer. Malgré tout, ça reste un pays où il y a quand même 12 millions d’habitants, donc ce n’est pas énorme, mais ils n’ont pas des structures médicales qui sont hyper développées, donc ils ont été très très vigilants sur le fait de ne pas surcharger les hôpitaux. Et donc, on a vécu un confinement assez strict, mais aussi parce que dans la culture, les Portugais sont des gens hyper civiques. Ils ont vécu quand même la dictature. Ils en sont libérés il y a 45 ans.
Donc, on sent qu’il y a des restes très forts et du coup, ils sont très respectueux des règles et ils ne s’amusaient pas à sortir ou quoi que ce soit. Donc, on a évidemment fait la même chose et on a respecté un confinement strict. On se souvient tous de cette période de mars 2020. Toi, tu voyais la France de loin. Est-ce que ton avis sur la France a changé depuis que tu es expatrié ?
Ton regard sur la France ? Écoute, non, pas mon regard sur la France parce que je trouve juste que parfois on est un petit peu des enfants gâtés et qu’on se rend pas compte de notre chance. Mais en tout cas, après, c’est un pays qui a beaucoup de choses, qui a beaucoup de valeurs et je le soutiendrai toujours, c’est mon pays de cœur. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui je suis contente d’être dans une ambiance où il y a beaucoup de bienveillance, beaucoup de gentillesse et on est dans une autre dynamique. Si on te posait la question, est-ce qu’il faut tenter l’expatriation, tu conseillerais un grand oui.
Oui, un grand oui, parce que c’est une grande remise en question, parce que tu sors de ta zone de confort et parce que du coup c’est extrêmement riche, tu t’ouvres aux autres, tu prends le temps d’écouter les autres, d’écouter les histoires, tout le monde a absolument des parcours fantastiques. Et c’est une ouverture que t’as peut-être pas forcément quand t’es dans ta vie quotidienne où t’as tes points de repère et tu fais ta petite vie avec tes œillères. Là t’es obligé d’ouvrir grand les oreilles. Est-ce que ça renforce les liens avec son mari et ses enfants, les deux enfants qui sont avec toi ? Est-ce que le cocon est plus resserré du coup ?
Oui, bien sûr. On vit les mêmes épreuves ensemble, on vit les mêmes joies aussi, mais forcément, ça renforce et puis ça dévoile aussi les caractères chacun et les capacités de rebondissement de chacun. Et l’enfant resté en France, notamment dans la période Covid, ça a créé des petits stress de savoir que le troisième était un petit peu isolé et loin de toi ? Oui, bien sûr. Alors le troisième, c’est mon beau-fils, mais je l’aime d’amour comme si c’était mon fils.
Et oui, c’était hyper dur de ne pas le voir. On lui a beaucoup manqué. Il nous a beaucoup manqué. On savait qu’il était bien. Mais malgré tout, c’est des épreuves qui sont assez importantes.
On a été séparé de lui pendant, on ne s’est pas vu pendant trois mois. Carole, tu travailles dans le coaching d’orientation, mais si tu en es d’accord, on se retrouvera dans Expat Pratique pour en parler dans quelques jours. Avec grand plaisir, avec grand plaisir Gauthier. Merci d’avoir témoigné sur ton expérience d’expatriée. Et puis au plaisir de revenir sur cette antenne.
Ouais, merci à toi et c’est un super podcast, bravo.
Alors, pour moi qui viens de région parisienne, la vie à Lisbonne, elle est douce, elle est calme, elle est colorée. Je trouve ça génial de vivre à Lisbonne. Lisbonne, c’est quand même une capitale, donc on n’a pas de souci pour s’y déplacer, pour trouver tout ce que l’on cherche. Mais voilà, par rapport à la capitale française, c’est quand même bien plus calme. Le rythme de vie est tranquille.
Il n’y a pas de souci pour circuler. On est proche de la mer. C’est coloré, ça coûte moins cher. Moi, j’adore. J’ai un petit peu vu aussi cette différence en passant de Londres à Lyon.
C’est bien de commencer à vivre dehors aussi. C’est ça. Donc nous voilà, avec l’appartement qu’on a, on a une terrasse, donc ça nous permet de profiter du soleil. On a l’impression de pouvoir vivre à l’extérieur. Pareil, je te parlais tout à l’heure des prix qui sont plus bas par rapport à Paris.
