Isabelle Goyon présente l’AFCA MAE

Connaissez-vous l’AFCA Mae, l’association française des conjoints d’agents du ministère des Affaires étrangères ?

Isabelle Goyon, présidente de l’Association Française des Conjoints d’Agents du Ministère des Affaires Étrangères (AFCA-MAE) est l’invitée de « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde ». Avec Gauthier Seys, animateur du podcast, nous revenons sur le parcours d’Isabelle : des défis et des joies d’une vie passée à traverser les frontières et à s’adapter à de nouvelles cultures. Isabelle partage son expérience personnelle, allant de sa jeunesse en France à sa vie d’adulte marquée par les voyages et les déménagements, souvent motivés par la carrière diplomatique de son mari avec 38 déménagements à son actif !

Isabelle Goyon est une figure centrale dans le soutien aux conjoints d’agents du ministère des Affaires étrangères. Avec un parcours impressionnant dans l’audiovisuel, elle a su réorienter sa carrière pour embrasser le rôle de soutien et de mentor pour ceux qui, comme elle, vivent la mobilité internationale. Isabelle s’est investie dans l’AFCA-MAE, une association qui se consacre à aider les conjoints d’agents à naviguer dans les défis de l’expatriation, tels que la recherche d’emploi, le choc culturel et le maintien d’une carrière professionnelle active malgré les fréquents changements de pays.

Dans cet épisode, Gauthier et Isabelle abordent les sujets cruciaux liés à l’expatriation, notamment l’importance de l’accompagnement des conjoints dans leur quête d’emploi et d’épanouissement personnel. Ils discutent également des évolutions positives, telles que l’augmentation du nombre d’hommes conjoints accompagnateurs et les efforts du ministère pour faciliter l’emploi des conjoints à l’étranger. Isabelle insiste sur la nécessité de solutions adaptées et personnalisées pour chaque conjoint, soulignant que la simple recherche d’emploi ne suffit pas toujours à résoudre les défis complexes de la vie en expatriation.

https://www.afca-mae.com/

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Podcast n°2590 (novembre 2025)

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Chapitrage du podcast :
00:00:01 – Introduction du podcast et présentation d’Isabelle Goyon
00:00:29 – 38 déménagements et introduction d’Isabelle
00:01:05 – Expérience de mobilité et désir de stabilité
00:01:41 – Présentation de l’AFCA-MAE
00:02:42 – Évolution dans la prise en compte du conjoint par le ministère
00:03:48 – Parcours personnel d’Isabelle avant l’expatriation
00:04:54 – Découverte du monde de l’expatriation et intégration à l’AFCA
00:05:44 – Chocs culturels au Gabon puis aux Pays-Bas
00:07:04 – Vie de célibat géographique et ses défis
00:08:50 – Repositionnement professionnel et importance du maintien de carrière
00:10:05 – Problématiques récurrentes des conjoints expatriés
00:12:40 – Importance du découpage des solutions pour les conjoints
00:14:42 – Conclusion et ressources disponibles pour les conjoints

Transcription IA du podcast :
Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent de près ou de loin la mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Isabelle Goyon, présidente de l’AFCA-MAE. 10 minutes. Le podcast des français dans le monde.