Donc on sort plus, on va plus à la plage, aux restaurants, sur les terrasses. Comme tu le disais, on a l’impression de pouvoir vivre à l’extérieur. Évidemment, la météo portugaise, je n’ai pas besoin de t’en parler. C’est de quoi je veux parler. Ça marche assez bien par rapport à la grisaille parisienne.
Donc le rythme de vie est quand même vachement plus sympa à Lisbonne. On a moins de stress environnemental. Le seul stress qu’on peut avoir, c’est celui qu’on se met nous-mêmes. Mais voilà, on n’a pas le stress du métro, des routes qui sont embouteillées. Évidemment, ça peut arriver, mais c’est quand même bien moins prédominant qu’à Paris.
Voilà, la vie à Lisbonne, ça marche bien. Et d’ailleurs, je pense qu’on est beaucoup à s’en être rendu compte, car Lisbonne, c’est quand même une ville avec beaucoup d’expatriés. Il y a beaucoup de Français, il y a beaucoup d’autres gens qui viennent de partout en Europe et de partout dans le monde parce que j’ai l’impression que les gens commencent à comprendre que Lisbonne, c’est quand même un bon compromis en Europe. Alors côté culture à Lisbonne, est-ce que toi, tu aurais aimé avoir des conseils particuliers pour t’intégrer plus rapidement, plus facilement quand t’y es arrivé ? Et si oui, lesquels ?
Côté culture, alors déjà évidemment, il faut apprendre le portugais. Si jamais on a envie de rester là sur le long terme, surtout moi je te le disais, j’ai encore d’autant plus de raison d’apprendre le portugais qu’à m’accompagner portugaise évidemment. C’est important, on peut difficilement se débrouiller si on ne parle qu’anglais par exemple ? On peut très bien se débrouiller en parlant simplement anglais, donc contrairement à nous les français qui auront parfois quelques réticences avec l’anglais, à ce niveau là. D’accord.
Attention au piège, n’essayez pas de parler espagnol au portugais. Alors il y en a qui essayent de le faire parce qu’ils se disent que ça va fonctionner. Ils ont eu des problèmes. Les portugais n’apprécieront pas. Ok.
Ensuite moi alors j’ai pas eu trop de problèmes d’intégration parce que comme je te le disais donc je suis à mon compte donc c’était quand même plus simple pour moi. J’ai pas eu à trouver de boulot ici. Ma compagne avait déjà un appartement lorsqu’on est arrivé donc ça m’a évité quand même quelques galères. C’est plus facile. En gros le coup en arrivant quand même de se procurer un numéro fiscal portugais, un IF.
Ici on en a besoin pour tout. que ce soit pour acheter une carte sim, pour louer un appartement, pour acheter un véhicule, le numéro fiscal portugais est essentiel et on vous le demandera, peu importe ce que vous voulez faire. Ça vaut le coup, même si vous êtes là sur le moyen terme, de vous procurer ce numéro-là. Ça n’engage à rien, mais ça va vous permettre de vous faciliter la vie pour les démarches qui suivront. On peut l’avoir sur Internet, on peut aller dans des logets de citadins, qui sont des boutiques administratives dans lesquelles on peut se rendre pour faire tout type de démarches.
C’est un essentiel. Le portugais, ça fonctionne très bien, surtout en tant que français. Il y a des langues qui sont plus dures à apprendre que le portugais. On peut commencer avec des applications. Moi, je commence avec Duolingo.
Ensuite, en arrivant ici, j’ai pris quelques cours. Évidemment, ma compagne étant portugaise, ça a aidé. Et ensuite, je me suis très rapidement inscrit dans des clubs de sport où je me rends quotidiennement.
On la reconnaîtra parce que c’est ceux qui sourient le plus. On aime beaucoup les Brésiliens. C’est avec eux que j’ai commencé à parler portugais. C’était un petit peu plus simple de commencer avec eux parce que c’est plus chanté, on entend toutes les lettres. Moi, c’était un bon point d’entrée au portugais.
Il y a beaucoup de différences entre les deux ? Il y a beaucoup de différences, oui et non. Ce sera plutôt dans la prononciation, dans l’accent. L’avantage pour moi, en tant que débutant, lorsque je suis arrivé, c’est que, comme je te le disais, les Brésiliens, ils vont vraiment prononcer toutes les lettres d’un mot, ils vont le chanter un peu plus, là où les Portugais ont tendance à plutôt atténuer un petit peu la fin d’un mot. Donc, pour moi, c’était une bonne manière de commencer à apprendre en parlant au début avec des Brésiliens pour vraiment pouvoir, voilà, m’imprégner un peu du vocabulaire, entendre vraiment chaque mot et pouvoir les identifier.
Et par la suite, évidemment. Il a. Bien fallu, par la force des choses, que j’apprenne à parler avec des Portugais. Aujourd’hui, ça se passe très bien. Je dirais que j’ai un bon niveau, mais ce n’est pas forcément à moi d’en juger.
Mais voilà, ça vaut le coup si on reste évidemment sur le long terme, de faire l’effort de s’emprégner de cette langue-là. Ça fait partie de la culture et du respect aussi de la culture portugaise. Ok, très bien. Au niveau de l’intégration des habitudes du quotidien, en gros, Nicolas, est-ce que tu as eu des situations un peu cocasses ou tu as des anecdotes à nous raconter par rapport à des choses que tu ferais volontiers en France, à Paris, mais pas forcément au Portugal, à Lisbonne ? Écoute, pas vraiment.
Évidemment, il y a 2-3 différences culturelles dont je me suis rendu compte au fur et à mesure, mais il n’y a pas de choses comme ça qui m’aient marqué. Mine de rien, on n’est quand même pas si loin que ça du Portugal. C’est aussi l’un des grands avantages de Lisbonne, c’est qu’en deux heures, on peut vraiment s’y rendre, être dépaysé. Mais là, comme ça, non. Je n’ai pas vraiment vécu de situation cocasse à cause de différences culturelles.
C’est une info comme une autre, c’est une réponse qui me va très bien. Qu’est-ce qu’il faut te souhaiter pour les prochains mois, prochaines années ? Alors, il y a la copine qui est portugaise, donc c’est sûrement un petit peu différent, mais tu prévois de continuer ta vie sans forcément de deadline particulier à Lisbonne. Tu as d’autres projets ? Comment ça se passe dans ta tête en ce moment ?
Eh bien, écoute, moi, le Portugal, je t’avoue que j’y suis très bien, j’y resterai bien. Maintenant, on a même un peu inversé les tendances. Ma copine, elle aimerait bien aller en France à l’occasion. Moi, j’aimerais bien rester au Portugal. C’est dans l’autre sens alors.
C’est un peu dans l’autre sens. Évidemment, elle, en tant que médecin, elle a beaucoup d’opportunités pour venir travailler en France, notamment dans les déserts médicaux. Elles sont très intéressantes. Moi, en tant que freelance, je t’avoue que le soleil du Portugal, la ville sur la côte, ça me convient.
rester un petit peu entre la France, le Portugal. Le but, ce serait d’avoir un pied-à-terre des deux côtés. Comme ça, on pourrait faire des compromis, on pourrait faire quelques allers-retours. Moi, je t’avoue que pour l’instant, j’y suis très bien. Je me rapproche très bien un peu de la côte.
Je te parlais tout à l’heure de Sintra qui était vraiment mon coup de cœur au Portugal. Sur le long terme, je t’avoue que si je pouvais m’en rapprocher un peu, ça m’irait largement. Et une question qui pourrait peut-être intéresser les autres auto-entrepreneurs qui auraient dans l’idée de travailler depuis Lisbonne et peut-être avec des clients portugais cette fois-ci. Tu te vois, toi, dans quelques temps avoir un business qui se développe au Portugal avec des clients portugais, justement ? Avoir un business qui se développe au Portugal, oui, parce que c’est ce que je suis en train de faire.
Donc mon auto-entreprise, voilà, pour l’instant, elle est encore basée en France. sur le long terme, ça vaudra sûrement le coup de créer une entreprise portugaise, parce que je vais commencer à payer mes impôts au Portugal au bout d’un moment. Les clients portugais, pas sûr. Pour l’instant, j’aime bien avoir mes clients français. Le truc avec mes clients français, c’est que je peux leur proposer des tarifs français.