Sans doute une médaille d’or du déménagement pour mon invité. 38 déménagements à son actif. Madame la présidente, bonjour et bienvenue Isabelle. Bonjour Rétier, merci de m’inviter. Ça me fait plaisir.
38 déménagements, tes parents très petites commencent déjà à te promener. Alors elles sont en France, tu as fait un peu Valenciennes, Orléans, Dijon, etc. Le nord de la France plutôt, plutôt que le soleil. Tu n’as pas eu tellement de chance sur ce coup-là. Non.
Et en plus, après, un mari qui se retrouve au ministère de l’Europe des Affaires étrangères et c’est reparti. T’aimes ça au final ? Parce que je ne t’ai pas posé la question. C’est rentré dans le muscle, j’ai l’habitude. Je ne suis pas sûre que j’aime ça.
Je rêve de stabilité, de routine. La seule chose que je n’ai pas fait, c’est de rester 15 ans au même endroit. C’est ce que j’ai envie de tester maintenant. Très bien. On va revenir sur ton parcours et puis parler de l’FKMAE.
C’est donc une association importante et c’est la première fois qu’on en parle sur l’antenne de la radio des Français dans le monde. L’association française des conjoints d’agent du ministère des affaires étrangères. On parle très souvent du conjoint accompagnateur sur notre média, qui n’est pas la place la plus fastoche en expatriation, on est d’accord ? Non, malgré l’image qu’on en a parfois. Est-ce qu’on peut dire que quand même, globalement, ça avance, la cause avance ?
L’AFCA existe depuis 35 ans, on a déménagé récemment les bureaux, j’ai trouvé plein de documents qui datent des débuts de l’association, j’ai l’impression qu’on a les mêmes problématiques quand même. La société avance, c’est-à-dire qu’on voit que les nouveaux agents qui rentrent au ministère sont préoccupés d’entrer par les possibilités d’emploi de leur conjoint, de poursuivre de carrière, etc. Le conjoint est pris en compte dès le début de la carrière des agents, donc ça c’est plutôt bon signe. Et puis le ministère se démène pour que les conjoints aient le droit de travailler dans certains pays, etc. Donc il y a plein de points qui avancent.
Après, la société avance, etc. Mais globalement, la mobilité, ce n’est vraiment pas facile pour les conjoints. Il y a quand même un chiffre important. Il y avait 17% de conjoints accompagnateurs hommes. On est à 30% aujourd’hui.
Ça, c’est quand même une petite évolution. Oui, oui, pas mal d’hommes qui acceptent d’accompagner leur conjoint ou conjointe. Oui, mais c’est vrai que le ministère a une vraie politique d’égalité hommes-femmes sur les postes. Donc, en fait, il y a pas mal de femmes qui partent. Et puis, le ministère des Affaires étrangères, c’est un peu particulier parce que, de toute façon, toute la carrière des agents, à un moment donné, peut se dérouler à l’étranger.
C’est une dominante très forte de ces carrières. Donc, il y a pas mal de femmes qui partent et pas mal d’hommes qui acceptent d’accompagner, de mettre leur carrière un peu entre parenthèses, de s’occuper des enfants, parfois, qui amènent d’autres problèmes. Ce n’est pas la même chose pour un homme au foyer. Ce n’est pas les mêmes problématiques pour un homme au foyer. société non plus, ou de la famille ou des proches pour un homme au foyer que pour une femme au foyer.
Puisqu’on est, même si on n’en parle plus, on est pour beaucoup quand même encore au foyer. Mais c’est plutôt bon signe, oui. Alors avant de creuser le sujet de l’AFCAR, retour sur ce que tu as vécu toi. Adolescente, tu vas être à Versailles. D’ailleurs, si aujourd’hui les racines sont plus ou moins quelque part dans le monde, c’est plutôt du côté de Paris.
Oui, Paris, je me sens vraiment parisienne. Je suis à Paris aujourd’hui et j’adore Paris. Tu as travaillé 20 ans dans l’audiovisuel, dans le domaine du cinéma, des séries, des documentaires. Ensuite, tu t’es remis aux études dans le domaine du management. Et puis ensuite, mariage, enfants.