Au Portugal, le salaire minimum et les budgets des entreprises, donc dans le secteur graphique, le domaine dans lequel je bosse, on a quand même des tarifs qui sont plus bas avec des budgets qui sont un peu moins élevés. Pour moi, c’est quand même plus intéressant de garder mes clients français, surtout que j’ai une activité que je peux faire essentiellement à distance. Que je sois au Portugal, en Thaïlande ou aux Etats-Unis, pour moi, il n’y a pas de différence. Je travaille exclusivement depuis chez moi. D’accord.
Donc depuis le Portugal, bien sûr, mais voilà, j’aimerais bien garder mes clients français avec un tarif français au Portugal. Donc pour moi, c’est win-win. Et tu t’es renseigné ou tu as l’image d’un pays, le Portugal, où c’est assez facile de créer son business, par exemple, au niveau administratif ? Alors, je ne me suis pas encore renseigné sur la création de statut d’entreprise au Portugal, mais je sais qu’il y a une fiscalité qui est quand même avantageuse par rapport à la France. Donc voilà, ça va valoir le coup pour moi de me renseigner dans les prochains mois pour essayer de comparer un peu les deux.
L’administration au Portugal, il y a des services qui marchent bien, il y en a qui marchent un petit peu moins bien. Ce qui est sûr, c’est qu’avec l’administration française, nous, on est vaccinés. Ça pourra être plus rapide, plus simple. Donc voilà, je n’ai pas encore les éléments de réponse pour te dire si ça vaut le coup vraiment de créer son entreprise au Portugal. Mais ce qui est sûr, c’est qu’en tant que Français, on peut quand même avoir une fiscalité avantageuse et d’autres avantages qui sont liés à la création d’une entreprise en tant qu’expatrié au Portugal.
Est-ce que tu as une conclusion particulière, un autre sujet de prédilection peut-être ou un dernier conseil pour terminer notre échange sur ta vie à Lisbonne ? Évidemment, venez au Portugal. En termes de ratio temps de voyage, dépaysement, c’est vraiment un truc qui est… C’est peut-être le meilleur en Europe. Alors évidemment, je dis ça, mais mon point de vue est biaisé.
On a une ville qui est magnifique, qui est colorée avec la mer juste à côté. ça vaut vraiment le coup. Venez découvrir Lisbonne le temps d’un week-end et qui sait peut-être qu’ensuite vous viendrez vous installer comme j’ai pu le faire et vous tomberez amoureux de Lisbonne et de la culture portugaise. Évidemment, nous on a parlé surtout de Lisbonne, mais le Portugal a énormément de choses à offrir. Le nord du Portugal c’est magnifique, la vallée du Douro c’est génial, si on descend le sud, Algarve, c’est magnifique, on a des criques qui sont d’une beauté extraordinaire, de l’eau turquoise, donc voilà, que ce soit pour un week-end à Lisbonne ou pour une semaine dans le sud du Portugal, pour faire la vallée du Douro, pour découvrir les vins portugais, j’en sais rien, il y a tellement de choses à faire, venez découvrir le Portugal, vous ne serez pas déçus.
Merci beaucoup à toi. En tout cas, j’ai bien compris qu’en plus de la copine portugaise, bien sûr, ce sont toutes les choses que tu as décrites pendant cet épisode qui t’ont amené au Portugal, à Lisbonne et qui t’y font rester aussi, j’ai l’impression. Bien sûr, c’était le pont à l’entrée. Mais ensuite, c’est vraiment la culture portugaise qui m’a séduit et c’est vraiment un pays dont je suis tombé amoureux. J’ai vraiment envie d’y rester pendant les prochaines années.
Laura. Ok, ben on lui fait coucou et on est bien content qu’elle t’ait emmenée là-bas. En tout cas, merci à toi. Belle vie à Lisbonne, profites-en bien et j’espère que tout cela donnera envie à d’autres de franchir le pas aussi. À très bientôt Nicolas.
Merci à toi Olivier, à bientôt. Et voilà, vous avez deux options maintenant, continuez à préparer votre expatriation au Portugal et à Lisbonne en particulier, et continuez à faire votre valise. Perso, j’en vois pas d’autre. Lisbonne est une destination très prisée des Français expatriés, vous savez en partie pourquoi désormais. Merci beaucoup d’avoir suivi ce podcast, produit par BDR Services, pour la radio des Français dans le monde, et disponible à la demande quand vous avez besoin de plus d’infos.
Tout simplement. A très bientôt, dans une autre des villes les plus plébiscitées par les Français expatriés.
sur le site de votre radio francaisdanslemonde.fr.