On salue toute la famille, les deux petites filles qui ont un peu grandi aujourd’hui. D’ailleurs, on va expliquer pourquoi tu es en France alors que ton mari, lui, est en expatriation. À 39 ans, ton mari va passer le concours du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Forcément, ça va expliquer qu’il va y avoir du déménagement dans l’ère, cette histoire. Oui, on l’a compris.
Moi, je l’ai compris tout de suite. Mais je ne savais pas ce que c’était d’être expatriée. Moi, je n’avais jamais vécu à l’étranger. Je n’avais personne dans mon entourage qui était expatriée. Donc, j’ai assez vite compris que ça allait tout changer.
Moi, j’avais 39 ans et puis, je venais de travailler pendant 20 ans. J’avais un peu fait une tour, c’était le bon moment pour moi aussi pour changer. Donc, il a fallu que je cherche autre chose et que je cherche ce que j’allais faire pour les 20 ans à venir. Et mon mari m’a dit, tiens, il y a une association des conjoints au ministère, tu devrais aller voir. Donc, en fait, pendant que lui, il rentre au ministère, moi, je suis rentrée à l’AFCA.
Et là, ça m’a permis de rencontrer plein de gens, d’avoir des partages d’expérience, de réaliser un petit peu ce qui m’attendait. Même si ça ne supprime pas complètement le choc culturel une fois qu’on part, ça prépare quand même très très bien. Donc j’étais très très bien préparée, pendant trois ans, avant notre premier départ, j’ai fait partie du bureau exécutif, j’ai été trésorière, j’ai assisté à beaucoup beaucoup d’ateliers, j’ai organisé des ateliers. Et c’est comme ça d’ailleurs que je me suis reconvertie parce que j’ai organisé un atelier avec une coach en transition professionnelle. Je me suis dit, mais c’est génial, c’est ça qu’il faut que je fasse.
Et ça faisait le lien avec le management que j’avais fait avant, la vie professionnelle et puis la mobilité que j’allais connaître après. Première destination en 2012, pendant trois ans, vous allez aller vivre au Gabon. Ça se passe super bien, vous êtes très heureux, vous allez y aller en famille. Et puis l’étape suivante, les Pays-Bas. Et contre toute attente, là, vous allez vous prendre à un gros choc culturel.
Tout a changé. C’est un peu compliqué. Oui, alors c’est très agréable, les Pays-Bas. On a vraiment passé quatre ans super aussi. C’est vraiment très bien.
Puis dans chaque pays, en fait, on découvre plein de choses. Il y a quand même des possibilités de s’adapter. Mais la culture est très différente. Autant, on était à l’aise au Gabon. En plus, c’est un pays francophone.
Aux Pays-Bas, alors tout le monde parle anglais. Moi, je n’ai pas appris le néerlandais. On a appris quelques mots, mais les enfants aussi ont appris un peu le néerlandais. Mais tout le monde parle anglais, donc ça va à peu près. Mais c’est la culture qui est fondamentalement différente.
Les valeurs sont très différentes. La vie collective est très différente. La façon de se comporter est très différente. Et du coup, il faut vraiment s’adapter. Le rapport au temps est très différent.
Alors là, pour le contre, le Gabon et les Pays-Bas, on est vraiment à une extrémité et l’autre du rapport au temps. Donc, ça a été plutôt un gros choc à l’arrivée. On est passé d’un pays à l’autre directement. Voilà, ça a été assez… Ça a pris un peu de temps pour s’adapter, mais on a passé 4 ans super.
Surtout pour les enfants, les Pays-Bas, pour des adolescents au collège, c’est un peu une vie facile, c’est une vie très agréable. Ensuite, c’est le retour à Paris. Et puis, ton mari va avoir une autre opportunité. Depuis 2023, il est en Guinée. Mais là, les enfants ont grandi, les cursus scolaires sont à suivre.
Donc toi, tu fais un choix qui n’est pas facile. Sujet dont on n’a encore pas non plus parlé sur la radio, le célibat géographique. Vous allez décider que lui partirait, que toi, tu resterais ici en France avec les enfants. et vous vivez ça depuis quelques temps, ton avis sur ce célibat ? Il est difficile à tenir, à supporter.
Oui, il est très difficile à tenir. Alors, d’un côté, ça donne beaucoup de liberté aussi. Nous, on est ensemble depuis 25 ans. C’est vrai que d’un seul coup, de se retrouver, n’avoir que soi à s’occuper et pouvoir dormir en étoile dans le lit, c’est pas mal. Mais c’est dur de se retrouver tout seul, bien sûr.
On est tout seul. Alors, pour lui, il est tout seul. Pour l’expatrié, il est tout seul à recréer un réseau social, etc. Ce qui n’est pas évident. Nous sommes à Paris et je suis toute seule pour tout ce qui est organisation logistique et charge mentale.
Il y a la distance, les difficultés. Nous sommes sur le même fuseau horaire, mais il y a parfois des difficultés de connexion. On a du mal à se parler, on s’envoie des messages écrits, mais parfois la vidéo ou le son ne passent pas. Donc ça, c’est surtout ça, la distance et la solitude. Mais le choix, je l’ai fait évidemment pour mes enfants, mais très égoïstement aussi pour mon travail.
Parce qu’en fait, moi, j’ai créé mon entreprise à chaque fois dans chaque pays, fermé, etc. Là, j’étais revenue, j’avais recréé mon entreprise en rentrant en 2019, juste avant le COVID. La période du COVID a été extrêmement compliquée. Et ça a commencé en 2023 à retrouver un niveau correct. Et là, je me suis dit, je ne vais pas recommencer parce que je ne vais pas y arriver.
En tout cas, la bonne nouvelle du célibat géographique, c’est que vous devez vivre des retrouvailles intenses à chaque fois. On est très content. Oui, on est très content de se retrouver et de se dire qu’on est content de se retrouver, de vivre ensemble. Ça, c’est pas mal. On le réalise à chaque fois.
Et puis de se dire qu’effectivement, on n’est pas lassés l’un de l’autre, je pense que c’est qui tout double. C’est l’image géographique, c’est soit on se dit bon, finalement, on est mieux sans l’autre, ce qui peut arriver. Je n’ai pas de chaque couple à son histoire. Rassure-moi, ce n’est pas le cas dans notre interview aujourd’hui. Ce n’est pas le cas.
Non, non, pas du tout. C’est pas le cas. On est très heureux et on est très heureux de revivre ensemble. Moi, j’ai pris la décision maintenant que les filles sont un peu sur les rails, que mon entreprise est un peu sur les rails, que je fais beaucoup, beaucoup de trucs à distance et de vidéos. Je vais retourner l’année prochaine, y changer de poste et je vais retourner l’accompagner, aller vivre avec mon mari.
Donc on aura fait trois ans de célibat géographique. Mais c’est une question qui arrive de plus en plus souvent. On a fait des enquêtes à l’AFCA et on se rend compte qu’il y a beaucoup de gens qui sont passés par un célibat géographique. Et ça pose d’autres questions puisque les conjoints ne sont pas considérés comme des conjoints expatriés. On les oublie un petit peu.
Ils sont encore plus isolés. Ils sont dans la face cachée de l’expatriation. Exactement. Ce n’est pas si simple que ça. Alors entre 2009, quand tu rentres à l’AFCA où tu t’investis et aujourd’hui tu es présidente, on va dire que un beau chemin a été fait.
C’est l’association française des conjoints d’agents du ministère des Affaires étrangères. Sur l’antenne de la radio, on en parle souvent des conjoints. Là, il s’avère que c’est dans le monde du public. Mais au final, ce sont les mêmes problématiques que dans le monde du privé. Ah oui, je crois.
Ce sont les mêmes problématiques que dans le monde du privé. On a les mêmes problématiques d’accès au travail, de chocs culturels, d’écarts qui se creusent entre l’agent ou le salarié qui a une carrière qui se construit et au contraire le conjoint qui a une carrière qui s’effiloche. Et puis, les difficultés au départ, au retour, c’est les mêmes problématiques avec peut-être la différence J’ai l’impression d’un nivellement de revenus pour les salariés du privé. Le retour en France est peut-être un peu moins difficile que pour les agents de la fonction publique, je ne sais pas. Alors, en tout cas, les moments stratégiques, c’est la préparation au départ, la vie en poste.
Gros sujet aussi très souvent évoqué sur notre média, le retour en France, qui peut être une étape douloureuse. Et puis, tout le travail, tous les efforts qui sont faits, notamment pour le travail du conjoint, lui donner le plus de facilité à l’accès au monde du travail. Parce que voilà, c’est souvent le conjoint qui se retrouve un peu dépourvu, avec des trous dans sa carrière de retraite. Enfin, c’est un peu ce qu’on disait en début d’interview. Finalement, les problèmes, ils ont continué à rester les mêmes avec le temps.
Oui, les problèmes, ils sont les mêmes parce qu’on propose des solutions, mais en fait, entre les solutions qu’on propose… Alors, le ministère travaille beaucoup à avoir des accords avec les pays pour que les conjoints puissent travailler, par exemple. Donc ça, ça se multiplie, ça se développe très bien. Il y a des formations de préparation au départ, au retour, etc. À l’AFCA, on fait pas mal de préparation aussi d’ateliers avec des coachs d’ailleurs externes qui viennent travailler sur la recherche d’emploi, sur le CV, sur les profils, sur des bilans de compétences, sur la création d’activités, etc.
On fait beaucoup d’informations sur les droits, mais en fait, les conjoints sont souvent mal accompagnés, pas assez informés. Beaucoup de conjoints ne savent pas à quoi ils ont droit, comment ils peuvent faire, etc. Les agents n’ont pas le temps, c’est-à-dire qu’ils sont déjà eux préoccupés par leur propre adaptation, leur job, etc. Ils n’ont pas le temps de tout traduire pour leurs conjoints. Donc en fait, on a beaucoup de conjoints qui sont assez démunis et qui ne savent pas trop.
On parle beaucoup de l’emploi du conjoint comme une solution, mais même si on facilite l’emploi du conjoint, dans la réalité, une fois qu’on arrive sur le marché du travail local avec peut-être un problème de langue, etc., de toute façon, sur trois ans, le conjoint ne pourra pas travailler ou il aura un petit job. Donc l’accès à l’emploi n’est pas forcément suffisant. Il faut vraiment séparer l’épanouissement, le développement des compétences qui peut être dans le bénévolat, la sécurité financière qui peut se faire autrement, l’emploi qui peut être en pointillé effectivement, les cotisations retraites dont tu parlais, pour lesquelles on peut cotiser sans travailler, il y a des solutions, etc. Donc il faut vraiment découper tout ça. et essayer de trouver des solutions à chaque situation, à chaque problème, plutôt que de se dire que l’emploi va tout résoudre, parce que l’emploi est très compliqué pour les conjoints.
Cela dit, ça doit être le côté grisant de cette association, c’est d’apporter des solutions individuelles à des problèmes individuels. Tout à fait. Effectivement, on reçoit les conjoints, on répond d’ailleurs à tous les conjoints agents de toute catégorie conjoint, donc catégorie des agents ABC dans le ministère, tous les conjoints d’origine étrangère, etc., mariés, paxés ou juste conjoint en concubinage. On répond à tout le monde sur des questions d’information administrative, logistique, de retraite, d’emploi, de départ. On met en réseau, on met en contact beaucoup les adhérents entre eux.
On organise pas mal d’activités d’accueil, de rencontres, etc. On fait des parcours d’accompagnement avec des parcours justement de recherche d’emploi, de création d’activités, on fait des activités conviviales, on a des comités, on essaie d’avoir une activité assez diversifiée et puis on remonte les préoccupations des conjoints auprès du ministère. On est en contact avec eux en continu, on est soutenu par le ministère pour pouvoir échanger avec eux sur les préoccupations qui remontent du terrain comme on dit. Eh bien Isabelle, merci pour cette jolie présentation. Le site de l’AFCA est disponible dans le descriptif de ce podcast et je pense qu’une des bonnes solutions, c’est que tous ses conjoints écoutent régulièrement la radio et vont se rendre compte qu’au niveau du monde entier, les problématiques finalement se recoupent pas mal et qu’on a même peut-être quelques débuts de solutions.
Merci pour ton interview. Au plaisir de te retrouver sur l’antenne et donc d’avance, bonne prochaine expatriation puisque ce sera pour quelle année ? 2026. Ça va aller très vite. À très bientôt.

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